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jeudi 4 août 2011

Assistez à la crémation d'un proche sur internet


Royaume-Uni - Assistez à la crémation d'un proche sur internet
 
©Shutterstock/Agence QMI


LONDRES - Le crématorium de Narberth, une petite ville du pays de Galles, dans l'ouest de la Grande-Bretagne, offre la possibilité d'assister aux funérailles d'un proche en direct sur internet, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement.
«Nous avons introduit ce service en option pour les membres des familles ou amis du défunt qui, pour une raison ou pour une autre, ne sont pas en mesure d'assister aux obsèques», a expliqué Ken Rowlands, un élu du comté de Pembrokeshire, dans le sud-ouest du pays de Galles, où se trouve le crématorium.
Grâce à un mot de passe fourni par la famille, les proches peuvent suivre gratuitement la cérémonie en direct ou choisir de la regarder plus tard, dans un délai de sept jours. Le DVD de la crémation est également disponible à la vente.
«Nous offrons ce service depuis environ un an et la demande augmente progressivement, a précisé à l'AFP le responsable du crématorium, David Seaman. Pour les personnes qui habitent trop loin ou qui sont trop malades pour se déplacer, c'est une sorte de consolation.»
Selon M. Seaman, une douzaine de crémations ont été retransmises sur internet depuis le début de l'année. «Le mois dernier par exemple, nous avons organisé une retransmission pour une famille qui venait de déménager en Australie», a-t-il expliqué.
Une caméra fixe installée dans le fond de la chapelle et un micro d'ambiance permettent aux proches de voir la cérémonie religieuse et le cercueil jusqu'au moment où le rideau est tiré.
«Grâce à ce service, les gens auront le sentiment de faire partie de la cérémonie même s'ils ne sont pas présents en personne», a estimé Ken Rowlands. «Nous nous attendons à de plus en plus de demandes au fur et à mesure que le public est informé de l'existence de ce service.»

REF.:

Guerre des codes ? Le terrorisme dans le cyber-monde


Cofer Black, spécialiste américain de la lutte contre le terrorisme.
©AFP/ Tim Sloan



LAS VEGAS - Un spécialiste américain de la lutte contre le terrorisme, l'ancien agent de la CIA Cofer Black, a mis en garde mercredi contre une «guerre des codes» informatiques qui a succédé à la Guerre froide avec des conséquences potentiellement dévastatrices.
«On a eu la Guerre froide, la guerre contre le terrorisme... maintenant on a la guerre des codes», a dit M. Black, intervenant au grand salon de la sécurité informatique Black Hat de Las Vegas.

«La chose naturelle à faire pour Al-Qaïda sera d'en revenir à des choses exigeant l'agilité», a ajouté M. Black, qui a passé 28 ans à la centrale américaine du renseignement. Le réseau islamiste «va entrer le cyber-monde».

Selon lui, la gigantesque et audacieuse opération de cyberespionnage révélée mercredi par la société de sécurité informatique McAfee, qui a visé plus de 70 organisations et gouvernements, dont l'ONU et des groupes américains de défense, n'est qu'un signe annonciateur de ce qui se prépare.

Selon James Lewis, un expert informatique du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), si les éléments avancés par McAfee ne constituent pas des preuves «concluantes au sens juridique» contre Pékin, la suspicion est grande.

Pour M. Black, il est impératif d'identifier qui se trouve derrière ce type d'attaques, alors que les États-Unis et d'autres pays envisagent des représailles militaires pour ce genre d'attaques virtuelles.

«Je peux m'imaginer (à la Maison Blanche), cible d'une attaque technique ayant des dimensions physiques, en train de dire "qui a fait ça, qu'est-ce qu'on fait?"», a-t-il dit.

Un responsable de Microsoft, Mike Reavey, a souligné que la collaboration entre les acteurs du secteur pouvait empêcher que les pirates se cachent.

«Il existe des moyens pour que le secteur en fasse davantage pour faciliter l'identification des responsables», a dit M. Reavey. «On peut appliquer au cyber-monde les outils utilisés dans la lutte contre le crime dans le monde physique».


REF.:

mercredi 3 août 2011

Travaux de toiture: La compagnie Laco Construction aurait la solution ;-)


Effondrement de la 720 - L'entrepreneur mis en cause

© Agence QMI

MONTRÉAL - Une erreur de la compagnie Laco Construction aurait pu provoquer l'effondrement dans le tunnel Ville-Marie, selon ce que TVA Nouvelles a appris.
EN 5 MIN:
La faute des travailleurs ?

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D'après les observations préliminaires de sources proches du dossier, la firme responsable du chantier aurait fait une erreur sur un des murs de soutènement qui devait être refait à neuf.
Avant l'effondrement, les travailleurs s'affairaient à réduire l'épaisseur d'un mur de soutènement. Ils auraient enlevé trop de béton dans le haut du mur, fragilisant la structure sur laquelle reposaient la poutre de béton et les paralumes qui se sont retrouvés sur la chaussée, dimanche matin.
La compagnie Laco Construction n'a pas retourné les appels de TVA Nouvelles.
En attendant la suite, l'inspection se poursuit à l'intérieur du tunnel.
Au cours de la nuit, les inspecteurs vont s'affairer à retirer une poutre qui demeure instable. L'opération, réalisable à l'aide d'une grue imposante, nécessite l'approbation de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) pour s'assurer que le tout est fait de façon sécuritaire. Obtenir le feu vert à chaque opération est obligatoire et ralentit les travaux en conséquence.
Lundi, la Sûreté du Québec (SQ) a confirmé qu'elle était sur le point de compléter sa propre enquête, qu'elle mène conjointement avec le ministère des Transports, sur la reconstitution des événements.
«Nos enquêteurs ont été présents toute la nuit sur les lieux pour recueillir les informations nécessaires», a confirmé Geneviève Bruneau, porte-parole de la SQ.
Dans la journée de lundi également, le ministère des Transports a rendu publics deux rapports, un datant de 2008 qui porte sur une inspection complète de la structure, et le rapport annuel de 2010.
Plus tôt, le Parti québécois avait exigé la publication de tous les rapports d'inspection, dénonçant du même coup la «culture du secret» qui a cours au ministère des Transports.