Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé Taxe$. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Taxe$. Afficher tous les messages

mercredi 22 avril 2015

L'itinérance nous on connait ça : Au MEQ et a Revenu Québec


 Suivez-nous,.............Non c'est pas a vous de nous suivre ?.................Changez votre façon,car la nouvelle génération vous suivra pas !

Personne ne choisit de devenir itinérant.
Mais nous ont vous ignore,et on vous aide a le devenir!
Si vous nous appelez, écouter notre message répondeur: "Bonjour,votre argent est important pour nous !"
Car le Ministère de la Santé a visiblement manquer sa campagne publicitaire concernant le phénomène de l'itinérance au Quebec.
Personne n'est à l'abri de l'itinérance. Les personnes qui vivent dans cette situation ne sont pas nées itinérantes, elles le sont devenues. Consultez les pages suivantes pour en connaître davantage sur ce phénomène.

Et si personne n'aide les futurs étudiants et travailleurs du Québec , oui il y aura plus d"itinérance !


Si le Ournement donne des Prêts et bourses aux étudiants,et que pendant ce temps,les cie ne remboursement pas leurs prêts ? Pourquoi les cie du Plan Nord ,détruise nos ressources et notre environnement ,en partant sans rembourser leurs dettes ?
Pourquoi les Gouvernements cautionne les Paradis Fiscaux des Banques ?
On voit très bien c'est qui , qui mène !
Ou que les riches (le 1%)ne payent pas leurs impôts ?

En effet, Près de 450 contribuables gagnant plus de 250 000 $ par année ne payent aucun impôt, dénonce Québec solidaire, qui invite le gouvernement à mettre fin à cette «injustice fiscale».
La formation de gauche a interpellé vendredi le ministre des Finances, Carlos Leitao, sur la question des avantages fiscaux qui, selon elle, profitent principalement au 1 % des Québécois les plus fortunés.
S’appuyant sur le rapport «Statistiques fiscales des particuliers» publié par Revenu Québec, QS soutient que sur les 40 000 contribuables qui ont déclaré des revenus supérieurs à 250 000 $ en 2011, plus de 450 n’ont payé aucun impôt.


À la lumière de son rapport annuel 2014, qu’elle vient de publier, la Caisse de dépôt et placement du Québec continue d’investir dans des sociétés et des fonds d’investissement qui sont enregistrés dans des paradis fiscaux, comme les îles Cayman, les Bermudes, le Luxembourg, etc.
On parle de placements dont l’ordre de grandeur dépasse quelques milliards de dollars.
Éviter les impôts
Si la Caisse reste «active» dans les paradis fiscaux, sachez que c’est effectivement dans le but d’esquiver l’impôt, et ce, pour le bien-être de notre portefeuille! Voilà en gros comment je perçois les explications que la Caisse m’a transmises au sujet de ses placements dans les paradis fiscaux.
Ne criez pas au scandale! Pas tout de suite, à tout le moins. Le porte-parole de la Caisse, Maxime Chagnon, m’a expliqué que la Caisse, en tant que gestionnaire du bas de laine des Québécois, ne paie aucun impôt sur ses revenus de placement. Et ce traitement de faveur fiscal vaut non seulement pour le Canada, mais également aux États-Unis et en Australie, en vertu d’ententes fiscales entre les trois pays. Par ricochet, il en est de même pour les caisses de retraite américaines et australiennes.




Conclusion:
Donc ,un étudiant devrait faire payer ses impôts ,ses prêts et bourses par une cie ou sa propre cie,dont il ne serait pas responsable ! Pauvre Anik Dorval;-(


REF.:


mercredi 27 mars 2013

Jujubes gratiche dans tout mauvais dépanneurs ?


3720 $ d’amende pour une erreur de 30 ¢

Un produit étiqueté 2,59 $ mais vendu 2,89 $ coûte très cher à un entrepreneur

PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, STÉPHAN DUSSAULT
Un employé d’une station-service a refusé de donner un sac de jujubes à un client qui lui a mentionné un écart entre le prix affiché et le prix à la caisse. Ce qui a conduit l’OPC à imposer une amende de 3720 $ au propriétaire de la station.









Le propriétaire d’une station-service de Montréal vient d’apprendre qu’on ne badine pas avec la politique d’exactitude des prix.
Plus de trois ans après la bourde d’un de ses employés qui lui a coûté très cher, Léon Méthot ne décolère pas. Au point qu’il a fallu lui tirer l’oreille pour qu’il raconte sa mésaventure au Journal.
L’histoire commence bêtement en octobre 2009 dans sa station-service Esso du boulevard de Maisonneuve, à Montréal.
Un client achète un sac de jujubes. Le prix affiché sur le contenant est de 2,59 $. Une fois à la caisse, le lecteur optique affiche 2,89 $.
Un écart de seulement 30 ¢, mais le consommateur connaît ses droits. Il sait qu’en cas d’écart de prix, le commerçant doit lui donner les jujubes, étant donné que les sacs ne sont pas étiquetés individuellement.
Cher le jujube
Or, la bourde la plus importante a été commise par l’employé, qui a refusé de lui donner le sac de jujubes.
Le client n’a fait ni une ni deux, il a porté plainte à l’Office de la protection du consommateur (OPC).
L’enquêteur de l’OPC a constaté l’erreur, et un très long processus judiciaire a commencé, pour se terminer le 20 mars dernier lorsque le détaillant a été condamné à verser une amende totale de 3720 $, soit 2510 $ pour la station-service Esso et 1210 $ pour le dirigeant de la station-service, Léon Méthot.
Sévère
«C’est une amende très sévère, peste M. Méthot. Mais bon, j’ai payé et je veux passer à autre chose.»
«C’est un privilège que nous accordons aux entreprises, de ne pas étiqueter les produits. Cette mesure désavantage le consommateur», rappelle Réal Coallier, directeur régional à l’OPC.
«C’est pourquoi il faut que ce privilège soit bien utilisé, poursuit-il. Des amendes dissuasives vont les inciter à être vigilants et à bien informer leurs employés sur les mesures à adopter en cas d’erreur.»
Léon Méthot dit qu’il explique bien les choses à ses employés. «Et celui qui a refusé de donner le sac de jujubes au client a été congédié», assure-t-il.
Cette politique de prix est appliquée de façon inégale, même 12 ans après sa mise en vigueur. Si les erreurs de prix sont toujours fréquentes, les excuses invoquées pour ne pas donner le produit sont encore nombreuses, a récemment constaté le Journal.
Une fois, on nous a dit qu’un employé était en train d’ajuster les prix au moment de l’erreur. À un autre moment, on a prétendu que l’erreur pouvait être corrigée sans frais tant que le montant n’avait pas été payé par le consommateur. Des explications qui ne tiennent pas la route.

• Dans de très rares cas, le prix à la caisse est plus bas que celui indiqué sur la tablette. C’est alors le plus bas des deux prix qui prévaut, dit la loi.


vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




REF.:

dimanche 16 septembre 2012

La taxe écofrais,être écolo ça va passer a un moment donné ?


On taxe les taxes
Photo courtoisie

On taxe les taxes


Taxe verte pour portefeuilles rouges


Écofrais, taxe verte, on ne manque pas de beaux noms pour désigner cette nouvelle contribution sur les produits électroniques. D’ailleurs, les gouvernements ne manquent jamais d’imagination pour associer de belles appellations et de bonnes causes à toutes les nouvelles taxes. Le transport en commun, la santé, l’environnement — la cause semble toujours justifier une contribution particulière.
Le ­problème, c’est que nous n’avons qu’un seul portefeuille et que la classe moyenne commence à manquer d’imagination pour étirer son pouvoir d’achat.
Taxe verte pour portefeuilles rougesAvec cette nouvelle taxe sur les produits électroniques, voici ce qui arrive si vous achetez un téléviseur de 29 po de 200 $. L’écofrais s’élève à 42,50 $ pour une télé. Vous payez les taxes de vente sur le prix total incluant cette taxe verte, donc sur 242,50 $. Ajoutez 12,13 $ de TPS et 24,19 $ de TVQ.
Au total, vous devrez dé­bourser 278,82 $. La part totale des taxes sur cet achat : plus de 39 % ! Au gouvernement, on considère sans doute que, si vous achetez une télé, vous êtes parmi les riches. Payez.
 C'est simple,on taxe sur ce qui se vent le plus,................comme le pétrole,électronique,l'air que vous respiré et oui bientôt ,.................vous verrez bien ,déja la taxe du carbone est la ,notre règne animal en est fait LOL-LOL ;-)
La taxe verte sur les produits électroniques va entrer en vigueur à partir du 1er octobre au Canada, voici d’ailleurs un lien vers les produits et les taxes qui seront appliquées.
En ce qui concerne les consoles de jeu, cette taxe va entrer en vigueur le 14 juillet 2013. Vu la taille d’une console, si l’on se réfère au tableau, celle-ci pourrait monter à 12$ sur chaque modèle.
REF.:

lundi 9 juillet 2012

Le BiXi-Chien ?

A quand le Bixi-Chien,si la ville de Montrèal,taxe les chiens avec des licences(sauf l'ile-perrot)et en veut pas plus que 3 par maison.Laisser un chien dans une auto c'est 150$ au moins, d'amende.C'est pire que laisser un bébé dans une auto pendant l'été,vous devenez un criminel ! On veut pas d'usine a chiot ,ni de merde sur les trottoirs;tout le monde a le complexe du pouce brun !
Pas besoin de police,les ti-culs a cellulaire s'improvise agent secret pour vous faire chiiiiiiiiiiiii$.
Les magasins n'en veulent pas,alors un Bixi s'impose ?





REF.: Va s'y GéraldPointCom,

mercredi 11 avril 2012

Intrusion de vie privée pour taxation maximale ou L’état-espion ?


Souriez, on vous regarde !

Les magiciens excellent dans l’art de détourner notre attention pour exécuter des manœuvres discrètes et réaliser leurs tours. Ils savent que si notre cerveau se concentre sur les gestes de la main droite, il ne voit pas ceux de la main gauche. Dans une certaine mesure, les autorités publiques emploient la même technique que les magiciens.
Aujourd’hui, la santé de l’économie mondiale, les crises d’endettement et les mesures annoncées dans les récents budgets retiennent toute notre attention. Ces préoccupations sont certes légitimes, mais elles peuvent nous faire oublier certains changements profonds qui s’opèrent dans la société.
L’un de ces changements vise l’utilisation des technologies de l’information à des fins de surveillance de la population.
J’ai déjà traité du projet de loi fédéral C-30 qui donnerait le droit aux forces policières d’obliger les entreprises de télécommunications à fournir des renseignements sur leurs clients ainsi que le contenu de leurs communications sans obtenir l’autorisation des tribunaux.
Vie privée
Toutefois, les tentatives d’intrusion dans notre vie privée vont plus loin. Pensons aux compteurs intelligents qui suscitent la polémique dans plusieurs pays notamment parce que cette technologie permet à l’État de surveiller l’occupation des lieux, les habitudes de consommation et même d’identifier lesquels de vos appareils électriques sont en fonction. Big Brother pourrait donc savoir à quelle heure nous nous levons, quand nous partons pour le travail, prenons une douche, lavons nos vêtements ou regardons la télé.
Pensons également à la nouvelle technologie « Intellistreets » qui est déployée notamment au Michigan. Celle-ci consiste à remplacer les lampadaires qui éclairent les rues par des lampadaires intelligents qui présentent certes des vertus en matière d’économie d’énergie, mais qui sont aussi munis de dispositifs de surveillance ultrasophistiqués. Entre autres, le système peut être programmé pour détecter les piétons, les prendre en photo et même enregistrer leurs conversations.
L’état-espion
Ce n’est pas tout. Le gouvernement américain s’affaire à terminer la construction du plus important centre d’espionnage et de stockage de données au monde. Ce complexe de deux milliards de dollars, situé dans l’Utah, pourra non seulement capter, filtrer et enregistrer toutes les communications de la planète, y compris les achats en ligne, les communications téléphoniques, les SMS, les recherches sur Internet, etc., mais il pourra aussi décrypter les données et accéder à un large éventail d’informations confidentielles.
Pour couronner le tout, David Petraeus, directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) a récemment déclaré que plusieurs appareils technologiques permettront bientôt aux autorités de surveiller en permanence presque n’importe quel lieu.
Pendant que nous dénonçons l’État-providence, nous ne remarquons ni la montée de l’État-espion ni l’érosion de notre vie privée. En fait, la plupart des gens se moquent royalement d’être surveillés si on affirme que c’est pour leur sécurité.
Benjamin Franklin disait : « Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité ne méritent ni la liberté ni la sécurité ». J’ignore où les nouvelles technologies nous mèneront. Peut-être que les autorités abandonneront leur obsession pour la surveillance. Ou encore peut-être que le monde entier prendra bientôt l’allure d’une prison. La suite des choses dépendra de nous.


REF.:

Nathalie Elgrably-Lévy

jeudi 15 mars 2012

L’État ne paie rien , les citoyens payent même la totalité de la facture


Lettre au ministre Bachand


Monsieur le Ministre des Finances, vous avez déclenché l’hilarité en 2010 en déclarant que « La finalité, c'est d'être heureux comme peuple ». En revanche, vos récents propos sont loin d’être amusants. Ils sont carrément révoltants.
Vous affirmez qu’un contribuable qui veut obtenir un service public doit accepter de payer de sa poche une partie de la facture. Insinueriez-vous que nous ne payons rien actuellement ? Que les services fournis sont un « cadeau » de l’État ?
Permettez-moi de souligner trois faits que vous ne pouvez ignorer.
1. Non seulement nous payons une « partie » de la facture, mais nous en payons même la totalité. L’État ne paie rien ! Les services dont vous vous enorgueillissez, c’est nous, et nous seuls, qui en assumons les coûts avec ce que nous versons en taxes et impôts.
2. Non seulement nous assumons la totalité de la facture, mais celle-ci est la plus élevée au Canada. Au titre de l’impôt sur le revenu uniquement, nos taux varient de 16 à 24 %. En Ontario, par exemple, ils atteignent de 5 à 11 %. Mais nous payons aussi la TVQ, les taxes sur l’essence, l’alcool, le tabac, les divertissements, les primes d’assurances, l’hébergement, les pneus, etc. Sans compter les frais d’immatriculation et de permis, les taxes municipales, scolaires, etc. Tous impôts confondus, nous travaillons près d’un jour sur deux pour l’État. N’est-ce pas suffisant ?
3. Non seulement nous payons plus que partout ailleurs au pays, mais nous devons parfois payer en double, car la qualité souvent douteuse des services publics et, dans certains cas, les difficultés à obtenir les services nous poussent à chercher une solution de rechange dans le secteur privé.
La « juste part »
Vous déclarez également que « chaque citoyen, quand il demande quelque chose à l’État, il se demande c’est quoi la juste part, comme moi je dois faire ». Passons sur la syntaxe lamentable de votre phrase et arrêtons-nous sur votre notion de « juste part ».
Dans votre budget de 2010, l’effort pour retrouver l’équilibre budgétaire devait être assumé à 60 % par l’État grâce à un contrôle serré des dépenses, et à 40 % par les contribuables par l'entremise d'une hausse des impôts, des taxes et des tarifs. Nous avons répondu à vos attentes, mais vous avez failli à votre promesse alors que l’État québécois a systématiquement dépensé plus que prévu.
Culture du gaspillage
N’oublions pas non plus la culture de gaspillage, une des caractéristiques de votre gouvernement : le dossier santé qui coûtera 1 milliard de dollars de plus que prévu ; les nombreuses dépenses superflues comme la subvention récente de 27 millions de dollars pour la construction d’un autobus électrique. Et vous osez nous sermonner sur notre « juste part » !
Vous dites être partisan d’une « révolution culturelle » (une expression plutôt choquante pour quiconque connaît l’Histoire). Les propos que vous tenez nous incitent effectivement à la révolution… mais elle ne sera probablement pas d’ordre culturel.
Sachez que ce n’est pas tant l’incompétence de la classe politique qui enrage les contribuables que sa manie de ne jamais se remettre en question, comme si elle était l’unique dépositaire de la sagesse. Cette arrogance est-elle vraiment indispensable ?


REF.:
CA_NathalieElgrablyLevyNathalie Elgrably-Lévy

jeudi 26 janvier 2012

Canada: Crime contre l'humanité

Eau - Ottawa ouvre la porte à la privatisation
Le Canada est «ouvert» à la privatisation de l'eau, dénoncent le Syndicat canadien de la fonction publique. 
© Archives/Agence QMI
Eau

Ottawa ouvre la porte à la privatisation ? Montréal et Québec suivra ?

OTTAWA - Le Canada est «ouvert» à la privatisation de l'eau, dénoncent le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des Canadiens.
Selon les deux organisations, c'est ce que montrent des documents secrets sur les négociations commerciales entre le Canada et l'Union européenne (UE), rendus publics mercredi par le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC) et le Réseau pour un commerce juste.
«Le Canada et les provinces n'ont prévu aucune protection pour les services d'eaux potables et usées contre des règles qui favoriseraient et enchâsseraient la privatisation», ont souligné le Conseil des Canadiens et le SCFP, jeudi, dans un communiqué.
Les deux organisations affirment que le premier ministre Stephen Harper a laissé entendre que le Canada était «ouvert» aux grandes entreprises européennes des eaux qui considèrent que les services publics d'eau constituent une barrière à leurs investissements.
Les documents rendus publics mercredi font état des offres initiales en matière de services et d'investissement faites par le Canada à l'UE, dans le cadre des négociations de l'Accord économique et commercial global (AECG). Les discussions entre Ottawa et l'UE portaient notamment sur la déréglementation de certains secteurs, de façon à favoriser les investissements.
«Même les négociateurs européens demandent que l'eau soit exclue de l'AECG, a souligné jeudi Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens. Il s'agit d'un immense cadeau offert aux sociétés des eaux par le gouvernement Harper et peut-être par certaines provinces qui veulent faire une plus grande place à la privatisation de l'eau dans nos villes et villages et qui considèrent cet accord de commerce comme un outil pour arriver à leurs fins.»


REF.: