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samedi 9 avril 2011

La loi Anastasia ? .....vous connaissez ?.............

La découverte d'un pistolet de départ et d'un appareil Taser dans le casier d'un ado a provoqué tout un émoi, vendredi dernier, dans une polyvalente de la Rive-Sud.
Pour souligner le jour du poisson d'avril, des élèves avaient décidé de faire éclater des pétards à mèche à l'intérieur de l'école secondaire Saint-François-Xavier, à La Prairie. «La direction ne voulait pas que ça se reproduise et a décidé de fouiller les casiers de certains élèves», explique la porte-parole de la Commission scolaire des Grandes Seigneuries, Mylène Godin. Cela a permis de découvrir «des objets qui pouvaient ressembler à des armes à feu» dans le casier d'un élève de 14 ans, relate-t-elle.
Loi Anastasia
Il s'agissait en fait d'un pistolet de départ pouvant tirer des balles à blanc et d'un appareil Taser «pouvant donner un choc électrique», dit l'agent René Fleury, de la Régie de police Roussillon. L'appareil n'était pas dangereux, puisqu'il n'était pas muni d'une pile, souligne le policier.
L'adolescent a été rencontré par les policiers, avant d'être relâché sans condition et sans accusation. Son dossier a été soumis à un procureur de la Couronne. «Avec la loi Anastasia [qui a été adoptée à la suite de la fusillade meurtrière du Collège Dawson], c'est interdit d'avoir une arme ou une imitation d'arme dans un milieu scolaire», rappelle René Fleury.
Même si la sécurité des élèves n'a pas été menacée, l'incident a provoqué tout un émoi. «Il y a des parents qui pensaient qu'il y avait une arme à feu qui avait été pointée sur des élèves. Mais leurs craintes sont non fondées», dit M. Fleury.

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vendredi 8 avril 2011

Les jobs de col bleu , c'est reposant en tabern...............

Montréal - Col bleu endormi: inacceptable
Éric a aperçu l'employé de la Ville étendu sur la banquette. 
© Éric J. - Mon Topo
Montréal

Col bleu endormi: inacceptable

Pourtant le gars a le salaire pour se payer une sieste avec pitounne dans un motel durant son diner ,c'est mieux que dans son camion de travail lettré ,le camion n'est pas a lui mais a nous les payeurs de taxe$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ ;-)


MONTRÉAL - Un citoyen a surpris un col bleu de Montréal en train de dormir à poings fermés sur la banquette de son camion, alors que le moteur du véhicule fonctionnait. L'événement est survenu lundi vers 11 h 30 heures à l'angle des rues Saint-Viateur et Casgrain à Montréal. Éric a aperçu l'employé de la Ville étendu sur la banquette avant de la camionnette, alors qu'il se dirigeait vers une boutique de vêtements.
Trente minutes plus tard, une fois ses achats complétés, voyant que le col bleu dormait toujours profondément, il a décidé de filmer la scène avec son téléphone cellulaire et d'envoyer la vidéo à Mon Topo.Voyez la video !
« J'étais sidéré de voir ça! L'an passé deux cols bleus se sont fait prendre en train de dormir, il y a quelques semaines, c'était deux policiers de la Sûreté du Québec (SQ) pis aujourd'hui, c'est un autre col bleu, nos taxes servent à ça? » s'est exclamé Éric, indigné par ce qu'il a vu.
Le 911 pour le réveiller
Le vidéaste amateur a tenté de réveiller le col bleu en cognant dans la vitre à deux reprises. Sans réponse, il a d'abord cru que l'employé de la Ville avait eu un malaise puisque le moteur du véhicule fonctionnait toujours. Il a donc téléphoné au 911. Ce sont finalement les policiers qu'ils l'ont sorti de son sommeil. Heure du lunch?
À sa défense, le col bleu affirme qu'il profitait de son heure de dîner pour dormir. « Tout le monde fait ça! Tu manges ou tu dors pendant ton heure de dîner », a expliqué l'employé de la Ville de Montréal au vidéaste amateur, pendant que ce dernier filmait.
«J'étais en beau fusil»
Le président du syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal, Michel Parent n'a pas tardé à réagir. «J'étais en beau fusil. Je n'ai aucun pardon pour ce type de comportement, j'espère que la Ville va prendre ses responsabilités», a-t-il expliqué. Michel Parent ajoute que les cols bleus ont une pause de 45 minutes pour dîner. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais puisqu'ils travaillent à la vue de tous «c'est le genre de chose que tu ne peux pas te permettre».


REF.:

jeudi 7 avril 2011

Pourquoi la Violence conjugale est devenu en 2010 une année record au Québec ?

Violence conjugale

2009-2010 ont été une année record au Québec,...............................C'est dû au contexte économique et rien d'autre ;-)

Violence conjugale - 2009 a été une année record au Québec
Sans surprise, plus de quatre victimes de violence conjugale sur cinq (82%) sont des femmes.  
© Shutterstock
 
 
 
 
 
 
 
 
 












    




QUÉBEC - La violence conjugale est en recrudescence au Québec et occupe les policiers plus que jamais auparavant, donnant lieu à pas moins de 50 crimes chaque jour.
Les policiers de la province ont enquêté sur un total de 18 180 infractions criminelles commises dans un contexte conjugal en 2009, un triste record depuis le début des années 2000. Ce type de crimes, que les enquêteurs appellent communément les «VC», a bondi de 4 % par rapport à 2008, selon les plus récentes statistiques compilées par le ministère de la Sécurité publique.
C’est une fausse note dans le portrait actuel de la criminalité, en baisse constante depuis plusieurs années.
Dénonciation et crise économique
«Cette hausse, qui n’est pas observée pour l’ensemble des infractions contre la personne enregistrées au Québec en 2009, peut être attribuable à une plus forte dénonciation de ces crimes à la police », a expliqué le ministère dans ce document statistique, avançant que sa campagne publicitaire sur le sujet a incité plus de victimes à faire appel aux policiers.
«Il est aussi possible que le contexte économique défavorable qui a prévalu en 2009 ait eu un effet sur l’accroissement de la violence dans un contexte conjugal en raison des tensions et des bouleversements qu’il a entraînés dans plusieurs familles», peut-on lire dans ce rapport du ministère.
Les meurtres (17, comparativement à 12 en 2008), les tentatives de meurtre (31 par rapport à 22), les agressions sexuelles (423), les séquestrations (474), les appels harassants (438), les menaces (2 615), le harcèlement criminel (1 962) et les voies de fait (12 124) sont autant d’infractions perpétrées plus fréquemment en 2009 que durant l’année précédente. Jusqu’ici, la pire année à ce chapitre remontait à 2006 (17 856 crimes de violence conjugale), qui a été suivie par des baisses successives les deux années suivantes.
Saguenay et Estrie
La violence conjugale a augmenté dans la plupart des régions en 2009, surtout en Estrie (18,7%), au Saguenay-Lac-Saint-Jean (15%), en Mauricie (14%), ainsi que dans les Laurentides (13%) et dans la Capitale-Nationale (9,5%). Elle a reculé seulement en Gaspésie (-8%), sur la Côte-Nord (-8 %), à Montréal (-2,5 %) et en Outaouais (-1 %).
Sans surprise, plus de quatre victimes de violence conjugale sur cinq (82%) sont des femmes. Elles forment la quasi-totalité des victimes d’agressions sexuelles (97%) et de séquestrations (96%) perpétrées dans une situation de couple, d’ex-conjoints ou d’amis.
Les hommes sont toutefois la cible de 31% des appels téléphoniques harassants et de 29% des voies de fait. Ils sont également plus souvent blessés que les femmes avec un couteau ou une autre arme.
En 2009, la violence conjugale s’est soldée par des blessures dans 43 % des cas et 3% des victimes ont été grièvement blessées ou n’ont pas survécu. C’est le groupe d’âge des 18 à 29 ans qui est le plus touché, quatre fois sur dix.
Les policiers ont identifié les auteurs de ces crimes dans 89% des cas de violence conjugale en 2009. Du lot, 61% des enquêtes se sont soldées par des accusations criminelles contre les suspects, tandis que 28% ont été classées sans que la justice s’en mêle (dans la moitié de ces cas, ce sont les victimes qui ont refusé de collaborer, de porter plainte ou de témoigner en cour).


La violence conjugale en chiffres
  • 18 180 infractions en 2009 (16 000 en 2000, 17 487 en 2005 et 17 353 en 2008)
  • 17 meurtres
  • 423 agressions sexuelles
  • 2 208 voies de fait causant des blessures
  • 2 615 menaces
  • 82% des victimes sont des femmes
  • 43% des victimes subissent des blessures
  • La moitié des 4 991 dossiers classés sans mise en accusation par la police, même si l’auteur du crime est connu, n’aboutissent pas devant la justice, parce que la victime refuse de collaborer.

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