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mardi 17 décembre 2013

Quenelle Nation ?

L'idée origine du non respect mutuel des israéliens et des arabes !

Un peu d'histoire :

Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens1 et l'État d'Israël. Débutant officiellement le 14 mai 1948, jour de la création de l'État d'Israël, il prolonge le conflit qui opposait depuis lesévénements de Nabi Moussa de 1920 les communautés arabes et juives. Ce conflit, non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens, principalement de religion juive, et les Palestiniens, à majorité musulmane.
Initialement géré par les Britanniques depuis le début de leur mandat sur la région en 1920, le dossier du conflit opposant Juifs et Musulmans en Palestine mandataire est transmis à l'Organisation des Nations unies à la fin du mandat, en 1947. Celle-ci vote un plan de partage de la Palestine conférant un État distinct à chaque communauté et plaçant Jérusalem sous contrôle international. Contesté par les États arabes et les Arabes de Palestine, ce plan mène à uneguerre civile qui sera suivie par la première guerre israélo-arabe dès le dernier jour du mandat.
La région voit l'exode d'arabes palestiniens pendant la guerre de 1948, l'arrivée de réfugiés Juifs en Israël entre 1948 et 1952, puis un nouvel exode de 300 000 Palestiniens pendant la guerre des Six Jours, en 1967 et l'arrivée en Israël de près de 600 000 Juifs en provenance des pays arabes, chassés par les autorités. Les mouvements de populations ont débouché sur le problème des réfugiés palestiniens, qui sont près de 4 000 000 aujourd'hui, à ne pas s'être intégrés. Depuis l'échec de la tentative de créer deux États en 1947, les Nations unies ont à ce jour émis près d'une centaine de résolutions par le Conseil de Sécurité et l'Assemblée générale, afin de résoudre le conflit. Plusieurs négociations et conférences de paix ont également eu lieu.
Les principaux points litigieux sont : l'objectif d'une reconnaissance mutuelle des deux peuples, laquelle n'est à ce jour pas absolue ; l'objectif de création d'un État palestinien aux côtés d'Israël et les problèmes posés par la contiguïté de leurs territoires (sécurité) et le tracé ultime des frontières (question du devenir des colonies israéliennes présentes dans les territoires palestiniens occupés) ; le statut de Jérusalem et le contrôle de ses lieux saints. À ces enjeux centraux s'ajoutent des problèmes parallèles tels que le partage de l'eau et le statut des réfugiés déplacés par le conflit (dont le statut problématique des Arabes israéliens vis-à-vis de l'autodéfinition d'Israël comme État « juif »).

Et ça commença par le non respect de la Déclaration de Balfour :
La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste[réf. nécessaire] et qui sera élu en 1948 président de l'État d'Israël. Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif avec le respect des communautés non juives sur le territoire. Cette déclaration est considéréede facto comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël1.
À l'aube de la Première Guerre mondiale, la Palestine fait partie de l'Empire ottoman. Les troupes britanniques, emmenées par le Général Sir Edmund Allenby, s'engagent dans une campagne contre les Turcs en 1917. Le 31 octobre, les Britanniques remportent une victoire décisive, dans la ville de Beer-Sheva, ce qui conduit à la capitulation de l'empire ottoman.
C'est aussi l'époque du « Grand Jeu » selon Kipling pour maîtriser les zones riches en pétrole et protégeant l'accès aux Indes.
Plusieurs raisons différentes ont été évoquées par les historiens pour justifier la décision de Lord Balfour :
  1. Favoriser l'engagement des États-Unis dans la Guerre mondiale par la publication d'une lettre secrète de l'Allemagne vers le Mexique afin de planifier une attaque (cf. télégramme Zimmermann)[réf. souhaitée] ;
  2. Créer un prétexte altruiste pour préempter la Palestine face à la France ;
  3. Protéger les routes commerciales de l'Empire britannique ;
  4. Favoriser le recrutement des Juifs de Russie pour la Guerre mondiale, plutôt que pour la Révolution bolchévique ;
  5. Remercier Chaim Weizmann pour la synthèse de l'acétone, un composant de la cordite (selon Lloyd George dans ses Mémoires) ;
  6. Satisfaire les protestants fondamentalistes du courant dit sionisme chrétien (d'après Jill Hamilton) ;
  7. Créer un « État tampon » entre Suez et le Liban français, afin d'avoir un État ami dans le monde Arabe, en cas de troubles postérieurs ;
  8. Sauvegarder le canal de Suez ;
  9. Limiter les dépenses du Royaume-Uni, écrasé sous le poids de l'effort de guerre ;
  10. Assurer une présence d'origine européenne au Moyen-Orient, région arabe et musulmane2 ;
  11. Favoriser l'engagement des États-Unis dans la guerre contre l'Allemagne, à un moment où l'Angleterre et la France s’apprêtaient à abdiquer. La confédération sioniste s'en alla voir les Anglais en leur proposant d'engager les États-Unis dans la guerre si ces derniers acceptent de signer la déclaration de Balfour afin d'amorcer la création d'un État israélien en Palestine.

Après ?
Après le salut Nazi,le Bras donneur avec respect la main au coeur de la Quenelle ?
Après François la sent-tu la Quenelle dans ton cul ,,,,,la Quenelle le ?
Après ShowAnanas ,glisse z'en une Vrai ?
Après le mur de Berlin,le mur en israel ?
Après la shoah des juifs,la shoah des Palestiniens ?
Après le support Américain a Israel,la réalisation du territoire Juif de la Bible ?
Après la Jérusalem Céleste(prophétique) , Jérusalem en lesse(horrifique) ?
Israel confinera et exterminera les Palestiniens en terre israélienne? C'est quoi le partage du territoire ?
Après la terre, la cendre ,.........tu es poussière et tu devra y retournez,.....Alors autant le faire avec Ahumour ?
Partage ou contrôle ? .....des richesses,de l'or noir,contre la vente d'armement Américain ?
Après $ ,.............vous vous rendrez pas la ! Ça commence par un A ,disait le Nazaréen ?
Après le printemps érable, le Printemps ............C'est le printemps de la Quenelle !


La Quenelle: De feu Romain Gauderlot, l'ange de la Quenelle !

Dieudonné accumule les déboires judiciaires avec l'amende de 28 000 euros pour la chanson Shoah nanas et la plainte de Radio France pour ses propos concernant le journaliste Patrick Cohen.Quand Dieudonné affirme que la "quenelle" est un "symbole d'insoumission au système", il désigne un système juif. Selon lui, les juifs s'enrichissent et font leurs affaires sur le dos des autres, au détriment de l'ensemble de la population. En clair, pour le dire crûment, le message de ce geste est : "le système passe son temps à vous la mettre, alors nous vous la mettons."  Dieudonné a fait de la "quenelle" un running gag. Il les commente dans ses vidéos et les récompense lors d'une cérémonie. "Placer des quenelles" est devenu un jeu pour certains fans. Un jeu encouragé par Dieudonné lui-même qui publie les photos sur son site.La femme de Dieudonné se vante d'avoir multiplié son chiffre d'affaires par quatre en quatre ans. Les spectacles font salle comble à Paris et dans toute la France, les produits dérivés comme les t-shirts et les mugs se vendent extrêmement bien. La marque "quenelle" a même été déposée.

L’humoriste Dieudonné a déposé une plainte en diffamation, le 13 décembre, contre X. Cette attaque judiciaire porte sur des propos d’Alain Jakubowicz, président de la Licra qui a décrit le geste de la quenelle comme “correspondant au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah”. Les avocats de Dieudonné annoncent également une série de plaintes, à partir de janvier 2014, contre Le Monde, Le Figaro, BFMTV, France 2 et contre le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.





Les meilleurs Quenelle : (bras donneur,acte subversif qui appartient a chacun:Qui tend à menacerà provoquer ou à renverser l'ordre établi. )














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(doigt d'honneur et bras d'honneur respectueusement Ahumouristique )

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Ainsi, pour amener la question à un niveau supérieur, si cela est encore permis … est-il possible de refuser les termes du débat qui continuent envers et contre tout à essentialiser tout discours, qui s’obstinent à parler de telle ou telle communauté comme s’il s’agissait de réalités en soi : « les arabes », « les musulmans », « les juifs », « les sionistes », « les noirs », « les antisémites », « les fachos », etc. Laissons cela au discours médiatique qui divise en permanence. Il s’agit de refuser cela. Non pas en tant que position politique définitive, mais de sorte que l’on puisse en rire, avec un humoriste, avec un bouffon sensé. Un bol d’air frais pour, qui sait, amener peut-être la politique ailleurs !
Tout humoriste est politique.
Voilà à quoi doit servir Dieudonné. Dépasser la politique de l’appartenance, du porte drapeau, du parti, de la couleur de peau ou de la culture, et aller vers la politique de la participation concrète à des projets communs, de l’investissement dans la réalité en tant qu’humains habitant sur une même planète. Ceci me semble à la fois plus excitant et plus apaisé que toutes les réactions que l’on a pu voir jusqu’ici.






samedi 14 décembre 2013

L'affaire "Said Bourarach " : Condamné pour dénoncé un injustice (antisémite ou anti-arabe)

-  "L’affaire Saïd Bourarach,36 ans,  est d'abord une affaire criminelle dans laquelle un vigile est mort noyé dans le canal de l’Ourcq à la suite d'une agression, le mardi 30 mars 2010,sur son lieux de travail. Le fait que la victime soit d'origine marocaine et que les jeunes agresseurs soient de confession juive et parfois soupçonnés de liens avec la Ligue de défense juive a rapidement incité plusieurs associations communautaires indignées, mais aussi quelques grands médias, à donner plus d'importance à l'affaire dont le traitement, de fait, n'est pas resté au stade du fait divers. L'affaire n'a à ce jour connu aucune conclusion judiciaire."




 Le fait que la victime soit d’origine marocaine et que les jeunes agresseurs soient de confession juive2 et parfois soupçonnés de liens avec la Ligue de défense juive3 a rapidement incité plusieurs associations communautaires indignées, mais aussi quelques grands médias,  n’est pas resté au stade du fait divers. L’affaire n’a à ce jour connu aucune conclusion judiciaire.Sauf que Dieudonné (humoriste international)se retrouve en cours,pour avoir dénoncé cette injustice !

François la sent tu la quenelle ..........dans ton Q ,..............la Quen................;-)

video:
 http://youtu.be/t4jIN5XhHKo?t=11m

Histoire

L’altercation

Le mardi 30 mars 2010, vers 19 h 10, Dan L., un jeune homme « blond avec une queue de cheval et un tatouage » se présente à l’entrée du magasin Batkor de Bobigny pour acheter un pinceau et de la peinture. Mais le magasin est fermé depuis dix minutes et l’agent de sécurité et maître-chien Saïd Bourarach, 35 ans, lui demande de revenir une prochaine fois. Une altercation a lieu avec des insultes et des échanges de coups. Saïd sort sa bombe de gaz lacrymogène sans l’utiliser. Deux témoins entendent le client dire : « On va te tuer »4. Un employé du magasin apporte cet autre témoignage : « Le client, un blond d’environ 25 ans, retourne à sa voiture où l’attendait sa copine, et en ressort alors aussitôt, torse nu, et muni d’un cric. Il a crié à Saïd : "On va revenir tout casser". »5

L’agression

Cinq minutes plus tard, quatre hommes de 19 à 27 ans arrivent dans une Renault Mégane, ce sont le frère Michaël L., son cousin Lucien D. et deux amis, David L. et Dan S., tous originaires de Pantin. Ensemble, ils attaquent Saïd Bourarach qui lâche sa chienne Diana sur ses agresseurs et utilise une bombe de gaz lacrymogène pour faire fuir ses assaillants.[réf. nécessaire]
Des insultes fusent et des coups sont portés sur Saïd. Pour se protéger, Saïd Bourarach part se réfugier dans le magasin mais ses agresseurs décident de s’en prendre à Diana, la chienne. L’un d'eux crie : « Je vais tuer ton chien »4. Malgré le danger, Saïd Bourarach part à la rescousse de sa chienne.
Le vigile reçoit plusieurs coups(50 ) de cric et prend la fuite le long du canal de l’Ourcq qui coule juste derrière le magasin Batkor. Saïd Bourarach est poursuivi par ses agresseurs. C’est la dernière fois que ses collègues le voient vivant.[réf. nécessaire]

Mystère

Plusieurs hypothèses à propos de ce qui s’est passé ensuite sont émises dès le début de l'enquête. Elles divergent sur le caractère volontaire de l'acte :

Hypothèse du plongeon volontaire

  • Soit la victime, se rendant compte qu’elle ne peut échapper à ses agresseurs, retire son blouson, se déleste de sa bombe lacrymogène et se jette à l’eau.
  • Soit la victime saute dans l’eau pour sauver son chien.
Dans les deux cas, elle se noie à cause de la fatigue ou d’une hydrocution car ce jour-là, les températures de la région n’atteignaient que quatorze degrés Celsius (14 °C) et le temps était orageux6. Le principal suspect, Dan L., a avoué à la police lors des auditions « avoir poursuivi Saïd » mais nie farouchement l’avoir poussé volontairement dans le canal de l’Ourcq. Deux agents SNCF qui travaillaient sur la berge en face ont témoigné que Saïd Bourarach était poursuivi par plusieurs personnes mais n'aurait pas été poussé7.

Hypothèse du plongeon involontaire

  • Soit la victime est assommée par le cric ou une pierre, ou encore sa bombe lacrymogène a été retournée contre elle, et elle chute dans le canal.
  • Soit la victime est jetée dans l’eau et maintenue jusqu’à ce qu’elle se noie.
Le frère de la victime, Abdelkader Bourarach, réfute la théorie de la noyade accidentelle en disant : « L’autopsie a révélé la mort par noyade. Ce n’est pas possible, Saïd savait parfaitement nager. Nous avions l’habitude de nous baigner dans l’Oued au pays »8. De plus, Nathalie Bourarach déclare : « Mon mari est venu clandestinement en Europe par la mer, à l’aide d’une barque. Le passeur l’avait déposé à 300 mètres des côtes espagnoles. Il savait très bien nager et n’a pas pu se noyer seul dans le canal de l’Ourcq, qui fait à peine 5 mètres de large. »

Après l’agression

Un des agresseurs crie avant de s’enfuir en courant que « le vigile est tombé à l’eau, mais il est ressorti de l’autre côté de la rive ». Alertés d’une chute de Saïd Bourarach dans le canal de l’Ourcq, les employés du magasin se précipitent vers la rive, mais ne trouvent que la chienne dans l’eau. Un témoin raconte que « le chien de Saïd était dans le canal. On a réussi à le sortir, mais il restait sur place, comme si son maître était encore là ». Un des employés alerte la police pour signaler la disparition de Saïd Bourarach. Kamel, un des employés de Batkor, déclare : « Contrairement à ce que l’on dit ailleurs, les collègues ont aidé Saïd mais tout s’est passé trop vite... en cinq minutes et non en deux heures »9. Ne voyant pas revenir Saïd Bourarach, un collègue décide d'appeler la police pour signaler la disparition du vigile.

L’enquête

L’enquête sur la disparition de Saïd Bourarach a d’abord été confiée à la police de Bobigny, qui retrouve sur la berge « le gilet du vigile, un cric de voiture et une bombe de gaz lacrymogène, a priori vidée ». Les policiers découvrent, dans la Renault Clio de Dan L. restée sur le parking, un passeport qui permet d’identifier un des agresseurs. Le mardi 30 mars 2010, moins d’une heure après l’agression, cinq hommes et une femme10 sont appréhendés et mis en garde à vue. La plupart d’entre eux étaient connus pour des faits de violence, d’usage et détention de stupéfiants.
Dès le soir du 30 mars, les hommes-grenouilles ont commencé les recherches, et le lendemain vers 16 heures 1011, ils retrouvent dans le canal le corps sans vie de Saïd Bourarach. L’enquête est alors confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
Le jeudi 1er avril 2010, l’autopsie pratiquée le matin à l’Institut médico-légal de Paris permet d’établir que le vigile est mort par noyade ,a coté d'un cric rougâtre. « Des traces d’ecchymose ont été constatées au niveau du menton, du dos et des épaules » qui ne sont que des « traces d’ecchymoses non significatives »9. Durant l’après-midi, les cinq hommes ont vu leur garde à vue prolongée et la jeune femme a été libérée.
Le 2 avril en fin d’après-midi, quatre des cinq hommes sont mis en examen et en détention provisoire pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec usage ou menace d’une arme12. Le parquet a requis un mandat de dépôt à leur encontre.
Le procureur Sylvie Moisson explique que « le système de vidéosurveillance du magasin n’étant pas branché lors des incidents, et aucun témoin oculaire n’ayant affirmé, à ce jour, avoir assisté à la scène, les circonstances dans lesquelles Saïd s’est retrouvé dans le canal de l’Ourcq sont totalement inconnues ».
Le mercredi 14 avril 2010, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris remet en liberté sous contrôle judiciaire un des agresseurs de Saïd Bourarach13.

Les polémiques

Un crime raciste ?

Dès le début de leur garde à vue, les prévenus, qui avaient eu des relations imprécises avec la Ligue de défense juive3 (LDJ), affirment, pour se défendre, que Saïd Bourarach a proféré des propos antisémites, tels que « J’ai pas trois minutes pour ta race »14. Cependant, les insultes à caractère raciste ou antisémite ne sont corroborées par aucune déposition. Le procureur de la République de Bobigny, Sylvie Moisson, retient l’homicide involontaire : elle ne trouve « aucun élément de nature à donner à ces faits une connotation raciste ou religieuse »5 et indique que « l’intention d’homicide n’est pas établie à ce jour »9.
À la suite de la défense des suspects affirmant avoir été victimes d’insultes antisémites, SOS Racisme « entend rappeler que rien ne saurait justifier un éventuel homicide et, face aux déclarations des témoins de la scène, s’interroge sur la possibilité d’une manipulation de la thématique du racisme pour couvrir des actes de voyous »15. Une analyse proche est formulée par le grand rabbin de France Gilles Bernheim dans un message de condoléances adressé à la famille du vigile2.
M’hammed Henniche, secrétaire général de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis, déclare que « Saïd a été victime d’un crime raciste odieux. Dan L. s’est défendu de ses actes en mentionnant que Saïd lui avait interdit l’entrée de Batkor au motif qu’il était juif. Un point fermement démenti par les témoins présents. Saïd n’était pas un dur, c’était un père de famille au passé irréprochable. Cela prouve que Dan L. véhicule l’inadmissible préjugé comme quoi les Arabes seraient antisémites »3.
Après cinq refus de la Préfecture de Paris8, le lundi 5 avril 2010, une centaine de personnes ont pu se rassembler à Paris, place de la République, pour rendre hommage à Saïd Bourarach. Les manifestants ont observé une minute de silence avant de scander, « Justice pour Saïd »16.

Désintérêt des politiques et des médias ?

Lors du conseil municipal de Bobigny du jeudi 1er avril 2010, le maire de Bobigny, Catherine Peyge, a refusé la tenue d’une minute de silence, à la suite de la demande par la famille, des amis, des employés de Batkor ainsi que des Balbyniens réclamant une minute de silence pour rendre hommage à Saïd Bourarach17.
Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) constate « qu’aucun homme politique n’a pris la peine de communiquer le moindre sentiment sur cet homicide et que la couverture médiatique est étrangement bien différente des célèbres affaires »18. Cependant, la sénatrice des Verts Alima Boumediene-Thiery dénonce « des actes injustifiables : tuer un homme en raison de ses origines est inadmissible. Aucune impunité ne doit être tolérée »19,3.
Abdelhakim Sefrioui, responsable du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine déclare : « On exige de nos hommes politiques le même respect, le même égard envers tous les citoyens »20.
Selon la journaliste Caroline Fourest, « vouloir transformer toute altercation entre un juif et un Arabe en affaire politique » est le souhait de l’extrême droite et, dans le cas de l’affaire Bourarach, de « groupes victimaires » tels que l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis. Les médias auraient quant à eux traité l’affaire convenablement, sans la comparer aux meurtres racistes emblématiques : « c’est bien l’intention raciste – et non le pedigree ethnique des agresseurs – qui devrait justifier de polémiquer autour d’un fait divers, si tragique soit-il. »21
Selon Libération, les médias ne se seraient intéressés qu’au volet judiciaire de l’affaire sans se pencher sur la personnalité des auteurs présumés, ce qui fait dire à Maître Ahcène Taleb, l’avocat de la famille Bourarach, qu’« une chape de plomb préoccupante et regrettable a été posée sur cette histoire »3.
En septembre 2013, sa veuve a participé à la cérémonie d’inauguration de la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) créée par l’ancien avocat Karim Achoui22.

Hommages

Un hommage a été rendu le vendredi 16 avril 2010 à la mosquée d’Épinay-sur-Seine.
Saïd Bourarach est enterré à Berkane dans le Maroc oriental23.


REF.: