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jeudi 5 décembre 2013

Dès 2020, télécharger des films en haute définition en une seconde

La 5G c'est pour 2020 !


Télécharger un film en une seconde sur son mobile sera possible dès 2020 grâce à la technologie 5G. Et même si cet horizon apparait bien lointain à l'heure où la 4G se déploie à peine, le secteur s'y prépare déjà.
La 5G sera avant tout pour l'utilisateur une révolution en terme de vitesse: alors que les standards actuels permettent au mieux des pics de débit 150 mégabits/seconde(mais en pratique en 2013 c'est entre 63 et 100 Mbps), la technologie de 5e génération ira «au-delà du gigabit», expliquent des experts réunis mercredi et jeudi à Montpellier au colloque annuel de l'Idate.
«La 2G faisait de la voix, la 3G a introduit l'échange de données et donc de nouveaux usages, et la 4G est dans cette continuité. Mais la 5G sera une rupture car elle devra intégrer une masse énorme d'objets connectés, qui pourraient être 50 milliards en 2020», indique à l'AFP Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie d'Ericsson France.
Il s'agira ainsi «d'inclure les besoins de dialogue différents» de ces machines - véhicules, appareils médicaux ou électroménagers - alors que la 4G «cherche avant tout à satisfaire les besoins des téléphones intelligents et des tablettes», renchérit Frédéric Pujol, responsable du Haut débit mobile à l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate).
Quelque dix ans séparent chacune de ces technologies mobiles: «jusqu'à 2015 on sera en phase exploratoire, puis viendront trois années de pré-standardisation pour poser les concepts, puis deux ou trois ans de standardisation», explique le reponsable d'Ericsson.
L'équipementier télécoms suédois est un des chefs de file du projet Metis, qui regroupe vingt-neuf acteurs du monde des télécoms et est doté de 27 millions d'euros de budget (une partie en provenance de la Commission européenne qui a consacré un total de 50 millions d'euros en 2013 à la 5G via des subventions).
Un standard mondial?
Les membres de Metis sont majoritairement européens, mais on retrouve aussi le Japonais Docomo et le chinois Huawei.
Ce dernier a annoncé début novembre qu'il allait consacrer un total de 600 millions de dollars d'ici 2018 à la recherche sur la 5G.
Dès 2020, «les gens pourront télécharger des films en haute définition en une seconde» sur leur mobile, avait souligné à cette occasion Eric Xu, directeur général du géant chinois des télécommunications, qui table sur des débits moyens de 10 gigabits par seconde.
«Ce qui est important dans Metis, c'est l'harmonisation et la standardisation mondiales de la 5G. C'est pour cela qu'il ne regroupe pas que des Européens. Il y avait beaucoup de technologies concurrentes en 1G, 2G et aussi un peu en 3G, ce qui constitue un frein au déploiement. Il faut fédérer tout le monde autour d'un standard», résume M. Arvidsson.
Et devant la croissance exponentielle des données échangées par mobile - qui doublent chaque année -, la 5G aura aussi besoin de nouvelles bandes de fréquences pour acheminer ce trafic.
«Certaines fréquences hertziennes actuellement allouées à l'aéronautique et à la recherche spatiale devraient se libérer dans les prochaines années grâce à l'évolution des technologies. La 5G aura besoin de fréquences hautes, qui induisent aussi une portée réduite, mais ce sera parfait pour les objets connectés à l'intérieur d'une maison ou les flux vidéo dans une salle de conférence», explique M. Pujol.
Mais attention, «on n'est qu'au début de l'aventure 5G, et il est difficile de dire aujourd'hui 'ce sera comme cela en 2020'», prévient Viktor Arvidsson.


mercredi 25 septembre 2013

Sondage: 45% du monde utilise le streaming

Selon 01Net 45% du monde utilise le streaming,alors adieux le p2p illégale.

Téléchargement légal ou pas, conversion de CD dans des formats numériques, streaming... Quels sont vos modes de consommation de musique ? Dites-le nous franchement !



Regardez ce sondage:

Comment écoutez-vous votre musique ?
Je télécharge sur des sites légaux
8%
Je télécharge sur des sites illégaux
20%
Je l'écoute sur YouTube
19%
Je profite du streaming gratuit
17%
Je suis abonné sur un site de streaming
9%
J'ai converti mes CD en MP3, Wav...
17%
J'écoute des CD sur une chaîne hi-fi
10%
Donc 45% stream ,avec youtube,streaming gratuit et streaming payant, et 20% seulement en P2P ,mais le 1% du web des Geeks seront toujours en dnl illégale,mais de toute ces méthodes la !

Aujourd'hui, près d'un tiers de la musique est vendue sous forme numérique a récemment indiqué leSyndicat national de l'édition phonographique. Mais les Français sont surtout des adeptes du streaming... gratuit.78 % des internautes sont des adeptes. Ils sont 32 % à télécharger des morceaux. 
Et vous, comment consommez-vous votre musique ? En streaming gratuit, via un abonnement sur une plate-forme musicale, sur YouTube ou uniquement sur votre chaîne hi-fi ? Dites-le nous en répondant à ce sondage.


samedi 7 septembre 2013

Une Baisse de 50% sur le réseau eDonkey en 2012, vive le Flux ?

Depuis leur apparition, les réseaux P2P ont révolutionnés la consommation de multimédia en permettant aux internautes d'échanger des fichiers en toute liberté, dans des proportions quasi industrielles. Il est donc rapidement devenu crucial pour l'industrie audiovisuelle d'obtenir une certaine forme de visibilité sur ce qui transite sur ce type de réseau, notamment dans le but d'estimer le nombre d'usagers, de quantifier le volume de fichiers échangés et si possible, d'en identifier formellement la nature.
Sur un réseau complexe tel que le réseau eDonkey, quantifier le nombre d'utilisateurs de manière exhaustive est difficile, voire même impossible du fait même de la technologie employée. Le principe du P2P implique en effet une certaine forme de décentralisation qui est a l'exacte opposée du modèle clients-serveur, qui prévalait depuis de nombreuses années et dont il est trivial d'estimer la popularité.
Si il est avéré que le P2P est très largement utilisés pour obtenir des contrefaçons numériques, il ne représente en 2012 qu'une très petite fraction du volume total des 'pirates' de l'internet. Ces derniers sont désormais bien plus nombreux a utiliser les plateformes de téléchargements directs ou de diffusion de flux, mais pour soutenir une telle assertion, encore faut il pouvoir la baser sur des indicateurs fiables.
Pour produire de tels indicateurs, certaines études se basent sur l'analyse de la bande passante. Selon l'une d'entre elles, un tiers du trafic internet est de nature P2P, le réseau eDonkey ne comptant lui même que pour environ un tiers de ce même trafic. Cette méthodologie ne permet pas de mettre en évidence autre chose que la réalité des proportions et il n'est pas possible d'avoir beaucoup plus d'informations. Par exemple, la bande passante n'évoluera pas énormément si le volume des utilisateurs P2P diminue mais qu'ils téléchargent plus. Et il n'est pas possible d'identifier la nature licite ou illicite, ou bien encore le type de contenu échangé.
Il devient alors évident que pour produire nos indicateurs P2P, nous avons besoin de plus que d'une simple analyse de la bande passante.
D'autres études se basent sur le contact direct avec un panel d'internautes, quelques milliers dans le meilleur des cas. Mais s'agissant d'estimer l'utilisation de réseaux comptants plusieurs millions d'individus répartis dans le monde entier, il est difficile d'obtenir un échantillon réellement représentatif de l'ensemble avec cette méthode et le caractère illicite du téléchargement n'incite pas les internautes à être toujours honnêtes dans leurs réponses.
Une autre méthode s'appuie sur l'analyse des écosystèmes P2P, par l'étude de la fréquentation des sites web dédiés aux échanges de liens P2P. Concernant le réseau eDonkey, la seule information qui se dégage alors c'est le degré de popularité du site étudié et même si cela peut être un bon indicateur indirect des tendances générales du réseau, ce n'est pas vraiment plus précis que d'analyser la bande passante.
En définitif, lorsque l'on cherche a évaluer précisément l'activité d'un réseau pairs à pairs, la meilleure méthode reste l'investigation directe, le contact technologique devenant alors incontournable.

Le fonctionnement du réseau eDonkey n'etant pas aussi trivial que son utilisation, pour être en mesure de fournir des données fiables il faut non seulement réaliser une veille permanente, mais aussi implémenter des processus dont l'efficacité est très largement dépendante de la maitrise technologique que l'on possède sur ce type d'infrastructure. Raison pour laquelle ces statistiques imposent de communiquer sur le mode opératoire qui les produits si l'on veut en avérer les résultats.
Dans ce domaine, notre positionnement nous place donc en première ligne et nous sommes toujours les seuls a publier des informations aussi précises et aussi complètes concernant le réseau P2P eDonkey, avec un recul sur plusieurs années tout en restant transparent sur nos modes opératoires.
Quelques chiffres
En novembre 2012, il y a encore plus d'un million d'utilisateurs qui se connectent chaque jour sur le réseau eDonkey et en comparaison avec novembre 2011, cela represente une baisse de 50%.

Environ la moitié des utilisateurs actuels se connectent depuis l'Europe, ou l'on constate aussi les baisses les plus importantes entre fin 2010 et fin 2012, notamment en Italie, en Espagne et en France. Parmi les pays ou l'activité augmente ou demeure assez stable, on trouve la Chine, l'Argentine, ou bien encore les USA et l'Angleterre.

Evolution since 2009




En 2013 seulement 697,000/jrs !
Quelques mots
Pour la France, la moyenne journalière en 2012 ne dépasse pas 90 000 utilisateurs simultanés, ce qui représente environ 0,25% de la totalité des internautes Français, qui sont aujourd'hui près de 40 millions.

Si l'on se base sur les volumes de bande passante, le réseau eDonkey représentant un tiers de toute l'activité P2P de l'internet, on peut extrapoler que le volume d'internautes Français qui utilisent un réseau P2P avoisine les 400 000 par jour, c'est a dire environ 1% du total.
Nous pouvons donc désormais affirmer sur la base d'indicateurs sérieux qu'en Novembre 2012, une très (très) petite fraction des internautes Français utilisent les réseaux p2p pour se procurer des contrefaçons commerciales.

Si petite qu'elle parait négligeable en comparaison de celle qui concerne le téléchargement direct, ou bien la diffusion de flux.



REF.:   Jean roger S.
Contestant pratiquant

jeudi 5 septembre 2013

Séries en streaming: souvent illégal et en toute impunité

Depuis lundi sur internet l'épisode 1 de la saison 3 de la série américaine Homeland, qui a été divulgué un mois avant son passage à la télévision: un exemple de plus du piratage massif des séries sur internet.
Plus besoin de télécharger des fichiers partagés entre internautes, ce qui nécessite un minimum de maîtrise de l'ordinateur. Le streaming (visionnage sans téléchargement) est devenu le moyen le plus répandu pour regarder une série gratuitement, légalement ou illégalement.
Et en toute impunité, car pour le streaming, Hadopi, l'autorité anti-piratage, explique n'avoir pas pour mission de contrôler ni les sites qui référencent les vidéos en streaming ni les internautes qui les regardent.
Que les séries soient ou non déjà diffusées en France, les épisodes circulent sur internet dès leur sortie à l'étranger : une recherche sur internet permet de voir des dizaines de sites, comme dpstream ou dpstreamiz, très fréquentés en France, qui affichent une liste de liens. Ces liens pointent vers l'oeuvre, diffusée en streaming depuis de gros sites de stockage de fichiers comme MixtureCloud, Youwatch ou Purevid. Ils ont pris le relais de MegaUpload, fermé par les autorités américaines début 2012.
La situation est d'autant plus confuse que sur un site majeur comme YouTube se côtoient contenus légaux et illégaux, et que parfois les ayants-droit décident de ne pas demander le retrait de leurs vidéos car ils profitent de leur notoriété.
Concrètement, surveiller les millions de fichiers que les internautes transmettent à ces plateformes est une tache sans fin.
Certains sites de stockage récompensent d'ailleurs les internautes qui envoient des fichiers, en les rémunérant si leurs vidéos sont très regardées. De quoi pousser beaucoup à leur envoyer des copies d'un DVD ou des enregistrements illégaux d'émission télé.
Ventes légales en recul
Côté utilisateur, les gros sites de stockage font souvent payer les internautes au bout d'une certaine durée de visionnage. Un gros site de streaming peut engranger environ 24 millions d'euros (33 millions de dollars canadiens) de chiffre d'affaires par an, selon une étude de l'Idate de l'an dernier.
Dès que les télés françaises annoncent la prochaine sortie d'une série américaine inédite en France, le nombre de recherches sur des sites de streaming augmente nettement sur Google.
Le piratage nuit aux ventes légales : au 1er semestre le chiffre d'affaires des DVD et Blu-Ray a baissé de 12,5% sur un an, selon le baromètre CNC-GFK. La VoD (vidéo à la demande) légale devrait progresser de 17% cette année mais son chiffre d'affaires ne pèse que 20% environ du chiffre d'affaires des ventes physiques.
Impossible de dire combien de copies d'un film sont vues en streaming : une récente étude d'Hadopi montre seulement que 37% des internautes regardent des séries, dont la moitié (46%) en streaming, une pratique désormais plus de deux fois supérieure au téléchargement. Ils regardent des séries internationales à 72% et, dans 37% des cas, illégalement, même si les usages légaux progressent via la télé de rattrapage.
L'internaute doit juger si le contenu semble «manifestement illicite» par «faisceau d'indice» mais Hadopi n'exercera pas de contraintes sur lui.
Quant aux sites de référencement des liens en streaming, ou de stockage de fichiers illégaux, Hadopi n'est tout simplement pas chargé de les contrôler. Seuls les ayants-droit peuvent agir en leur demandant le retrait de leur oeuvre, voire saisir la justice, mais les cas sont rares.
«La loi ne nous permet d'intervenir que sur les pratiques de partage de fichiers entre internautes, lorsqu'un fichier illégal est stocké par un internaute et mis à disposition des autres, on lui envoie un message», explique un porte-parole d'Hadopi.
L'institution est en sursis: le Parlement pourrait adopter très prochainement un amendement qui la supprime et transférera ses missions au CSA.