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mardi 22 septembre 2015

Le taux de chômage ne dit pas tout


Condamnés à vivre avec moins d’argent

Le taux de chômage ne dit pas tout. Il indique le nombre de personnes qui se cherchent un emploi, mais omet tous ceux qui ont déniché un travail moins payant qu’avant. Le Journal a découvert plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le Québec s’appauvrit.


Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de salaire extrême.
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu 140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $ de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.
«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe, professeur titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval.
Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de 31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.
Concurrence
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant. Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement moral et de la détresse psychologique. Les travailleurs perdent toute loyauté envers l’employeur», de conclure M. Soares.

jeudi 31 mai 2012

Un site pour les chomeurs pas contant ?

Services offerts par le fédéral - Un site internet ouvert aux citoyens insatisfaits
Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l’AFPC-Québec. 
Photo Archives / Agence QMI
Services offerts par le fédéral

Un site internet ouvert aux citoyens insatisfaits

QUÉBEC – L'Alliance de la Fonction publique du Canada de la région de Québec (AFPC) a créé un site internet où les citoyens sont invités à dénoncer le manque de services offerts par le gouvernement du Canada.
«Dans le dernier budget, le ministre Flaherty a annoncé une coupure de 19 200 postes dans la fonction publique fédérale et il tente de faire croire que ça n'aura aucun impact sur les services aux citoyens, a relevé Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l'AFPC-Québec en conférence de presse, mardi matin. La campagne a pour but de dénoncer cette fausse croyance.»
Des 19 200, le syndicat estime à un millier le nombre de postes qui seront retranchés à Québec. Déjà, cinq postes ont été abolis au bureau d'immigration Canada et 140 employés de Pêches et Océans ont reçu une lettre pour leur signifier que leur poste était en jeu.
Déjà en chute libre
Mais avant même ces coupes, la qualité des services offerts aux citoyens était en chute libre, selon une employée de Service Canada.
«Depuis 2007, la situation n'a cessé de s'aggraver. À cette époque, on respectait le délai de 28 jours pour répondre aux demandes de l'assurance-emploi, a fait valoir Francine Vézina. Il y a des clients qui n'ont pas leur chèque qui sont agressifs. Il y a un désarroi chez les employés. Les gens arrivent en pleurs parce qu'ils n'ont plus d'argent.»
Michel Fecteau, attaché politique de la députée de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, Anne-Marie Day, présent à la conférence, a mentionné que de plus en plus de gens défilent à son bureau pour dénoncer la lenteur des services fédéraux. «Une dame habituée à un salaire de 65 000 $, qui a travaillé 27 ans avec le même employeur malheureusement au bord de la faillite, avec peu d'épargnes en raison d'un divorce il y a un an, deux enfants à sa charge, était toujours sans nouvelle de sa demande d'assurance-emploi après 12 semaines.», a-t-il cité en exemple.
En plus du site internet LaissesPourCompte.ca où les gens pourront rédiger leur témoignage, l'AFPC distribuera des cartes postales. Sur chacune, l'histoire d'immigrants et de chômeurs qui ont eu de la difficulté à recevoir l'aide du gouvernement fédéral y est racontée.


REF.:

dimanche 27 mai 2012

Assurance-emploi Accepter des emplois «convenables» ?


Assurance-emploi - Accepter des emplois «convenables»
La ministre canadienne des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley. 
Photo Blair Gable / Reuters

OTTAWA – En vertu des nouvelles règles d'assurance-emploi annoncées jeudi par le gouvernement Harper, les chômeurs qui reçoivent à répétition des prestations d'assurance-emploi seront dorénavant contraints d'accepter un emploi même si celui-ci est moins payant que celui qu'ils occupaient précédemment. La ministre canadienne des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley, a ainsi mis fin aux rumeurs et dévoilé les détails de la réforme annoncée par son gouvernement dans le dernier budget fédéral. Les modifications devraient entrer en vigueur à compter de l'an prochain. Le gouvernement évalue que moins de 1 % des chômeurs perdront leurs prestations avec ces nouvelles règles.
Essentiellement, les chômeurs devront à l'avenir faire la preuve qu'ils sont actifs dans leur recherche d'emploi et accepter un travail jugé «convenable» même si celui-ci peut être jusqu'à 30 % moins payant que leur emploi précédent.
Le gouvernement dit ainsi vouloir «jumeler les Canadiens aux emplois disponibles » et, pour ce faire, met de l'avant différentes initiatives. L'une d'elles vise à renforcer les obligations des prestataires en définissant ce qu'est un « emploi convenable».
Six critères ont été établis, dont l'un obligeant un chômeur à accepter un emploi même si celui-ci est situé à une heure de route de son domicile.
Le gouvernement a aussi créé trois catégories de prestataires (voir encadré). On retrouve les «travailleurs de longue date», qui auront plus de temps pour dénicher un emploi avant d'être forcés d'élargir le cercle de leur recherche. Les «prestataires fréquents» devront pour leur part, dès le départ, trouver un emploi que le gouvernement juge «semblable» à celui qu'ils occupaient. Enfin, on retrouve les «prestataires occasionnels» qui, après 18 semaines de prestations, devront accepter un travail pour lequel ils se qualifient.
Dans les trois cas, les prestataires pourraient éventuellement avoir à se trouver un emploi et subir une baisse salariale significative.
«Les prestataires obligés d'accepter un emploi disponible auront toujours des revenus plus élevés que ceux des prestations d'assurance-emploi», a pour sa part fait valoir la ministre Finley. Cette dernière fait référence au fait que les prestations auxquelles les chômeurs ont droit ne représentent de toute façon que 55 % du salaire qu'ils gagnaient avant de perdre leur emploi.
«Recherche raisonnable»
Par ailleurs, le gouvernement veut aussi définir ce qu'est une «démarche de recherche d'emploi raisonnable». Les prestataires devront ainsi faire la preuve qu'ils sont actifs dans leurs démarches, et ce, sur une base quotidienne.
Les changements apportés feront aussi en sorte que les Canadiens seront considérés d'abord par les employeurs avant que ceux-ci ne recourent aux travailleurs étrangers temporaires pour pourvoir des postes vacants.
Les critiques à l'endroit des modifications apportées au régime n'ont pas tardé à fuser. La porte-parole du NPD en matière de finances, Peggy Nash, a accusé le gouvernement conservateur de vouloir «démoniser» les gens qui se retrouvent sans emploi.
Le porte-parole du Conseil national des chômeurs (CNC), Pierre Céré, a affirmé qu'il s'agissait carrément d'une «déclaration de guerre aux travailleurs saisonniers», qui, ajoute-t-il, représentent 34 % des prestataires d'assurance-emploi au Québec.
Le secrétaire général de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Daniel Boyer, a, pour sa part, qualifié cette réforme de «recul».
«On est en train de revenir au travail forcé», a-t-il lancé.
M. Boyer indique que les modifications de la définition «d'emploi convenable» toucheront les travailleurs saisonniers, soit dans le domaine de la construction, des pêches ou autre, ainsi que ceux qui occupent des emplois plus précaires.
«On fait supporter aux chômeurs les problèmes structurels d'emploi», a-t-il indiqué.
Trois catégories de prestataires créées

  • Travailleurs de longue date (25 % de tous les prestataires)
    Ils ont cotisé au régime d'assurance-emploi pendant sept ans au cours des dix dernières années et ont touché des prestations régulières ou des prestations pour pêcheurs pendant une période de moins de 35 semaines au cours des cinq dernières années.
    Ils devront, après 18 semaines de prestations, élargir leur recherche d'emploi pour englober des emplois « semblables » à leur emploi habituel et accepter un salaire à partir de 80 % de leur salaire précédent.

  • Prestataires fréquents (17 % de tous les prestataires)
    Ils ont demandé plus de trois fois des prestations régulières ou de pêcheurs et touché des prestations pendant plus de 60 semaines au total depuis cinq ans.
    Ils devront dès le début élargir leur recherche d'emploi pour englober des emplois semblables à leur emploi habituel et accepter un salaire à partir de 80 % de leur salaire précédent.

  • Prestataires occasionnels (58 % de tous les prestataires)
    Cette catégorie englobe tout le reste des prestataires.
    Ils devront après 18 semaines de prestations élargir encore leur recherche d'emploi pour inclure tout le travail pour lequel ils sont qualifiés et accepter un salaire à partir de 70 % de leur salaire précédent, mais au-dessus du salaire minimum.


    REF.:
  • mardi 8 mai 2012

    Nouveau mode de calcul de l'Assurance Chomage ,défavorisant les régions ?


    Pierre Céré
    photo courtoisie
    M. Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses.

    Un cheval de Troie !

    La ministre Diane Finley (Ressources humaines et Développement des compétences) a annoncé, le 30 avril, des « améliorations prévues au programme d’assurance-emploi ». Ces améliorations ont trait au nouveau calcul du taux de prestations qui entrera en vigueur à compter du 7 avril 2013, l’année prochaine. Du même souffle, mais sans expliquer ses conséquences, elle signalait brièvement que le projet pilote qui favorisait les régions avec des taux élevés de chômage, soit le projet pilote sur les 14 meilleures semaines, ne serait pas prolongé au-delà du 6 avril 2013. Ce projet pilote vise six régions sur douze au Québec.
    Ainsi, un nouveau mode de calcul du taux de prestations basé sur les meilleures semaines de la dernière année sera établi pour l’ensemble du Canada, mais il n’y aura plus de mesures spéciales pour aider les régions à haut taux de chômage. Ce nouveau mode de calcul va continuer à reposer sur un dénominateur (soit le diviseur sur lequel on établit la moyenne, ou le nombre des meilleures semaines que la Commission va aller chercher), dénominateur fixé en fonction du taux de chômage régional. Cette norme variera entre 14 et 22 semaines.
    UNE EXACTION
    Si on enlève certains irritants à l’actuelle méthode de calcul (période de base, par exemple), on introduit un véritable cheval de Troie pour les régions désignées par le projet pilote en vigueur depuis 2004. Ce qui se présente comme un cadeau sera en fait une exaction.
    Si le taux de chômage actuel se maintient au même niveau, cinq régions sur six vont perdre cet acquis du calcul sur les 14 meilleures semaines de travail :
    Chicoutimi-Jonquière va passer à un taux basé sur la moyenne des 21 meilleures semaines ;
    Trois-Rivières à 20 semaines ;
    Le Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord, le Centre-du-Québec et le Nord-Ouest du Québec à 18 semaines.
    Par exemple, dans ces trois dernières régions, un travailleur pourrait se qualifier avec 600 heures de travail accumulées sur 15 semaines et voir la moyenne établie en divisant par 18 (le nouveau dénominateur), alors que, sous l’actuel projet pilote en vigueur depuis 2004, cette moyenne s’établit sur 14, ce qui bien sûr a une incidence certaine sur le montant.
    Pour ces régions, il s’agira d’un véritable cheval de Troie, un cadeau empoisonné alors que, par-derrière, ce gouvernement mettra le feu à la maison.
    Voilà une autre raison pour laquelle il faut sortir de là et rapatrier au Québec ce pouvoir d’établir notre propre régime d’assurance-chômage qui protégerait mieux notre population.
    Par Pierre Céré
    Porte-parole du Conseil national des chômeurs
    et chômeuses (CNC)



    REF.:

    Pourquoi rapatrier l'assurance chomage du Fédéral au Québec ?


    Pierre Céré
    photo courtoisie
    M. Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses.
    La ministre Diane Finley (Ressources humaines et Développement des compétences) a annoncé, le 30 avril, des « améliorations prévues au programme d’assurance-emploi ». Ces améliorations ont trait au nouveau calcul du taux de prestations qui entrera en vigueur à compter du 7 avril 2013, l’année prochaine. Du même souffle, mais sans expliquer ses conséquences, elle signalait brièvement que le projet pilote qui favorisait les régions avec des taux élevés de chômage, soit le projet pilote sur les 14 meilleures semaines, ne serait pas prolongé au-delà du 6 avril 2013. Ce projet pilote vise six régions sur douze au Québec.
    Ainsi, un nouveau mode de calcul du taux de prestations basé sur les meilleures semaines de la dernière année sera établi pour l’ensemble du Canada, mais il n’y aura plus de mesures spéciales pour aider les régions à haut taux de chômage. Ce nouveau mode de calcul va continuer à reposer sur un dénominateur (soit le diviseur sur lequel on établit la moyenne, ou le nombre des meilleures semaines que la Commission va aller chercher), dénominateur fixé en fonction du taux de chômage régional. Cette norme variera entre 14 et 22 semaines.
    UNE EXACTION
    Si on enlève certains irritants à l’actuelle méthode de calcul (période de base, par exemple), on introduit un véritable cheval de Troie pour les régions désignées par le projet pilote en vigueur depuis 2004. Ce qui se présente comme un cadeau sera en fait une exaction.
    Si le taux de chômage actuel se maintient au même niveau, cinq régions sur six vont perdre cet acquis du calcul sur les 14 meilleures semaines de travail :
    Chicoutimi-Jonquière va passer à un taux basé sur la moyenne des 21 meilleures semaines ;
    Trois-Rivières à 20 semaines ;
    Le Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord, le Centre-du-Québec et le Nord-Ouest du Québec à 18 semaines.
    Par exemple, dans ces trois dernières régions, un travailleur pourrait se qualifier avec 600 heures de travail accumulées sur 15 semaines et voir la moyenne établie en divisant par 18 (le nouveau dénominateur), alors que, sous l’actuel projet pilote en vigueur depuis 2004, cette moyenne s’établit sur 14, ce qui bien sûr a une incidence certaine sur le montant.
    Pour ces régions, il s’agira d’un véritable cheval de Troie, un cadeau empoisonné alors que, par-derrière, ce gouvernement mettra le feu à la maison.
    Voilà une autre raison pour laquelle il faut sortir de là et rapatrier au Québec ce pouvoir d’établir notre propre régime d’assurance-chômage qui protégerait mieux notre population.
    Par Pierre Céré
    Porte-parole du Conseil national des chômeurs
    et chômeuses (CNC)



    REF.:

    mercredi 21 mars 2012

    L'indice de croissance d'un pays ?

    Serait basé sur le taux de chomage de ses habitants,et celui d'une province ou états serait elle basé sur le taux de bienheureux ! c'est ce qui ressort d'une études de l'université du Zimbabwé !
    En faîte ,les pays taxe les cie ou habitant de la même façon,trop pour un ,tous pour l'autre !



    REF.: Et............. up on tourne,