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samedi 14 mai 2011

2 150 personnes non qualifiées pour enseigner dans nos écoles

Éducation - 47 profs n'ont qu'un diplôme du secondaire
Les profs qui enseignent dans nos écoles ne sont pas tous qualifiés. Au moins 47 ne possèdent qu’un diplôme du secondaire. 
© Martin Chevalier/Agence QMI

Incapables de recruter des profs en nombre suffisant, les écoles du Québec ont dû embaucher 2 150 personnes non qualifiées pour enseigner dans leurs classes, cette année, dont plusieurs qui ne possèdent rien d'autre... qu'un diplôme d'études secondaires.
Selon ce qu'a appris le Journal, les écoles de la province ont dû se résigner à émettre au moins 47 «tolérances d'engagement » à des diplômés du secondaire, de-puis le début de l'année scolaire.
Des centaines d'individus, diplômés du cégep ou ayant complété d'autres formations que le baccalauréat en enseignement, ont aussi reçu cette «permission exceptionnelle» d'enseigner.
Même s'ils ne sont pas qualifiés, ces 47 diplômés du secondaire se sont vus confier l'enseignement de matières parfois importantes, comme le français et les mathématiques. Certains sont même titulaires de classe au primaire (voir encadré).
Les institutions privées n'échappent pas au phénomène. Alors qu'elles n'accueillent que 12 % des élèves du Québec, elles ont émis près de 40 % des tolérances d'engagement délivrées à des diplômés du secondaire.
Problème de valorisation
Les données obtenues par le Journal révèlent un sérieux problème de valorisation de la profession enseignante, croit Manon Bernard, de la Fédération des syndicats de l'enseignement. «On a tout un travail à faire pour rendre cette profession attrayante, dit-elle, et il faut faire des efforts pour garder en emploi ceux qui ont choisi la profession. Quand on dit que près de 20 % des jeunes diplômés quittent l'enseignement après quatre ans, [on a un problème].»
Les directeurs d'école abondent dans le même sens. «On ne prend pas soin de nos enseignants, déplore Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement. Ça fait combien d'années qu'on cherche des solutions et qu'on ne les met pas en application ?», lance-t-elle.
Manon Ber nard estime qu'il faut «changer la perception» de la population à l'égard du travail des enseignants. «Est-ce qu'on est conscient de la valeur du travail et de la qualité des personnes qui enseignent dans nos écoles ?», demande-t-elle.
La question du salaire, «qui n'est pas intéressant», doit également être prise en considération, croit Chantal Longpré.
Recrutement difficile
Mme Longpré se garde toutefois de remettre en question les compétences des personnes à qui des tolérances d'engagement sont accordées. «Dans la grande majorité des cas, ces personnes ont été choisies par les directions d'école, dit-elle. Et il y a des régions où c'est plus difficile de recruter des gens qualifiés», fait-elle valoir.
Manon Bernard ajoute que ces permissions exceptionnelles d'enseigner ne sont valables que pour un an, et qu'elles sont accordées en désespoir de cause, lorsqu'aucun candidat détenant les qualifications requises n'est disponible.

Les profs non qualifiés en chiffres*
Nombre total
Pas moins de 2 150 «tolérances d'engagement» ont été délivrées en date du 20 avril 2011, dont :
1 558 à l'enseignement régulier
592 en formation professionnelle
Diplômés du secondaire
Parmi ces 2 150 profs non-qualifiés:
47 ont un diplôme d'études secondaires (DES)
9 ont un diplôme d'études secondaires avec mention (DESM)
265 ont un diplôme d'études professionnelles (DEP)
287 ont un diplôme d'études collégiales (DEC)
1 173 ont un baccalauréat
76 ont une maîtrise
293 ont un autre type de diplôme
Enseigner avec un DES
Voici les matières enseignées par les 47 diplômés du secondaire :
5 enseignent l'anglais, langue seconde
4 sont titulaires de classe au préscolaire ou au primaire
4 enseignent les mathématiques
4 enseignent la musique
2 enseignent l'anglais, langue d'enseignement
2 enseignent une autre langue
2 enseignent le cours d'éthique et culture religieuses
2 enseignent les sciences humaines
1 enseigne le français, langue d'enseignement
1 enseigne le français, langue seconde
20 enseignent en formation professionnelle
Au privé aussi
Voici la répartition des 2 150 tolérances d'engagement :
1 683 dans les écoles publiques
467 dans les écoles privées
* : Le nombre d'individus non qualifiés qui enseignent peut être moins élevé que le nombre de tolérances émises. Plusieurs tolérances peuvent être émises pour un même individu.
REF,: , MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
sebastien.menard@journalmtl.com

La Loi Villanueva ??!

Rapport sur la discrimination et le profilage racial - Des réformes exigées
 

La mort de VIllanueva aura donner naissance a cette réforme sur le profilage racial !
Rapport sur la discrimination et le profilage racial

Des réformes exigées


La Sécurité publique doit réformer ses politiques et pratiques pour bannir le profilage racial et la discrimination, un problème aigu qui doit être enrayé sans délai, a conclu la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dans un rapport dévoilé mercredi.
EN VIDÉO:Profilage racial: y aura-t-il réforme?
Près de la moitié des recommandations de la Commission s’adressent expressément aux forces policières et aux autres responsables de la sécurité publique. Elle propose, entre autres, d’interdire le profilage racial dans la Loi de la police, tout comme dans le Code de déontologie des policiers du Québec.
De plus, l’article de la loi conférant aux policiers le droit au silence et à la non-collaboration devrait être aboli, selon la Commission. Pour l’instant, les données colligées par les services de police à propos du profilage peuvent être gardées secrètes par les policiers.
«Il en va de l’accès à l’égalité et la paix sociale, s’est inquiété le président de la Commission Gaétan Cousineau. Ignorer le problème serait la pire des choses à faire.»
Les jeunes issus des minorités visibles sont plus interpellés que les autres par les policiers, et ce, souvent sans motif valable, ont dénoncé les membres de la Commission. «Recevoir un traitement différent parce qu’on fait partie d’un groupe différent, ce n’est pas normal», a souligné son président.
Tous les intervenants visés
La Commission ratisse large avec ses 90 recommandations. Elle interpelle aussi bien les forces de police que l’ensemble des paliers de gouvernement, la protection de la jeunesse et le milieu de l’éducation. Elle appelle à des efforts concertés pour redonner espoir aux jeunes des minorités visibles et pour rétablir leur confiance dans les institutions publiques.
«On ne croit pas que les Québécois soient racistes, a assuré Monsieur Cousineau, mais nous avons tous des préjugés et des stéréotypes. Lorsqu’on est en position d’autorité, il est important d’en être conscient».
Le SPVM réagit
Le Service de police de Montréal (SPVM) accueille favorablement la plupart des recommandations de la Commission, a déclaré son directeur Marc Parent. Il a toutefois manifesté des réserves quant à la divulgation de données collectées par les policiers et à l’abrogation du droit au silence dont ils bénéficient.
S’il admet qu’il y a un problème de discrimination au sein des forces, Monsieur Parent ne s’entend pas avec la Commission sur le caractère systémique de ce profilage.
«Il y a une mince ligne entre le profilage racial et le profilage criminel», a-t-il déploré. Il assure que des mesures ont déjà été prises pour contrer le profilage racial : des formations interculturelles pour les employés de la SPVM et le repositionnement du mandat de certaines escouades.


REF.:

Plus de la moitié de la production céréalière mondiale jetée a la poubelle

Alimentation - Plus d'un milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année
 
© Shutterstock/ Agence QMI
Alimentation

Plus d'un milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année


ROME - «Plus d'un milliard de tonnes de nourriture soit un tiers des aliments produits sont gaspillées chaque année, affirme le Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO) qui a appelé à réduire les déchets alimentaires pour nourrir le monde». Au total, le tiers des aliments produits chaque année sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO, basée à Rome.
Ce volume équivaut à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010), alors que près d'un milliard de personnes - 925 millions - souffrent de la faim dans le monde.
Selon les experts de la FAO, les pays industriels et les pays en développement gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes.Mais pour des raisons différentes.
Dans les pays en développement, les pertes alimentaires sont importantes «aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation», en raison notamment d'infrastructures défaillantes et de technologies dépassées».
Dans les pays industriels, le gaspillage de nourriture, «est trop souvent le fait des commerçants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles». En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an.
Soulignant, que «les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital», les auteurs du rapport apportent des suggestions pratiques.
Dans les pays en développement, la FAO propose «le renforcement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire en facilitant l'accès direct des petits paysans aux acheteurs». Les secteurs privé et public devraient également investir davantage dans les infrastructures, le transport, la transformation et l'emballage.
Pour les pays industriels, la FAO met en cause les normes de qualité qui «exagèrent l'importance de l'aspect extérieur», entraînant la perte de «grandes quantités d'aliments». Elle appelle donc les consommateurs, «disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons», à exercer leur influence sur ces normes.
Autre suggestion: la vente directe des produits de la ferme au consommateur, donc sans se conformer aux normes des supermarchés, et l'utilisation par les organisations commerciales et caritatives de produits destinés à la poubelle «mais encore acceptables en termes de salubrité, goût et valeur nutritive».
D'une façon générale, il conviendrait de changer les habitudes du consommateur, «généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin». En finir avec les promotions du genre «Trois pour le prix de deux», les plats surdimensionnés déjà cuisinés ou les buffets à prix fixes qui poussent le client à remplir abondamment son assiette.
«Il convient de faire comprendre aux consommateurs des pays riches qu'il est inacceptable de jeter inutilement à la poubelle de la nourriture qui aurait pu servir», conclut la FAO pour laquelle «l'éducation à l'école et les initiatives politiques constituent de bons points de départ».

REF.:

En 10 ans,elle n'a rien fait pour corriger la situation et lui n'a pas consulté un psychologue





Extrait du procès Turcotte :

Véritable histoire d'amour

Témoignant hier pour sa propre défense, Guy Turcotte s'est livré au récit d'une véritable histoire d'amour avec la mère des enfants qu'il est accusé d'avoir assassinés.
L'homme de 39 ans a été assermenté sur la Bible et a témoigné durant une heure, au premier jour de sa défense, après que sa mère et son frère Gilles eurent rendu témoignage.
Sans menottes et sans entrave aux pieds, Turcotte a pris place à la barre des témoins tout de noir vêtu. Il par-lait d'une voix plutôt lente, douce, parfois hésitante, peu assurée.
Lorsque la greffière lui a demandé quelle était sa profession, il a répondu : «J'étais cardiologue.»
Après avoir entretenu les sept femmes et cinq hommes du jury de son enfance et de ses études (voir autre texte), Turcotte a décrit en détail sa rencontre et ses premières années de vie avec Isabelle Gaston, celle qui a partagé sa vie pendant 10 ans et avec qui il a eu deux enfants.
C'est lorsqu'il étudiait en troisième année de médecine, à l'Université Laval, qu'il a rencontré par hasard Mme Gaston, dans un bar de Grande-Allée. Ils ont discuté toute la soirée.
Tombé en amour
«Je suis tombé en amour cette journée-là», résume-t-il.
Dans la salle d'audience, Turcotte prend des pauses et sanglote à certains moments, quand il est question de ces débuts amoureux.
«C'est une fille souriante, pleine d'énergie, une belle fille, une fille qui a du leadership, qui est intelligente, qui a de la facilité à communiquer, beaucoup d'entregent. Elle a beaucoup de charme.»
Contrairement à lui, elle a aussi beaucoup d'assurance.
«Je la trouve vraiment hot», dit-il, s'estimant chanceux d'être avec une telle fille.
«J'avais jamais été avec une fille aussi bien que ça», dira Turcotte.
Mais elle est difficile à conquérir et Turcotte mettra beaucoup d'énergie.
«Je veux que ça marche, dit-il. Cette fille-là, je suis en amour avec.»
Remise en question
Ils prennent un premier appartement ensemble en juillet 2000. Mais les disputes se font nombreuses.
Dans l'année qui suit, Turcotte part une semaine aux États-Unis, à un congrès au cours duquel il réfléchit sur son avenir et ne passe pas un seul coup de fil à son amoureuse.
À son retour, les choses dégénèrent en une dispute monstre.
«Elle est fâchée, mais vraiment fâchée. Je ne l'ai jamais vue fâchée comme ça», témoigne Turcotte.
Fiançailles romantiques
Il admet lui avoir donné une «claque au visage», ce à quoi elle a répliqué de la même façon.
«Je suis resté figé», se souvient-il.
Après une séparation de quelques mois, ils reprennent la vie commune et les affaires se replacent. Tellement que lors d'une randonnée au mont Washington, ils se fiancent.
Dans une belle auberge, ils ont bu une bouteille de champagne pour sceller ces fiançailles.
«C'est super-romantique, se souvient-il. C'est des beaux souvenirs, des moments magiques.»

REF.:
cyberpresse,