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jeudi 12 septembre 2013

Sexe: les femmes de 40 ans et plus font l'amour 1 fois sur 5

Une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires
En réalité elle sont bien 4 fois sur 5 ,si ont les entoure de tendresse!
Et les organes reproducteurs servent uniquement pour la reproduction de l'espèce,et non pour ;-)

Même si la situation – 40 ans après la révolution sexuelle – a beaucoup changé, il existe encore des moments où, sous la couverture, tout se joue comme un devoir conjugal… Les croyances ont la vie dure et l’impression de devoir avoir une vie sexuelle active (même si elle est vécue difficilement) pour préserver son bonheur de couple passe, pour de nombreuses femmes, par le «sacrifice» de soi. En 2013. Hé oui! Pourquoi? Que faire?
Avoir une vie sexuelle épanouie, divertissante et stimulante demande du temps, des efforts, une bonne connaissance de soi et de l’autre et une grosse dose de respect mutuel. Dans les cas où les femmes n’osent pas dire non sexuellement à leur partenaire, le respect mutuel se consomme à dose homéopathique… c’est-àdire, très peu à la fois.
On croit que l’amour est fort, que tous les couples font des compromis et que tout doit aller de soi: erreur monumentale! Les mondes si différents dans lesquels évoluent les hommes et les femmes les placent souvent devant des situations potentiellement problématiques. Le bonheur c’est de savoir se parler et conjuguer avec les différences, mais il faut être honnête, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
LA POSITION DE L’ÉTOILE
Alors pour « acheter » la paix, pour éviter les conflits ou les chicanes, plusieurs femmes acceptent de faire la position de l’étoile ( c’est- à- dire d’être passive et de se laisser faire) pour vivre une relation sexuelle.
Natalia, une femme de 34 ans, en relation avec son chum depuis six ans et nouvellement arrivée au Québec nous dit: «Je vis beaucoup d’anxiété depuis que j’habite Montréal. Ce n’est pas la ville, mais plutôt mon chum qui me met une pression. Je suis retournée aux études ici donc je ne travaille pas, j’en ai plein les bras et il le sait. L’adaptation n’est pas évidente. Il subvient à tous mes besoins financiers et en retour, il s’attend de moi à ce que je le “sexe” comme il me dit souvent. Ses paroles sont: la moindre des choses, c’est que tu me sexes deux ou trois fois par semaine, ça vaut au moins ça. Je sais, c’est complètement macho, mais j’ai l’impression que je lui dois du sexe. C’est vrai qu’il en fait beaucoup pour moi. Alors pour avoir la paix et surtout pour éviter les coups de gueule, je fais l’étoile et il se sert. Je vous l’écris et en l’écrivant je réalise l’horreur de mes paroles. Mais une chose est certaine, j’aime mon homme, c’est pour cette raison que j’accepte de le faire.»
Pour être tranquilles, pour éviter les conflits, les sautes d’humeur et pour éviter qu’il soit tenté d’aller voir ailleurs, plusieurs femmes sont prêtes à franchir cette limite: celle de s’oublier pour se conformer au diktat du plaisir de l’autre.
LA LIGNE EST MINCE
Certaines femmes interviewées m’ont avoué avoir l’impression d’être dans une relation «pute/client». Il pourvoit, elle livre le sexe. C’est du moins l’expression de Suzanne, une femme de 53 ans en couple avec son mari depuis 28 ans. «Je n’ai jamais osé lui dire non sexuellement. Sachez que je ne le fais pas toujours contre mon gré. Il m’arrive aussi d’en avoir envie. Mais il serait juste de mettre l’équation à une fois sur cinq. Donc une fois sur cinq, j’ai le goût et ça va super bien, mais les autres fois, je le fais pour lui, uniquement pour lui. Parce que je dois vous avouer, je n’ai jamais aimé lui faire des fellations ou me faire sodomiser. Mais ça l’excite et ensuite, les jours qui suivent, il est super attentionné et très disponible dans la maison, ça m’aide beaucoup. C’est un sacrifice que je suis prête à faire. Mais je réalise que ça n’a pas beaucoup de bon sens, ma fille de 29 ans m’a demandé conseil à ce sujet et je lui ai dit comment je fonctionnais avec son père et elle m’a dit: “la ligne est mince entre la prostitution et ce que tu fais m’man”. Un choc. Je l’ai donc encouragé à dire non à son mari dans ce cas-là. On va voir.»

Même si ce sont pour toutes les raisons invoquées ci- haut, aucune femme ( ni aucun homme) ne devrait en arriver à vivre des situations de contraintes sexuelles. Apprendre à dire non, c’est apprendre à se respecter et à s’affirmer. Aller chercher de l’aide professionnelle au besoin, car une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires et à détruire les individus.


REF.:

Réduire la pauvreté et la dépendance alimentaire au maximum


La Tablée des Chefs de Jean-François ArchambaultJean-Francois Archambault


On lui a dit d'oublier son projet, mais il a persisté. Aujourd'hui, le fondateur de La Tablée des Chefs redistribue 100 000 portions de nourriture par an aux plus démunis.
11 novembre 2009. Pendant que le Canadien de Montréal lutte contre les Flames de Calgary pour éviter le blanchiment, desemployés des services alimentaires du Centre Bell s'activent à une tout autre tâche. En compagnie des bénévoles de la mission Bon Accueil, ils récupèrent les repas préparés pour les loges et qui n'ont pas été consommés pour les redistribuer à des gens dans le besoin.
N'eût été la ténacité de Jean-François Archambault, ces surplus frais et de bonne qualité auraient été jetés. Au lieu de cela, ils ont permis de nourrir quelque 700 personnes.
Ce jeune homme de 32 ans au visage juvénile dirige La Tabléedes Chefs, un organisme sans but lucratif qu'il a lui-même fondé en 2002. À l'aide de cinq autres employés permanents et d'une armée de chefs bénévoles, il redistribue plus de 100 000 portions de nourriture par an. Comment ? En servant d'agent de liaison entre des organisateurs d'événements majeurs et les 17 banques alimentaires du Québec.
En plus du Centre Bell, Jean-François Archambault compte des partenaires prestigieux comme le Mouvement Desjardins, l'Hôtel Windsor, le Fairmount, le Manoir Richelieu, le Hilton Bonaventure de Montréal, la Coop HEC Montréal et Tourisme Laval. Et dans tous les salons ou les foires alimentaires du Québec, vous trouverez les contenants de récupération au logo de La Tablée des Chefs.
Jean-François Archambault est allergique au gaspillage. Tout a commencé lors de ses études en gestion hôtelière à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (ITHQ). " Dans notre cours de cuisine, nous pouvions recommencer trois fois le même plat pour nous entraîner. Comme nous ne mangions jamais tout, nous jetions les restes. Déjà à l'époque, je me disais : pourquoi ne pas les récupérer ? On me répondait que c'était impossible pour des questions de sécurité alimentaire ", dit-il.
Mais impossible ne fait pas partie de son vocabulaire. Et cette idée de récupérer des denrées périssables ne le quitte pas. À sa sortie de l'ITHQ, à 22 ans, il décroche un poste de vendeur à l'Hôtel Fairmount. Parallèlement, avec l'aide de son père, un avocat de l'Association des hôteliers du Québec, il réunit autour de la même table les intervenants de l'industrie afin de les mobiliser pour son idée de redistribution alimentaire.
" À l'époque, les hôteliers avaient très peur de se retrouver dans les journaux à cause d'un empoisonnement alimentaire ", dit le jeune chef. Jean-Francois Archambault réplique à cette crainte en implantant une logistique à toute épreuve. Les repas doivent être consommés au plus tard dans les 48 heures qui suivent leur préparation. Les hôtels participants redistribuent généralement la nourriture àdes organismes situés à proximité. Certains, comme le Sheraton, congèlent les aliments avant de les redistribuer. Si les repas doivent faire un trajet de plus de trente minutes avant de parvenir àdestination, ils sont placés dans des glacières.
Les chefs ont des consignes claires : pas de vinaigrette mélangée à l'avance avec de la mayonnaise, pas de poissons crus ou cuits, pas de viande froide restée plusieurs heures à la température de la pièce, etc. Les organismes communautaires qui récupèrent la nourriture sont eux aussi mis au pas. En plus de manipuler les aliments avec un soin méticuleux, ils doivent être assidus à la cueillette. " Nous tolérons qu'ils ne se présentent pas pour récupérer les aliments une fois, mais si cela arrive une deuxième fois, il sont exclus du programme ", tranche le président de La Tablée des Chefs.
Ce projet aurait pu échouer pour plusieurs raisons. Cependant, ce ne sont pas celles auxquelles Jean-Francois Archambault avait songé qui lui ont donné le plus de fil à retordre. Au-delà des défis logistiques, c'est bien plus la question de l'image et de l'ego qu'il a fallu contourner. " Au début, leschefs refusaient de collaborer, car ils craignaient la réaction de leur directeur général. Ils ne voulaient pas se faire accuser de gaspiller et de mal gérer leurs stocks de nourriture. Car qui dit surplus, dit aussi coûts supplémentaires pour l'entreprise... " explique l'entrepreneur. Jean-François Archambault a vite compris qu'en voulant faire le bien, c'est tout le modèle d'affaires de la gestion hôtelière qu'il venait bousculer.
Pour surmonter cet obstacle, l'entrepreneur travaille actuellement avec la firme Samsom Bélair à donner une valeur à ces surplus alimentaires. Ainsi, La Tablée des Chefs pourra fournir aux hôtels participants des reçus de dons de charité qu'ils pourront déduire de leurs impôts. " Le problème vient du fait que la nourriture transite rapidement, explique le chef. Elle ne peut pas être pesée et évaluée au poids, comme c'est le cas pour des denrées non périssables. Nous devons alors lui donner une valeur à la portion. "
Une fois ce problème résolu, il pourra sans doute recruter davantage d'hôtels. Car la bonne volonté seule ne suffit pas toujours. Et cela, Jean-François Archambault le comprend depuis ses débuts. " N'oubliez pas que j'ai commencé ma carrière comme vendeur ! " Et que juste avant de prendre la direction de la Tablée, en 2006, il était directeur, ventes et marketing, pour les hôtels Marriott Courtyard et Residence Inn.
Ce jeune homme aurait pu faire fortune dans le secteur privé. Pendant qu'il planche sur son projet deTablée, certains proches ne manquent pas de le lui rappeler. Comme ce chef réputé, un ami de la famille, qui lui dit de ne pas suivre cette voie, lui " qui a un si bel avenir devant lui ". Mais ses convictions le poussent à garder le cap. Jean-François Archambault consacre ce talent si vanté par les autres à gérer La Ta-blée des Chefs comme une entreprise. En 2007, la Jeune Chambre de commerce de Montréal le nomme d'ailleurs " Jeune leader d'affaires du Québec socialement responsable de l'année ". " Mon but est de ne plus avoir besoin de dons pour fonctionner ", dit-il, fier d'ajouter qu' en 2010, il atteindra la rentabilité pour la première fois.
Aujourd'hui, il compte sur l'aide de cinq employés permanents, de 12 chefs pigistes et d'une quarantaine de chefs bénévoles. Il a quitté le sous-sol de ses débuts pour s'installer à Longueuil dans un nouveau développement commercial et reçoit Commerce dans la cuisine. Devant un clafoutis aux petits fruits, il explique les influences qui l'ont façonné. Fils d'un juge à la Cour supérieure, il n'a jamais manqué de rien. " Mes parents étaient du genre à s'engager dans tout ce qui touche à la vie communautaire. J'avais neuf ans quand mon père a organisé la première guignolée dans le quartier. J'ai appris très tôt que quand on vient d'une famille favorisée, on a le devoir de redonner à la société. "
La Tablée des Chefs s'inspire de City Harvest, un organisme de New York qui redistribue des surplus alimentaires depuis 25 ans. Cette année, City Harvest aura récupéré quelque 25 millions de livres de nourriture pour nourrir 260 000 New-Yorkais dans le besoin. Et bien que dans dix ans, Jean-FrançoisArchambault espère avoir plus d'espace et un entrepôt réfrigéré, son rêve n'est pas de croître. Au contraire. Il aimerait presque voir La Tablée disparaître...
" Au fond, ce qu'on souhaite, c'est réduire la pauvreté et la dépendance alimentaire au maximum. J'aimerais atteindre un point de saturation à partir duquel c'est nous qui commencerons à gaspiller ! " C'est pourquoi l'organisme offre aussi des ateliers de cuisine aux jeunes des milieux défavorisés, de même qu'un camp de vacances où chaque été 400 jeunes de sixième année préparent eux-mêmes leurs repas tous les jours.
Même si le fondateur de La Tablée des Chefs ne vise pas la croissance, celle-ci semble inévitable. Et il en est conscient. S'il le faut, il étendra son modèle de redistribution dans tout le Canada. " Je n'ai pas de limites, car je ne crains pas le refus. Pour parvenir à mes fins, je pourrais téléphoner à Barack Obama demain matin, parce que d'après moi, tout le monde doit faire sa part pour réduire la pauvreté. "
Près de 300 000 personnes au Québec dépendent de l'aide alimentaire. En 2010, la Tablée des Chefspassera donc en deuxième vitesse. On a mis sur pied un système de courtage en ligne. Il s'agit d'un site Internet où les établissements participants peuvent inscrire leurs événements. Les organismes membres peuvent consulter le site et accepter les cueillettes en ligne. " Cela nous permettra de nous concentrer à faire du développement et à trouver d'autres sources de financement. " Jean-FrançoisArchambault n'a pas fini de cuisiner les chefs québécois pour les inciter à passer à la Tablée.