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mercredi 27 mars 2013

Trois-Rivières Autre cas de brutalité policière?

Trois-Rivières - Autre cas de brutalité policière?
 
Photo Archives / Agence QMI


TROIS-RIVIÈRES - Quelques semaines après le cas d'Alexis Vadeboncoeur, les policiers de la Ville de Trois-Rivières sont de nouveau pointés du doigt pour une histoire de présumée brutalité. Cette fois, trois d'entre eux sont traduits devant les tribunaux dans une poursuite totalisant un million de dollars.
Sébastien Tremblay, un homme paraplégique reconnu coupable en juillet dernier de voies de fait contre les policiers, d'entrave et de conduite avec les facultés affaiblies par l'alcool, a décidé de poursuivre les trois policiers qui ont procédé à son arrestation.
Il les accuse d'avoir employé une force excessive lors de son arrestation, le 14 octobre 2008.
L'homme avait résisté et s'était retrouvé au sol au cours de l'altercation. Paralysé de la poitrine aux pieds, il était évidemment incapable de se relever.
Les policiers prétendent qu'ils ont voulu l'aider à retourner sur son fauteuil, mais qu'il était tout simplement hors de contrôle.
Pour sa part, la plaignante Isabelle Gasconne,affirme que les policiers l'ont traîné par terre, lui occasionnant différentes blessures aux jambes et au dos.
«Il y a clairement un manque à la déontologie policière, a raconté son avocate, Me Kate Lazard. C'est grave battre quelqu'un, ce l'est encore plus lorsqu'on parle d'une personne handicapée. Je trouve ça aberrant.»
M. Tremblay réclame un million pour atteinte à la dignité humaine, dommages physiques, dommages moraux, arrestation illégale et pour dommages exemplaires et punitifs. Dans sa poursuite, il affirme également qu'on lui a refusé l'accès à un avocat lors de son arrivée en cellule, il aurait aussi demandé d'être transporté à l'hôpital sans plus de succès.
On aurait aussi omis de lui remettre ses médicaments et son cathéter qui lui permet d'uriner.
Le procès s'est ouvert lundi et doit se poursuivre mardi avec le contre-interrogatoire du plaignant.
L'avocate du plaignant a déjà fait savoir qu'elle entendait porter la cause en appel advenant une défaite devant le juge.