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jeudi 8 janvier 2015

En attendant la première monnaie mondiale ?

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L’espoir du Phénix peut déployer ses ailesDans les vastes déserts du cielEt, toujours, peut défier le destinRevivre, et renaître de ses cendres.(Miguel de Cervantès, Don Quichotte)monnaie-mondialeSi vous voulez bien on va laisser de côté les sempiternelles et bien pratiques suspicions et accusations de complot, conspiration, et autres façons de discréditer, souvent les tordus qui peuvent les inventer, mais aussi parfois ceux qui voient clair mieux que les autres et avant eux. Des complots de l’oligarchie il n’y a que ça depuis des lustres. Celle qui nous gouverne, qui nous tient à la gorge et nous rançonne, est super organisée et nous concocte des crises ainsi que de la dette souveraine qui nous rend esclaves, même si nous en sommes les honteux et pitoyables complices par notre consumérisme délirant. Elle consiste à nous priver de battre monnaie, lever une armée, édicter nos lois et diriger notre système d’éducation. Quatre choses que l’Europe, en exemple, nous enlève selon Marie France Garaud qui a tout-à-fait raison de le prétendre. La façon de recouvrer tout ça serait de sortir de l’Euro et de l’Europe. Mais ceci est une autre histoire qui mériterait un autre article sur la souveraineté perdue et l’impuissance crasse à agir sur notre destin national.Ne digressons pas, revenons à l’oligarchie ou si vous aimez mieux aux TPTB (the power that be), les globalistes ou à la cabale magnifiquement flanquée des banquiers internationaux tant l’argent est le dénominateur commun et l’arme totale. Avec un arsenal impressionnant à leur disposition. De la Réserve Fédérale, des autres banques centrales dont la Banque Centrale Européenne, de la Banque des Règlements Internationaux mère de toutes les banques mondiales et outil de prédilection de la cabale, du FMI, de l’Organisation du Commerce International, de l’Otan, etc. Même l’ONU, qui a du mal depuis près de 70 ans à excuser Israël pour leur action envers la Palestine. La Palestine qui a d’importantes réserves de pétrole prouvées dans ses eaux territoriales. Gageons que ça excite des convoitises et je vous laisse deviner de qui. J’en passe et des meilleures, comme le Council of Foreign Relations, la Trilatérale et le Bilderberg. Et avec leurs vassaux, l’Allemagne, le Japon, l’Europe, l’Angleterre et l’Australie pour ne citer qu’eux. Rejoints par la Pologne et les Pays Baltes. Les outils financiers de la cabale sont les QE, les quadrillions de dollars des dérivés et les taux d’intérêt au ras des pâquerettes ainsi que la manipulation des cours de l’or et de la bourse. Mais le règne du dollar et aussi des États-Unis est essoufflé, fini, usé, consumé, pulvérisé. D’où la nécessité pour la cabale de le sacrifier pour les SDR (DTS) et donner un rôle nouveau et central au FMI.Le bon DSK était trop socialiste, concerné un peu plus par les moins riches que la cabale et correspondait mal au rôle nouveau du FMI que les globalistes ourdissaient. Exit DSK via peut-être ses instincts mal maîtrisés semble t’il, mais surtout grâce à ce qui peut faire penser à un piège pratique et fort à propos pour se débarrasser d’un directeur gênant. Il ne le dira pas que sa qualité de directeur peu docile du FMI lui a coûté tous ces ennuis judiciaires, et son partenaire dans la banque commune de ces deux associés vient de sauter d’une fenêtre élevée. Malheureusement les vingt étages l’ont tué. D’autres banquiers sont morts dans cette période de transition vers un nouvel ordre mondial accru, et la fréquence des accidents mortels exclut la coïncidence.the-economist-phoenixIl ne fait pas bon non plus suggérer de remplacer le dollar par d’autres monnaies et le patron de total, Christophe de Margerie, qui l’a crié sur les toits, a rencontré un chasse-neige sur la trajectoire de son avion au décollage alors qu’aucune neige obstruait la piste en automne. Çà n’a pas été relevé par les supporters des équipes de foot ou les clients de la malbouffe, c’est l’essentiel, on a eu chaud. Çà aurait fait mauvais genre pour la bien-pensance et les dictateurs intéressés de la pensée qui empêchent le débat. Ce grand patron a rejoint Saddam et Kaddafi qui eux aussi ont contourné l’obligation de commercer le pétrole en pétrodollars. Non, je ne compare pas ces gens entre eux, mais ils sont sans doute morts pour les mêmes raisons. Non, je ne suis pas non plus adepte des théories de la conspiration, même si je dénonce des faits qui y ressemblent fort. Je joins quand même une audio fort instructive de Kennedy avant sa mort. Je salue sa mémoire, lui qui avait tout compris dans le début des années 60. Il en est mort car vous ne croyez tout de même pas que Lee Harvey Oswald l’a trucidé, non ?Le cas des Etats-Unis est ambigu car si eux aussi sont globalistes, surtout les néo-conservateurs de Washington, la cabale ce n’est pas eux en premier, même s’ils en font partie pour certaines choses. Il y aurait une encyclopédie qui serait nécessaire pour expliquer à certains esprits confus en quoi ils sont différents, souvent alliés mais aussi souvent ennemis jurés. Prenons l’exemple de l’Ukraine. L’Amérique veut les sanctions et la guerre, pas la cabale. Voir les prises de position de Kissinger et celles, opposées sur le sujet, de George Soros. Voyez les mots très durs d’Hillary Clinton et de Dick Cheney, tous deux cabalistes, sur Obama l’Américain et sa façon débile de gérer l’international. Presque tous, parmi les plus éclairés pourtant des blogueurs Internet, ne savent ni faire la distinction, ni connaissent la dichotomie de ces deux clans de super puissance. Cette méconnaissance les amène à affaiblir leurs analyses et tout confondre.C’est ce que l’avenir proche va nous démontrer dès 2015 avec la chute du dollar US et les Droits de Tirage Spéciaux du FMI, ainsi que la déconfiture intégrale des États-Unis qui les mène au désastre social et à la ruine du pays. Autant pour les vendus aux thèses américaines, notamment les Européens fourvoyés dans la défense et la protection des intérêts d’un empire américain en décomposition. Il y aura très vite des lendemains qui déchantent pour les Polonais et Ukrainiens de Kiev, pour qui les États-Unis sont les maîtres. À cet effet, ce que fera l’Allemagne envers l’Europe sera déterminant. Et la France qui suivra. Le fameux ‘couple Franco-Allemand’, une fumisterie défendue par des politiciens fourvoyés et des journalistes comme Jean Quatremer. Tant qu’on aura des pseudo journalistes comme Laurent Joffrin ou David Pujadas, on se fera farcir la tête de désinformation manipulée. Un premier acte de liberté serait de virer ces gens là. Les États-Unis et l’Europe seront bientôt défunts, les États-Unis par les soins de la cabale et l’Europe par les peuples.Une autre arme redoutable pour la cabale est la presse grand public, âme damnée de celle-ci sur laquelle est exerce un contrôle total, et aussi, on l’oublie trop souvent, une bonne part des sites et blogs Internet. Ne soyons pas naïfs, la cabale a miné l’Internet et planté sa manipulation là comme ailleurs. Un conseil : en lisant un article, avez vous affaire à un menteur (lier), un raconteur d’histoires (story teller) ou à un chercheur de vérité (truth seeker). Vous verrez, cette classification va vous aider à éviter les pièges de la manipulation qu’on connaît depuis Goebbels. Faites aussi le distinguo entre USA et cabale.Mais revenons au phénix, aux SDR, et à l’émergence d’une monnaie mondiale. Le FMI avait publié un long essai il y a une dizaine d’années sur l’intérêt de créer la monnaie mondiale pour les réserves de change par les DTS (SDR). Déjà, le 9 Juin 1988, le journal ‘The Economist’ avait déjà publié un long article ‘Soyez prêts pour une monnaie mondiale’. En couverture un phénix qui piétinait un tas de billets de différents pays en train de brûler, symbole de la monnaie fiduciaire et qui annonçait cet événement, qui semblait farfelu à cette époque, pour 2018. Notez que le phénix porte une couronne qui symbolise sa qualité de roi et une pièce sur la poitrine avec justement la date de 2018. Tiens tiens ! Quand je vous dis que les événements à venir projettent leur ombre en avant… Çà prouve que l’œuvre de la cabale est de longue haleine, planifiée, inexorable. Numérotez vos abatis. Si vous croyez que la révolution Française vous a acheté la démocratie ou que vos syndicats et vos grèves et même vos votes vous protègent du rouleau compresseur. Comme disait Hollande avant son élection pour vous enfumer « mon ennemi c’est la finance ». Ouaf ouaf ! Faut oser !imf-phoenix-risingLes cabalistes sont des psychopathes qui rêvent du nouvel ordre mondial. Une monnaie unique, un gouvernement unique. La disparition de la souveraineté des pays, un pouvoir économique réservé aux plus riches, les taches de production mal payées à des travailleurs des pays pauvres mêlés par émigration ou compétition aux travailleurs qui un temps s’étaient organisés par le Front Populaire et les avancées sociales. Chaque année qui passe érode nos libertés.Il est temps de parler des SDR et je vous suggère de lire, comme introduction sur le sujet, mon article « vous avez dit DTS ou SDR et FMI » pour lequel j’ajoute ici certains éclaircissements.Le nouvel ordre mondial des cabalistes, dont le renouveau des SDR est une composante majeure, signifie de sacrifier États-Unis et dollar US. Les deux ont bien servi en leur temps mais il est révolu. Le rôle du dollar a été de centraliser toutes les banques centrales sous la coupe de la Banque des Règlements Internationaux (BIS) et d’exporter son inflation (celle des USA) vers tous les pays sous forme de la dette souveraine. Ces dettes seront consolidées grâce aux SDR. Les 3000 milliards de dollars US de cash et de treasuries US (bons du trésor à 5, 10 ou 30 ans) que la Chine détient seront compensées par leur part dans les SDR de la Chine. La Chine a acheté pour un peu plus de 700 millions de dollars l’immeuble de JP Morgan et il est vraisemblable qu’elle achètera JP Morgan et la Fed. Je sais ça semble incroyable. Toutes les monnaies seront en parité étroite (peg) avec les SDR, et les ressources (commodities) le seront aussi. D’où le fait que presque toutes les banques se sont déjà retirées du marché des commodités, de la Deutsche Bank à JP Morgan. Presque seule, Goldman Sacks a gardé ce segment.Vous me direz qu’une monnaie fiduciaire qui fait un effet de levier en l’imprimant à bon compte, le dollar, va être remplacée par les SDR, qui est la même chose et sera imprimée à outrance par le FMI. Çà marchera 10 ou 15 ans, en attendant la première monnaie mondiale, peut-être basée sur l’or.Les BRICS(Brésil, Russie, Inde et Chine (remplacé le 14 avril 2011 par le BRICS depuis l'adhésion de l'Afrique du Sud - ajout du S de South Africa - à ce groupe)) sont demandeur d’une réforme en Juillet 2015 du FMI, ce qui leur donnera un plus grand poids international dans la gouvernance du monde. La cabale aussi mais pas les USA qui verront leur puissance au FMI diluée. Ils traînent les pieds depuis 2010 et le Congrès n’a toujours pas ratifié l’accord.Même sans, les réformes se feront avec un plan B de la cabale, que j’ai expliqué en annexe de mon article précédent.La référence à l’apparition du Phénix n’est ni une illusion ni une fausse info. Le grand œuvre des âges modernes est né d’une divergence fondamentale entre ignorance et savoir.J’espère que vous me cataloguerez dans les truth seekers et pas les story tellers. Mais ça c’est l’avenir proche qui vous donnera la réponse. Je ne résiste pas, pour finir ma diatribe, à citer ici Channing, dont je crois avoir adopté depuis bien longtemps les principes :
 “To live content with small means; to seek elegance rather than luxury, and refinement rather than fashion; to be worthy, not respectable, and wealthy, not rich; to listen to stars and birds, babes and sages, with open heart; to study hard; to think quietly, act frankly, talk gently, await occasions, hurry never; in a word, to let the spiritual, unbidden and unconscious, grow up through the common — this is my symphony”. WILLIAM HENRY CHANNING

Source.: 

mercredi 7 janvier 2015

Top 10 des techniques de manipulation mentale auxquelles nous sommes soumis




Top 10 des techniques de manipulation mentale auxquelles nous sommes soumis

Tandis que la question du Mind Control devient de plus en plus populaire, le grand public découvre ce qui semble être un plan d’attaque prémédité ayant pour but final de faire de la race humaine essentiellement des automates non pensants. Le Mind Control (ou manipulation mentale) existe depuis que l’Homme essaie d’avoir le pouvoir sur ses congénères, et elle ne va pas disparaître de si tôt.

Aujourd’hui, la manipulation mentale est une arme à la fois psychologique et technologique. Beaucoup de ses procédés peuvent être évités ; or, certaines personnes dénoncent le complexe militaro-industriel comme instigateur de la manipulation mentale en modifiant les armes, ce qui est tout simplement une chose effrayante.
Découvrez les 10 domaines dans lesquels se fait la manipulation mentale et voyez par vous-même à quel point vous y faites face tous les jours.

1. L’éducation

C’est à la fois le moyen le plus évident mais aussi le plus fourbe de « façonner » l’esprit des gens. L’ultime fantasme d’un dictateur a toujours été d' »éduquer » les enfants qui sont naturellement naïfs ; l’éducation a donc été un élément central de propagande pour les régimes communistes et fascistes à travers l’Histoire. Charlotte Iserbyt a mis en lumière le projet de l’éducation moderne dans son livre The Deliberate Dumbing Down of America, téléchargeable gratuitement en PDF, et qui dévoile le rôle des fondations mondialistes dans l’élaboration d’un futur où l’humanité sera réduite à des automates serviles dirigés par une élite instruite et pleinement consciente.

2. La publicité et la propagande

Edward Bernays est considéré comme le père de la culture consumériste qui a eu pour rôle principal de modifier l’estime de soi des gens afin de transformer une envie en un besoin. Cela a été initié par des produits tels que les cigarettes. Cependant, Bernays a également noté dans son livre Propagande, publié en 1928, que « la propagande est le bras exécutif du gouvernement invisible ». Cela peut être plus clairement observé dans l’État policier moderne et la culture citoyenne de dénonciation croissante, voilés par les guerres pseudo-patriotiques contre le terrorisme. La collaboration progressive des médias a permis à l’ensemble du projet de fusionner avec le gouvernement qui utilise désormais la propagande. Les médias, les affichages, les films, la télévision et l’information peuvent désormais travailler de façon transparente pour faire passer un message mondial et unique. Quand on arrive à identifier le « message » principal, on arrive à en déceler l’empreinte partout. Ce ne sont même plus des messages subliminaux.

3. La programmation prédictive

Beaucoup de gens nient encore la réalité de la programmation prédictive. Nous invitons tout le monde à examiner la panoplie de documents mis en place par Alan Watt et à faire un tout autre constat. La programmation prédictive trouve ses sources dans l’élite hollywoodienne dominante, car le grand écran offre une vision claire de ce que cette élite veut faire de la société. Il suffit de repenser aux livres et aux films que vous avez trouvés farfelus, ou ceux désignés comme « de science-fiction », puis d’observer de près la société d’aujourd’hui. The Vigilent Citizen est un excellent site qui donne des exemples spécifiques, mettant en lumière une toute autre réalité de ce qui est considéré comme du « divertissement ».

4. Les sports, la politique, et la religion

Certains pourraient s’offusquer de savoir que la religion, la politique ou même le sport peuvent être une méthode de contrôle mental. Le thème central est le même partout : diviser pour régner. Les techniques sont très simples : court-circuiter la tendance naturelle des gens à s’entraider pour leur survie, et leur apprendre à former des équipes repliées sur la domination et sur la victoire. Le sport a toujours eu le rôle d’une distraction qui joint les tendances tribales de l’homme à un événement, une distraction qui, aux États-Unis, a atteint des proportions grotesques par exemple lorsque des manifestants ont éjecté une célébrité sportive de leur ville, alors que les questions de droits essentiels tels que la liberté ne sont pas prises au sérieux. Les discours politiques sont strictement présentées au sein d’un paradigme gauche-droite et dans une opposition facilement contrôlée, tandis que la religion est la toile de fond d’à peu près toutes les guerres à travers l’Histoire.

5. L’alimentation, l’eau et l’air

Les additifs, les toxines et autres poisons alimentaires changent littéralement la composition du cerveau, ce qui a pour conséquence une certaine docilité et apathie. Il a été prouvé que le fluor présent dans l’eau potable faisait baisser le QI ; l’aspartame et le glutamate monosodique excitent les cellules du cerveau jusqu’à ce qu’elles meurent. La normalisation de la nourriture des fast-foods qui contient ces poisons a en gros créé des générations qui manquent de concentration et de motivation.

6. Les drogues

Il peut s’agir de n’importe quelle substance addictive, car la mission de ceux qui veulent contrôler notre esprit est d’être sûr que nous sommes accros à quelque chose. Le principal bras armé du contrôle mental d’aujourd’hui est le domaine de la psychiatrie ; elle s’assure que les gens ne soient plus définis par leur potentiel humain mais par leurs troubles. Cela avait été prédit dans des livres tels que Brave New World [Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, ndQ+]. Aujourd’hui, la psychiatrie moderne exerce une telle tyrannie, que selon elle, tout le monde est atteint de troubles mentaux, et particulièrement ceux qui remettent en question l’autorité. L’utilisation d’anxiolytiques dans l’armée a conduit à de nombreux suicides.

7. Les expérimentations militaires

L’armée a un long historique dans l’expérimentation sur le contrôle mental. L’esprit d’un militaire est plus malléable, il prend généralement plus en compte les structures hiérarchiques, le contrôle, et la nécessité de l’obéissance incontestée lors d’une mission. Pour remédier au problème du nombre croissant de militaires qui posent trop de question sur leur endoctrinement, un scandale récent a mis en évidence les plans de la DARPA de leur implanter des casques transcrâniens qui les obligeront à « rester concentrer » sur leurs missions.

8. Le spectre électromagnétique

Nous sommes entourés d’un champ électromagnétique chargé par des dispositifs modernes qui ont un impact direct sur le fonctionnement de notre cerveau. Un chercheur a travaillé sur ce qu’il a appelé un « casque de dieu » pour provoquer des visions en modifiant le champ électromagnétique du cerveau. Le champ magnétique d’aujourd’hui nous  plonge dans des ondes potentiellement psychotropes. Les antennes de téléphonie cellulaire par exemple sont maintenant entre les mains des gouvernements, ce qui leur permet d’avoir un contrôle direct sur notre cerveau.

9. La télévision, les ordinateurs, et le « scintillement »

Ce qui est « programmé » pour passer dans votre téléviseur est bien étudié ; la programmation facilite l’endormissement de l’esprit, ce qui fait de vous une arme sociale. Des tests effectués sur le scintillement du téléviseur montrent que les ondes alpha du cerveau en sont altérées, produisant une sorte d’hypnose. Le scintillement des ordinateurs est moins important, mais à travers les jeux vidéo, les réseaux sociaux, et une structure de base qui surcharge le cerveau d’information, la rapidité de la communication moderne provoque des troubles de déficit de l’attention. Une étude faite sur les jeux vidéo a révélé que le jeu prolongé peut entraîner une baisse du flux sanguin vers le cerveau, sapant le contrôle émotionnel. En outre, les jeux de rôle réalistes de guerre ou de scénarios catastrophes servent à désensibiliser le joueur et à le déconnecter de la réalité.

10. Les nanorobots

Ils sortent de la science-fiction pour aller directement dans le cerveau. La modification directe du cerveau a déjà été reconnue comme de la « neuro-ingénierie ». Un article du magazine Wired datant de 2009 a montré que la manipulation directe du cerveau par l’intermédiaire de fibres optiques procédait encore par tâtonnements, mais qu’une fois fondées, « elles pourraient rendre quelqu’un heureux juste en appuyant sur un bouton ». Les nanorobots rendent le processus automatique, modifiant la composition du cerveau molécule par molécule. Pire encore, ces mini-droïdes peuvent se reproduire. Date de sortie prévue ? Début des années 2020.
Traduction de eddenya.com
Le  Source : wisemindhealthybod


Collusion dans le monde des stations services ?


Collusion ?
ou Lobbying ?
C'est qui, qui le paye pour dire ça ?

Tanné de voler les automobilistes, le propriétaire d’une station service se confie.

Régis Laforge exploite une station service depuis plus de 30 ans dans le secteur de L’Ascension-de-Notre-Seigneur, au Lac-Saint-Jean.
Lundi dernier, il vendait son carburant à 99,9 cents le litre, soit 7 sous de moins que partout ailleurs dans la région. Les raisons qu’il invoque font scandale!  C’est qu’il estimait qu’une marge de profit de 6 cents le litre(même CAA nous dit que c'est a 6 cents ,menteur!) était suffisante pour bien faire rouler son business.(Alors ,que bien des stations service prennent une marge plus haute que ça,a l'année longue)= C'est tu que la demande mondiale de pétrole est a la basse,depuis 1 an déja ? Et que les stations service se prennent déja plus de profit,comme le gouvernement Canadien avec sa taxe sur le carbonne !
L'industrie automobile,elle a plombé le prix des voitures  électriques !
L'avez-vous remarqué ?

Sauf qu’il doit reculer et remonter ses prix car il souhaite éviter une guerre avec les géants du pétrole:  » Avec eux, ça marche au chantage. Si tu ne les suis pas, ils te font une guerre de prix et tu crèves « , a-t-i confié à La Presse avant de s’effondrer en larmes. Après ça on veut nous faire croire qu’il n’y a pas de collusion dans le monde des stations services?!?


Source.:

dimanche 4 janvier 2015

NSA: De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée




Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, ceux qui dénonçaient la montée en puissance de la société de surveillance passaient pour de doux paranoïaques (alors que les paranos, c'était pas eux, mais la NSA, ce que Snowden a amplement démontré).
Depuis, tout le monde ou presque est persuadé d'être espionné par la NSA, ou encore que la DGSE espionnerait toutes les télécommunications, en France... ce dont je me permets de douter : la NSA ou la DGSE (& Cie) ont certes les moyens de tenter d'espionner n'importe qui, mais les documents Snowden ne permettent aucunement de conclure qu'ils espionneraient tout le monde, a fortiori tout le temps, façon "Big Brother".
C'est ce que j'avais tenter d'exposer, en juin dernier, lors d'une conférence à Pas Sage En Seine (PSES), De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée (vidéo), que l'association de défense et de promotion des logiciels libres APRIL m'a récemment fait l'honneur de retranscrire (un travail de titan, <3 :="" p="">
"Non, la NSA, le GCHQ ou la DGSE, Google, Facebook, Microsoft & Cie ne sont pas Big Brother, et ils n'espionnent pas tout le monde tout le temps.
Et notre boulot, aujourd'hui, est aussi de comprendre et d'expliquer ce qu'ils font exactement, plutôt que d'entretenir le #FUD ambiant."
"Fear, Uncertainty and Doubt" (FUD) : Peur, Incertitude et Doute

Alors que la Library of Congress vient de publier une étude de droit comparé reprenant l'article du Monde qui affirmait que la DGSE collecte systématiquement les méta-données de toutes les communications téléphoniques et électroniques, en France, il m'a semblé important, à l'heure des bilans de fin d'année, de reprendre sur ce blog cette conférence résumant ce que m'ont appris les factchecks que j'ai fait de plusieurs des "révélations" du Monde à ce sujet :
La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi mais non, rien n'indique qu'elle collecte "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France";
La NSA n’espionne pas tant la France que ça : non, la NSA n'a pas espionné 70M de communications téléphoniques de Français; il s'agissait de 70M de méta-données captées par la DGSE à l'étranger, et partagées avec la NSA;
DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont (#oupas) : pourquoi je doute qu'Orange soit le partenaire "non identifié" de la DGSE et du GCHQ mentionné dans un document Snowden;
Cher Edward Snowden, il ne faut pas croire tout "Le Monde" (réservé aux abonnés d'Arrêt sur images) : de fait, il ne s'agit pas d'Orange, mais de QOSMOS, leader mondial (et français) de l'analyse des protocoles et de l'extraction des méta-données.

De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée

- See more at: http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2015/01/03/de-la-surveillance-de-masse-a-la-paranoia-generalisee/#sthash.n0aIr5Ib.dpuf
Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, ceux qui dénonçaient la montée en puissance de la société de surveillance passaient pour de doux paranoïaques (alors que les paranos, c'était pas eux, mais la NSA, ce que Snowden a amplement démontré).
Depuis, tout le monde ou presque est persuadé d'être espionné par la NSA, ou encore que la DGSE espionnerait toutes les télécommunications, en France... ce dont je me permets de douter : la NSA ou la DGSE (& Cie) ont certes les moyens de tenter d'espionner n'importe qui, mais les documents Snowden ne permettent aucunement de conclure qu'ils espionneraient tout le monde, a fortiori tout le temps, façon "Big Brother".
C'est ce que j'avais tenter d'exposer, en juin dernier, lors d'une conférence à Pas Sage En Seine (PSES), De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée (vidéo), que l'association de défense et de promotion des logiciels libres APRIL m'a récemment fait l'honneur de retranscrire (un travail de titan, <3 :="" p="">
"Non, la NSA, le GCHQ ou la DGSE, Google, Facebook, Microsoft & Cie ne sont pas Big Brother, et ils n'espionnent pas tout le monde tout le temps.
Et notre boulot, aujourd'hui, est aussi de comprendre et d'expliquer ce qu'ils font exactement, plutôt que d'entretenir le #FUD ambiant."
"Fear, Uncertainty and Doubt" (FUD) : Peur, Incertitude et Doute

Alors que la Library of Congress vient de publier une étude de droit comparé reprenant l'article du Monde qui affirmait que la DGSE collecte systématiquement les méta-données de toutes les communications téléphoniques et électroniques, en France, il m'a semblé important, à l'heure des bilans de fin d'année, de reprendre sur ce blog cette conférence résumant ce que m'ont appris les factchecks que j'ai fait de plusieurs des "révélations" du Monde à ce sujet :
La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi mais non, rien n'indique qu'elle collecte "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France";
La NSA n’espionne pas tant la France que ça : non, la NSA n'a pas espionné 70M de communications téléphoniques de Français; il s'agissait de 70M de méta-données captées par la DGSE à l'étranger, et partagées avec la NSA;
DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont (#oupas) : pourquoi je doute qu'Orange soit le partenaire "non identifié" de la DGSE et du GCHQ mentionné dans un document Snowden;
Cher Edward Snowden, il ne faut pas croire tout "Le Monde" (réservé aux abonnés d'Arrêt sur images) : de fait, il ne s'agit pas d'Orange, mais de QOSMOS, leader mondial (et français) de l'analyse des protocoles et de l'extraction des méta-données.

De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée

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Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, ceux qui dénonçaient la montée en puissance de la société de surveillance passaient pour de doux paranoïaques (alors que les paranos, c'était pas eux, mais la NSA, ce que Snowden a amplement démontré).
Depuis, tout le monde ou presque est persuadé d'être espionné par la NSA, ou encore que la DGSE espionnerait toutes les télécommunications, en France... ce dont je me permets de douter : la NSA ou la DGSE (& Cie) ont certes les moyens de tenter d'espionner n'importe qui, mais les documents Snowden ne permettent aucunement de conclure qu'ils espionneraient tout le monde, a fortiori tout le temps, façon "Big Brother".
C'est ce que j'avais tenter d'exposer, en juin dernier, lors d'une conférence à Pas Sage En Seine (PSES), De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée (vidéo), que l'association de défense et de promotion des logiciels libres APRIL m'a récemment fait l'honneur de retranscrire (un travail de titan, <3 :="" p="">
"Non, la NSA, le GCHQ ou la DGSE, Google, Facebook, Microsoft & Cie ne sont pas Big Brother, et ils n'espionnent pas tout le monde tout le temps.
Et notre boulot, aujourd'hui, est aussi de comprendre et d'expliquer ce qu'ils font exactement, plutôt que d'entretenir le #FUD ambiant."
"Fear, Uncertainty and Doubt" (FUD) : Peur, Incertitude et Doute
Alors que la Library of Congress vient de publier une étude de droit comparé reprenant l'article du Monde qui affirmait que la DGSE collecte systématiquement les méta-données de toutes les communications téléphoniques et électroniques, en France, il m'a semblé important, à l'heure des bilans de fin d'année, de reprendre sur ce blog cette conférence résumant ce que m'ont appris les factchecks que j'ai fait de plusieurs des "révélations" du Monde à ce sujet :
La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi mais non, rien n'indique qu'elle collecte "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France";
La NSA n’espionne pas tant la France que ça : non, la NSA n'a pas espionné 70M de communications téléphoniques de Français; il s'agissait de 70M de méta-données captées par la DGSE à l'étranger, et partagées avec la NSA;
DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont (#oupas) : pourquoi je doute qu'Orange soit le partenaire "non identifié" de la DGSE et du GCHQ mentionné dans un document Snowden;
Cher Edward Snowden, il ne faut pas croire tout "Le Monde" (réservé aux abonnés d'Arrêt sur images) : de fait, il ne s'agit pas d'Orange, mais de QOSMOS, leader mondial (et français) de l'analyse des protocoles et de l'extraction des méta-données.

De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée

Vous pouvez lancer la vidéo de la conférence et l'écouter comme une émission radio (vous pouvez aussi en retrouver les slides là), ou encore lire la version résumée que j'ai faite de la (longue) retranscription faite par APRIL :
Avant j'avais deux problèmes : c'était, faire comprendre aux gens ce que c’était que la société de surveillance, sans être traité de parano ; et ce n'était pas facile.
Avec les révélations Snowden, mon problème a un petit peu changé : c'est arriver à faire comprendre ce que c'est que la société de surveillance à des paranos. C'est-à-dire que le problème auquel je suis confronté c'est qu'avant, les gens comme moi, qui s’intéressaient à ces histoires-là, était facilement brocardées comme paranos. Le problème, aujourd'hui, c'est que tout le monde est devenu parano. C'est ce que je vais essayer de vous montrer et ce pourquoi ça me semble dangereux, ou problématique en tout cas, de passer de la société de la surveillance à la société de paranoïa.
Pour ceux qui ne me connaissent pas (cf ma fiche sur WikiPedia), ça fait une dizaine d'années que je travaille sur ces questions de technologies de surveillance, de protection des libertés, de vie privée, etc., aux sujets desquelles j'ai consacré des centaines d'articles (et d'interview), plus deux bouquins (La vie privée, un problème de vieux cons ?, et Au pays de Candy - enquête sur les marchands d'armes de surveillance numérique).
J'ai aussi bossé avec WikiLeaks sur les Spy Files, ces marchands d'armes de surveillance numérique qui se réunissent tous les trois mois un peu partout dans le monde dans un salon dont l'entrée est interdite aux journalistes, car réservée aux marchands d'armes et aux services de renseignement, aux flics et aux militaires, et plus particulièrement sur Amésys, cette PME française qui avait conçu un système de surveillance massive de l'Internet à la demande du beau-frère de Kadhafi (voir Barbouzeries au pays de Candy).
En 2007, j'étais journaliste au monde.fr, et il y a eu le scandale autour du fichier Edvige en France. C'était un fichier de renseignements qui autorisait les services de renseignement à ficher les mœurs sexuelles, les opinions philosophiques, politiques, des gens à partir de l’âge de treize ans. Il y a eu des manifestations dans la rue, des hommes politiques qui sont montés au créneau, qui ont protesté contre cette société de surveillance, en tout cas cette volonté de ficher les gens. Lemonde.fr m'a dit  « Écoute tes trucs, là, la surveillance, les fichiers policiers, etc, jusqu'à présent ça n'intéressait que les droit-de-l'hommiste, là visiblement ça commence à intéresser les gens, donc fais-nous un blog là-dessus ».
Et donc j'ai créé ''Bug Brother'', où j'ai essayé de suivre un petit peu l'actualité de ces technos et où, en même temps, je sais que jusqu'à l’année dernière il y a des gens, même y compris à la rédaction du Monde qui disaient  « Ouais mais Manach il est un peu parano quand même ». Ce à quoi, moi, ça fait des années je répondais  « Mais ce n'est pas moi le parano. Le parano ce sont des gens comme les clients d'Amésys qui veulent surveiller l'intégralité de leur population ».
Amésys c'est cette boîte française qui a développé un système de surveillance de l'Internet à la demande d'Abdallah Senoussi, qui était le beau-frère de Kadhafi, accessoirement un terroriste, recherché par la justice française. Les paranos, c’est la NSA qui veut surveiller tout, ou en tout cas être capables de tout surveiller.
Moi je ne suis pas parano : je suis journaliste, j'essaye de comprendre comment ça fonctionne. Le problème c'est que maintenant, je suis à peu près persuadé que si on fait un sondage dans la rue  « Est-ce que vous êtes espionné par la NSA ? », la majeure partie des gens vont dire oui. Ce qui est complètement faux : la NSA (entre autres services de renseignement) a autre chose à faire que d'"espionner" l'intégralité de la population... même si elle cherche, de fait et hélas, à surveiller toutes nos télécommunications.
Pour en revenir aux révélations Snowden, je pense que la façon dont a été révélée l'existence de PRISM, présenté comme un des systèmes les plus utilisés par la NSA a, paradoxalement, fait beaucoup de mal à la compréhension de comment fonctionne la NSA, et de comment fonctionnent les systèmes de surveillance, avec des slides qui montraient que, en fait, l'essentiel du trafic sur Internet passe par les États-Unis. Et donc c'est plus simple pour la NSA de surveiller ce qui passe par leur territoire. Et puis surtout, ça a eu énormément de succès, parce qu'on avait la date et les logos de Gmail, Facebook & Cie.
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Sauf qu'un des gros problèmes des révélations Snowden, c'est qu'il s'agit d'un gigantesque puzzle dont Glenn Greenwald ne nous en dévoilait que quelques pièces, par à-coups, et qu'il est très difficile d'arriver à comprendre ce que révèle un puzzle quand on en voit que quelques pièces.
En l'espèce, et pour ce qui est de PRISM, on a donc découvert depuis qu'il ne s'agissait pas d'un système donnant à la NSA un accès direct aux serveurs de Google, Facebook & Cie, lui permettant de faire ce qu'elle voulait des données de leurs abonnés, mais de l'acronyme utilisé par la NSA pour désigner le fait de demander au FBI d'aller demander à Google, Microsoft ou Facebook d'accéder aux données de certains de leurs abonnés...
Donc quand on a eu Google, Facebook, Microsoft qui disaient  « Mais nous on n'était pas au courant ! On n'était pas au courant qu'on travaillait comme ça avec la NSA ! », ben c'était vrai, ils n'étaient pas au courant parce qu'ils répondaient à des sollicitations du FBI, et qu'ils ne savaient pas que c'était in fine pour la NSA.
Google puis Microsoft ont demandé à la justice américaine d'avoir le droit de dire combien de personnes ont été concernées par l'utilisation de PRISM, et grosso modo, c'est entre 0 et 1000 demandes, concernant entre 2000 et 12 999 comptes chez Google, et moins de 16 999 comptes chez Microsoft, par semestre. Comparez 1 000 ces chiffres avec le nombre d'utilisateurs des services proposés par Google et Microsoft : ce n'est pas vraiment du "massif", au sens où la NSA espionnerait absolument tout le monde. Non, c'est de la surveillance ciblée.
EMBWlbpÇa fait quelques années que Google avait entamé ce qu'il appelle les ''transparency reports'', à savoir le fait de publier, régulièrement, le nombre de demandes d'accès à des données qu'ils ont reçues de la part de tels ou tels pays, et le nombre de demandes auxquelles Google a refusé de leur confier les données. Suite à ça, Twitter, Facebook, Microsoft ont eux aussi, suite aux révélations Snowden, commencé à publier leurs propres ''transparency reports'', et si on regarde la liste du nombre de total de requêtes qui ont été faites de 2009 à 2012, en France, on en est à moins de 40 000...
Sachant, bien évidemment, qu'il y en a certaines qui portent sur un seul et même individu, et sur le compte Facebook, Tweeter et Google de ce même individu. Donc ce n'est probablement pas 40 000 personnes, c'est probablement moins, en l'espace de trois, quatre ans. Ça c'est pour les demandes d'entraide judiciaire légales, qui passent par les circuits légaux.
Un autre truc qui m'a fait bizarre, quand Vodafone a sorti son « transparency report », assez impressionnant, où il révélait qu'il collaborait avec les autorités de 28 pays, dont certains bénéficiant d'un accès direct à leurs serveurs. J'avais vu sur Twitter des gens crier aux loup : « Regardez, la France est dans la liste des 28 pays, on est espionné par la NSA !!! ».
Or, quand on regarde dans le rapport, il y a eu trois demandes qui ont été faites concernant la France à Vodafone ! En comparaison ce sont des dizaines, voire des centaines de milliers, à Malte ou en Italie. C'est comme si les gens avaient une sorte de prescience  « Ah, ouais on est espionné, on veut être espionné ». Une sorte de fantasme, comme ça, qui fait que la NSA ça existe. Ce serait quand même injuste quelle ne m’espionne pas moi !
Ensuite on a eu le #Fail en Une du Monde sur la DGSE, avec ses « Révélations sur le Big Brother français » qui expliquaient que la DGSE intercepte et espionne l'intégralité des communications, mails, SMS, fax, comptes Twitter en France. Le scoop citait un des articles de mon blog, Frenchelon: la DGSE est en « 1ère division ».
Bernard Barbier, qui était le directeur technique de la DGSE jusqu'à il y a quelques mois, y révélait, entre autres choses, que la DGSE surveillait les réseaux grands publics et enregistrait tous les mots de passe pour, notamment, pouvoir identifier le gentil étudiant en chimie le jour, qui, le soir, devient un terroriste djihadiste, mais qui utilise le même mot de passe...
L'article du Monde mentionnait le mien, mais les journalistes ne m'avaient pas contacté pour me demander ce que je pensais de leurs "révélations". Et moi, le fait que la DGSE espionne absolument toutes les télécommunications en temps réel et en tous temps, en France, ça me semblait quand même un peu bizarre.
Donc j'ai creusé, j'ai interrogé un certain nombre d'acteurs qui sont au cœur des réseaux, et tous sont arrivés à la conclusion que si la DGSE est capable d'espionner ce qu'elle veut, par contre, elle n'est pas en mesure d'espionner absolument tout, en temps réel, ni de tout archiver ; non seulement elle n'a pas le droit de le faire, mais en plus ça se verrait.
Parce que vu l'architecture décentralisée des réseaux, en France, pour arriver à ce qu'on intercepte tout le trafic Internet il faudrait placer des boîtes noires sur tous les DSLAMs. Or, il y a beaucoup de DSLAMs, ça coûterait beaucoup d'argent et ça finirait forcément par se voir.
Ensuite on a eu le #fail concernant la NSA. Tout est parti d'un article du Spiegel cosigné par Laura Poitras, la journaliste qui travaille sur les révélations Snowden avec Greenwald, qui révélait que les services de renseignement allemands avaient partagé avec la NSA des dizaines de millions de méta-données qu'elle avait capté à l'étranger.
En guise de preuve, Laura Poitras publiait une capture d'écran de Boundless Informant, un des systèmes de visualisation de données utilisé par les analystes de la NSA, montrant combien de métadonnées Internet et téléphoniques avaient été collectées.
Problème. En octobre, Le Monde fait sa Une sur des « Révélations sur l’espionnage de la France par la NSA américaine », basées sur ce même type de capture d'écran, révélant que la NSA a espionné 70M de communications téléphoniques en France.
Peter Koop, un Hollandais dont le blog ''electrospaces'' est probablement un de ceux qui décrypte le plus et le mieux les documents Snowden, a remonté la piste et conclue qu'il ne s'agissait pas de conversations téléphoniques espionnées en France, mais bien de méta-données interceptées par les services français, à l'étranger, et partagées avec la NSA...
Finalement, une semaine après, Le Monde a reconnu, à mots couverts, qu'il ne s'agissait pas de communications téléphoniques espionnées par la NSA en France, mais bien des données espionnées à l'étranger par la DGSE et confiées à la NSA. mais le mal était fait, très peu de gens ayant entendu parler de cette mise à jour. Le problème c'est que ça laisse des traces sur la durée et que ça brouille l'écoute, si je puis me permettre.
Ensuite, il y au le #fail sur Orange et le GCHQ, qui est un peu l'équivalent de la NSA en Grande Bretagne, et qui serait d'après Snowden encore plus puissante que la NSA, non seulement parce qu'il y a plein de câbles de télécommunications sous-marins qui atterrissent en Grande Bretagne et que, apparemment, ils sont très forts dans l'interception massive de ces câbles-là, mais également parce que les lois, le cadre juridique réglementaire en Grande Bretagne fait qu'il est plus simple d'attenter à la vie privée, de faire des opérations d'espionnage que ça ne l'est aux États-Unis.
Donc Le Monde, toujours une Une, révélait « Comment Orange et les services secrets coopèrent ». Evoquant des "relations incestueuses" entre France Télécom et la DGSE, Le Monde avançait également que les services de renseignement français autorisaient également leurs homologues britanniques à accéder aux données des clients français d'Orange...
Les révélations du Monde se basaient sur un document Snowden mentionné dans un article du ''Gardian'' en octobre dernier, et qui révélait que la DGSE avait mis le GCHQ en contact avec une entreprise française de télécommunications, partenaire privilégié de la DGSE. Mais ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi l'article disait les services britanniques ont accès aux données des clients français d'Orange. Pourquoi ce serait les clients français ?
Je me mets à la place du GCHQ. Un des gros avantages d'Orange c'est qu'il contrôle 20 % des câbles de fibre optique dans le monde. 20 % c'est énorme ! Le GCHQ, un de ses gros boulots, c'est d'espionner les fibres optiques. Donc ce qui intéresse probablement le GCHQ, c'est probablement les câbles sous-marins. Ce qui intéresse également le GCHQ c'est probablement le fait qu'Orange a une centaine de filiales à l'étranger, dont un certain nombre dans des pays du Golfe, dans des pays africains où il y a la guerre, le Mali, le Niger.
Mais ça, le papier du Monde n’en parle pas. Il ne parle pas des 20 % de câbles de fibre optique, il ne parle pas des filiales à l'étranger. Il ne parle uniquement que des clients français d'Orange. Pourquoi ? Moi je suis journaliste, en termes de probabilités, ce qui intéresse le GCHQ c'est plus les câbles de fibre optique et puis le Mali que les communications téléphoniques à Romorantin.
Qu'est-ce qu'il en a à foutre des communications téléphoniques à Romorantin ou à Marseille, le GCHQ ? Pourquoi il ferait du massif en France ? Et pourquoi la DGSE autoriserait un service de renseignement étranger à faire du massif en France ? Nonobstant le fait qu'un bon nombre de ministères, dont celui de la Défense, qui est-ce qu'ils payent pour passer leurs appels téléphoniques ou pour utiliser Internet ? C'est Orange. Ce serait bizarre que la DGSE accepte qu'un service de renseignement étranger espionne des ministères français...
Je suis blogueur au Monde. Systématiquement, j'en ai référé à ma hiérarchie, qui n'a pas voulu rendre compte de mes factchecks sur le journal papier, me laissant les publier sur mon blog. En attendant, les lecteurs du Monde papier, eux, ne savent pas qu'ils ont été induits en erreur, pas plus que tous les médias qui ont repris, en France et à l'étranger, ces "révélations"...
En attendant, un autre truc que j'ai découvert en enquêtant sur ces histoires, c'est le programme National Insider Threat Task Force, créé pour identifier et neutraliser la "menace intérieure", et donc aussi les lanceurs d'alerte. Il faut savoir qu'il n'y a jamais eu autant de whistleblowers poursuivis par la justice américaine, et même incarcérés, que sous Obama. L'Espionage Act de 1914, avait été utilisé trois fois jusqu'à Obama. Depuis qu'Obama est là je crois qu'on en est à la sixième ou septième fois.
Il y a une véritable chasse aux sorcières qui a été lancée, et ce programme-là incite les fonctionnaires américains à surveiller leurs collègues, et si il y en a un qui commence à devenir un peu alcoolique, qui commence à devenir dépressif, qui vient de divorcer, qui va voir de la famille à l'étranger, qui arrive tard, qui a des problème d'argent, il faut impérativement le dénoncer tout de suite aux fonctionnaires de sécurité du ministère, parce qu'il pourrait devenir un whistleblower ou un espion.
J'ai ainsi trouvé des manuels de détection des espions sur les sites du ministère de l'Agriculture et de l’Éducation nationale, en mode « 101 moyens de reconnaître les espions ». Vous imaginez en France, des autorités qui demanderaient aux profs d'espionner leurs collègues et de rapporter tout comportement déviant à la hiérarchie, parce qu'il pourrait devenir un espion ?...
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que oui, on est vraiment passé à quelque chose de l'ordre de la paranoïa. L'administration américaine est passée en mode paranoïaque, depuis le 11 septembre 2001, depuis WikiLeaks aussi, ce qui pourrait aussi expliquer pourquoi ils ont décidé de tout surveiller.
Un autre truc que j'ai découvert, qui a été beaucoup moins médiatisé que les soixante-dix millions de communications téléphoniques soi-disant interceptées par la NSA, c'est la théorie des ''Three Hops'', qui constitue un très bon argument pour clouer le bec à tous ceux qui nous répondent, depuis des années  « Oui mais moi je n'ai rien à me reprocher, donc je n'ai rien à cacher ».
La NSA, quand elle s'intéresse à une cible, va ainsi s'intéresser également à tous les gens qui sont en contact avec elle, plus tous les gens qui sont en contact avec ceux qui sont en contact avec elle, etc, à trois niveaux. Ce qui fait que le frère du voisin de la femme du chauffeur d'Angela Merkel peut être espionné par la NSA, quand bien même il n'a strictement rien à se reprocher, rien à cacher et qu'il n'a aucun secret d’État.
Donc la question n'est pas de savoir si on a quelque chose à se reprocher ; la question c'est de savoir est-ce qu'on connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un ? Et comme on sait que sur Facebook, sur Twitter, on est tous à quatre niveaux de séparation des autres, entre quatre et cinq niveaux de séparation des autres, oui, virtuellement, les États-Unis se donnent le droit d'espionner un petit peu tout le monde. (voir Le .gif qui révèle la paranoïa de la NSA, et pourquoi elle espionne aussi vos parents & amis)
jcYgBLN






Par ailleurs, les États-Unis ont une technique pour arriver à savoir s'ils ont le droit ou pas de s'intéresser à tel internaute : la théorie des 51 % de probabilités. S'il y a 51 % de probabilités que vous soyez Américain, on ne s'intéresse pas à vous. Mais si 51 % de probabilités que vous soyez un étranger, ils s'octroient le droit d'analyser vos datas, parce que, quand un paquet d'informations transite sur IP, eh bien il n'y a pas sa nationalité dessus. Donc ils ont cette théorie des 51 %. Donc là ce que disait l'ACLU, c'est que si vous avez 40 contacts, virtuellement ça fait 2,5 millions de personnes qui peuvent être espionnées pour vous, pour vous surveiller vous.


 
Un autre truc qui me semble intéressant, quand même, avec cette histoire de paranoïa généralisée, c'est qu'en fait on n'a pas à être si paranoïaque que ça non plus. Greenwald, toutes les semaines, publie un nouveau document Snowden. Donc ça que veut dire que son ordinateur, l'endroit où les documents Snowden ont été stockés, n'ont pas été piratés par la CIA, la NSA, le GCHQ, le FSB, la DGSE, des méchants pirates, que sais-je...
Ça veut dire qu'il est tout à fait possible, même et y compris pour quelqu'un comme Greenwald qui ne comprenait rien à la sécurité informatique jusqu'à l'année dernière, d'arriver à sécuriser son ordinateur et d'arriver à sécuriser ses communications. C'est tout à fait possible ; il en est la preuve vivante.
Par ailleurs, la majeure partie des gens qui travaillent pour les services de renseignement sont des fonctionnaires à qui on demande de faire un boulot, et qui ne sont pas au courant de ce que font les autres. Les employés de la NSA ont probablement appris beaucoup plus sur la NSA grâce à Snowden qu'ils n'en savaient en étant à l'intérieur de la NSA. C'est le principe de cloisonnement dans les services de renseignement.
Il ne faut pas non plus forcément leur prêter de mauvaises intentions : la majeure partie des gens à la NSA, à la DGSE, leur cible c'est Al-Qaïda, c'est ce qui se passe en ce moment en Libye, c'est ce qui se passe en ce moment en Syrie, c'est ce qui se passe au Mali, c'est ce qui se passe au Niger, pas ce qui se passe à Romorantin, à Paris ou à Numa.
Il y a à près deux mille personnes à la direction technique à la DGSE, vu l'ampleur de la guerre au terrorisme, etc, il y en a combien d'après vous qui sont en train d'espionner les gens qui sont ici ? Est-ce que ça fait partie de leurs attributions ? Non. En plus la DGSE, sa mission c'est d’espionner à l'étranger : la DGSE est, comme son nom l'indique, un service de renseignement extérieur. C'est la DGSI, l'ancienne DCRI, en charge du contre-espionnage intérieur qui, effectivement, peut surveiller des gens en France.
Accessoirement, et c’est aussi un truc qui m'énerve, c'est l'expression "Big Brother" : j'en ai marre d'entendre "Big Brother être mis à toutes les sauces : un jour, c'est Google qui est "Big Brother", le lendemain c'est Facebook, le surlendemain les péages et les radars automobiles, la NSA ou l'assurance maladie... Stop.
A force de mettre "Big Brother" à toutes les sauces, l'expression ne veut plus rien dire, et ne permet plus du tout de comprendre ce pourquoi Google, Facebook, les radars automatiques ou la NSA peuvent poser problème -nonobstant le fait que les problèmes qu'ils posent n'ont généralement rien à voir.
Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, la NSA n'est pas une police de la pensée. Obama n'est pas Hitler, ni Staline. Il faut arrêter avec ce truc-là. Hitler, Staline sont des gens qui tuaient les dissidents. Si vous êtes un dissident aux États-Unis, vous n’êtes pas tué. Certes Laura Poitras vit en exil à Berlin, Jacob Appelbaum vit en exil à Berlin, il y a un certain nombre de personnes qui ont des soucis avec des autorités américaines, mais ce n'est pas comparable avec Big Brother qui était un dictateur.
Ce vers quoi on va c'est beaucoup plus Minority Report. À savoir un monde où il y aura tellement de machines interconnectées et de plus en plus de machines qui vont décider à la place d’êtres humains et où, à des moments, il y a des machines qui vont vous dire non. Et en fait Minority Report ça a déjà commencé. J'avais fait un papier là-dessus, sur ceux que l'on surnomme les « doigts brûlés » de Calais.
À Calais, 25 % des réfugiés se brûlent les doigts pour effacer les empreintes digitales, parce que si les flics les chopent et qu'ils passent leurs empreintes digitales au fichier des empreintes digitales, EuroDac, européen, ils vont être renvoyés en Italie ou en Grèce, là où ils ont été fichés. Or comme leur objectif c'est d'aller en Grande Bretagne, ils n'ont pas envie de se retaper le périple depuis la Grèce ou depuis l’Italie. Donc le seul moyen pour ne pas être renvoyés là-bas, c'est d'effacer leurs empreintes digitales.
Donc Minority Report ça a commencé, c'est maintenant, il y a déjà des gens qui se mutilent pour échapper à des systèmes de fichage utilisant des ordinateurs, sauf que, comme ce sont des réfugiés, sans papiers, à Calais, grosso modo la lie de l’humanité, personne n'en parle.
J'avais participé à une émission il n'y a pas très longtemps avec Alain Bauer, qui était le monsieur insécurité, le monsieur vidéo surveillance sous Nicolas Sarkozy, et non seulement il a reconnu que la quasi totalité des systèmes de vidéo surveillance en France ont été installés n’importe comment. C'était intéressant que ce soit monsieur Alain Bauer qui me dise ça. Et quand j'ai dit  « Mais de toutes façons le problème ce n'est pas Big Brother, c'est Minority Report », lui et le président de l'association des villes vidéosurveillées m'ont répondu que « c'est vrai, on va vers Minority Report »...
Pourquoi j'ai fait cette conférence-là sur la paranoïa ? Parce que je déplore le fait de voir de plus en plus de mes contemporains verser dans la paranoïa, alors qu'on n'a vraiment pas besoin de ça. Pour arriver à mesurer un problème il faut être conscient de ce problème et donc il faut être droit sur pattes, et savoir de quoi on parle, et ne pas raconter n’importe quoi. Le pire est à venir.
Là ce qu'on a vu avec Snowden c'est de la roupie de sansonnet par rapport à ce qui va se passer dans vingt ans. Parce que la NSA ne va pas s'arrêter là. La NSA a semble-t-il commencé à faire du massif sur les câbles sous-marins en 2007-2008, la NSA a commencé à s'attaquer à la crypto il y a quelques années seulement, ce sera quoi dans quinze ans, dans vingt ans ? Je n'en sais foutre rien. Ce que je sais c'est que ce sera très certainement pire que ce qu'on a aujourd'hui. Et donc si aujourd'hui on habitue les gens au fait qu'on vivrait dans "Big Brother", on va leur dire quoi dans cinq ans, dans vingt ans ?
En plus, ça intériorise complètement la menace, parce que "Big Brother" on ne peut rien faire contre lui ! La NSA, ils sont plus forts que toi ! Ces super Dupont, ils sont magiques, ils ont tous les pouvoirs, de toutes façons, ouais, je ne peux rien faire contre la NSA ! Ce n'est pas vrai ! Greenwald, c'était un noob, et il sait faire maintenant. Donc tout le monde peut le faire. Il faut juste s'en donner les moyens, et apprendre à se protéger.
Je voudrais finir en évoquant un texte que je n'ai pas encore eu le temps de finir, mais où j'essaie d'expliquer ce pourquoi la défense des libertés et de la vie privée est au 21ème siècle ce que l'écologie fut au 20ème, au sens où la vie privée en soi, on s'en fout, c'est juste un moyen. C'est comme Internet, on s'en fout, c'est juste un moyen.
Il n'y a pas de liberté d'expression, il n'y a pas de liberté de circulation, il n'y a pas de liberté d'opinion s'il n'y a pas de vie privée. Parce que si on se sent surveillé on va s’autocensurer, et donc ça va à l'encontre de ce qu'on entend par une démocratie digne de ce nom. Et donc c’est pour ça qu'il faut défendre les libertés et la vie privée, c'est parce que c'est la clef qui permet d’actionner les autres mécanismes. Et je vous remercie.
PS : la conférence datant de juin dernier, je n'y avais pas évoqué l'article relatif à "l'accès administratif aux données de connexion" par les services de renseignement prévu par la loi de programmation militaire, dont le décret d'application vient d'être publié. J'y reviendrai, à tête reposée. En attendant, vous pouvez d'ores et déjà vous faire peur avec l'article du Point, avoir des doutes avec celui de Kitetoa, et vous en faire une idée plus posée avec l'analyse de NextInpact.
NB : et si vous vous intéressez vraiment à ce que font la NSA et le GCHQ, je ne saurais que trop vous encourager à visiter nsa-observer.net, qui recense la quasi-totalité de leurs programmes et systèmes espions, voire à y contribuer : la prochaine session de travail aura lieu ce mercredi 7 janvier à 19h à la Quadrature du net ou, à distance, via IRC.
PPS : et sinon, je ne saurais que trop vous conseiller de lire cet excellent article d'Amaelle Guiton qui revient sur cette paranoïa ambiante qui fait dire à certains que les outils de cryptographie auraient été "cassés par la NSA et le GCHQ et qu'on ne pourrait rien faire pour s'en protéger :
"Laisser penser que la cryptographie « grand public » — celle que des centaines de millions d’internautes utilisent sans s’en rendre compte — est bonne à jeter revient à expliquer à un candidat à une promenade dans la savane qu’il ferait aussi bien d’y aller tout nu et à pied, sous prétexte que ni son pantalon ni sa méhari ne résisteront à un rhinocéros furieux".
Voir aussi la retranscription intégrale de ladite conférence et, sur ce blog :
Une station espion de la NSA, en plein Paris
« Sur Internet, on est tous pirates, et ça c’est bien »
CONFIDENTIEL — NE PAS DIFFUSER SUR INTERNET
Surveillance: pourquoi je suis assez optimiste (à moyen terme en tout cas)
Le 11 septembre 2001 fut un « cadeau fait à la NSA », dixit… le n°3 de la NSA







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