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jeudi 19 novembre 2020

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

 

 

Des chercheurs prennent la première photo numérique de 3200 mégapixels au monde

Des chercheurs de Stanford ont pris des photos de 3 200 mégapixels, les plus grandes jamais prises, en utilisant des capteurs qui feront partie du plus grand appareil photo numérique au monde.

Les chercheurs de Menlo Park ont testé avec succès leur appareil photo numérique capable de prendre des photos gigantesques de 3200 mégapixels.


Les prises de vue sont rendues possibles grâce à 189 capteurs individuels répartis sur un plan focal large de 60 centimètres qui éclipse les capteurs habituels de 1,4 pouce de large d’une caméra standard. Chacun des capteurs peut prendre des images de 16 mégapixels.

L’appareil photo sera installé à l’observatoire Vera Rubin au Chili. Cet appareil de 3,2 gigapixels va peut-être permettre de percer certains mystères de l’univers dans le domaine de l’astronomie. Pour se rendre compte de la taille d’une telle image, il faudrait 378 téléviseurs 4K pour en afficher une à la bonne échelle, selon le SLAC (Stanford Linear Accelerator Center).

Avec ses 3200 mégapixels, il pourrait repérer une balle de golf à une distance de 24 km. Son champ de vision est suffisamment large pour capturer 40 lunes à la fois. Il sera capable de repérer des objets 100 millions de fois plus petits que ceux visibles à l’œil nu. La NASA publie régulièrement de magnifiques images de galaxies, d’étoiles ou de supernovae. Elle avait récemment dévoilé une image d’un « papillon cosmique » à des milliers d’années-lumière. Elle a aussi publié quelques images de Mars, capturées par le Mars Reconnaissance Orbiter (MRO).

Quel sera le rôle de ce capteur gigantesque ?

Une fois que l’observatoire Vera Rubin sera opérationnel, l’appareil photo numérique de 3 200 mégapixels capturera une succession d’images panoramiques de tout le ciel austral, ce qu’il fera une fois tous les quelques jours pendant 10 ans.

Ce projet, connu sous le nom de Legacy Survey of Space and Time (LSST), permettra de suivre les mouvements de milliards d’étoiles et de galaxies, tout en créant le plus grand film d’astronomie au monde. Cet observatoire nouvelle génération est prêt à s’attaquer à des questions concernant la formation de l’univers, la matière noire et l’énergie noire. Les chercheurs ont dévoilé la première image et ont expliqué comment ils ont réalisé cet exploit dans une vidéo.

 Source. : SLAC

jeudi 30 avril 2020

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

par Bruno Clairet,




NASA, exploration, spatiale, cosmos, astronomie, science,




La NASA vient d’ajouter l’hélicoptère et son système de livraison au Rover Perseverance. Le lancement des deux engins est toujours prévu pour le 17 juillet prochain, et le drone devrait effectuer un premier vol martien fin mars 2021.
Malgré la pandémie de Covid-19, la NASA se doit de respecter le calendrier de la mission Mars 2020 pour être prête le 17 juillet prochain. En cas de retard, le lancement du Rover Perseverance devrait être repoussé de deux ans, la durée nécessaire pour que les positions de la Terre et de Mars soient à nouveau favorables. Le robot à six roues est donc en phase finale de préparation au Kennedy Space Center de Floride où il subit ses derniers tests. Les ingénieurs de la NASA viennent notamment d’intégrer l’hélicoptère qui l’accompagnera sur Mars.

Les techniciens de la NASA ont arrimé avec succès le système de livraison de l’hélicoptère martien sous le ventre du Rover. Le dispositif qui contrôle le lancement du drone fonctionne parfaitement. Les premiers tests indiquent qu’il communique correctement avec le Rover, et que son système de recharge électrique est opérationnel. Avant de pouvoir déployer ses panneaux solaires, il sera en effet totalement tributaire des ressources énergétiques de Perpseverance.

L’hélicoptère de la NASA affiche des ambitions techniques plus que scientifiques

L’hélicoptère de Mars 2020 sera le premier engin volant dans une atmosphère extraterrestre. Un véritable défi technique qui a conduit la NASA à le priver de toute mission scientifique. L’appareil de moins de 2 kg a démontré qu’il pouvait voler en conditions martiennes dans la chambre à vide du Jet Propulsion Laboratory. Il lui reste à faire ses preuves sur la planète rouge. La mission prévoit un premier vol un mois et demi après l’atterrissage de Perseverance dans le cratère de Jezero le 18 février 2021. Le drone s’élancera alors dans le ciel martien pendant une période d’une trentaine de jours.
La mission Mars 2020 doit principalement rechercher des signes de vie microbienne passée, mais elle s’inscrit également dans un programme plus large pour préparer l’exploration de Mars par l’Homme. Avec le programme Artemis, la NASA compte d’abord retourner sur la Lune en 2024 et y installer progressivement une base permanente.


Source. : NASA

lundi 9 mai 2016

William Gadoury, jeune canadien de 15 ans, découvre une nouvelle cité maya ?

Un ado découvre une cité maya

Le Québécois de 15 ans a fait le lien entre la forme des constellations et la position des villes mayas




Photo Le Journal de Montréal, Martin Chevalier William Gadoury étudie en 4e secondaire à l’Académie Antoine-Manseau de Joliette. Il sera porte-parole de l’Expo-Science pancanadien à l’Université McGill à Montréal le 18 mai.
SAINT-JEAN-DE-MATHA | Un Québécois de 15 ans a découvert une nouvelle cité maya jusque-là méconnue grâce à sa théorie selon laquelle cette civilisation choisissait l’emplacement de ses villes selon la forme des constellations d’étoiles.
William Gadoury, un adolescent de Saint-Jean-de-Matha dans Lanaudière, est devenu une petite vedette à la NASA, à l’Agence spatiale canadienne et à l’Agence spatiale japonaise, alors que sa découverte est sur le point d’être diffusée dans une revue scientifique.
Passionné des Mayas depuis plusieurs années, il a analysé 22 constellations mayas et s’est aperçu que s’il reliait sur une carte les étoiles des constellations, la forme de chacune d’entre elles correspondait au positionnement de 117 cités mayas. Aucun scientifique n’avait encore découvert une telle corrélation entre les étoiles et l’emplacement des villes mayas.
Le génie de William a cependant été d’analyser une 23e constellation. Celle-ci contenait trois étoiles et seulement deux cités correspondaient sur la carte. Selon sa théorie, il aurait donc dû y avoir une 118e cité maya dans un endroit reculé et inaccessible dans la péninsule du Yucatan, au Mexique.
Une des 5 plus grosses cités
Des analyses à partir des satellites de différentes agences spatiales internationales ont révélé qu’il y avait effectivement une pyramide et une trentaine de bâtiments à l’endroit précis identifié par le jeune homme.
Le Journal a eu accès aux images satellites où l’on voit différentes structures de ce qui pourrait bien être une ancienne cité. «Des formes géométriques, comme des carrés ou des rectangles, sont apparues sur ces images, formes qui peuvent difficilement être attribuées à des phénomènes naturels», affirme le spécialiste en télédétection à l’Université du Nouveau-Brunswick, Dr Armand LaRocque.
Non seulement il aurait découvert une nouvelle cité maya, mais il s’agirait d’une des cinq plus grosses.
«Quand le Dr LaRocque m’a confirmé, en janvier dernier, que l’on distinguait une pyramide et une trentaine de structures, c’était extraordinaire», a dit le jeune homme.
Il a nommé cette cité perdue K’ÀAK’ CHI’ soit «Bouche de feu» en français.
«Je ne comprenais pas pourquoi les Mayas avaient construit leurs cités loin des rivières, sur des terres peu fertiles et dans les montagnes, a indiqué William Gadoury. Il fallait qu’il y ait une autre raison, et comme ils adoraient les étoiles, l’idée m’est venue de vérifier mon hypothèse. J’ai vraiment été surpris et excité quand je me suis rendu compte que les étoiles les plus brillantes des constellations correspondaient aux plus grandes villes mayas».
Il veut y aller
Pour l’instant, personne ne s’est encore rendu dans la jungle pour voir la Bouche de feu.
William a parlé à deux archéologues mexicains à qui il a présenté ses travaux, mais ceux-ci ne s’y sont pas rendus.
«C’est toujours une question d’argent. Organiser une expédition coûte horriblement cher», a dit le Dr Armand LaRocque.
Les archéologues ont promis à William de l’amener lors de leurs fouilles. C’est le souhait le plus cher du jeune homme.
«Ce serait l’aboutissement de mes trois années de travail et le rêve de ma vie», a-t-il dit.

Les étoiles lui ont donné la clé

 
William Gadoury s’est intéressé aux Mayas à la suite de la publication du calendrier maya annonçant la fin du monde en 2012.
L’ado a trouvé 22 constellations dans un Codex Maya de Madrid.
En reliant les étoiles des constellations pour créer des formes et en appliquant avec des transparents les constellations sur une carte Google Earth, il a constaté que cela correspond aux cités mayas de la péninsule du Yucatan.
Au total, les 142 étoiles correspondent à 117 cités mayas.
Les étoiles les plus brillantes représentent les plus importantes cités.
De plus, la méthode utilisée par William fonctionne avec les civilisations aztèques, incas et harapa en Inde.
23e constellation
Il a trouvé dans un livre de référence maya une 23e constellation qui était manquante. En reliant les trois étoiles, il s’est aperçu qu’il manquait une cité maya sur la carte.
Il a partagé cette découverte avec l’Agence spatiale canadienne qui lui a fourni des images satellites de la NASA et de l’agence japonaise JAXA.
Il a visité aussi une centaine de sites web distributeurs d’images satellites qui lui ont permis de mettre la main sur des images datant de 2005, une année où un grand feu avait dévasté la région, ce qui a rendu plus visibles les vestiges de sa cité perdue.

Les scientifiques impressionnés


Photo courtoisie
Daniel De Lisle
Agence spatiale canadienne
SAINT-JEAN-DE-MATHA | Les experts et scientifiques sont unanimes. La découverte de William Gadoury est exceptionnelle.
«Ce qu’il y a de fascinant dans le projet de William, c’est la profondeur de sa recherche. Faire le lien entre la position des étoiles et la localisation d’une cité perdue et l’utilisation des images satellitaires sur un tout petit territoire pour y déceler des vestiges enfouis sous une végétation très dense, c’est tout à fait exceptionnel!» a dit Daniel De Lisle, de l’Agence spatiale canadienne. Il a d’ailleurs remis une médaille de mérite au jeune homme.
L’Agence spatiale a contribué à l’avancement des recherches du jeune homme en fournissant des images satellites qui lui ont permis de trouver sa cité perdue.
Pas facile
Le Dr Armand LaRocque, un spécialiste en télédétection de l’Université du Nouveau-Brunswick à Frédéricton a joué un rôle majeur dans l’analyse des images radar.
«La découverte de structures humaines cachées par la jungle du Yucatan n’a pas été chose facile, mais l’utilisation d’images satellites, ainsi que l’apport du traitement d’images numériques ont permis de faire ressortir ces structures et de confirmer leur possible existence, bien qu’elles aient été oubliées depuis plusieurs centaines d’années.»

La Cité Perdue

William Gadoury étudie en 4e secondaire à l’Académie Antoine-Manseau de Joliette. Il sera porte-parole de l’Expo-Science pancanadien à l’Université McGill à Montréal le 18 mai.
Photomontage
  • Nom: La Bouche de feu
  • Pyramide de 86 mètres
  • Superficie totale de 80 à 120 km carrés
  • Localisation: 17 ° Nord 90 ° Ouest
  • Réseau important d’allées et de rues
  • 30 structures visibles de l’espace
  • 4e plus importante cité maya

Nota:

Hésitations suspectes sur le lieu exact

 

 Interrogé par Le Figaro, le professeur Eric Taladoire n'en revient pas du «buzz» autour de cette découverte dont il assure qu'elle n'en n'est pas une et dont il aimerait juste comprendre les origines.
Halluciné par la vitesse de la rumeur «qui galope», l'archéologue émérite explique qu'il a rapidement contacté les auteurs, notamment après la publication d'une carte. «Quand on a signalé que la carte était fausse, elle a disparu et été remplacée par une autre carte, le site maya s'était soudainement déplacé de 200 ou 300 kilomètres... On passe du Bélize au Mexique, s'étonne ironiquement Eric Taladoire. Nous travaillons depuis 20 ans dans cette région, une équipe de chercheurs slovènes a ratissé toute cette jungle, et on aurait rien trouvé? On a été jusqu'à 80 ouvriers sur place! On nous parle de lieux inaccessibles et reculés, or il y a des routes et des habitants sur ces lieux. Les gens qui ont publié cette découverte n'ont pas regardé de carte! Avec les données satellites qui circulent pour décrire le lieu de cette «cité inconnue», sur Google earth, on peut voir une petite maison et un hamac, et ce qu'on pourrait décrire comme une pyramide serait en fait une plantation de cannabis!» Eric Taladoire rappelle que ce type de fausses informations circulent régulièrement dans le monde de l'archéologie. «On a eu un scandale similaire l'année dernière dans le nord-est du Honduras, la découverte de prétendues cités perdues annoncée par le National Geographic (revue de l'organisme scientifique américain du même nom) qui s'est fait attaqué par les grandes universités avant que ça ne se répande dans la presse».


Source.:

mardi 3 mai 2016

Stephen Hawking : les trous noirs pourraient être des portails vers un univers parallèle




Trous noirs
Les trous fascinent autant qu'ils effrayent, tellement ils sont entourés de mystères. Comme le papillon de nuit est attiré par la lumière, le génie Stephen Hawking est hypnotisé par ce phénomène et tend toujours à faire des théories à ce propos. 
Stephen Hawking veut construire un vaisseau interstellaire mais n’en oublie pas ses précieux trous noirs. Ce sont des zones de l’espace-temps qui se forment à la suite de l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive, entraînant la création d’un puits sans fond qui engloutit toute chose d’approchant de trop près. La lumière elle-même ne peut leur échapper, c’est dire.
La théorie la plus couramment admise par la relativité générale est une destruction pure et simple de tout objet ayant été aspiré. Le souci étant que cette hypothèse viole les lois de la mécanique quantique, aucune matière ne devrait disparaître complètement.
Stephen Hawking, dans une récente conférence tenue à l’Université de Harvard, a affirmé que les trous noirs pourraient être des portails vers un univers parallèle. Ce n’est pas la première fois qu’il émet cette hypothèse, particulièrement excitante.
Les astronomes spéculent depuis des années et tendent à croire que les trous noirs ne conservent pas d’ informations sur les étoiles à partir desquelles ils se sont formés. Cependant, ils stockeraient leur charge électrique, la masse… Selon ce postulat, ils emmagasineraient finalement beaucoup d’informations qui ne sont pas visibles d’un point de vue extérieur. Chacun serait unique et rempli de toute une collection de particules, au point de potentiellement aboutir à un univers parallèle.
Crédible ? Après tout, l’on a longtemps cru que la Terre était plate… On doute que quiconque veuille tenter l’expérience, sauf s’il tenait à ce que ses atomes soient compressés et accélérés à la vitesse de la lumière, entraînant fatalement la mort, qu’importe l’univers dans lequel il pourrait atterrir.

Source.: