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mardi 27 janvier 2015

Les leaders occidentaux vivent-ils sous la menace des Drones ?



La police du Michigan fait une démonstration de son «Unmanned Aircraft System», le 15 janvier 2015.
La police du Michigan fait une démonstration de son «Unmanned Aircraft System», le 15 janvier 2015. - Dale G. Young/AP/SIPA

Drones: La nouvelle angoisse des services de sécurité présidentiels

Panique à la Maison-Blanche. Lundi, un petit drone civil s'est écrasé dans le jardin de la résidence présidentielle, au grand dam du service de protection de Barack Obama. Il y a deux semaines, c’est l’Elysée qu’avait survolé un de ces drones. Et on se souvient du sourire crispé d’Angela Merkel quand, fin 2013, un drone non-identifié s’était écrasé à ses pieds lors d’un meeting. Obama, Hollande, Merkel… Les leaders occidentaux vivent-ils sous la menace de ces petits appareils?

Armer un drone, difficile mais pas impossible

L'hypothèse d'un assassinat ciblé d'une personnalité avec un drone «fait partie des choses sur lesquelles les services de sécurité travaillent», assurait en octobre à l'AFP un haut gradé sous couvert d'anonymat. «C’est une vraie problématique, que les services de protection ont bien intégrée», indique à 20 Minutes Jean-Pierre Diot, vice-président de la Fédération française de protection rapprochée. Les drones sont désormais accessibles, maniables et petits, donc difficiles à détecter. «En protection rapprochée on s’en sert, c’est très utile dans la profession, remarque d’ailleurs Jean-Pierre Diot. Mais ça peut se retourner contre nous.»
Car si les gardes du corps, les journalistes, Amazon ou les livreurs de pizza s’adaptent à cette technologie, les terroristes et autres personnes malintentionnées aussi. «La capacité d'intervention tactique d'un drone n'est pas encore possédée par le profil des gens dans la mouvance djihadiste», illustrait en octobre le criminologue Christophe Naudin. «Mais ils vont vite apprendre.» Caméra espionne, explosifs ou jets d’acide, l’appareillage d’un drone, même petit, peut avoir des conséquences graves. «C’est extrêmement préoccupant», signale à Bloomberg un ancien de l’armée américaine ayant enseigné au National War College de Washington. «Une petite quantité d’explosifs peut avoir des effets dévastateurs si elle est amenée au bon endroit.» Au même Bloomberg, le professeur d’aéronautique Benjamin Trapnell prévient: «Armer ce genre de drone serait très difficile –à moins de disposer du bon type d’explosifs.» Difficile, donc. Mais pas impossible.

«Vous ne pouvez pas descendre un drone qui survole une foule»

«Il va falloir trouver des solutions, souligne Jean-Pierre Diot. J’en ai quelques-unes, que je ne vais pas vous révéler mais que je compte soumettre aux autorités pour lesquelles je travaille.» L’expert en protection mentionne tout de même des précautions pouvant être prises en amont: contrôler l’achat des drones, les répertorier, limiter leur autonomie et leurs capacités de déplacement… Des mesures légales auxquelles on réfléchit aussi aux Etats-Unis, où l’incident à la Maison-Blanche intervient alors que la Federal Aviation Administration écrit de nouvelles règles sur l’usage des drones.
Au-delà des textes, que faire quand un drone surgit dans le champ de vision d’un garde du corps? «Tirer sur un petit objet volant est difficile, et il y a le problème des balles perdues», signale à USA Today un expert en sécurité aérienne, qui table plus sur des moyens électroniques pour neutraliser les appareils. Même son de cloche en France: «Vous ne pouvez pas descendre un drone qui survole une foule, c'est bien trop risqué», expliquait le haut fonctionnaire policier interrogé par l’AFP. «Il faut trouver des parades, et pour l'instant, on tâtonne.» Il ne faudrait pas trop tarder. En cette fin janvier, les drones aussi sont en soldes.


Source.:

jeudi 27 septembre 2012

Drone robotisé et sans émotion

Innovation - Les drones deviendront intelligents et totalement autonomes
 
Photo apfelweile - Fotolia

WASHINGTON - La flotte américaine de drones est appelée à laisser sa place à une nouvelle génération de robots plus rapides et plus intelligents qui opéreront sans intervention humaine, une autonomie grandissante qui pose de nombreuses questions morales et légales.

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À l'heure actuelle, les Predator et autre Reaper sont contrôlés, parfois à des milliers de kilomètres, par le joystick d'un pilote. Mais avec les investissements massifs du Pentagone dans l'«autonomie» des systèmes d'armes robotisés, les scientifiques prévoient qu'à l'avenir des engins volants, terrestres ou sous-marins travailleront aux côtés de l'homme avec une supervision minimale.
«Avant, ils étaient aveugles, sourds et stupides. On commence maintenant à les faire voir, entendre et sentir», explique Mark Maybury, le scientifique en chef de l'armée de l'Air américaine, pour qui les humains n'auront plus à intervenir que pour donner un ordre ponctuel.
Pour Peter Singer, expert en armements robotiques et auteur de «Wired for War», le rôle de l'homme «passe de celui d'un opérateur à distance à celui de superviseur ou de gestionnaire qui lâche de plus en plus la bride» au robot.
En dépit des progrès technologiques, le Pentagone assure que l'utilisation des armements resteront sous contrôle de l'homme.
«Les progrès permis par la science, les besoins politique et du champ de bataille nous emmènent dans des contrées où le juriste n'est pas encore prêt à aller», constate cependant Peter Singer.
Au cours de la prochaine décennie, les progrès informatiques devraient permettre à des drones de voler par eux-mêmes, comme des «ailiers robotiques» d'avions classiques, pronostique Werner Dham, ancien scientifique en chef de l'Air Force.

Beaucoup plus près qu'on l'imagine

En plein désert d'Arizona (sud-ouest), des expérimentations ont déjà commencé avec des hélicoptères d'attaque Apache volant en formation avec des hélicoptères drones.
«On n'est plus très loin d'avoir un seul hélicoptère volant avec une formation complète de drones», explique Werner Dahm, désormais professeur à l'université d'Arizona. «On en est beaucoup plus près que ce que la majorité des gens imaginent».
Ces nouvelles technologies ont chamboulé la doctrine de l'Air Force. Pendant des décennies, les pilotes étaient formés pour faire face à un ennemi tout en volant loin au-dessus du territoire ennemi ou bombarder une cible.
Dorénavant, les scénarios envisagent la conjugaison de différents systèmes, des drones brouillant par exemple les défenses anti-aériennes ennemies tandis que des avions pilotés se chargent du bombardement proprement dit.
D'autres drones, «jetables» et plus petits pourraient même à l'avenir être largués depuis un autre appareil pour accomplir une tâche précise avant de s'écraser au sol.
Le principal obstacle technique pour les scientifiques du Pentagone reste toutefois de pouvoir fournir une garantie à toute épreuve que les engins les plus autonomes ne commettront pas d'erreur aux conséquences potentiellement catastrophiques.
«Nous devons montrer que le système ne va pas fonctionner de travers», explique le scientifique, selon qui il est «très difficile» d'apporter une preuve par la négative.
Certains, à l'instar de Ronald Arkin, professeur de robotique au Georgia Institute of Technology, sont convaincus qu'au bout du compte, des pays auront recours à des drones totalement autonomes capables de tuer des ennemis sans intervention humaine.
Il faut donc selon lui mettre au point des armes capables de distinguer un combattant d'un civil, qui commettront moins d'erreur que des hommes car elles sont simplement dénuées d'émotions.
«Je ne prétends pas qu'elles seront parfaitement éthiques mais elles seront meilleures que les humains sur le champ de bataille», ajoute Ronald Arkin.


REF.:

mercredi 9 mai 2012

Drones à Alma

Craintes dissipées - Les drones sont populaires à Alma
Drone dérivé d’un Diamond AD42, à l'aéroport d'Alma. 
Jean-Luc Doumont / Agence QMI

ALMA – Depuis mars dernier, les drones - ces petits avions téléguidés -, réalisent plusieurs vols à Alma. Des résidents avaient des craintes, mais elles se sont à présent dissipées. L'engouement est tel, que plusieurs souhaitent désormais se faire photographier à côté de l'engin.
«L'aspect que nous développons est le commercial», mentionne Marc Moffatt, gestionnaire en recherche et développement au Centre d'Excellence des Drones (CED). «Nous offrons nos services aux divers paliers du gouvernement, mais aussi aux agriculteurs, la SOPFEU, Hydro-Québec ou encore Rio Tinto Alcan».
Dans les prochaines semaines, le CED souhaite avoir accès à l'espace aérien d'entraînement militaire de Bagotville ou encore dans le nord pour le développement du Plan Nord.
Les partenaires sont nombreux: le Centre de recherches de Val-Cartier ou encore les universités de Chicoutimi et de Laval qui travaillent sur des recherches au développement des drones.
«Le drone que l'on voit dans les journaux, c'est pour des applications militaires en Afghanistan ou en Libye. Nous mettons l'accent sur l'aspect commercial», a précisé M. Moffat.
Le marché du drone est en pleine expansion selon ce dernier: «Nous essayons d'être à l'avant-garde des autres établissements. Débloquer l'espace aérien demande une autorisation de Transport Canada. Quand cet espace sera ouvert, les applications commerciales seront infinies».
Stuart Gilmartin et Christian Larouche, sont tous deux pilotes de drones à Alma.
Pour le moment, les certificats émis au CED limitent les vols des drones à l'aéroport d'Alma pour réaliser des entraînements. «Il faut gagner la confiance de Transport Canada pour démontrer que nous sommes sécuritaires et que nous respectons le territoire. Lorsque la confiance sera établie, l'espace aérien s'ouvrira», a expliqué Marc Moffatt.
Les compagnies minières, les gouvernements ou encore les compagnies forestières qui souhaiteraient visionner leurs installations dans le processus du Plan Nord pourraient avoir besoin d'un drone.
Les drones
Les pilotes, grâce à leurs manettes de contrôle, pilotent à distance cet engin que certaines personnes appellent «l'oiseau blanc». L'appareil est un avion civil commercial, dérivé d'un Diamond DA42.
Pour les opérations nord-américaines, un système de dégivrage a été installé dans le drone et le fait d'avoir deux moteurs permet de voler en haute altitude jusqu'à 30 000 pieds. À l'heure actuelle, le CED a été jusqu'à 20 000 pieds pour les essais autour de l'aéroport d'Alma.


REF.: