Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé Internet underground. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Internet underground. Afficher tous les messages

mardi 12 mai 2015

La fin d’internet prévue pour 2023 ?




Et si 2023 était l’année de la fin d’internet ?

Un mythe pour certains, une aberration pour d’autres. Les plus grands détracteurs de cette théorie diraient « Qui est encore le Nostradamus qui nous a pondu cette bêtise ? C’est le même qui a prédit la fin du monde pour l’an 2000 ? ».
Cette prédiction de la fin d’internet en 2023, nous ne la devons pas à un illuminé mais à des chercheurs de la prestigieuse Royal Society, l’équivalent britannique de notre Académie des Sciences. Hier et aujourd’hui, ces scientifiques organisaient une conférence traitant du « capacity crunch » d’internet (la crise de capacité d’internet).
fin internet 2023
La demande rattrape l’offre. On s’en est très bien sortis pendant des années, mais on arrive au point où on ne peut pas continuer pour toujours. – Andrew Ellis, chercheur à l’Université Aston de Birmingham –
Selon les chercheurs, la raison de la fin d’internet d’ici 2023 serait l’augmentation spectaculaire du volume de données échangées. Avec l’essor des smartphones, tablettes, des télévisions connectées, des objets connectés ainsi que la multiplication des services de vidéos, le transport des données pourrait devenir impossible et la consommation électrique insoutenable.
Selon Andrew Ellis, « nous allons arriver à court d’énergie dans une quinzaine d’années ». Il est vrai que l’émergence du cloud computing, la sauvegarde des données des utilisateurs en ligne, a fait exploser le nombre de datacenters. Selon l’Institut d’Aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, certaines zones de la région sont « au bord de la saturation » en terme de consommation électrique.
25% de l’augmentation des besoins en énergie liée au Grand Paris sont imputables à ces datacenters selon la direction régionale et interdépartementale de l’environnementet de l’énergie.
Evidemment, une telle théorie a déjà fait réagir les plus fervents défenseurs d’internet. Il y a ceux qui qualifient cette étude d’alarmiste et d’autres qui parlent de l’éternel mythe de l’effondrement d’internet. Pour beaucoup, en tout cas toute cette théorie a été largement amplifiée et déformée.

« Aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste »

Pour Clément Cavadore, consultant et membre du conseil d’administration de France IX, principal acteur de l’internet français (les FAI y connectent leur réseau par exemple), « on joue sur l’alarmisme ».
Cette prédiction sert à dire qu’on ne gagne pas assez d’argent, qu’il faut des investissements. Je ne dis pas que les besoins en bande passante ne vont pas augmenter (…) La technologie s’adapte et les usages ne vont pas continuer à croître comme ils l’ont fait ces dix dernières années. Mon frigo ne m’enverra pas une vidéo en haute définition de l’intérieur de sa porte ! – Clément Cavadore –
Une théorie soutenue par le directeur technique d’AMS-IX, Henk Steenman, son homologue à Amsterdam :
Un effondrement d’Internet au niveau mondial sera évité en hébergeant dles données qui représentent la majeure partie de la bande passante plus près de l’utilisateur final. C’est ce à quoi nous assistons : les données sont transférées de plus en plus localement, et non plus sur de grandes capacités au niveau mondial.
Enfin, Laurent Lefevre, chercheur à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) dont les études portent justement sur la consommation énergétique liée à internet, estime lui aussi que l’étude se base « sur des chiffres alarmistes » :
Nos travaux montrent qu’il est possible de diminuer par un facteur 1 000 la consommation électrique d’internet tout en garantissant la qualité du service. Autrement dit, on pourrait avoir en 2020 un réseau qui consomme 90% de moins qu’en 2010, même avec l’explosion du trafic.
D’après lui, les clés de la maîtrise de l’énergie résident dans les évolutions technologiques des appareils moins énergivores, l’organisation des réseaux ou encore l’optimisation des logiciels ou applications.

La fin d’internet ? Un mythe « vu cent cinquante fois »

Depuis la naissance d’internet, sa mort a déjà été prédite à plusieurs reprises. D’abord en 1996 pour le fameux bug de l’an 2000 dont nous parlions en introduction, puis en 2004 avec l’arrivée des pays émergents et enfin en 2012 avec l’explosion des smartphones et tablettes, et donc de l’internet mobile.
Le mythe de l’effondrement d’Internet, on l’a vu cent cinquante fois, j’ai confiance dans les chercheurs des équipementiers, car c’est dans l’intérêt de tout le monde. – Consultant réseau anonyme –
Cette nouvelle prédiction fait évidemment sourire ceux qui ont déjà connu les précédentes. C’est le cas par exemple de Stéphnae Bortzmeyer, ingénier réseau et spécialiste de l’architecture d’internet.
Selon lui, « techniquement, il est exacte que le débit augmente et que, si on ne fait rien, ça atteindra une limite ». Il ajoute néanmoins que « les opérateurs ne restent pas inactifs et prennent des mesures. Jusqu’à présent, ça a toujours marché. Je ne vois aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste ».

mercredi 5 novembre 2014

Le Darkweb mondial: coup d'oeil dans les entrailles du commerce internet illégal



Source: DataNews
Un expert dans le domaine du commerce de drogue en ligne secret nous a autorisés à jeter un coup d'oeil dans son monde. 'Il ne faut plus attendre dans des coins obscurs des dealers parfois dangereux, mais il vous suffit de commander et de recevoir le produit voulu dans votre environnement familier.'



Le Darkweb mondial: coup d'oeil dans les entrailles du commerce internet illégal
© iStock
L'information est une force à une époque, où les écoliers de primaire reçoivent des cours de programmations et où les parents éprouvent parfois encore des difficultés à télécharger le dernier épisode de Game of Thrones. Ces derniers temps, l'on parle beaucoup d'un monde en ligne obscur d'où partiraient en un tournemain un kilo d'héroïne et deux revolvers dans un bel emballage pour se retrouver ensuite devant votre porte.
Il était donc temps de se plonger dans des pratiques qui restent généralement à l'abri du regard du brave citoyen. Un expert, qui souhaite garder l'anonymat, nous explique ce qu'est vraiment ce qu'on appelle le Darkweb, comment et pourquoi l'on utilise les Bitcoins et ce qui rend le commerce en ligne si populaire.
'Le Darkweb est un portail en ligne sur lequel les opérations sont inimitables', explique-t-il. 'Chaque opération que vous effectuez sur le web ordinaire, vous transforme en cible potentielle. Le fait que vous sollicitiez un emploi d'escort girl/boy, puis que vous commandiez comme présent de Saint Nicolas pour toute votre famille treize exemplaires de Mein Kampf, cela n'échappe pas au FBI. Alors que chaque opération via le Darkweb est cryptée et ne peut donc être découverte.'
L'on parle beaucoup de ce qu'on appelle les marchés (market places) illégaux sur le Darkweb. Quels produits y propose-t-on? 'Outre les drogues, il existe quatre grands secteurs commerciaux: armes, fausse monnaie, pornographie et tueurs à gage. Sur ce dernier point, je suis sceptique. Ce qu'on y voit, ce sont des publicités avec des posters comme ceux de films d'action, où l'on annonce que vous pouvez louer pour quatre mille dollars trois tueurs formés par la CIA, afin d'abattre votre ennemi juré. Mais je n'y crois pas.'
Que penser de la pornographie illégale?
'Malheureusement, il y a sur le Darkweb de nombreux marchés où l'on trouve du contenu pédopornographique, ce qui est absolument odieux. Heureusement, il s'y applique un contrôle social interne strict. Tout comme dans les prisons, il existe sur le Darkweb une solide hiérarchie, où le pédophile se trouve tout en bas de l'échelle sociale. Le gestionnaire d'un marché peut bloquer certains vendeurs. Il y a actuellement une tendance vers des marchés où l'on ne peut vendre qu'une seule sorte de produit. Il y est alors interdit de proposer n'importe quel article.'
Souvent, l'on paie avec des Bitcoins sur les marchés en ligne. Qu'est-ce qu'un Bitcoin?
'Le Bitcoin est un moyen de paiement, développé à partir d'une idéologie. Il y avait un grand besoin d'une monnaie libre avec laquelle il est possible de faire des affaires sans l'intervention de banques et d'autorités. Le Bitcoin est la réponse à ce besoin.'
Le Bitcoin est-il une monnaie tangible?
'Non. Pour le dire simplement, un Bitcoin est un code, une série de signes, unique au monde. Comme dans le cas de l'or et des diamants, il n'y en a qu'une quantité limitée disponible. Dans le cas du Bitcoin, cette quantité est de 21 millions.'
Que vaut le Bitcoin?
'Au début, le Bitcoin ne valait que 10 euros, alors qu'aujourd'hui, il vaut 265 euros. Cette hausse de valeur exorbitante est due à trois éléments: la lucrativité des investissements dans la monnaie, la faible quantité de taxe que l'on paie sur les achats avec ce moyen de paiement, et la popularité du maintien de la confidentialité.'
Peut-on expliquer ainsi la popularité du commerce en ligne illégal?
'Le commerce en ligne de produits illégaux offre un grand nombre d'avantages par rapport au commerce dans la rue et ce, tant pour l'acheteur que pour le vendeur. Il ne faut plus attendre dans des coins obscurs des dealers parfois dangereux, mais il vous suffit de commander et de recevoir le produit voulu dans votre environnement familier. L'on n'a plus à faire avec des gens.'
Ce mois-ci, l'on a recensé quatre décès lors d'un festival de danse à Amsterdam suite à l'utilisation de drogues de mauvaise qualité. Qu'en est-il de la qualité des produits que l'on commande en ligne?
'Un marché en ligne est un réseau social. Sur des publicités, l'on peut faire des commentaires. De même, il est possible d'émettre un avis sur un produit ou un vendeur, et un acheteur potentiel peut lire ces réactions et jugements. Cela génère un contrôle strict.'
Comment fonctionne cette forme de contrôle de qualité dans la pratique?
'Les clients aiment donner leur avis. Si votre produit ne reçoit que de mauvais jugements de la part des acheteurs, il est improbable que vous attiriez d'autres clients. Si seulement cinquante pour cent des commandes que vous envoyez, atteignent leurs destinataires, un client potentiel ne voudra pas prendre le risque que l'argent qu'il est prêt à dépenser, parte en fumée. La qualité ne peut être garantie, mais en tant que vendeur, vous n'avez guère d'intérêt à fournir de mauvais produits. Avec de mauvais jugements, vous n'attirerez évidemment pas de nouveaux clients.'
Récemment, le gouvernement néerlandais a annoncé le projet ITOM. L'une des mesures prévues est de rendre les transactions Bitcoins traçables. Qu'en est-il?
'Je ne pense pas que cette mesure ait une chance de réussir. L'argent que l'on gagne en faisant du commerce avec les Bitcoins, l'on ne va pas le virer sur des comptes en banque dans des pays où votre confidentialité n'est pas garantie et les taxes sont minimes. Comme cela se fait depuis très longtemps déjà avec l'argent gagné par du commerce illégal. Il restera toujours des pays, qui décideront de ne pas collaborer à ce genre de projets.'
Une autre mesure est l'application de davantage de contrôles plus efficients sur les envois par la poste et les fournisseurs de colis habituels. Cette mesure a-t-elle une chance de réussir?
'Le risque qu'un commerçant soit touché par cette mesure, est nettement plus important. En raison de l'image que les Pays-Bas ont à l'échelle internationale, les envois qui en arrivent sont nettement plus contrôlés que ceux provenant de la plupart des autres pays. Ce que l'on constate déjà, c'est que des commerçants se déplacent dans des pays voisins comme la Belgique, où le commerce est nettement plus aisé en raison d'un contrôle moins sévère. Donc ici encore, il ne s'agit pas d'une mesure qui va faire disparaître le commerce illégal, mais qui le fera simplement se déplacer vers des endroits, où les contrôles sont moins stricts.'
Enfin: une troisième mesure que le gouvernement néerlandais veut prendre, c'est l'identification des commerçants en faisant des pseudo-achats. Cela va-t-il effrayer les commerçants?
'Cette mesure s'est avérée efficiente dans le passé déjà et devrait être pour les commerçants une raison pour faire davantage attention à ce qu'ils font. Ross Ulbricht, le soi-disant créateur de Silk Road, aussi appelé l'Amazon.com des drogues illégales, a été identifié, parce qu'il voulait louer un tueur à gage via le Darkweb. L'annonce était en fait contrôlée par le FBI, ce qui a provoqué son arrestation et sa poursuite en justice. Si l'on trouve quelqu'un de cette façon, tout négociant réfléchira désormais probablement à deux fois avant de vendre et d'acheter.'

REF.: Stampmedia/AP

dimanche 6 octobre 2013

L’Internet underground(Deep Web) : 100% légale, et dans la corruption !!!

Silk Road, l'eBay de la drogue, fermé par le FBI

Sécurité : Le FBI a procédé à la fermeture du site underground Silk Road. Accessible uniquement via le réseau Tor, il s’agissait d’une place de marché totalement anonyme où s’échangeaient diverses sortes de drogues moyennant des bitcoins. Le fondateur du site a été arrêté.
Le site Silk Road a été fermé hier par le FBI et son propriétaire, Ross William Ulbricht alias Dread Pirate Roberts, mis sous les verrous et condamné a minimum 30 ans de prison.Et la NSA a été impliqué dans l'enquête Silk Road .Il y aurait eut 2 ex-agents fédéraux du dossier Silk Road qui auraient volés 1 million $ de Bitcoin pour le transférer dans leur comptes de Banque; ces accusations aurait été refusé par le juge durant le procès en 2015.
Créé en 2011, le site opérait dans l’Internet underground, accessible seulement via le réseau décentralisé Tor.
Surnommé « l’eBay de la drogue », Silk Road permettait aux visiteurs d’acheter toute sorte de stupéfiants de façon totalement anonyme et en payant les achats avec la monnaie virtuelle Bitcoin.
Selon l’acte d’accusation, le site aurait généré l’équivalent en Bitcoins de 1,2 milliard de dollars entre sa création et juillet dernier. Pour faire tomber Silk Road, des agents du FBI se sont fait passer pour des acheteurs et ont réalisé une centaine de transactions pour obtenir des drogues et étayer leur dossier.


Âgé de 29 ans, Ross William Ulbricht a été interpellé à San Francisco et inculpé de trafic de drogue, piratage informatique et blanchiment d'argent.Mais il y aurait eut 2 autres personnes impliqués avec lui,qui n'ont pas été arrêté ! Même si Ross William Ulbricht était l'admin du site Silk Road, le site était déja créé ,par son prédécesseur
Derrière Silk Road ,c'est le réseau Tor du Darknet et l'arrivé du Bitcoin(l'argent virtuel universel ,sans les Banques).Le Darknet a été créé à l’origine pour aider les dissidents chinois à communiquer entre eux sans pouvoir être identifié.Darknet,ça été Inventé à l'origine par l'armée des USA le DARPA,durant les années 1960 pour désigner les réseaux qui étaient isolés d'ARPANET (lequel a évolué en Internet) pour des raisons de sécurité6, les darknets étaient capables de recevoir des données de la part d'ARPANET mais avaient des adresses qui n'apparaissaient pas dans les listes de réseaux.
Enfin ce que voulait Ross William Ulbricht : c'était de créer une simulation économique pour donner aux gens une expérience de première main de ce que ce serait comme de vivre dans un monde sans l'utilisation systématique de la force.


Le web profond ou web invisible ou encore web caché (en anglais deep web) est la partie du web accessible en ligne, mais non indexée par des moteurs de recherche classiques généralistes ; certains moteurs, tels que BASE, prennent cependant en compte cette partie du réseau. La terminologie web profond est opposée à web surfacique.Le web profond n'est ni le web sombre (en), ni un réseau d'anonymisation (les services web auxquels on peut accéder via des outils tels TorFreenetI2P, etc.), ni le web opaque (indexable, mais non indexé) bien que, selon les conceptions, on peut considérer que ces deux derniers (voire les trois) en font partie.Une étude de juillet 2001 réalisée par l'entreprise BrightPlanet1 estime que le web profond pouvait contenir 500 fois plus de ressources que le web indexé par les moteurs de recherche. Ces ressources, en plus d'être volumineuses, sont souvent de très bonne qualité.
En 2008, le web dit « invisible » non référencé par les moteurs de recherche représente 70 à 75 % de l'ensemble, soit environ un trilliard de pages non indexées2.Une partie très importante du web est théoriquement indexable, mais non indexée de fait par les moteurs. Certains auteurs3 parlent dans ce cas, pour le web non profond et non indexé, de web opaque (opaque web) ou de web presque visible (nearly visible web).
Le web profond et le web opaque sont accessibles en ligne aux internautes, les deux ne sont pas indexées par les moteurs : le web opaque pourrait être indexé.
Les algorithmes des moteurs étant semblables (par exemple, page rank), les zones indexées se recoupent en partie d'un moteur de recherche à l'autre. Les ressources matérielles des robots d'indexation ne sont pas, malgré des moyens matériels importants, à même de suivre tous les liens théoriquement visibles par eux, que le web (gigantesque) contient.
Une équipe de chercheurs allemands a étudié le comportement des robots d'indexation face à des sites contenant énormément de pages. Ils ont créé un site web composé de 2 147 483 647 pages (231 - 1). Ce site web étant un arbre binaire, il est très profond (il faut au minimum 31 clics pour arriver à certaines pages). Ils ont laissé ce site en ligne, sans le modifier, pendant une année. Les résultats montrent que le nombre de pages indexées pour ce site, dans le meilleur des cas, ne dépasse pas 0,0049 %.
Afin de résoudre ce problème de volumétrie de pages à indexer pour un site donné, le moteur Google a introduit en 2005, le protocole sitemap. Il permet, grâce à la mise à disposition du robot d'un fichier sitemap, de gagner en efficacité pour l'indexation. Ce fichier est mis à la racine du site par l'administrateur du site web.