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dimanche 12 avril 2020

12 idées (gratuites, ou presque) pour vous divertir pendant le confinement



12 idées (gratuites, ou presque) pour vous divertir pendant le confinement

Des spectacles de Metallica à ceux de l'OSM, en passant par des quiz en ligne et des auteurs célèbres faisant la lecture aux enfants!





Covid19, pandémie, écoles, congé, Céline Barsalo Leblanc, livres,




Le confinement vous rend dingue au point que vous envisagez de repeinturer la salle de bain pour la troisième fois en deux ans ou de démonter votre aspirateur «juste pour voir»?
Il y a pourtant des façons beaucoup plus simples de passer le temps pendant cette période difficile.
En voici douze gratuites (ou presque).
――――――

1. Participez à un quiz en ligne

La boutique Randolph du comédien Normand d’Amour organise des quiz sur Facebook et fait tirer des prix chaque semaine.
(Il en existe plusieurs autres, vous pouvez notamment jeter un oeil du côté de Quiz Mtl, Pub Quiz Québec, C’est-tu ta toune?Quiz Tonic et Quiz musical HELM sur Electrik Erik.)

2. Assistez à des concerts de l’OSM

L’Orchestre symphonique de Montréal rediffuse ses concerts en ligne les lundis, mercredis et vendredis.

3. Assistez à un ‘show’ de Metallica

Le légendaire groupe Metallica offre sur ses plateformes web plusieurs ‘shows’ des dernières années. Un nouveau arrive tous les lundis soirs.


4. Assistez à une comédie musicale

Sir Andrew Lloyd Webber présente certaines de ses comédies musicales les plus célèbres sur YouTube (tous les vendredis à 19 h, pour une durée de 48 heures).

5. Allez au Cirque

Le Cirque du Soleil offre du contenu en ligne gratuitement, dont au moins deux vidéos d’une heure présentant les faits saillants de certains spectacles.

 

6. Allez au cinéma (ou faites-le venir à vous)

Ses salles étant fermées, la chaîne Cineplex propose de louer en ligne (parfois pour aussi peu que 4,99 $) des dizaines de films, dont les nouveautés de l’heure.

7. Pratiquez l’ornithologie

QuébecOiseaux rend accessible gratuitement le contenu numérique de son magazine. Vous pourrez ensuite participer au programme «Des oiseaux à la maison» du scientifique en chef du Québec.

8. Remettez-vous en forme

Nautilus Plus offre un accès gratuit et illimité à sa plateforme «UltimeFit» jusqu’à la fin de la crise au Québec.


9. Améliorez vos techniques de photo (en anglais)

La compagnie Nikon propose de multiples cours en ligne.

10. Laissez un auteur faire la lecture à vos enfants (en anglais).

Certains des auteurs de livres pour enfants les plus connus de la planète collaborent avec l’Unicef et font la lecture de leurs créations.


 · Voyez ma première capsule-atelier pour vos jeunes à la maison en ces temps de confinement. Place aux histoires!📖📚 https://youtu.be/J_Flp83aUqQ
 

11. Pratiquez la méditation

Le temps de la crise, au moins deux applications — HeadSpace et Sanivello —offrent gratuitement du contenu qui serait autrement payant. Sur Android et iOS.

12. Faites de la musique

Il existe de multiples cours gratuits de musique en ligne, peu importe votre instrument de prédilection. Il suffit de chercher pour trouver!

REF.:

dimanche 29 mars 2020

Roman jeunesse sur l'intimidation: Ne me parlez pas des Lapins! , de Céline Leblanc Barsalo

Roman jeunesse sur l'intimidation:  Ne me parlez pas des Lapins! , de Céline Leblanc Barsalo





livre,


Ma passion de l’écriture a été nourrie par mon contact auprès des enfants du niveau primaire. Témoin privilégiée de leur vécu quotidien, je veux partager mes histoires, mes aventures, mes souvenirs, mes anecdotes, mon amour des Arts et des voyages.

NOUVEAUTÉ – DÉCEMBRE 2019


Roman : Ne me parlez pas des lapins!
Depuis trop longtemps déjà, Coralie subit les moqueries du clan Jessica et ses amis. Est-ce que ce cauchemar continuera encore et encore?
Avec beaucoup d’efforts, un plan audacieux s’organise. Grâce à sa meilleure amie Isa et au beau David, Coralie s’implique de plus en plus aux activités de l’école, en espérant que tout ira mieux dans la classe de monsieur Mercure.
Au fil de plusieurs évènements imprévus, nous assistons à leurs nombreuses aventures. De New-York au lac Blondin, Coralie essaie de vaincre ses peurs afin de retrouver sa confiance en elle. Est-ce que l’arrivée d’Adam, lui aussi intimidé depuis deux ans, changera sa vision des choses et l’aidera dans son parcours?
Suivez Coralie tout au long de son combat contre l’intimidation!
Les Éditions de l’Apothéose
ISBN 978-2-89775-287-3

Condamnées à payer 70 000$ à une famille pour ne pas avoir protégé leur fille d'intimidation à l'école

Condamnées à payer 70 000$ à une famille pour ne pas avoir protégé leur fille d'intimidation à l'école




MISE À JOUR
Coup de boîte à lunch, cyberintimidation, lançage d’objets. Une commission scolaire, deux enseignantes et une directrice d’école sont condamnées à payer près de 70 000$ à une famille de la Montérégie pour ne pas avoir protégé leur fille de ses intimidateurs.




 

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«Les défendeurs ont priorisé leur réputation professionnelle et celle de l’école, plutôt que de protéger [l’enfant]», conclut la juge Claude Dallaire dans une décision rendue le 1er octobre.
En 2012, Le Journal avait publié un article sur la poursuite intentée par des parents pour 400 000$ en raison de l’intimidation qu’a subie leur fillette en 2010-2011 à l’école Micheline-Brodeur de Saint-Paul-d’Abbotsford, près de Granby.
Sept ans plus tard, la justice leur donne partiellement raison. Elle condamne la commission scolaire des Hautes-Rivières, ainsi que trois membres de son personnel, à verser un total de 68 000$ à la famille pour leur «inaction».
Le Journal a choisi de ne pas nommer la fillette, qui avait entre 9 et 10 ans au moment des faits, pour ne pas lui causer de préjudice.
«Full lette»
Dès sa 3e année, elle reçoit un diagnostic d’arthrite juvénile qui l’oblige à porter des orthèses. Mais c’est lors de sa 4e année qu’elle commence à être ciblée à répétition par des élèves, malgré les interventions de la mère auprès de l’école, raconte-t-on dans le jugement.
Par exemple, un garçon répond à un potentiel commentaire de la fillette en lui assenant sur le dos un coup de boîte à lunch contenant un thermos.
Un mois plus tard, des élèves la qualifient de «full lette» sur Facebook.
En mars, trois enfants lui lancent des poches et des élastiques à deux reprises, indique le document.
L’enseignante qui surveillait la classe à ce moment-là n’était pas au courant de la situation d’intimidation que vivait la fillette, même si la direction s’était engagée dès décembre à aviser le personnel, explique-t-on dans le jugement.
De plus, la Commission scolaire a d’abord refusé de la changer de classe, puis d’école. «Pourquoi toute cette obstination?», se demande la juge.
Enfant à problème?
Dans la version de l’école, elle est décrite comme une enfant qui «provoque les réactions des autres par son attitude hautaine» et qui a «besoin d’attention», peut-on lire dans le jugement.
Relevant plusieurs contradictions, la juge a plutôt conclu que la fillette n’était pas une «enfant à problème» mais qu’elle a fait les frais d'une vision «biaisée» des intervenants de l’école. Elle conclut que la directrice Chantal Majeau et les enseignantes Marie-Josée Labrie et Chantal Lapointe ont fait de «l’aveuglement volontaire» vis-à-vis d’une enfant envers laquelle elles avaient «peu d’empathie».
D’ailleurs, la situation s’est améliorée dès que la fillette a changé d’école, note-t-on.
Depuis les événements, une loi provinciale est entrée en vigueur en 2012 pour obliger toutes les écoles à se doter d’un protocole de lutte à l’intimidation. Mais déjà à cette époque, la nécessité de protéger cette enfant «vulnérable» relevait de «gros bon sens et de sensibilité», note la juge. 
Jugement «important»
Ce n’est pas la première fois qu’un tribunal condamne une commission scolaire à dédommager des parents pour un cas d’intimidation, indiquent plusieurs juristes consultés par Le Journal.
Mais ce jugement est tout de même «important», analyse Me Virginie Dufresne-Lemire, car en plus de condamner l’école à compenser les dommages subis par la famille, la juge impose des dommages punitifs.
«C’est très rare», avoue l’avocate, notamment parce qu’il faut dans ce cas prouver que la faute a été «intentionnelle».
De plus, ce jugement vient envoyer un message aux commissions scolaires, leur rappelant l’importance de ne pas prendre l’intimidation à la légère, abonde Patrice Deslauriers, professeur de droit à l’Université de Montréal.
La cause a été portée en appel. Mmes Labrie, Majeau et Lapointe ne souhaitent pas commenter le dossier, indique la Commission scolaire des Hautes-Rivières par courriel. 
Avec la collaboration de Valérie Gonthier

EXTRAITS DU JUGEMENT

«À notre avis, la mère avait raison de revenir à la charge.»
«La preuve révèle qu’elle pleurait souvent, qu’elle ne voulait pas aller à l’école, qu’elle se sentait rejetée, isolée, insécure, et qu’elle faisait des cauchemars.»
«Il y a eu un manque au devoir de surveillance et de soins à l’endroit d’une enfant que les défendeurs avaient sous leur garde.»
«Personne ne semble avoir pensé un instant que [l’enfant], à force de dénoncer des comportements inadéquats de la part de ses camarades de classe, et de se faire rabrouer, a pu se fermer et devenir moins volubile, après s’être fait répondre des choses telles que : ‘’tu as dû faire quelque chose pour qu’ils soient sur ton dos’’. »
«Depuis que [l’enfant] est sortie de l’école Micheline-Brodeur, elle va beaucoup mieux. [...] Elle est appréciée à sa nouvelle école.»

REF.:

mercredi 8 août 2018

A 12 ans, il entre à l'université en physique biomédicale


À 12 ans, sa peluche favorite à la main, Carlos Antonio Santamaria se rendra lundi à l'université de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) pour y entamer des études de physique biomédicale, devenant le plus jeune étudiant à intégrer cette prestigieuse université de Mexico.
« Mon principal objectif est [...] d'apporter les éléments de base pour que médecins et biologistes puissent résoudre nos problèmes biologiques », explique Carlos devant une forêt de micros et de caméras, lors d'une conférence de presse à l'UNAM.
« Si on arrive à fabriquer une cellule qui se maintient seule, organite par organite, on peut alors soigner toutes les maladies », explique-t-il en arborant un large sourire, qui dévoile des dents de lait récemment tombées.
Cet étudiant, doté de « hautes capacités cognitives » selon l'UNAM, commencera lundi une licence de physique biomédicale. Il n'aime toutefois pas qu'on le qualifie de « génie ».
Il dit qu'il entrera à l'université avec une « soif d'apprendre ». Mais, sa mère, impatiente à ses côtés, voudrait surtout qu'il avale son goûter.
« J'irai en classe avec ma peluche », un puma, mascotte du club de football de cette université, indique Carlos à l'AFP.
Même si le football n'est pas sa passion, il soutient l'équipe universitaire. Il préfère toutefois les jeux de construction et les jeux vidéos.
Quand il n'est pas plongé dans ses livres d'études, il aime aussi lire des documents de vulgarisation scientifique ou de la littérature classique.
« L'autre jour, je lisais Don Quichote et Cent ans de solitude », raconte-t-il, ses lunettes bleues autour du cou.
Il rejoindra la trentaine d'étudiants sélectionnés pour ce cursus sur environ 700 postulants.
Pour en arriver là, son parcours n'a pas été de tout repos.
Si la compagnie des adultes lui est agréable, la relation avec les autres enfants « est un peu plus difficile », confie le jeune garçon.
Il a subi une « ambiance hostile » dans les écoles où il est passé, avant d'obtenir finalement ses diplômes à l'Institut national d'éducation pour adulte.
« Il a dû passer des examens pour adulte », ce qui n'est pas non plus normal, se plaint son père Fabian.
« Il faudrait des examens pour enfants », estime son père, qui a dû se battre avec l'administration pour qu'il obtienne le droit de passer le baccalauréat.
Carlos aimerait que son université « accueille un groupe d'enfants comme lui, qu'elle fasse passer un test à tous les enfants qui veulent s'y inscrire ».
Le prodige estime que le Mexique est « dans la tempête », principalement à cause « d'un manque d'éducation ».
Il demande au président élu, Andres Manuel Lopez Obrador, « de ne pas commettre les erreurs de ces prédécesseurs » et demande aux députés « de penser davantage aux minorités ».
 
 
REF.:

mardi 18 décembre 2012

Nos Universitaires travaille a encourrager l'Acoolisme ?


L'orthographe fait la différence dans le recrutement ?

Oui mais si comme Mario cette étudiant finissant de l'UdeS,travaille a la SAAQ ,il y a un probl^me.On pense que les étudiants devront retourner a l'université pour faire des maîtrises afin de mieux maîtriser leurs perspectives d'emploi et non la maîtrise du français !


L'orthographe n'est plus une priorité pour les jeunes, qui utilisent massivement les réseaux sociaux, les SMS, internet. Mais, en se souciant de moins en moins de leur orthographe, ils oublient qu'elle figure toujours parmi les critères de sélection à l'entrée dans l'enseignement supérieur et bien sûr, qu'elle attire l'attention des recruteurs sur le marché du travail.
En participant à cette dictée et à l’entrainement qui le précède, les étudiants de l'IUT évaluent leur niveau en orthographe et peuvent l’améliorer. Ils augmentent ainsi leurs chances d'intégrer les écoles dans lesquelles ils souhaitent poursuivre leurs études et leurs futurs employeurs auront un jugement favorable sur leurs lettres de motivation et CV impeccablement rédigés.

Les fautes d'orthographe coûtent cher sur Internet ?


Selon l’entrepreneur du Web britannique Charles Duncombe, une analyse des données rassemblées à partir des sites a permis de démontrer qu’une seule faute d’orthographe pouvait diminuer de moitié les ventes en lignes d'un site. Aux yeux des consommateurs, ces erreurs remettent en cause la crédibilité du site, explique-t-il.
L’orthographe est une question majeure puisque «quand on vend ou communique sur Internet, c’est fait à 99% par écrit». Charles Duncombe souligne que «parfois, ces entreprises high-tech dépendent de savoir-faire d’antan».
La Confédération de l’industrie britannique (CBI) s’est elle aussi inquiétée de la situation. Selon son responsable de la formation, James Fothergill, «trop d’employeurs sont obligés d’investir dans des cours de remise à niveau à destination du personnel». Des recherches récentes ont ainsi montré que «42% des employeurs ne sont pas satisfaits des compétences de base en expression et compréhension écrites de leurs salariés». Pour James Fothergill, le gouvernement doit faire de l’amélioration de ces compétences dans les écoles et les universités une «priorité absolue».
Charles Duncombe dit être «choqué par la qualité médiocre de l’anglais écrit» des candidats à l’embauche qu’il reçoit en entretien. «Certaines personnes utilisent même le langage SMS dans leurs lettres de motivation», s’étonne-t-il. Ces difficultés de recrutement signifient que le secteur du commerce en ligne n’est pas aussi efficace que ce qu’il devrait être. Même pour ceux qui, en apparence, écrivent sans faire de fautes, une fois confrontées à un test d’écriture sans correcteur d’orthographe, leurs lacunes apparaissent.

Un sujet tabou dans l'entreprise

William Dutton, directeur de l’Institut de l’Internet à l’université d’Oxford, explique que sur les sites et services «informels» comme Facebook il y a une plus grande tolérance pour les fautes d’orthographe et de grammaire. En revanche, sur la page d’accueil d’un site de vente ou dans une annonce commerciale, c’est la crédibilité qui est en jeu. L’universitaire explique:
«Quand un consommateur se méfie des spams ou du hameçonnage, un mot mal écrit devient une fin de non-recevoir.»    
Selon Le Figaro, la France n’est pas épargnée. «L’expression écrite des Français laisse à désirer», du coup «les entreprises s'emparent du sujet», rapporte le quotidien. Pascal Hostachy, cofondateur de la société Woonoz qui a créé en 2010 la «certification Voltaire» pour attester d’un bon niveau d’expression écrite, constate que «le sujet est clairement tabou dans les entreprises» alors que l’envoi de mails «à l'extérieur avec des fautes terribles leur pose un gros problème». Selon lui, les plus de 40 ans ont un niveau nettement supérieur à celui des moins de 25 ans.
Pour Bernard Fripiat, agrégé d'histoire, aujourd'hui coach en orthographe, le niveau n'a pas baissé:
«La différence tient au fait que tout le monde écrit. Il y a vingt-cinq ans, les secrétaires et assistantes de direction faisaient tous les courriers. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui avec les mails.»

Si nous ne savons pas le pourquoi de l'orthographe "pharmacie", François de Closet nous aide, par de multiples exemples, à connaître le "comment ?"  En l'occurrence, lorsque le français  classique a été fixé, le "ph" a été imposé  par des érudits qui voulaient prouver qu'ils savaient le grec, pour ne pas être confondus avec le peuple ignorant et grossier. Par la grâce royale, les lettrés ont été investis du pouvoir de s'opposer à tout changement. Plus tard, la IIIème République, ses instituteurs et ses professeurs se sont fixé l'objectif d'apprendre à la totalité des Français, sans faute, notre orthographe compliquée. L'affaire état en bonne voie vers 1950 ; on sait ce qu'il en advint ensuite.
Durant quatre siècles, toutes les tentatives de réforme ont échoué.
Alors que ceux qui parle haut et fort contre les fautes d'orthographes,il utilise un logiciel pour les aider a vous montrer qu'ils savent écrire ;0)............ LOL,faîtes moi rire !
Antidote 8
F.Y.mm



lundi 5 décembre 2011

intimidation: La cour de la protection de la jeunesse pourrait_elle entreprendre des poursuites contre les contrevenants ?

Intimidation à l'école - Un cas troublant à Québec
 
©TVA Nouvelles
On attend les lois a cette effet !



QUÉBEC - Le suicide de Marjorie Raymond, de Sainte-Anne-des-Monts, met en lumière d'autres cas graves d'intimidation à l'école.
TVA Nouvelles a rencontré un père de famille de Québec complètement bouleversé. Ses enfants de 9 et 11 ans sont victimes d'intimidation depuis trois ans.
«Ils vivent avec des coups de bâton derrière la tête, des claques, des poussées, ils se font lancer des cailloux. Mon garçon a eu un caillou dans l'oeil.»
Le fils en est tellement bouleversé qu'il a développé des comportements troublants dernièrement, menaçant même de s'enlever la vie.
«Il fait des grosses crises dans la maison, il se frappe le visage, il s'égratigne la figure.»
La famille a multiplié les plaintes à la police, à l'école et à la commission scolaire, mais rien n'a changé.
«On se questionne, on tente de trouver des solutions, on cherche», explique Émilie Taillon, directrice de l'école primaire Le Châtelet, que fréquentent les deux enfants.
En désespoir de cause, le père a retiré ses enfants de l'école vendredi dernier. La directrice de l'école admet que toutes les démarches entreprises ont échoué.
«Les solutions qu'on a mises en place, pour le moment, ça n'a pas été un succès. On tente de trouver d'autre chose. J'ai fait des offres, ce matin, à la mère.»
La direction de l'école propose de réintégrer les enfants lundi et d'appliquer certaines mesures de sécurité pour les protéger.
Mais les parents refusent. Ils ont fait parvenir une lettre à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, pour lui demander qu'on transfère leurs enfants dans une autre école. Sans frais, parce qu'ils ont peu de moyens financiers.
Le bureau de la ministre Beauchamp a bien reçu la demande mais s'abstient de la commenter pour le moment.


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intimidation: 32 caméras de surveillance dans une école du Saguenay

École polyvalente Arvida - Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation
 
© Courtoisie

Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation

SAGUENAY - Le suicide de Marjorie Raymond, une jeune victime d'intimidation, pousse certains intervenants à se demander s'il ne faut pas augmenter dans les écoles la présence de caméras de surveillance. Dans une école secondaire de Saguenay, c'est justement ce qu'on a fait il y a un peu plus d'un an.
À l'École polyvalente Arvida, c'est dans l'une des salles de toilettes des hommes qu'il a fallu installer une caméra.
C'est que depuis un certain temps, la direction remarquait deux problèmes à cet endroit. D'abord des cas de méfaits, mais surtout un problème d'intimidation.
« J'avais remarqué que certains élèves craignaient même d'entrer dans cette salle de toilette où il se faisait une forme d'intimidation », a expliqué la directrice de l'établissement, Danielle Racine.
Une caméra a donc été installée juste au dessus des cabinets, mais dirigée vers l'entrée et les lavabos.
Aucune image ne peut donc être captée à l'intérieur des cabinets et aux urinoirs, les élèves sont de dos.
Depuis l'installation de ce dispositif, plus aucun problème de vandalisme et fini l'intimidation. « Je pense que c'est un moyen très efficace, mais ça n'enlèvera jamais la surveillance faite par les enseignants, les surveillants et le personnel de soutien », a expliqué Mme Racine.
L'installation de cette caméra respecte-t-elle cependant le droit à la vie privée des étudiants? « Tout à fait », a affirmé Me Jean-Marc Fradette, criminaliste.
« Pourvu que la caméra soit visible, qu'une affiche en informe les utilisateurs et que les élèves aient droit à leur vie privée dans les cabinets et aux urinoirs. »
« Les parents ne doivent pas oublier que parfois, il peut y avoir des règlements de comptes dans une salle de toilettes. Je pense qu'ils ont intérêt à savoir que leurs jeunes sont en sécurité grâce à ces caméras-là », a-t-il ajouté.
L'école polyvalente Arvida compte 16 caméras dans son institution. Une autre école secondaire de Saguenay nouvellement reconstruite en raison d'un incendie est cependant équipée de 32 caméras de surveillance.


REF.:

vendredi 2 décembre 2011

Le problême c'est pas les élèves ,.....c'est les ???

 


Faut-il aller jusqu'en Finlande pour trouver le professeur idéal? C'est ce qu'a fait Chantal Lavigne. La Finlande a développé un système d'éducation dont les résultats font l'envie de bien des pays... et sans commissions scolaires.


REF.:

samedi 14 mai 2011

2 150 personnes non qualifiées pour enseigner dans nos écoles

Éducation - 47 profs n'ont qu'un diplôme du secondaire
Les profs qui enseignent dans nos écoles ne sont pas tous qualifiés. Au moins 47 ne possèdent qu’un diplôme du secondaire. 
© Martin Chevalier/Agence QMI

Incapables de recruter des profs en nombre suffisant, les écoles du Québec ont dû embaucher 2 150 personnes non qualifiées pour enseigner dans leurs classes, cette année, dont plusieurs qui ne possèdent rien d'autre... qu'un diplôme d'études secondaires.
Selon ce qu'a appris le Journal, les écoles de la province ont dû se résigner à émettre au moins 47 «tolérances d'engagement » à des diplômés du secondaire, de-puis le début de l'année scolaire.
Des centaines d'individus, diplômés du cégep ou ayant complété d'autres formations que le baccalauréat en enseignement, ont aussi reçu cette «permission exceptionnelle» d'enseigner.
Même s'ils ne sont pas qualifiés, ces 47 diplômés du secondaire se sont vus confier l'enseignement de matières parfois importantes, comme le français et les mathématiques. Certains sont même titulaires de classe au primaire (voir encadré).
Les institutions privées n'échappent pas au phénomène. Alors qu'elles n'accueillent que 12 % des élèves du Québec, elles ont émis près de 40 % des tolérances d'engagement délivrées à des diplômés du secondaire.
Problème de valorisation
Les données obtenues par le Journal révèlent un sérieux problème de valorisation de la profession enseignante, croit Manon Bernard, de la Fédération des syndicats de l'enseignement. «On a tout un travail à faire pour rendre cette profession attrayante, dit-elle, et il faut faire des efforts pour garder en emploi ceux qui ont choisi la profession. Quand on dit que près de 20 % des jeunes diplômés quittent l'enseignement après quatre ans, [on a un problème].»
Les directeurs d'école abondent dans le même sens. «On ne prend pas soin de nos enseignants, déplore Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement. Ça fait combien d'années qu'on cherche des solutions et qu'on ne les met pas en application ?», lance-t-elle.
Manon Ber nard estime qu'il faut «changer la perception» de la population à l'égard du travail des enseignants. «Est-ce qu'on est conscient de la valeur du travail et de la qualité des personnes qui enseignent dans nos écoles ?», demande-t-elle.
La question du salaire, «qui n'est pas intéressant», doit également être prise en considération, croit Chantal Longpré.
Recrutement difficile
Mme Longpré se garde toutefois de remettre en question les compétences des personnes à qui des tolérances d'engagement sont accordées. «Dans la grande majorité des cas, ces personnes ont été choisies par les directions d'école, dit-elle. Et il y a des régions où c'est plus difficile de recruter des gens qualifiés», fait-elle valoir.
Manon Bernard ajoute que ces permissions exceptionnelles d'enseigner ne sont valables que pour un an, et qu'elles sont accordées en désespoir de cause, lorsqu'aucun candidat détenant les qualifications requises n'est disponible.

Les profs non qualifiés en chiffres*
Nombre total
Pas moins de 2 150 «tolérances d'engagement» ont été délivrées en date du 20 avril 2011, dont :
1 558 à l'enseignement régulier
592 en formation professionnelle
Diplômés du secondaire
Parmi ces 2 150 profs non-qualifiés:
47 ont un diplôme d'études secondaires (DES)
9 ont un diplôme d'études secondaires avec mention (DESM)
265 ont un diplôme d'études professionnelles (DEP)
287 ont un diplôme d'études collégiales (DEC)
1 173 ont un baccalauréat
76 ont une maîtrise
293 ont un autre type de diplôme
Enseigner avec un DES
Voici les matières enseignées par les 47 diplômés du secondaire :
5 enseignent l'anglais, langue seconde
4 sont titulaires de classe au préscolaire ou au primaire
4 enseignent les mathématiques
4 enseignent la musique
2 enseignent l'anglais, langue d'enseignement
2 enseignent une autre langue
2 enseignent le cours d'éthique et culture religieuses
2 enseignent les sciences humaines
1 enseigne le français, langue d'enseignement
1 enseigne le français, langue seconde
20 enseignent en formation professionnelle
Au privé aussi
Voici la répartition des 2 150 tolérances d'engagement :
1 683 dans les écoles publiques
467 dans les écoles privées
* : Le nombre d'individus non qualifiés qui enseignent peut être moins élevé que le nombre de tolérances émises. Plusieurs tolérances peuvent être émises pour un même individu.
REF,: , MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
sebastien.menard@journalmtl.com

vendredi 29 avril 2011

Une facture salée: 560 M$ pour 6579 gestionnaires dans les commissions scolaires en 2010

Éducation - Encore plus de bureaucrates
 
© Agence QMI
Commissions scolaires:

Encore plus de bureaucrates

Au moment où le nombre d'élèves dégringole, le nombre de gestionnaires ne cesse d'augmenter dans les commissions scolaires. En seulement un an, une centaine de cadres sont venus grossir les rangs de cette bureaucratie, alors que les écoles publiques perdaient 20 000 élèves.

À LIRE ÉGALEMENT: De plus en plus de gestionnaires
VOTRE OPINION :
Croyez-vous que la Fédération mondiale de badminton va trop loin?
«C'est encore une aberration du système, s'indigne Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement. On assiste à un mauvais spectacle et il y a trop d'acteurs sur la scène», lance-t-elle.
Selon ce qu'a appris le Journal, les commissions scolaires comptaient pas moins de 6 579 gestionnaires, en 2009-2010. Ceux-ci occupaient l'équivalent de 5 791 postes à temps plein. Fréquemment critiquées pour leur lourdeur, les commissions scolaires ont fait appel à 119 gestionnaires de plus l'an dernier qu'en 2008-2009. Cette augmentation équivaut à l'ajout de 92 postes à temps plein.
En dix ans, pourtant, les écoles publiques ont perdu 132 000 élèves. Entre 2009 et 2010, la baisse a atteint 20 000 jeunes.
Or, les commissions scolaires ont vu le nombre de leurs gestionnaires bondir de 640, depuis une décennie. Ceux-ci occupent aujourd'hui l'équivalent de 440 postes à temps plein de plus qu'il y a dix ans.
C'est la faute à Québec
La Fédération des commissions scolaires (FCSQ) reconnaît que le nombre de cadres augmente, mais blâme le ministère de l'Éducation pour expliquer la situation.
L'an dernier, une soixantaine de postes de gestionnaires ont fait leur apparition dans le réseau scolaire en raison de la «réforme comptable» imposée par le gouvernement, fait valoir Bernard Tremblay, directeur des relations du travail à la FCSQ. Les nombreux «plans d'action» lancés par Québec au cours des dernières années -- violence, français, décrochage -- ont aussi obligé les commissions scolaires à embaucher des cadres, plaide-til. «Il y a eu une augmentation importante des redditions de compte auprès du Ministère », renchérit Lucie Demers, de l'Association des cadres scolaires du Québec.
L'augmentation globale du nombre d'employés explique également la hausse du nombre de gestionnaires, croit Bernard Tremblay. Il en va de même avec la multiplication du nombre d'élèves en difficulté.
«De par la Loi, ça prend des cadres pour faire certaines choses, dit M. Tremblay. La clientèle en difficulté augmente et les plans d'intervention pour ces élèves sont sous la responsabilité des directeurs d'école.»
Dans les écoles ?
Bernard Tremblay croit qu'une part importante des cadres imputés aux commissions scolaires se trouve dans les écoles, «en service direct aux élèves.» Il cite l'exemple des directeurs adjoints, qui côtoient les jeunes au quotidien.
Mais Chantal Longpré n'est pas d'accord avec cette interprétation. «Le nombre de directeurs d'école est déterminé en fonction du nombre d'élèves», tranche-t-elle.
Mme Longpré se demande si les commissions scolaires ne tentent pas ainsi «de justifier la machine sur le dos des directeurs d'école.» «C'est l'exemple parfait d'une mauvaise répartition des ressources, ditelle. Ces gestionnaires-là, on ne les voit pas dans les écoles», tonne-t-elle.


Quandle nombre de cadre diminuera-t-il ?
Pas avant deux ou trois ans, estime Bernard Tremblay, de la Fédération des commissions scolaires du Québec. L'an dernier, le gouvernement Charest a imposé aux commissions scolaires une réduction de leurs dépenses de nature administrative de 10 %. Celle-ci entraînera notamment une réduction du personnel d'encadrement par attrition. Le réseau scolaire n'a fait pour l'instant que «planifier» ces départs volontaires, indique M. Tremblay. Il précise que ceuxci seront échelonnés sur une période de cinq ans.

Ce qu'ils ont dit «C'est sûr que, si on se limite à faire une analyse qui conclut que l'augmentation du nombre de gestionnaires signifie un alourdissement de la structure, on ne comprend pas la situation. Mais, si on al-lait voir sur le terrain ce que ces gens font et pour quels besoins ils sont là, on aurait un constat différent...» - Bernard Tremblay, directeur des relations du travail à la Fédération des commissions scolaires
«La machine bureaucratique est bien huilée. Je n'en reviens pas ! Je ne remets pas en question la qualité des personnes, mais je me questionne sur leur nombre.» - Chantal Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement
Une facture salée: 560 M$ - C'est ce que coûte chaque année l'administration des commissions scolaires 

Estrie c'est généralisé par les boomers qui monte dans les rideaux et dans la hyérarchie et ses dommages collatéraux ,,,,,,,symboles !));(

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