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mercredi 7 janvier 2015

Collusion dans le monde des stations services ?


Collusion ?
ou Lobbying ?
C'est qui, qui le paye pour dire ça ?

Tanné de voler les automobilistes, le propriétaire d’une station service se confie.

Régis Laforge exploite une station service depuis plus de 30 ans dans le secteur de L’Ascension-de-Notre-Seigneur, au Lac-Saint-Jean.
Lundi dernier, il vendait son carburant à 99,9 cents le litre, soit 7 sous de moins que partout ailleurs dans la région. Les raisons qu’il invoque font scandale!  C’est qu’il estimait qu’une marge de profit de 6 cents le litre(même CAA nous dit que c'est a 6 cents ,menteur!) était suffisante pour bien faire rouler son business.(Alors ,que bien des stations service prennent une marge plus haute que ça,a l'année longue)= C'est tu que la demande mondiale de pétrole est a la basse,depuis 1 an déja ? Et que les stations service se prennent déja plus de profit,comme le gouvernement Canadien avec sa taxe sur le carbonne !
L'industrie automobile,elle a plombé le prix des voitures  électriques !
L'avez-vous remarqué ?

Sauf qu’il doit reculer et remonter ses prix car il souhaite éviter une guerre avec les géants du pétrole:  » Avec eux, ça marche au chantage. Si tu ne les suis pas, ils te font une guerre de prix et tu crèves « , a-t-i confié à La Presse avant de s’effondrer en larmes. Après ça on veut nous faire croire qu’il n’y a pas de collusion dans le monde des stations services?!?


Source.:

vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




REF.:

mardi 15 janvier 2013

Corruption 101 ?

Les rouages de la corruption

Pots-de-vin aux fonctionnaires, pizzo à la mafia, collusion entre soumissionnaires, financement illégal des partis politiques… Avec les audiences de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction, le Québec découvre, mi-cynique, mi-éberlué, à quel point la corruption pourrit ses institutions. Comment a-t-on pu en arriver là?
Pour avoir un petit cours «Corruption 101», Jobboom a rencontré Jonathan Goyette, professeur adjoint au Département d’économique de l’Université de Sherbrooke. Membre du Groupe de recherche en économie et développement international, il s’intéresse aux conséquences de la corruption sur la croissance économique des pays en développement. Après avoir passé quelques années en Côte d’Ivoire, où il a pu observer la petite et la grande corruption au quotidien, il se penche ces jours-ci sur les récits de corruption et de trafic d’influence qui s’étalent au grand jour dans la Belle Province.
JOBBM   D’où vient la corruption? 
Jonathan Goyette La corruption survient là où il y a des failles dans l’administration de l’appareil gouvernemental. Il peut s’agir de lois ou de règles qui sont confuses ou de documents peu clairs. Des individus intelligents et malhonnêtes perçoivent ces failles et les utilisent à leur avantage.
 Au Québec, quelles sont ces failles? 
JG Selon les faits relevés à la commission Charbonneau, les règles entourant l’octroi de contrats publics manquaient de clarté. La présidente de la commission a aussi noté un manque de communication entre les différents organes qui devaient gérer les contrats.
Par ailleurs, si l’octroi des contrats est seulement basé sur le prix (en fonction du plus bas soumissionnaire), comme c’est le cas à l’heure actuelle, il y a une porte ouverte à la manigance : les prix peuvent être manipulés. Il peut y avoir de la collusion entre les entrepreneurs, si ce n’est de la corruption pure et simple, avec des pots-de-vin versés aux employés municipaux afin de connaître les prix des autres soumissionnaires. Je crois qu’un système d’octroi qui ne serait pas seulement basé sur les prix, mais aussi sur les compétences, pourrait limiter les abus comme ceux que nous avons vus.
 Quelle différence voyez-vous entre la corruption ici et celle dans les pays en voie de développement?
JG Au Québec, on observe ce que j’appelle la grande corruption : des individus (fonctionnaires et entrepreneurs) ont manipulé l’octroi de contrats pour pouvoir blanchir de l’argent et utiliser cet argent pour financer des partis politiques. On va voir autant, sinon plus de grande corruption dans un pays en voie de développement, mais la différence, c’est surtout sur le plan de la petite corruption, soit les petits bakchichet autres «pourboires» qui sont exigés par des employés de l’État. Dans certains pays, c’est à se demander si une bureaucratie complexe n’est pas mise en place justement pour faire en sorte que ceux qui font la queue offrent des pots-de-vin pour accélérer le service. Prenons le nombre de jours pour obtenir un permis de construction pour un entrepôt, par exemple. Il est de 1 030 jours en Haïti, comparativement à 73 jours en moyenne au Canada. Celui qui a assez d’argent va payer les bureaucrates pour obtenir un service accéléré.
Dans les pays en voie de développement, on observe aussi que, même si les salaires sont très bas dans la fonction publique, les emplois y sont très convoités. C’est un secret de Polichinelle : on sait qu’il y a un moyen de faire de l’argent avec les pots-de-vin une fois en poste. Ça fait partie de la culture.
Ici, la corruption vise plutôt l’obtention de contrats lucratifs avec le gouvernement. Les contrats ne sont pas donnés aux entreprises les plus efficientes ou capables de réaliser les projets à moindre coût pour les contribuables. On les octroie aux entreprises capables de payer les plus gros pots-de-vin aux fonctionnaires ou aux collecteurs de fonds des partis. Une fois que le système est instauré, il y a un groupe restreint d’entrepreneurs qui surveillent leur terrain et qui fixent les prix : il faut être «dans le club». Les entrepreneurs indépendants et honnêtes sont exclus.
 Et quelles sont les conséquences de la corruption?
JG Dans les pays en développement, la conséquence la plus importante est une baisse de l’investissement et de la croissance économique, car la corruption décourage les investisseurs de monter des projets. Dans ces endroits, où on observe des problèmes de crédit importants, c’est déjà difficile de débloquer un cash flow pour financer un projet. En plus, une taxe arbitraire sous forme de pot-de-vin risque de vous tomber dessus en cours de réalisation. Résultat : beaucoup de projets viables ne voient pas le jour, faute de promoteurs avec les reins assez solides. Chez nous, on pourrait croire que la corruption décourage les entrepreneurs indépendants de monter des projets de qualité, sachant qu’ils seront exclus.
La corruption cause aussi une délégitimation de la démocratie et de l’économie de marché dans l’opinion publique. En 2010, selon Transparency International (un organisme qui surveille la corruption dans le monde), environ 62 % des Canadiens croyaient que la corruption avait augmenté au Canada dans les 3 dernières années. Et lorsqu’on leur demandait de nommer les organisations les plus corrompues au Canada, c’était les partis politiques qui ressortaient le plus. Le phénomène n’est pas présent qu’au Québec, il est partout au pays.
Enfin, l’une des conséquences dont on ne parle presque jamais, c’est le détournement de talents. Des gens intelligents passent leur temps à chercher comment extraire des rentes et des avantages du système public à travers la corruption. Que se passerait-il s’ils s’ingéniaient plutôt à développer des idées créatrices de richesse et d’emplois?
 À qui profite la corruption? 
JG Dans les pays en développement, elle profite aux individus qui empochent les pots-de-vin et qui peuvent mettre l’argent en banque à l’extérieur du pays. Au Québec, ça profite à des groupes. Il y a le groupe d’entrepreneurs qui se partagent les contrats, ensuite il y a l’organisation mafieuse qui récolte une rente de tout ça et enfin, il y a les politiciens qui en profitent en augmentant leur financement électoral et ainsi leurs chances d’être élus ou réélus.
 Quelles sont, selon vous, les pistes de solutions?
JG Il y a différentes avenues. Dans les pays en développement, verser un meilleur salaire aux fonctionnaires peut donner de bons résultats, car les conséquences de se faire pincer – perdre son emploi et renoncer à un salaire élevé – deviennent plus importantes. Mais pour ça, il faut qu’il y ait plus de mécanismes pour débusquer la corruption. Car si on augmente le salaire d’un employé, mais qu’il court peu de risques d’être pris, il va continuer à accepter des pots-de-vin. Singapour est un bon exemple à cet égard. Les fonctionnaires y gagnent les salaires les plus élevés au monde. Mais il y a aussi des règles strictes et des amendes très élevées, voire des peines de prison, pour les écarts de conduite. Ces deux facteurs ont permis d’attirer beaucoup d’investissements et de hausser le niveau de vie pour une bonne partie de la population.
 Et quelles seraient les solutions spécifiques au Québec? 
JG En ce moment, les médias accordent beaucoup d’importance à la corruption, mais dans quelques mois, lorsque la commission Charbonneau sera terminée, que va-t-il se passer? Il va sûrement y avoir des améliorations sur le plan bureaucratique, mais les fraudeurs sont assez rusés : dès qu’il va y avoir de nouveaux systèmes, certains vont trouver de nouveaux moyens pour les contourner.
Les solutions durables passent par la création d’organes de surveillance totalement indépendants et détachés de l’appareil politique. On pourrait même envisager que la direction de ces organes obéisse à une rotation fixe, afin d’éviter toute «contamination» par le parti au pouvoir. En ce sens, la création de l’Unité permanente anticorruption est une bonne nouvelle. Mais il faut s’assurer qu’il y ait des ressources efficaces pour ceux qui veulent dénoncer. Par exemple, il devrait y avoir un protecteur du citoyen auprès duquel les entrepreneurs pourraient formuler des plaintes de manière anonyme contre le harcèlement. De même, un travailleur qui serait témoin de corruption de la part de son employeur devrait pouvoir se tourner vers des ressources solides. On parle de crime organisé. Il faut que les délateurs soient protégés.


vendredi 28 décembre 2012

mercredi 5 décembre 2012

Coupable : Les grandes corporations ou Obama ? .....Devine !


Cette semaine aux Francs-Tireurs, Patrick Lagacé s'entretient avec le journaliste et essayiste John R. MacArthur qui dirige depuis 1983, le Harper’s Magazine, le plus ancien mensuel des États-Unis. Alors que ses écrits sont fortement marqués à gauche, il s’avère être l’un des critiques les plus virulents de l’administration Obama, qu’il accuse d’avoir déçu les espoirs de réformes qu’avait suscités son élection en 2008 et d’être, comme d’autres Présidents avant lui, à la solde des grandes corporations. Suite à la réélection d’Obama et du ton conciliant de son discours de victoire, doit-on s’attendre à un glissement de plus en plus marqué de son administration vers la droite? MacArthur, de son bureau new-yorkais, analyse la situation sans ménagement : «Obama est un démocrate... vendu !»Obama comme tous les autres ne feront rien sans l'$ des grandes corporations,qui dirige la Maison Blanche! Comme on ne peut pas éliminer l'argent,alors les corpos reigne en Roi et Maîtres ! Tous les présidents courbe l'échine face a eux ;-)


Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh! t'es pas assez Franc pour dire que c'est les grandes Corporations qui dirige les pantins de la Maison Blanche ,......Obama ...............Pantin,regarder donc les ficelles ;-) au bout c'est eux $$$$666$$$$

REF.:  Émission 381,

mardi 4 décembre 2012

C ki l'cave ?

Si vous travaillez comme gérant ou gardien de sécurité dans un centre commercial, et que votre patron découvre que vous avez profité de votre position privilégiée pour faire des vols à l’étalage pendant trois ans, croyez-vous que vous allez partir avec une prime de départ ?
Non : il va vous sacrer dehors à coups de pieds dans le cul, et vous l’aurez bien mérité.

LE GOUDRON ET LES PLUMES

Mais dans les postes de haute direction, c’est différent.
Vous pouvez mettre votre entreprise dans le rouge, et arnaquer sans vergogne vos patrons et vos actionnaires pendant dix ans, vous allez partir avec une enveloppe bourrée d’argent.
Idem pour les élus.
C’est écrit en toutes lettres dans votre contrat : quelles que soient les conditions de votre départ — même si on vous sort de force de votre bureau à cheval sur un rail de chemin de fer avec du goudron et des plumes, dans le déshonneur et dans la honte, comme dans les albums de Lucky Luke —, vous avez droit à votre bonus, histoire de vous aider à « faire la transition » vers votre prochain boulot.
(…)

L’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt a reçu 250 000 $ en prime de départ, l’ex-maire de Mascouche Richard Marcotte, 160 000 $, et Frank Zampino, l’ancien bras droit de Gérald Tremblay, 168 000 $.
Quant à Pierre Duhaime de SNC Lavalin, il a empoché 4,9 millions quand on l’a relevé de ses fonctions.
Faites-vous montrer la porte, passez Go sous les huées et recevez un joli magot. C’est ce qu’on appelle être en business.

Le blogue de Richard Martineau

Les parachutistes (extrait)

- 3 décembre 2012 REF.: Texte au complet sur le site du Journal de Montréal

jeudi 25 octobre 2012

Commission Charbonneau Surprenant n'agissait pas seul


MONTRÉAL - Dans son témoignage lundi après-midi devant la commission Charbonneau, Gilles Surprenant a continué d'expliquer le stratagème de collusion utilisé pendant de nombreuses années et a affirmé ne pas avoir été le seul à y participer.
Questionné longuement, «Monsieur TPS» a fini par nommer ses supérieurs directs de l'époque à la Ville de Montréal soit Yves Themens et Robert Marcil.


Le rôle de M. Themens était de s'assurer que le contrat soit accepté par le comité exécutif.
Vers 2005, Luc Leclerc, collègue de Surprenant, lui aurait confié que leur patron Robert Marcil aurait exigé d'être payé par Nicolo Milioto. Robert Marcil aurait dit, selon le témoignage de M. Surprenant, «Leclerc et Surprenant ont assez récolté, c'est à mon tour maintenant».
M. Suprenant a aussi avoué que d'autres personnes recevaient elles aussi des pots-de-vin. Il a entre autres nommé Luc Leclerc, François Therriault et Michel Paquet.

Jusqu'à 35% d'augmentation

Dès les années 2000, les contrats auraient commencé à augmenter de 25, 30 et même 35%.
Quand des fonctionnaires de la Ville de Montréal posaient des questions sur ces augmentations, on expliquait que c'était dû à l'augmentation du prix du pétrole.

«On oublie le 1%»

Les pots-de-vin remis par les entrepreneurs à M. Suprenant n'auraient jamais atteint 1% du prix des contrats, comme l'affirmait plutôt l'ex-entrepreneur Lino Zambito.

Aussi sur Canoe.ca:
Le ton monte à la mairie de Montréal
Selon M. Surprenant, les entrepreneurs ne donnaient jamais de montant fixe ni de pourcentage de leur contrat. En règle générale, le montant tournait autour de 4000 $.
«Je me souviens que pour un contrat de 3,5 millions $, on m'avait donné 4500 $, mais c'était assez. Je ne pouvais pas aller me plaindre pour dire qu'il manquait de l'argent», a dit le témoin.
Lino Zambito aurait été le seul à donner un montant près du 1%, selon ce que souvient M. Suprenant.

«Monsieur TPS»

L'ancien ingénieur de la Ville de Montréal savait qu'on le surnommait «Monsieur TPS» (Taxe Pour Surprenant) ajoutant que le sobriquet ne venait pas de lui.
«Bien j'ai entendu parler de ça, a confirmé le principal intéressé. C'est venu à mes oreilles, mais je dois dire que ce n'est pas moi qui a inventé ce terme-là.»
Surprenant a avoué ne pas avoir un «sens de l'humour assez développé pour ça» et assure que le surnom doit venir d'un des entrepreneurs avec qui il faisait affaire.
«Il y avait peut-être dix entrepreneurs et moi. Il y a 90% de chance que ça vienne des entrepreneurs, on va s'entendre là-dessus.»

Un cartel de neuf entrepreneurs

L'ancien fonctionnaire de la Ville de Montréal Gilles Surprenant confirme les allégations de Lino Zambito selon lesquelles un cartel de neuf entrepreneurs se partageait les contrats d'égout à Montréal, à partir de l'année 2000.
Surprenant a nommé les mêmes firmes que celles mentionnées par l'ex-entrepreneur Zambito, les désignant comme membres d'un système collusoire qui fixaient les prix à leur guise.
Dans la liste fournie par l'ex employé municipal, on retrouve entre autres Construction F. Catania, Construction Garnier et Construction Catcan.
Pour aider ces entrepreneurs, Surprenant dit qu'il falsifiait les données du logiciel utilisé par la Ville de Montréal pour estimer le prix des contrats.
De cette façon, les entrepreneurs pouvaient soumettre des prix 25 à 30 % plus élevés que le véritable coût, et les contrats leur étaient tout de même octroyés.
En retour, il recevait quelques milliers de dollars pour chaque contrat, de la part de l'entrepreneur ayant remporté la mise. Par exemple, le pot-devin pouvait être de 5000 $, en argent comptant, pour un contrat d'une valeur de 1 million $.
Le système collusoire aurait commencé à s'effondrer à partir de 2006, lorsqu'une firme externe a fait remarquer que trois contrats avaient été approuvés à des prix trop élevés.

«3% au comité exécutif»

La taxe de 3% versée par un cartel d'entrepreneurs en construction n'était pas destinée au parti du maire de Montréal Gérald Tremblay, mais «au comité exécutif», a affirmé lundi matin l'ex-fonctionnaire Gilles Surprenant.
L'ingénieur a aussi expliqué devant la commission Charbonneau que selon sa compréhension, une autre redevance de 2,5% allait à «une organisation criminelle», désignée au cours des dernières semaines comme la mafia italienne par l'ex-entrepreneur Lino Zambito.
C'est Luc Leclerc, surveillant de chantier à la Ville et présenté comme un autre fonctionnaire corrompu, qui aurait informé Gilles Surprenant de l'existence de ces commissions.
Surpris, le commissaire Renaud Lachance a demandé au témoin de préciser ses propos. «Ce qu'on m'a dit exactement, c'est 3 % au Comité exécutif», a répété l'ingénieur.
Gilles Surprenant a corroboré plusieurs éléments du témoignage Lino Zambito.
Il a entre autres précisé que c'est à partir du moment où la liste des preneurs de cahiers de charge était publique, en 2000, que les activités de collusion sont devenues monnaie courante.

Au golf avec Vito Rizzuto

Gilles Surprenant a aussi expliqué qu'il avait rencontré Vito Rizzuto, le parrain de la mafia montréalaise, à deux reprises. La première fois, en 1995, c'était dans le cadre d'un voyage de golf en République dominicaine, dont tous les frais avaient été payés par Tony Conte, président de Conex Construction.
Le témoin a semblé retrouver la mémoire, pendant la fin de semaine, à propos de certaines informations ambiguës qu'il avait fournies jeudi dernier.
Il s'est entre autres souvenu que c'est Marcel Vallée, un employé de la Ville «qui travaillait aux finances», qui l'a mis en contact avec Frank Catania, l'entrepreneur qui lui a remis son premier pot-de-vin.
Au cours de la rencontre, Catania n'aurait pas dit «Les gens qui nous empêchent de manger, on les tasse», mais plutôt «Les gens qui nous empêchent de manger, on les élimine».
À partir de ce moment, le témoin, qui a avoué avoir obtenu 600 000 $ en pots-de-vin au cours de sa carrière, dit avoir eu peur pour sa sécurité.


REF.:

dimanche 21 octobre 2012

Maires et Politiciens non-coupables ? tout viens des firmes d'ingénieurs et d'attachés politiques ?

«Tout le monde en parle» - Lino Zambito: «80 % des politiciens sont honnêtes»
Lino Zambito 
Photo archives / Agence QMI

Lino Zambito: «80 % des politiciens sont honnêtes»

MONTRÉAL - Quatre-vingts pour cent des politiciens sont «honnêtes», «de bonne foi» et ils ne sont pas au courant des malversations parce que volontairement tenus dans l'ignorance par leur entourage, estime Lino Zambito, témoin vedette de la commission Charbonneau.
C'est ce qu'il a avancé lors de son passage à l'émission «Tout le monde en parle», diffusée dimanche soir à la télévision de Radio-Canada.
«Quatre-vingts pour cent des politiciens ne savent pas ce qui se passe, a dit l'ex-entrepreneur en construction devenu restaurateur. Je mets beaucoup en doute sur (sic) l'entourage des politiciens et c'est voulu de ne pas les mettre dans le coup. C'est vraiment les organisations [qui sont problématiques].»
Quant aux accusations de Tony Accurso, publiées dans un quotidien montréalais la semaine dernière, et selon lesquelles le témoignage de M. Zambito constituait un «[...] paquet de diarrhée verbale», il a répété : «moi, je mets au défi ces gens-là, qui nient les affirmations, d'aller à la commission et d'aller les nier sous serment, au risque de faire 15 ans de prison».
M. Zambito a assuré que ses affirmations allaient de toute manière être corroborées par d'autres témoins tout au long de la commission, qui siégera pendant plus d'un an.
«Je suis heureux d'être sorti de ce domaine-là (la construction)», a-t-il confié, ajoutant qu'il aura contribué à assainir les mœurs dans cette industrie. Il a d'ailleurs martelé l'importance de démasquer les fautifs.

«Il faut resserrer les lois»

«Il faut resserrer les lois. Les licences de construction, ce n'est pas un droit, c'est un privilège. Les gens qui ont fait de la fraude et de la collusion devraient être sortis du marché [...] il y a un ménage qui doit se faire et ça prend la volonté politique de mettre les lois en place.»
Lino Zambito a profité de son passage à l'émission pour écorcher le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, évoquant les nombreux scandales survenus ces dernières années à la Ville de Montréal, et se moquant du fait que M. Vaillancourt ait disparu des écrans radars depuis la perquisition de l'escouade Marteau à Laval.
M. Zambito a par ailleurs parlé de ses trois jeunes enfants, disant ne pas craindre pour leur vie. Il a aussi partagé les commentaires qu'il reçoit des autres parents lorsqu'il les reconduit à l'école.
«Il y a des parents qui me félicitent et il y en a d'autres qui me traitent de bandit.»
L'homme a avoué avoir beaucoup perdu sur le plan social à la suite de ses déboires judiciaires. «Quand mes problèmes ont commencé, j'ai su qui étaient mes vrais amis et j'ai assez d'une main pour les compter», a-t-il confié.
Le témoignage de Lino Zambito à la commission Charbonneau a pris fin mercredi après, notamment, les contre-interrogatoires des avocats de la Ville de Montréal et du Parti Québécois.
Contre toutes attentes, l'avocat du Parti libéral du Québec a renoncé à son droit de le contre-interroger.

«Faire face à la justice»

L'ex-entrepreneur déchu doit désormais «faire face à la justice», comme il le dit.
«Je dois passer à travers mon procès et assumer mes responsabilités», a-t-il affirmé, se disant confiant pour l'issue du procès et ajoutant qu'il a «hâte au procès pour que la vérité sorte».
Il a nié avoir négocié toute forme d'entente avec la Couronne pour une réduction de peine.
M. Zambito a été arrêté en février 2011 pour sa participation dans le scandale de la construction de l'usine d'épuration des eaux usées, à Boisbriand, après que son entreprise, Infrabec, ait été perquisitionnée par l'escouade Marteau. La cause est toujours pendante.







L'ancien chef de l'Unité anti-corruption (UPAC) Jacques Duchesneau persiste et signe. Il a affirmé mardi qu'il avait personnellement informé l'ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, en 2009, qu'il y avait dans son entourage des individus qui avaient des agissements douteux.Donc le Maire Tremblay savait !
«Cette rencontre du 2 juillet (2009) a eu lieu à la demande du maire Tremblay, a dit M. Duchesneau. C'est lui qui m'a appelé le 30 juin parce qu'il avait des difficultés dans les médias. J'ai accepté de le rencontrer (...) Les noms, il les a eus à la suite des questions qu'il m'a posées», a expliqué le député caquiste de Saint-Jérôme et ex-directeur de la police de la Communauté urbaine de Montréal.
Jacques Duchesneau répondait ainsi à une affirmation de Gérald Tremblay qui soutenait lundi, au moment où il annonçait sa démission de la mairie de Montréal, qu'il n'avait jamais été informé de la présence de quatre personnes aux comportements répréhensibles dans son entourage à l'hôtel de ville. Le maire démissionnaire a de plus reproché à l'ancien chef de police d'avoir un «agenda caché».


REF.:

De la S.Q. a Loto-Québec pour financer le Parti Libéral

Loto-Québec - Un vice-président aurait été congédié cet été
Richard Bégin entretenait vraisemblablement des liens d'amitié avec Tony Accurso. 
Photo Archives / Agence QMI

Loto-Québec

Un vice-président aurait été congédié cet été

MONTRÉAL - Parce qu'il était un ami de Tony Accurso et que Loto-Québec voulait éviter toute controverse en lien avec la commission Charbonneau, le vice-président responsable de la sécurité à la société d'État, Richard Bégin, aurait été congédié, en juin dernier.
Selon ce que rapportait le quotidien Le Devoir, samedi, ce congédiement est survenu au moment où s'entamaient les audiences publiques de la commission. Selon des sources ayant requis l'anonymat, Loto-Québec savait déjà depuis un bon moment qu'une relation d'amitié existait entre les deux hommes.
Richard Bégin a quitté la Sûreté du Québec pour Loto-Québec en 2005. À la SQ, il occupait le poste de directeur des enquêtes criminelles. Toujours selon Le Devoir les liens entre Bégin et Accurso étaient aussi bien connus de certains collègues de travail.
Du côté de la société d'État, le porte-parole Jean-Pierre Roy affirme que le départ de M. Bégin est plutôt lié à une réorganisation interne et que le poste a simplement été aboli à la suite d'une décision administrative.
M. Roy assure que Loto-Québec ne savait rien des liens existants entre son cadre et Tony Accurso.
Rappelons que mercredi, Loto-Québec a choisi de réaffecter Pierre Bibeau, vice-président aux affaires corporatives et communications.
Cette décision a été prise après que Lino Zambito eut déclaré, à la commission Charbonneau, avoir remis 30 000 $ en argent comptant à M. Bibeau pour le financement du Parti libéral du Québec. Cette transaction aurait même eu lieu à l'intérieur des bureaux de la société d'État.


REF.:

samedi 12 novembre 2011

Se faire plumer,...............Chicken !


Les beaux citrons

Ainsi, l’informatisation du réseau de la santé qui devait coûter 547 millions de dollars coûtera finalement 1,6 milliard.

Bof…

Êtes-vous vraiment surpris ?

Au Québec, le dépassement de coût est une habitude, pour ne pas dire la norme.

Ça fait tellement partie de nos mœurs que plus personne ne s’en offusque.


LA VALSE DES MILLIONS

Sur son site Internet, la Ligue des contribuables du Québec recense les plus importants dépassements de coûts des dernières années.

Un vrai musée des horreurs.

Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et Centre hospitalier universitaire de Sainte-Justine (CHUSJ) : dépassements de 2,858 milliards.

Réfection de l’échangeur Turcot : dépassements de 1,5 milliard.

Autoroute 175 : dépassements de 389 millions.

Modernisation du système informatique d’Hydro-Québec pour le service à la clientèle : dépassements de 204 millions.

Construction des centres d'entretien pour trains de banlieue de l'Agence métropolitaine de transport (Montréal) : dépassements de 187 millions.

Et ça continue comme ça sur des lignes et des lignes : 162 millions, 151 millions, 100 millions, 65 millions, 52 millions, 45 millions, 44 millions, 43,3 millions, 38 millions, 30 millions…

Selon la Ligue des contribuables du Québec, les dépassements de coûts dévoilés dans les médias depuis le 1er janvier 2009 totalisent 6,177 MILLIARDS (6 milliards 177 millions) de dollars… en EXCLUANT le réaménagement de la rue Notre-Dame, l’informatisation du réseau de la santé et la réfection de Gentilly-2 !!!!


TOUJOURS PLUS GROS !

En voulez-vous d’autres exemples de mauvaise gestion ? En v’là !

* Entre mai et juin 2011, les dépassements de coûts dans les projets du ministère des Transports ont atteint 83 millions de dollars.

* Au cours des dix dernières années, les dépassements de coûts dans la location d’hélicoptères par Hydro-Québec étaient de 13 millions de dollars.

* Depuis l’an 2000, les contrats accordés par Hydro-Québec à des firmes informatiques ont connu des dépassements de coûts de 400 millions de dollars.

*Le coût de l’allongement du métro à Laval est passé de 179 millions à 804 millions.

Etc., etc.

Je pourrais écrire 20 articles sur cette question, juste en alignant des chiffres représentant des millions et des milliards…


« C’EST COMME ÇA ! »

Et qu’est-ce qu’on fait, nous, devant ce gaspillage éhonté ? Rien.

On se lève, on prend notre douche et on va travailler.

Six mois pour l’État, six mois pour nous. La moitié de notre salaire sert à alimenter le monstre.

C’est à se demander si quelqu’un sait compter, dans le gouvernement.

Vous vous imaginez, vous, annoncer de tels dépassements de budgets à votre patron ? Il vous sortirait de son bureau — et de son entreprise — à coups de pied dans le cul.

Mais dans le système public, pas de problème, personne n’est imputable, personne ne perd son boulot, les ministres haussent les épaules et disent : « Hé oui, c’est comme ça, on a mal calculé… »

Ils n’ont même pas la décence de s’excuser.


PAYEZ PLUS

Et pendant ce temps-là, on dit aux étudiants qu’ils devront payer davantage pour aller à l’université car l’État n’a plus d’argent…

Voulez-vous rire de nous ?

Cela dit, je ne blâme pas le gouvernement : une poule qui ne se défend pas ne mérite qu’une chose.

Se faire plumer. 

mercredi 19 octobre 2011

Selon Pauline Marois: Les Québécois sont invité a un Colloque sur la collusion de la construction


Construction - La «Commission Charbonneau» voit le jour
Jean Charest 
© Agence QMI
C'est décidément pas une commission d'enquête que Charest nous présente !
Parce que les gens sont appeler a se présenter volontairement a la commission sans être poursuivi.Un vrai Colloque le "Charestloque" !
QUÉBEC - Après deux ans d'attente, Jean Charest offre finalement aux Québécois une commission d'enquête sur la construction aux pouvoirs limités, dont la majeure partie se déroulera à huis clos et qui durera deux années.
La très attendue commission d'enquête portera plus précisément sur l'existence de stratagèmes et de possibles activités de collusion et de corruption dans l'octroi et la gestion de contrats publics dans l'industrie de la construction.
Cette instance, annoncée en grande pompe mercredi par Jean Charest, porte le titre de commission d'enquête, mais n'est toutefois pas constituée en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête, comme l'était par exemple la Commission Bastarache.
La Commission Charbonneau
Les travaux de cette commission couvriront les activités des 15 dernières années et seront présidés par France Charbonneau, juge à la Cour supérieure du Québec, une candidature qui a été recommandée par l'actuel juge en chef François Rolland. La juge Charbonneau aura le mandat de « s'adjoindre deux commissaires de son choix afin de la seconder».
Commission sur invitation
Comme n'a cessé de le répéter le premier ministre Jean Charest depuis des semaines, pas question que cette commission ne vienne nuire de quelque façon que ce soit aux enquêtes policières en cours menées par l'Unité permanente anti-corruption (UPAC).
En conséquence, l'immunité ne sera pas accordée aux personnes qui viendront y témoigner, c'est donc dire que les commissaires ne pourront contraindre quelqu'un à comparaître.
Comme l'avait proposé le patron de l'Unité anticollusion (UAC), Jacques Duchesneau, la majeure partie des audiences se tiendra à huis clos. Le volet public concernera notamment les témoignages d'experts.
Le rapport de la commission est attendu le 19 octobre 2013.