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samedi 26 mars 2011

Abus policiers: Profilage racial: «une victoire» contre la Ville de Montréal,.....Dany va être contant !

Abus policiers - Profilage racial: «une victoire» contre la Ville de Montréal
 
©Agence QMI/Archives

Même si elle est trouvée coupable d’une infraction criminelle, une personne qui se croit victime de profilage racial pourrait désormais porter sa cause devant le Tribunal des droits de la personne, a tranché mardi la Cour d’appel du Québec. Pour la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPDJ), il s’agit là «d’une importante victoire juridique», alors qu’elle se heurte depuis des années au «refus de collaborer» de la Ville de Montréal, lorsque son tribunal est saisi d’un dossier de profilage racial.
«Cette décision nous facilitera énormément les choses. Si une personne est trouvée coupable, cela ne nuira plus à sa demande d’examiner ensuite la question du profilage racial», a indiqué le président de la CDPDJ, Gaétan Cousineau.
Ce dernier croit que la décision de la Cour d’appel permettra de relancer une douzaine d’enquêtes de profilage racial qui étaient au point mort, en raison de la «contestation judiciaire» du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
«C’est le cas notamment d’un jeune Noir, dont la plainte remonte à 2003. Le jeune garçon, mineur au moment des faits, s’est vu remettre un constat d'infraction par des agents du SPVM en vertu du règlement municipal sur la propreté, parce qu'il était assis sur une clôture près de sa résidence, dans le quartier Saint-Michel. Il n’a pas contesté et a donc été trouvé coupable, mais le geste en reste un de profilage racial», a expliqué M. Cousineau.
«Selon l'enquête menée par la Commission, les policiers ont eu un comportement méprisant et discriminatoire à l'endroit du jeune et ont associé ses amis aux “gangs de rue”. Nous pourrons maintenant relancer cette cause», a-t-il ajouté.
Une soixantaine de dossiers sous enquête
À l’heure actuelle, cinq dossiers reliés à un acte de profilage racial sont devant le Tribunal des droits de la personne. Selon M. Cousineau, de 60 à 65 autres plaintes sont aussi à l’étude.
«Plusieurs [de ces plaintes] ne débloquent pas à cause du manque de collaboration de la Ville. Ce jugement va venir changer les choses», a dit M. Cousineau.
Le SPVM n’a pas commenté le jugement, mardi. Du côté de la Ville, la porte-parole Martine Painchaud a réitéré la position de l’administration Tremblay à l’effet que «c’est tolérance zéro en matière de profilage racial à Montréal».
«S’il y en a, ce sont des cas isolés», a-t-elle ajouté.
Le parti d’opposition Projet Montréal a salué, par la voix de son porte-parole Alex Norris, la décision de la Cour d’appel. «Nous avons toujours trouvé complètement farfelu l'argument de l'administration Tremblay et du SPVM voulant qu'une personne ne puisse être victime de profilage racial si elle est trouvée coupable d'une infraction», a déclaré le conseiller de Projet Montréal.
Après cette première «victoire» contre la Ville de Montréal, la CDPDJ espère maintenant remporter la prochaine manche juridique dans ce dossier, qui est actuellement devant les tribunaux. La Commission demande à ce que le droit au silence des policiers ne s’applique plus lors des affaires traitées au Tribunal des droits de la personne.

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Le CAPQ offre maintenant des cours d’extermination pour le personnel d’entretien des services publics

Hygiène - Se débarrasser soi-même des punaises de lit?
 
©Agence QMI/Archives
Hygiène

Se débarrasser soi-même des punaises de lit? Les fonctionnaires économisent !$!...........


Les punaises de lit peuvent se retrouver partout, dans les hôtels, les restaurants, les camions de déménagement ou même les voitures de taxi. C’est pourquoi le Centre anti parasitaire du Québec (CAPQ) offre maintenant des cours d’extermination pour le personnel d’entretien des services publics, ce qui ne plaît pas aux exterminateurs. Moyennant 200 $ plus taxes par cours, le CAPQ propose quatre cours sur l’extermination, les mêmes que ceux donnés aux professionnels, dans la région de Montréal ou ailleurs au Québec sur demande.
Les étudiants inscrits peuvent ensuite passer un examen pour finalement obtenir le permis d’appliquer des pesticides.
Au Québec, depuis quelques années, un certificat du Ministère de l’Environnement est exigé pour autoriser une entreprise ou un particulier à utiliser les pesticides homologués dans la province.
Les étudiants doivent maîtriser la Loi sur les pesticides, les méthodes d’application et la toxicité des produits.
Christian Beaulieu, directeur général du CAPQ, est convaincu qu’en formant un seul employé par entreprise, «la lutte sera plus efficace contre les parasites. Le temps de réaction est plus court et cela permet de faire plus de prévention. Les propriétaires n’auront plus d’excuses pour se déresponsabiliser du problème», a-t-il affirmé.
Ce dernier est aussi persuadé qu’il pourrait coûter moins cher aux entreprises d’assurer leur «propre gestion parasitaire».
«Dans l’industrie, il n’y a pas de barème de prix, c’est la compagnie qui décide combien vaut le travail d’extermination à faire», a expliqué M. Beaulieu.
Yves Surprenant, porte-parole de l’Association québécoise de la gestion parasitaire (AQGP), qui représente une soixantaine d’entreprises d’extermination, a estimé que ces cours ne seront pas rentables pour les entreprises.
«Ça va leur revenir au même prix de faire appel aux services d’un exterminateur et en plus, ils devront se procurer une couverture d’assurances pour couvrir les risques d’empoisonnement», a-t-il avancé.
En plus de payer pour la formation d’un ou de plusieurs employés, l’entreprise doit aussi se procurer un permis d’une valeur d’environ 250 $ pour acheter les produits nécessaires.
«C’est un manque de respect pour les techniciens. Il faut vraiment les connaître, ces insectes-là», a déploré M. Surprenant.
En 2010, l’Office municipal d’habitation de Montréal a reçu 1859 requêtes concernant un problème d’infestation de punaises de lit, une augmentation de près de 900 % par rapport à 2006.

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La «nouvelle orthographe»,nouvelle façon «moderne» d'écrire la langue française

École - Iglou et ognon attendront
Les linguistes expliquent que la «nouvelle orthographe», touche quelque 5000 mots. 
© Agence QMI
 
École

Iglou et ognon attendront

Les parents qui faisaient de l'urticaire à l'idée de voir leurs enfants emprunter le virage de la «nouvelle orthographe», en écrivant par exemple «ognon» ou «iglou» à l'école, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Le ministère de l'Éducation refuse pour l'instant «d'imposer» ce changement, a appris le Journal.

À LIRE ÉGALEMENT: Ce que la nouvelle orthographe change
«Par respect envers la population et parce que les rectifications de l'orthographe sont des recommandations qui, bien qu'officielles, n'ont pas de caractère obligatoire, le Ministère valorise la nouvelle orthographe [...] sans toutefois l'imposer», écrit la sous-ministre Louise Pagé, dans une lettre adressée à la Fédération des commissions scolaires, le 12 janvier dernier.
Le document, dont le Journal a obtenu copie grâce à la Loi sur l'accès à l'information, laisse toutefois la porte ouverte à une intégration graduelle de cette façon «moderne» d'écrire la langue française.
«La position du Québec en matière d'enseignement de la nouvelle orthographe, à l'instar de celle de la France, en est une de tolérance. Elle vise l'acceptation des nouvelles graphies par l'ensemble de la population et leur intégration progressive aux graphies traditionnelles», ajoute la sous-ministre.
«Absence de règles claires»
Le ministère de l'Éducation a dû faire cette mise au point à la suite d'une résolution que lui avait fait parvenir la Fédération des commissions scolaires, l'automne dernier.
L'organisme sommait alors Québec de «faire connaître le plus rapidement possible ses orientations au sujet» de la nouvelle orthographe.
Les commissions scolaires déploraient «l'absence de règles claires», quant à l'application de cette façon «moderne» d'écrire la langue française (voir encadré).
Cela faisait en sorte, par exemple, de permettre l'utilisation de mots comme «renouvèlement », «exéma», «iglou» ou «ognon» dans certains cours, alors que ces graphies étaient jugées erronées dans d'autres cours.
Pas pénalisés
La Fédération des commissions scolaires s'est dite satisfaite de la position de Québec.
«Dans sa réponse, le Ministère indique que les élèves ne sont pas pénalisés [s'ils utilisent l'une ou l'autre des orthographes]», fait valoir l'attachée de presse de la Fédération, Caroline Lemieux.
«On a pris acte de cette position et on l'a trans-mise aux commissions scolaires, dit-elle. Nous n'avons pas l'intention de faire d'autres démarches dans ce dossier-là»
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