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mercredi 15 septembre 2010

Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition.

ONU - La faim dans le monde recule mais reste «inacceptable»
«Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition. La faim reste la plus grande tragédie et le plus grand scandale au monde», affirme Jacques Diouf, directeur général de la FAO.
© AFP

ONU

La faim dans le monde recule mais reste «inacceptable»

ROME - Pour la première fois depuis quinze ans, la faim dans le monde a reculé à 925 millions de personnes sous-alimentées, un chiffre «inacceptable» dont «il n'y a vraiment pas lieu de se réjouir», a souligné mardi à Rome le directeur général de la FAO Jacques Diouf.

«Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition. La faim reste la plus grande tragédie et le plus grand scandale au monde», a souligné devant la presse le dirigeant de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Même si le nombre d'affamés repasse sous le seuil symbolique du milliard, dépassé en 2009 (1.023 millions, soit une baisse de 9,6%), la FAO se refuse à tout triomphalisme.

«Une personne sur six se réveille sans avoir de quoi manger», a rappelé Josette Sheeran, directrice générale du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

Pour la FAO et le PAM, la baisse enregistrée découle avant tout d'une conjoncture économique plus favorable en 2010, notamment dans les pays en développement, et de la baisse des prix alimentaires à l'échelle mondiale.

Mais, alors que ce chiffre n'inclut pas les très probables nouveaux sous-alimentés liés aux inondations massives au Pakistan, «il ne faut surtout pas relâcher nos efforts», a estimé Josette Sheeran.

Le premier objectif du Millénaire pour le développement adopté en 2000 prévoyait de passer de 20% à 10% de sous-alimentés dans le monde d'ici à 2015, et «nous n'en sommes qu'à 16%», a renchéri M. Diouf, pour qui «cet objectif s'annonce très difficile à atteindre.»

Pour le directeur général de la FAO, «il est temps de s'attaquer aux vraies causes de la faim dans le monde», notamment avec «des investissements accrus dans l'agriculture», des «filets de sécurité» (réserves en cas de pénurie) et des programmes d'aide sociale.

Faute de quoi, «nous sommes condamnés à toujours devoir nous contenter de gérer de nouvelles situations de crise», a plaidé M. Diouf, rappelant des «expériences réussies dans certains pays, comme le Congo ou le Viet Nam», qu'il faut «encourager et étendre».

Les premières réactions des ONG ont fait écho aux conclusions de la FAO. Pour Oxfam, ce recul de la faim est dû à «la chance». «Il est pourtant possible (de réduire de moitié la sous-alimentation dans le monde d'ici à 2015), seule manque la volonté politique.»

ActionAid rappelle de son côté que «la sous-alimentation continue de coûter 450 milliards de dollars (350 milliards d’euros) par an aux pays pauvres. Les gouvernements devraient se souvenir qu’il est dix fois plus coûteux d’ignorer la faim que de la combattre.»

La baisse du nombre d'affamés s'est ressentie dans toutes les régions du monde. L'Asie-Pacifique, la plus massivement touchée avec 578 millions de personnes affamées, est aussi celle où la faim a le plus reculé, avec une baisse de 12% par rapport à 2009.

La proportion d'affamés reste la plus forte en Afrique sub-saharienne (30%) et les deux tiers des 925 millions de personnes sous-alimentées se retrouvent dans seulement sept pays : Bangladesh, Chine, République démocratique du Congo, Éthiopie, Inde, Indonésie et Pakistan.


REF.:

mardi 14 septembre 2010

La fin du monde(de leur Monde) des personnes âgées est t'il arrivé ?

Aînés - Attaqué dans son lit
Les yeux tuméfiés, deux dents cassées, Wilfrid Cyr, égaré, reçoit un baiser de sa fille Martine.
© Serge Labrosse/Agence QMI

Aînés

Attaqué dans son lit(les problêmes commence,y reste juste des plaîntes et des accusés a venir !!!)

Battu et abandonné dans son sang, vendredi, sur son lit d'une résidence de Lachine spécialisée dans les lourds cas de démence et de troubles de comportement, un homme de 83 ans est resté, depuis, dans un état de confusion avancée.

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L'agresseur «présumé» a été pris

Wilfrid Cyr, un citoyen de Lachine, a dû être «placé», il y a six mois. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il errait et chutait partout.

Après six mois au pavillon Camille Lefebvre (Centre hospitalier de Lachine), il a été transféré, en mars, à l'ex-Hôpital général de Lachine, transformé en résidence temporaire pour personnes en perte d'autonomie, après qu'on ait jugé qu'il devenait trop agressif.

Comme il chute aussi de son lit durant son sommeil, M. Cyr y dort sous contention.

Il était ainsi attaché, incapable de bouger de son lit, vendredi, lorsque, selon ses filles Martine et Marielle, il a été sauvagement attaqué.

Du sang partout

«Il aurait été battu vers 6h30 le matin, mais on ne m'a prévenue que vers 8h30, relate Martine. Quand je suis arrivée à la résidence, les ambulanciers étaient autour de lui. Il avait le visage plein de sang et deux dents cassées.»

«J'ai sauté, c'est sûr ! J'ai alors appris qu'un patient, arrivé la veille, serait sorti de la chambre de mon père juste avant qu'on le trouve en sang. Cet homme a été isolé, depuis. Il est très agressif. Il déchire tout son linge et il faut trois préposés pour le déplacer.»

Martine Cyr est très amère à l'égard du coordonnateur du centre, Yves Lavoie, qui, lui, refuse de répondre aux questions du Journal.

«Tout ce qu'il m'a dit, c'est que »ce sont des choses qui arrivent« et que je devais me calmer, ajoute-t-elle. On a dû appeler nous-mêmes la police, parce que M. Lavoie ne le faisait pas. Une policière, qui a vu mon père, a pourtant dit que c'est plus qu'une simple voie de fait : c'est une agression avec lésions graves.»

«À l'hôpital, vendredi, on a fait deux points de suture à notre père, près de l'oeil. Mais pas de scan, ni même de radiographies», s'étonnent les filles de la victime.

Complètement hagard

Wilfrid Cyr a été ramené à la résidence où il a été attaqué et y séjournait depuis samedi soir, complètement hagard et incapable de répondre aux questions, dans un fauteuil roulant où on le gardait attaché.

Lors de la visite du Journal, hier, le personnel du centre arrivait tout juste à le tenir éveillé, quelques secondes, pour tenter, en vain, de communiquer adéquatement avec lui, avant de quitter la chambre.

En fin d'après-midi, la famille a finalement exigé que Wilfrid Cyr soit retourné à l'urgence d'un hôpital. Il n'avait pas mangé depuis au moins deux jours.

Murielle Cyr a repris contact avec Le Journal pour dire que la direction de l'ex-Hôpital général de Lachine s'y est d'abord opposée, alléguant que les signes vitaux de M. Cyr étaient normaux, dit-elle.

Les ambulanciers, en revanche, lui auraient confié, chemin faisant vers l'hôpital, que sa pression et son pouls étaient très bas...

REF.:

N’importe qui peut ouvrir une résidence pour aînés

Habitation - N’importe qui peut ouvrir une résidence pour aînés


MONTRÉAL – Si les employés des garderies et des écoles doivent se soumettre à une vérification de leurs antécédents judiciaires avant d’être embauchés, ce n’est pas le cas des employés des résidences privées pour personnes âgées et encore moins de leur propriétaire.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a assoupli cet été les normes de vérification des antécédents des employés et des propriétaires, selon le quotidien La Presse. Le gouvernement Charest a ainsi décidé de laisser les agences de la santé gérer elles-mêmes la situation.

Avant le début de l’été, les agences devaient vérifier les dossiers de tous les propriétaires, mais cette procédure a changé.

Aujourd’hui, les agences ne les vérifient que si elles ont des doutes, se fiant ainsi à leur «bonne foi». Des recherches de cet ordre ne se feraient que dans 1 % des cas des propriétaires fautifs.

Toujours selon La Presse, le gouvernement serait aussi beaucoup moins strict en matière de sécurité incendie. L’assujettissement aux normes en cette matière étant un des plus ardus pour les résidences privées désirant obtenir leur attestation officielle, le ministère aurait décidé de les assouplir pour faciliter le processus bureaucratique.


REF.: