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dimanche 23 octobre 2011

Charest favorise l'industrie de la Tomate


Perturbation du congrès libéral - Des tomates pour Jean Charest
Plus de 300 manifestants se sont rendus samedi midi devant le Centre des congrès à Québec, pour crier au gouvernement Charest qu'ils sont «rouges de colère». 
© Didier Debusschere / Agence QMI


QUÉBEC - Plus de 300 manifestants se sont rendus samedi midi devant le Centre des congrès à Québec, lieu de réunion de quelque 2000 militants libéraux, pour crier au gouvernement Charest qu'ils sont «rouges de colère».
Plusieurs d’entre eux ont lancé des tomates sur une cible à l'effigie de Jean Charest, qualifié de «charogne». Quelques tomates ont même été projetées en direction des libéraux qui observaient la scène à l'extérieur, sans atteindre leur objectif. «Nos tomates sont pas mal moins pourries que le gouvernement!», a-t-on pu entendre.
Jean Charest n'a pas réussi à «apaiser la frustration de toute la population», ont martelé plusieurs participants, malgré l'annonce d'une commission d'enquête avec plus de mordant sur l'industrie de la construction.
«Ce n'est pas ça qui va diminuer notre colère parce qu'on en a ras le bol de ses mesures qui nous appauvrissent et ça va bien au-delà de la collusion et de la corruption qu'on dénonce également!» ont-il ajouté.
Le groupe était composé de nombreux étudiants, de militants syndicaux et de divers groupes comme la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics (CTPSP) et la Coalition régionale de Chaudière-Appalaches (CRCA).
«Nous n'accepterons plus cette odeur de pourriture qui empoisonne notre quotidien», a lancé Ann Gingras de la CSN, déplorant les coupes annoncées dans les commissions scolaires et la privatisation grandissante en santé. Une autre manifestation est prévue à Montréal le 10 novembre.



mardi 19 avril 2011

Le Québec devra devenir des végétarien$


Faillite

400 fermes porcines pourraient disparaître

SANS INDICATIF - Quelque 400 fermes porcines risquent d’être acculées à la faillite d’ici deux ans si les gouvernements ne les épaulent pas davantage financièrement. Des centaines de producteurs ne seront pas en mesure d’amorcer, en mars 2012, le remboursement d’avances de fonds qu’ils ont obtenu d’un programme fédéral pour redorer leur bilan.
Ils sont près de 900 producteurs québécois à s’être partagé 130 millions $ provenant du Programme de paiement anticipé (PPA) d’Ottawa.
La Fédération des producteurs de porcs du Québec indique que la presque totalité de ces agriculteurs ne seraient pas en mesure de rembourser ces prêts si les paiements devaient s’amorcer dès aujourd’hui.
En coulisse, des acteurs du monde agricole affirment que jusqu’à 400 fermes risquent de devoir lancer la serviette en 2012 lorsqu’ils devront commencer à rembourser ces dettes. C’est une ferme sur cinq qui risque d’écoper ou 22 % des 1800 que compte le Québec.
Des fermes fragiles
« Les producteurs ne font pas leurs frais parce que le coût des intrants (NDLR : grain, médicaments) est très élevé et que leur situation est précaire depuis plusieurs années », a expliqué Jean-Guy Vincent, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec.
Après avoir été frappée par la chute des prix du porc, la vigueur du dollar canadien et la grippe AH1N1, voilà que l’industrie porcine est victime de la restructuration de la Financière agricole du Québec.
L’institution a réduit les compensations versées aux éleveurs de porcs l’an dernier afin de résorber le déficit de son Fonds d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).
Ce Fonds dédommage les agriculteurs lorsqu’ils vendent leurs produits à perte en raison d’un écart entre leurs coûts de production et les prix en vigueur sur le marché. Au 31 mars 2010, le déficit de l’ASRA s’élevait à près de 760 millions $.
Le bilan 2010-2011 de la Financière ne sera publié que dans quelques mois, mais le milieu agricole estime qu’un surplus d’une centaine de millions devrait permettre à l’institution de résorber une part du déficit de l’ASRA. Effort collectif
« On s’est amélioré. On a réduit nos coûts de production, mais ce n’est pas uniquement à nous de soutenir la présence de l’agriculture dans l’économie. Nos gouvernements doivent se commettre », a lancé Jean-Guy Vincent.
La Fédération veut que la Financière agricole réduise de 10 $ à 7 $ la prime d’assurance payée par ses membres pour financer le Fonds ASRA.
« Il faut que la prime d’assurance soit alignée aux compensations. On a versé des compensations très importantes depuis quelques années. On a donné 1,8 milliard $ entre 2006 et 2010 aux producteurs de porcs alors qu’ils ont payé 440 millions $ en primes », a précisé Mélanie Fiset, porte-parole de la Financière agricole.
La Fédération des producteurs de porcs souhaite aussi que Québec bonifie le programme d’adaptation qu’elle a lancé l’automne dernier pour aider les producteurs à redresser leur entreprise.
« Il y a 135 millions $ dans cette stratégie là. Il est certain qu’on va sauver des producteurs, mais on ne va pas arriver à tous les sauver », a affirmé Hélène Doddridge, directrice au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
L’industrie porcine entraîne des retombées de 1,5 milliard $ par année au Québec en plus de générer 24 000 emplois. Plus de 50 % des porcs produits dans la province sont exportés.

REF.: