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samedi 12 mai 2012

150$ un ticket pour chien dans une auto ? et les bébés ??? $$$ ???

C'est drôle ,aucune écriteau a ce sujet de la part de la ville de Mtl ????

Gagne de chiiiiiiiii;-)


REF.: Gens Charette,Gérald Tremblay,



C'est quoi le plus grave ,.............un bébé dans l'auto ou un chien ????

Voyez les histoires d'horreur:
(Québec) Martin Racicot n'a pas mis en danger la vie de l'enfant laissé dans sa voiture une quinzaine de minutes le soir du 28 octobre 2007, a décrété le juge Rémi Bouchard. L'homme de 28 ans est donc acquitté de l'accusation d'avoir abandonné un enfant.
Même si Racicot n'a pas agi de façon responsable, de dire le juge, la vie de l'enfant n'a pas été mise en danger ni exposée à l'être au sens du Code criminel, d'analyser le juge en rendant son verdict. Le magistrat a appliqué à la lettre l'article du Code criminel qui traite de l'abandon d'un enfant de moins de 10 ans.
Le texte de loi, a rappelé le juge Bouchard, stipule qu'il y a crime lorsque la vie d'un enfant est effectivement mise en danger ou exposée à l'être, ou que sa santé est effectivement compromise de façon permanente, ou exposée à l'être. On parle donc de situation où le danger est réel, et non pas hypothétique ou probable, continue le magistrat dans son analyse.
Or, le soir du 28 octobre 2007, l'enfant de sept mois est demeuré sans surveillance une ou deux minutes, soit le temps que des gens s'aperçoivent qu'un bébé se trouvait seul dans une auto et communiquent avec le 9-1-1. Ces gens ont assuré la surveillance de l'enfant avant l'arrivée des policiers et le retour de Racicot à sa voiture une quinzaine de minutes plus tard, a rappelé le juge.
Selon le rappel des faits, Racicot gare sa voiture devant le restaurant Cochon Dingue du boulevard Champlain. Le moteur tourne, et l'habitacle est réchauffé pendant une dizaine de minutes, car l'homme attend sa conjointe qui a terminé sa soirée de travail au Théâtre Petit Champlain.
Voyant que cette dernière tarde, Racicot décide de se rendre au théâtre après avoir arrêté le moteur et verrouillé les portières. Puisque l'enfant dort, il choisit de ne pas le réveiller et le laisse dans le siège de l'auto.
Dès son arrivée au théâtre, sa conjointe l'informe en avoir encore pour seulement cinq minutes. Il décide de l'attendre sur place. Mais des policiers ont vite mis fin à l'attente.
Selon l'expertise d'un professeur de génie mécanique appelé par la défense, l'habitacle était à 37 degrés au moment où Racicot est sorti de la voiture, et à 12 degrés à son retour.
Des échanges entre Racicot et les policiers ont envenimé la situation, a noté le juge. D'ailleurs, Racicot a déposé une plainte en déontologie policière.
Le geste reproché à Racicot s'est produit le 27 octobre 2007. Or, l'accusation a été déposée le 21 avril 2008, soit une semaine avant le délai de prescription.Aux États-Unis, 49 enfants sont morts en 2010 d'un coup de chaleur après avoir été oubliés dans un véhicule, selon l'organisation Kids And Cars, qui milite pour la protection des enfants dans les véhicules.

REF.:





mercredi 9 mai 2012

Fraude de 100 millions $,pour des cartes clonées: C'est toute nous autres qui payerons ça $$$

Fraudes de 100 millions $ - La GRC démantèle un réseau international de fraudeurs
Au total, 61 personnes font l'objet d'un mandat d'arrestation. 
© Sylvain Girard / Agence QMI
Fraudes de 100 millions $

La GRC démantèle un réseau international de fraudeurs


MONTRÉAL – Les policiers d'une équipe intégrée de la GRC et de la SQ avaient procédé à l'arrestation de 48 personnes, en fin d'après-midi mercredi, dans le cadre d'une importante opération visant à démanteler un réseau de fraudeurs qui fabriquaient des cartes clonées, à Montréal et sur la couronne nord. Au total, 61 personnes font l'objet d'un mandat d'arrestation. Les principales têtes dirigeantes des organisations impliquées dans ce réseau ont été identifiées, a précisé la GRC, mercredi matin, en point de presse. Ces arrestations pourraient mener au dépôt de 368 chefs d'accusation. Situation peu commune, des accusations de gangstérisme seront portées en lien avec une affaire de fraude.

«Cette opération vise le démantèlement d'un réseau de fraudeurs par cartes de paiement à l'échelle internationale», a expliqué le sergent Christian Lamarre de la GRC. Les fraudes potentielles sont évaluées à près de 100 millions $.
«Il y a eu des fraudes à des échelles moins importantes, mais cette fois-ci, avec un montant de 100 millions $, c'est considérable», a-t-il ajouté.
D'autres arrestations sont à prévoir d'ici la fin de la journée. «Nous avions 250 policiers au total, mais au fil de la journée leur nombre est inconnu. Cependant, l'opération est toujours en cours et il y a encore des équipes sur le terrain», a indiqué à l'Agence QMI le sergent Lamarre, en entrevue téléphonique en milieu d'après-midi.
Cette enquête, baptisée Chapitre, a été amorcée en septembre 2008 par l'Équipe intégrée de lutte contre la contrefaçon (EILC), une équipe conjointe de la GRC et de la SQ, à laquelle se sont joints des agents d'autres corps de police municipaux. Elle a été instituée à la suite des plaintes de plusieurs institutions financières aux prises avec une augmentation des cas de fraude.
Des techniques de fraude connues
Pour en arriver à la fabrication de cartes clonées, les fraudeurs subtilisaient d'abord un terminal de point de vente dans un commerce, juste avant la fermeture, en le remplaçant par un faux. Après avoir inséré une puce informatique ou un dispositif de clonage dans le terminal volé, ils revenaient au commerce le lendemain et réinstallaient le terminal.
Ne restait plus qu'à télécharger les données des cartes de paiement des clients à l'aide d'un système Bluetooth, à fabriquer de fausses cartes comportant les données véridiques des clients et à vider leurs comptes bancaires.
Depuis le début de l'enquête en 2008, les policiers ont effectué plus de 80 perquisitions qui ont permis de mettre la main notamment sur plus de 12 000 fausses cartes bancaires, près de 200 terminaux (TPV), de fausses devantures de guichet, 90 ordinateurs, 13 véhicules et 120 000 $ en argent américain et canadien.
Vigilance
Les policiers recommandent aux commerçants de vérifier régulièrement l'état de leurs terminaux et s'assurer qu'ils ne peuvent être retirés. La vigilance est de mise pour les clients lors de transactions.
Longue enquête
L'opération de mercredi matin est l'aboutissement d'une longue enquête au cours de laquelle une série de perquisitions avaient été effectuées par la même équipe intégrée, notamment le 17 novembre 2010.
«Ce jour-là, l'équipe de la GRC et de la SQ, ainsi que des policiers d'autres corps de police municipaux avaient effectué 34 perquisitions, notamment à Montréal, Québec et même Vancouver. L'opération concernait des individus qui volaient des terminaux de points de vente pour reproduire des cartes de débit», a poursuivi le sergent Lamarre.
Il s'agit de la deuxième fois en deux semaines qu'une opération visant un réseau de fraudeurs par cartes de débit se déroule au Québec.


REF.:

Psychologie cannine : Trouvez les 2 erreurs et gagner un chiot vacciné

Les 2 erreurs sont:
On s'est mis à courir
et
s'il avait la rage 

Voici l'histoire d'Horreur:

Mont-Saint-Grégoire - Un chien attaque cinq personnes
Le propriétaire du chien abattu, Guy Giroux, reconnaît qu’il avait un chien de trop et que la Ville l’avait avisé qu’il ne respectait pas son règlement.  
© Francis Dugas / Agence QMI

MONT-SAINT-GRÉGOIRE - Un chien en liberté a causé tout un émoi sur le Rang Double à Mont-Saint-Grégoire. En moins d'une heure, l'animal s'est attaqué à deux cyclistes, à un adolescent de 14 ans et à deux policiers, qui l'ont finalement abattu.
Déreck Roy, 14 ans, faisait du jogging avec un ami sur le Rang Double à Mont-Saint-Grégoire, vers 18h45, le 2 mai, quand un bouledogue a surgi. «On s'est mis à courir, j'ai réussi à l'éviter une fois, mais il m'a finalement mordu au coude gauche», a raconté l'adolescent.
Selon lui, le chien est resté accroché à son bras une bonne trentaine de secondes. «Il mordait si fort que je le maintenais au-dessus du sol, a-t-il dit. Il m'a finalement lâché et c'est là que ça a commencé à faire très mal.»
Manon Brodeur, qui était avec son mari, a été témoin de la scène. «Nous avons fait entrer les jeunes chez nous. Le bras de Déreck saignait abondamment», a-t-elle dit, en soulignant qu'elle a immédiatement appelé la Sûreté du Québec et la mère de la victime.
Moins d'une demi-heure plus tard, un cycliste de 18 ans a été attaqué par le même chien, mais s'en est tiré seulement avec un jean déchiré.
Quelques minutes plus tard, le mari de Mme Brodeur a escorté une cycliste d'une cinquantaine d'années qui passait par là, pelle à la main. «Le chien a tout de même chargé la dame. Elle n'a pas été blessée, mais elle a eu toute une frousse», a raconté Mme Brodeur.
À leur arrivée, les policiers ont tenté de maîtriser l'animal, en vain. Ils ont dû l'abattre.
La mère du jeune Déreck Roy est furieuse. «Je compte porter plainte contre le propriétaire du chien et la Ville de Mont-Saint-Grégoire», a dit Maryse Champagne. Elle croit qu'il devrait y avoir plus d'inspecteurs municipaux pour faire la surveillance des chiens en liberté.
Rage?
Bien que la blessure de Déreck Roy n'ait pas nécessité de points de suture, sa mère attend avec impatience les résultats de l'autopsie réalisée sur le chien, pour déterminer s'il avait la rage.
«Si c'est le cas, les médecins devront peut-être ouvrir son bras pour éliminer la bactérie», a dit Mme Champagne, qui s'inquiète des séquelles possibles sur le bras de son fils, qui joue au football.
Les policiers ont remis au propriétaire du chien deux amendes de 150$.


REF.:

Printemps Québécois et Anarchiste au Québec ?

Printemps québécois - Les groupes anarchistes surveillés de près
Des partis anarchistes ciblés tels que le Parti communiste révolutionnaire (logo sur l'image)sont surveillés. 
© TVA nouvelles
Printemps québécois

Les groupes anarchistes surveillés de près

MONTRÉAL – Des spécialistes du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) surveillent de très près ce qu'ils appellent eux-mêmes le «printemps québécois», selon ce qu'a appris TVA Nouvelles.
Alors que plus de 180 manifestations ont eu lieu à Montréal au cours des dernières semaines et que 30 % d'entre elles se terminent par des actes illégaux et des blessés, selon le SPVM, le SCRS aurait à l'œil certains groupes d'anarchistes et des militants plus extrémistes qui prennent part à ces rassemblements.
Selon des sources bien informées, des agents du SCRS étaient présents lors de l'émeute de vendredi à Victoriaville afin de recueillir des informations et identifier des individus qui pourraient représenter une menace à la sécurité nationale.
«On a réellement eu affaire à un groupe très bien organisé, qui s'était très bien préparé et qui avait un plan bien précis», a souligné l'ex-directeur des services d'urgence de la Sûreté du Québec, Maurice Bezombes.
Marc-André Cyr, historien des mouvements sociaux, a pour sa part indiqué que «dans 99 % des cas, c'est les policiers qui ont le rapport de force […] il ne faut pas oublier que ce sont eux qui sont armés, entraînés et protégés». M. Cyr a toutefois souligné que les manifestants ont eu le dessus sur les policiers à deux reprises et pendant un bref instant, soit lors du salon Plan Nord et à Victoriaville.
Des groupes ciblés
Parmi les groupes ciblés par le SCRS, certains plus connus tels que le Black Block, mais également des membres de la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC), le Parti communiste révolutionnaire (PCR), l'Union communiste libertaire (UCL) et le Réseau de résistance du Québécois (RRQ).
Ainsi, il y a une importante distinction à faire entre les étudiants en grève et des groupes politiques et anarchistes qui sont ciblés par ses agents.
L'ancien directeur du SCRS, Michel Juneau-Katsuya, a mentionné à TVA Nouvelles que des groupes de terroristes canadiens ont fait exploser 30 bombes, dont 20 par convictions politiques depuis 2001. En parallèle, durant la même période, aucune attaque à la bombe n'a été enregistrée sur le territoire canadien de la part de groupes terroristes provenant d'autres pays.


REF.:

Drones à Alma

Craintes dissipées - Les drones sont populaires à Alma
Drone dérivé d’un Diamond AD42, à l'aéroport d'Alma. 
Jean-Luc Doumont / Agence QMI

ALMA – Depuis mars dernier, les drones - ces petits avions téléguidés -, réalisent plusieurs vols à Alma. Des résidents avaient des craintes, mais elles se sont à présent dissipées. L'engouement est tel, que plusieurs souhaitent désormais se faire photographier à côté de l'engin.
«L'aspect que nous développons est le commercial», mentionne Marc Moffatt, gestionnaire en recherche et développement au Centre d'Excellence des Drones (CED). «Nous offrons nos services aux divers paliers du gouvernement, mais aussi aux agriculteurs, la SOPFEU, Hydro-Québec ou encore Rio Tinto Alcan».
Dans les prochaines semaines, le CED souhaite avoir accès à l'espace aérien d'entraînement militaire de Bagotville ou encore dans le nord pour le développement du Plan Nord.
Les partenaires sont nombreux: le Centre de recherches de Val-Cartier ou encore les universités de Chicoutimi et de Laval qui travaillent sur des recherches au développement des drones.
«Le drone que l'on voit dans les journaux, c'est pour des applications militaires en Afghanistan ou en Libye. Nous mettons l'accent sur l'aspect commercial», a précisé M. Moffat.
Le marché du drone est en pleine expansion selon ce dernier: «Nous essayons d'être à l'avant-garde des autres établissements. Débloquer l'espace aérien demande une autorisation de Transport Canada. Quand cet espace sera ouvert, les applications commerciales seront infinies».
Stuart Gilmartin et Christian Larouche, sont tous deux pilotes de drones à Alma.
Pour le moment, les certificats émis au CED limitent les vols des drones à l'aéroport d'Alma pour réaliser des entraînements. «Il faut gagner la confiance de Transport Canada pour démontrer que nous sommes sécuritaires et que nous respectons le territoire. Lorsque la confiance sera établie, l'espace aérien s'ouvrira», a expliqué Marc Moffatt.
Les compagnies minières, les gouvernements ou encore les compagnies forestières qui souhaiteraient visionner leurs installations dans le processus du Plan Nord pourraient avoir besoin d'un drone.
Les drones
Les pilotes, grâce à leurs manettes de contrôle, pilotent à distance cet engin que certaines personnes appellent «l'oiseau blanc». L'appareil est un avion civil commercial, dérivé d'un Diamond DA42.
Pour les opérations nord-américaines, un système de dégivrage a été installé dans le drone et le fait d'avoir deux moteurs permet de voler en haute altitude jusqu'à 30 000 pieds. À l'heure actuelle, le CED a été jusqu'à 20 000 pieds pour les essais autour de l'aéroport d'Alma.


REF.:

Les Québécois tels que vu et perçu par vous

Québécois 101
Cet ouvrage n’aurait pu se faire sans votre participation. Ce livre, c’est un peu le vôtre. Je vous ai posé des questions par centaines (plus de 800), vous avez répondu par milliers (plus de 70 000). Québécois 101 en est l’aboutissement.
Ce livre présente le Québec et les Québécois tels que vu et perçu par vous. De l’amour à l’argent, du travail à l’éducation, de l’amitié à l’environnement, du hockey aux réseaux sociaux, de Montréal à l’avenir, sans compter cinq chapitres traitant des différents pouvoirs (politique, médiatique, syndical, juridique et religieux).
Ce livre arrive à un moment opportun alors que le Québec bouillonne, s'interroge et se remet en question. Québécois 101 veut engendrer une réflexion, susciter un débat, sonner le réveil et permettre de mieux nous connaître pour mieux nous définir et nous projeter dans le futur.
 

REF.:  Québécois 101, notre portrait en 25 traits.

mardi 8 mai 2012

Révélation des secrets Bancaires et des évasions fiscales

Qu'est-ce qu'un paradis fiscal ? Si a priori aucune définition officielle n'existe à l'heure actuelle, certains organismes ont choisi de résumer ce terme en quelques critères. L'OCDE* par exemple, considère 4 facteurs pour déterminer si oui ou non une juridiction classée paradis fiscal :

- les impôts sont inexistants ou insignifiants
- il n'y a aucune transparence
- des lois ou pratiques administratives empêchent un échange de renseignements avec les administrations étrangères en ce qui concerne les contribuables non soumis à des impôts
- l'absence d'activités concrètes, pour attirer les investissements et les transactions.


Moyens d'évasion fiscale

  • Conservation de l'argent hors du circuit bancaire, en espèces4
  • l'or en lingots, ne laissant pas de trace de transaction4.
  • Changer de nationalité en prenant celle d'un pays fiscalement attrayant comme le Canada, Belize, Malte, Andorre, Saint-Kitts-et-Nevis4.
  • l'assurance-vie, les comptes bancaires et les investissements étant détenus au nom de la compagnie d'assurance, ce qui libère le contractant de l'obligation de déclarer le compte, tout en lui permettant de contrôler les actifs et les placements4.
  • le compte en Suisse, désormais moins attrayant depuis que ce pays s'est aligné sur les standards de l'OCDE. Les banques en Suisse appliquant la règle de connaître l'ayant droit économique final4.
  • le compte au Guatemala, où l'obligation pour une banque de connaître l'ayant droit économique final n'existe pas, permettant ainsi à un avocat de servir de prête-nom pour un client via une société offshore4.
  • la fiducie (trust) fonctionne selon le principe du paravent, via un don d'un constituant (settlor) qui se défait de sa fortune au profit de mandataire (trustee) qui la gère pour les bénéficiaires, par exemple des organismes de charité. Tout le travail des conseillers qui font ce montage consiste à compliquer et à opacifier le schéma pour qu'au final le mandataire ne soit plus qu'un prêt-nom et le constituant le véritable ayant droit4.

C'est le paradis fiscal le plus connu, du moins en France. Régulièrement épinglée par l'OCDE pour son non-respect des normes internationales contre la fraude fiscale, la Suisse reste incontestablement le 1er paradis fiscal au monde.
Le pays tente cependant de durcir sa législation, et promet de nouvelles mesures concrètes d'ici à septembre 2012.

Comment le très discret Monsieur Kieber a mis à mal le secret fiscal du Liechstenstein

Heinrich Kieber, 42 ans, est un homme discret et solitaire. Un gars simple, amateur de voyages et de mountain bike, comme l'a révélé au magazine allemand Der Spiegel sa maman Maria. C'est pourtant cet homme qui, en monnayant aux services secrets allemands des listings confidentiels d'une banque du Liechtenstein, le Liechtenstein Global Trust (LGT), a fait éclater mi-février un vaste scandale d'évasion fiscale outre-Rhin. Scandale qui dépasse depuis les frontières allemandes et touche également la France.
Heinrich Kieber a grandi entre la Suisse, où vit sa mère et le Liechtenstein, le pays de son père. Dans son parcours, rien de bien remarquable jusqu'en 1996. Cette année-là, Kieber commet son premier méfait. La faute originelle qui va changer son destin. Pour acheter un appartement à Barcelone, Heinrich Kieber signe un chèque sans provisions de 600 000 francs suisses (380.000 euros). L'Espagne lance un mandat d'arrêt international. La police met du temps à retrouver sa trace. Rentré au Liechtenstein, Kieber est embauché en 1999 chez un prestataire de LGT, la banque de la famille princière de la Principauté.
Deux ans plus tard, la LGT l'emploie comme archiviste. Son travail : vérifier que tous les dossiers de la banque, même les plus confidentiels, sont bien numérisés. Mais en octobre 2001, l'affaire espagnole le rattrape. Kieber est condamné par un tribunal du Liechtenstein à honorer ses dettes en Espagne. Il fait appel, et retourne numériser ses archives. Las ! En novembre 2002, le jugement est confirmé. Kieber écope même de quatre ans de prison !
Le si discret M. Kieber panique : pour échapper à la prison, il décide de fuir. Avec, dans son baluchon, quatre DVD contenant des informations détaillées sur 4527 fondations domiciliées au Liechtenstein entre 1970 et 2005. Ces fondations (Stiftungen) sont au cœur du secret fiscal de la Principauté, paravents discrets pour les contribuables allemands, français ou américains qui veulent dissimuler aux services fiscaux de leurs pays héritages, plus-values immobilières ou profits plus ou moins illégalement obtenus.
Mais Kieber se lasse de cet exil forcé. Au bout de trois mois, il décide donc de renouer le contact. Et de taper directement au sommet de l'Etat : Kieber envoie au prince héritier Hans-Adam du Liechtenstein une cassette où il menace de diffuser les DVD aux médias internationauxsi le prince n'intercède pas en sa faveur. Offensé, Hans Adam refuse. Le Liechtenstein lance un mandat d'arrêt international contre Kieber.


Le prince offensé
Mais ce ne seront pas les fins limiers de la police de Vaduz qui le retrouveront. Inquiète des menaces de son ancien employé qui menace de faire exploser la banque, la LGT se met à sa recherche. Et débusque finalement Kieber. Les négociations commencent. En échange d'un appartement et du paiement de ses frais d'avocat, Kieber accepte finalement de remettre à la banque les fameux DVD...
Il y aurait plus de 150 noms de riches Britanniques  et de plusieurs autres pays sur ces DVD.
Et en mai 2003, il rentre au pays. Mais la justice du Liechtenstein, elle, n'a pas pardonné l'offense faite au prince. En octobre 2003, Kieber est à nouveau condamné à quatre ans de prison, cette fois pour fraudes, menaces et recel de documents volés. Kieber supplie le prince de témoigner en sa faveur. Cette fois, Hans Adam accepte. Pensant, sans doute, faire taire définitivement ce maître chanteur qui menace la rente de son petit royaume...
Autour de Kieber, l'étau judiciaire se desserre un peu. En janvier 2004, la Cour suprême du Liechtenstein ramène la peine de Kieber à un an de prison et trois avec sursis. En octobre, l'Espagne abandonne définitivement les poursuites dans l'affaire des chèques sans provision. Kieber est laissé en liberté. Mais Kieber n'en démord pas : il veut être innocenté, lavé de toute accusation. En avril 2005, il forme donc un recours pour être gracié.
Le prince Hans Adam refuse. Kieber enrage. Il décide alors de diffuser les DVD dont il a gardé une copie, contacte les services fiscaux américains et britanniques, puis, en janvier 2006, le Bundesnachrichtendienst, la DST allemande. Dans l'email qu'il envoie au BND, Kieber joue les justiciers. Il dit « ne plus supporter » la magouille et la tricherie et ces multimillionnaires qui continuent d'amasser des fortunes sans payer d'impôts.
Le BND saute sur l'occasion. En juin, Kieber transmet les DVD au BND. Avec l'accord du ministre des finances Peer Steinbrück, les services secrets allemands lui donnent 4,6 millions d'euros (4,2 millions... après impôts) et organisent son exfiltration. Depuis, « Henry » – le nom de code de Kieber – coule des jours tranquilles. Peut-être en Suisse, peut-être en Australie... Kieber, qui a changé de nom, est désormais un homme riche. « Riche mais seul », constate Der Spiegel. A moins que, dans son exil doré, Kieber ne rencontre la femme de sa vie. Interrogée par l'hebdomadaire, sa mère Maria n'y croit pas trop. Son fils, dit-elle, n'a jamais eu de succès avec les femmes.

 Depuis le début de la crise financière, les états, très endettés, cherchent par tous les moyens à augmenter les rentrées fiscales. Une bataille contre l’évasion fiscale est donc engagée :
« Il est évident que chaque pays à ses propres lois. L’Amérique a des lois fiscales différentes de celles du Liechtenstein. Si moi j’ai commis une évasion fiscale au Liechtenstein je dois simplement payer plus d’impôts  par la suite, mais je ne suis pas poursuivi pénalement. Mais si je falsifie délibérément des documents, là je serai poursuivi. Voilà l’une de nos différences. Nous respectons la position des autres pays, mais respectez la notre également ! Il n y a pas de loi internationale qui exige la coopération entre les administrations fiscales. Nous, nous pratiquons cette coopération ! Et de plus en plus ! »
C’est ainsi que le Prince Nicolas de Liechtenstein a répondu à la question du journaliste de la BBC « Etes-vous un escroc, Monsieur le prince ? ». Car la banque LGT est la propriété de la famille princière. Mais le journaliste britannique révèle également une autre information gênante. Heinrich Kieber n’est pas le Robin des Bois des contes pour enfants.
REF.: Mathieu Magnaudeix

Nouveau mode de calcul de l'Assurance Chomage ,défavorisant les régions ?


Pierre Céré
photo courtoisie
M. Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses.

Un cheval de Troie !

La ministre Diane Finley (Ressources humaines et Développement des compétences) a annoncé, le 30 avril, des « améliorations prévues au programme d’assurance-emploi ». Ces améliorations ont trait au nouveau calcul du taux de prestations qui entrera en vigueur à compter du 7 avril 2013, l’année prochaine. Du même souffle, mais sans expliquer ses conséquences, elle signalait brièvement que le projet pilote qui favorisait les régions avec des taux élevés de chômage, soit le projet pilote sur les 14 meilleures semaines, ne serait pas prolongé au-delà du 6 avril 2013. Ce projet pilote vise six régions sur douze au Québec.
Ainsi, un nouveau mode de calcul du taux de prestations basé sur les meilleures semaines de la dernière année sera établi pour l’ensemble du Canada, mais il n’y aura plus de mesures spéciales pour aider les régions à haut taux de chômage. Ce nouveau mode de calcul va continuer à reposer sur un dénominateur (soit le diviseur sur lequel on établit la moyenne, ou le nombre des meilleures semaines que la Commission va aller chercher), dénominateur fixé en fonction du taux de chômage régional. Cette norme variera entre 14 et 22 semaines.
UNE EXACTION
Si on enlève certains irritants à l’actuelle méthode de calcul (période de base, par exemple), on introduit un véritable cheval de Troie pour les régions désignées par le projet pilote en vigueur depuis 2004. Ce qui se présente comme un cadeau sera en fait une exaction.
Si le taux de chômage actuel se maintient au même niveau, cinq régions sur six vont perdre cet acquis du calcul sur les 14 meilleures semaines de travail :
Chicoutimi-Jonquière va passer à un taux basé sur la moyenne des 21 meilleures semaines ;
Trois-Rivières à 20 semaines ;
Le Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord, le Centre-du-Québec et le Nord-Ouest du Québec à 18 semaines.
Par exemple, dans ces trois dernières régions, un travailleur pourrait se qualifier avec 600 heures de travail accumulées sur 15 semaines et voir la moyenne établie en divisant par 18 (le nouveau dénominateur), alors que, sous l’actuel projet pilote en vigueur depuis 2004, cette moyenne s’établit sur 14, ce qui bien sûr a une incidence certaine sur le montant.
Pour ces régions, il s’agira d’un véritable cheval de Troie, un cadeau empoisonné alors que, par-derrière, ce gouvernement mettra le feu à la maison.
Voilà une autre raison pour laquelle il faut sortir de là et rapatrier au Québec ce pouvoir d’établir notre propre régime d’assurance-chômage qui protégerait mieux notre population.
Par Pierre Céré
Porte-parole du Conseil national des chômeurs
et chômeuses (CNC)



REF.:

Pourquoi rapatrier l'assurance chomage du Fédéral au Québec ?


Pierre Céré
photo courtoisie
M. Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses.
La ministre Diane Finley (Ressources humaines et Développement des compétences) a annoncé, le 30 avril, des « améliorations prévues au programme d’assurance-emploi ». Ces améliorations ont trait au nouveau calcul du taux de prestations qui entrera en vigueur à compter du 7 avril 2013, l’année prochaine. Du même souffle, mais sans expliquer ses conséquences, elle signalait brièvement que le projet pilote qui favorisait les régions avec des taux élevés de chômage, soit le projet pilote sur les 14 meilleures semaines, ne serait pas prolongé au-delà du 6 avril 2013. Ce projet pilote vise six régions sur douze au Québec.
Ainsi, un nouveau mode de calcul du taux de prestations basé sur les meilleures semaines de la dernière année sera établi pour l’ensemble du Canada, mais il n’y aura plus de mesures spéciales pour aider les régions à haut taux de chômage. Ce nouveau mode de calcul va continuer à reposer sur un dénominateur (soit le diviseur sur lequel on établit la moyenne, ou le nombre des meilleures semaines que la Commission va aller chercher), dénominateur fixé en fonction du taux de chômage régional. Cette norme variera entre 14 et 22 semaines.
UNE EXACTION
Si on enlève certains irritants à l’actuelle méthode de calcul (période de base, par exemple), on introduit un véritable cheval de Troie pour les régions désignées par le projet pilote en vigueur depuis 2004. Ce qui se présente comme un cadeau sera en fait une exaction.
Si le taux de chômage actuel se maintient au même niveau, cinq régions sur six vont perdre cet acquis du calcul sur les 14 meilleures semaines de travail :
Chicoutimi-Jonquière va passer à un taux basé sur la moyenne des 21 meilleures semaines ;
Trois-Rivières à 20 semaines ;
Le Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord, le Centre-du-Québec et le Nord-Ouest du Québec à 18 semaines.
Par exemple, dans ces trois dernières régions, un travailleur pourrait se qualifier avec 600 heures de travail accumulées sur 15 semaines et voir la moyenne établie en divisant par 18 (le nouveau dénominateur), alors que, sous l’actuel projet pilote en vigueur depuis 2004, cette moyenne s’établit sur 14, ce qui bien sûr a une incidence certaine sur le montant.
Pour ces régions, il s’agira d’un véritable cheval de Troie, un cadeau empoisonné alors que, par-derrière, ce gouvernement mettra le feu à la maison.
Voilà une autre raison pour laquelle il faut sortir de là et rapatrier au Québec ce pouvoir d’établir notre propre régime d’assurance-chômage qui protégerait mieux notre population.
Par Pierre Céré
Porte-parole du Conseil national des chômeurs
et chômeuses (CNC)



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Plus de 114 milliards $ pour aider nos Banques, depuis 2008


Nos banques, pas si solides

Le mythe des super banques canadiennes vient d’en prendre un coup. Nos grandes banques ont eu besoin de notre aide pendant la crise financière, et pas à peu près.
C’est David Macdonald, du Centre canadien de politiques alternatives, qui a déterré les chiffres. Enfin, il a fait une estimation. C’est tout ce qu’il a pu faire, car la Banque du Canada n’est pas très transparente dans ce dossier, semble-t-il.
Depuis 2008, les six grandes banques ont reçu une aide totale de 114 milliards $. Des prêts à court terme de la Banque du Canada, de la Réserve fédérale des États-unis, ainsi que des rachats de titres hypothécaires par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). En proportion, ça ressemble beaucoup à l’aide qu’ont reçue les banques américaines de leur gouvernement au plus fort de la crise. Sauf qu’ici, les médias en ont très peu parlé.
OUPS !
À première vue, ça semble embarrassant pour le ministre des Finances Jim Flaherty et le premier ministre Harper. Ces deux-là ne se sont pas gênés, depuis le début de la crise, pour vanter la « solidité » de nos banques. « Nous avons les seules banques dans le monde occidental qui n’ont pas besoin de bailout (sauvetage avec l’argent public) ou de quoi que ce soit du genre », avait dit Stephen Harper sur les ondes d’une chaîne américaine en 2009.
Mais attention. L’association des banquiers canadiens s’est empressée de préciser que ce n’était pas un bailout, mais bien un « soutien à la liquidité ». Pendant la panique, le crédit se faisait rare sur les marchés. Pour s’assurer que les banques puissent continuer à se financer et à prêter aux consommateurs, l’état, avec l’aide de la SCHL et de la Banque centrale, est intervenu. D’ailleurs les banques ont, à ce jour, remboursé tous ces prêts. Et si le but était de maintenir en santé le marché immobilier, on peut dire que l’opération a fonctionné. D’ailleurs, peu de temps après le renflouement de liquidités par la SCHL, les taux d’intérêt hypothécaires diminuaient.
N’empêche que la CIBC, la BMO et la Banque Scotia ont eu besoin de financement qui égalait ou surpassait leur valeur en Bourse. Sans cette aide gigantesque, est-ce que leur problème de « liquidité » en serait devenu un de « solvabilité » ? Si la réponse est oui, appelons ça un bailout. Mais on ne le saura probablement jamais.
Trop gros pour tomber
De toute façon, rien de tout ça ne devrait nous surprendre. L’oligopole bancaire canadien est too big to fail, comme disent les Américains. Et au moindre problème, le gouvernement sera là pour l’aider.
Dans son étude, Macdonald cite le PDG de la Banque TD, Edmund Clark, lors d’une conférence en 2009. Ce dernier déclarait à des investisseurs : bien que cette garantie du gouvernement ne soit pas explicite, « quelles sont les chances que la TD ne soit pas sauvée si elle faisait quelque chose de stupide ? » Cinq jours plus tard, un haut placé du gouvernement canadien tapait sur les doigts de M. Clark, affirmant qu’il était faux de croire une telle chose.
Cette chose s’appelle un aléa moral. Pile je gagne, face les contribuables perdent. Sachant que le gouvernement est là pour corriger nos erreurs, c’est tentant de prendre plus de risques. Mais rassurezvous. On dit que les banques canadiennes sont bien gérées et ne prennent pas le genre de risques que les banques américaines ont pris.
Gardons-nous quand même un brin de scepticisme. Après tout, plusieurs croyaient aussi que les banques canadiennes n’avaient pas eu besoin d’aide pendant la crise…


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