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mercredi 27 mars 2013

Je me fie moins aux dires des infirmières. Je vais vérifier moi-même !


Un chirurgien reconnaît avoir négligé les soins médicaux à un jeune père de famille décédé des suites d’une appendicite en 2009, à Saint-Jean-Sur-Richelieu.
Le Dr Yves Perreault, 45 ans, a plaidé coupable hier à une accusation de ­négligence dans le suivi médical, devant le conseil de discipline du Collège des médecins (CMQ).
Le décès de Jean-Sébastien ­Gaudreau, 29 ans, avait fait les ­manchettes en 2011. Sa famille avait intenté une poursuite civile de 1,7 million $ contre le Dr Perreault, qui l’avait opéré le 2 novembre 2009 pour une appendicite.
Au lendemain de l’opération, l’état de santé du patient s’était détérioré. Il est mort une semaine plus tard, le 9 novembre, à l’hôpital du Haut-Richelieu.
«Ça m’a bouleversé quand c’est arrivé et ça me bouleverse encore, a dit le Dr Perreault durant son plaidoyer de ­culpabilité. (…) Je suis vraiment désolé.»
La veuve du patient avoue avoir été surprise d’apprendre récemment que le chirurgien plaiderait coupable. Elle ne croit pas aux regrets de ce dernier.
«Ça fait trois ans et demi et il n’a ­jamais cherché à me contacter, répond Christiane Vincent. Il a accusé tout le monde sauf lui-même pour ce décès-là.»
« Il voyait des fourchettes voler »
En 2011, un coroner avait suggéré au CMQ de se pencher sur le dossier. En fait, la santé du patient avait commencé à se détériorer dès le lendemain de la chirurgie. Il vomissait, était ballonné et avait des hallucinations. «Il voyait des fourchettes voler», avait dit sa conjointe.
Hier, le Dr Perreault a reconnu ses ­erreurs, notamment qu’il n’avait pas lu toutes les notes des infirmières au dossier et qu’il s’était plutôt fié au patient. Vers 23 h, le 8 novembre 2009, les infirmières avaient appelé le Dr Perreault puisque l’état du patient se détériorait.
Ce dernier avait donné des consignes au téléphone, mais ne s’était pas déplacé à l’hôpital. Le patient est décédé à 4 h.
«J’ai changé ma pratique pour ne pas que ça se reproduise, a-t-il expliqué. Je me fie moins aux dires des infirmières. Je vais vérifier moi-même.»
L’avocat du syndic du CMQ demande une radiation d’un an (voir autre texte). En 17 ans de pratique, le Dr Perreault n’a pas d’antécédent disciplinaire. En décembre dernier, la poursuite a été réglée via une entente hors cour. Les termes sont toutefois confidentiels.

Une radiation de 12 mois ?
PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, CHANTAL POIRIER
Le Dr Yves Perreault a reconnu avoir négligé les soins de son patient.
























UNE RADIATION DE 12 MOIS ?

Le Dr Yves Perreault pourrait être radié 12 mois. C’est du moins ce que demande le syndic du Collège des médecins.
Selon l’avocat du Collège, Me Jacques Prévost, le chirurgien a fait preuve de «manque de diligence» et «d’aveuglement volontaire».
« Extrêmement inquiétant »
«Il a donné plus de poids aux propos du patient qu’aux notes des infirmières, c’est extrêmement inquiétant», a-t-il plaidé.
Selon Me Prévost, le Dr Perreault avait ­refusé de reconnaître qu’il n’avait pas pris en charge le patient de manière adéquate lors d’une rencontre avec les syndics du Collège, en 2011. Une affirmation réfutée par le médecin, qui a répondu qu’il y avait peut-être eu des «problèmes ­d’interprétation».
De son côté, l’avocate du Dr Perreault, Me Marie-Ève Bélanger, a recommandé une réprimande ou une radiation de trois mois.
Elle a insisté sur le fait que la sanction ne doit pas être influencée par l’opinion du public, ou encore pour «plaire à des ­journalistes ou à des gens qui ont des grandes gueules dans notre société».
Elle ajoute aussi que «les risques de ­récidive sont nuls» et qu’une radiation de 12 mois nuirait à sa pratique de chirurgien.
Crise de confiance
Par ailleurs, Me Prévost a déploré la «crise de confiance énorme actuellement au sein des ordres professionnels».
«Je vous demande d’avoir à l’esprit la protection du public, et c’est aussi pour protéger la crédibilité des médecins, ­a-t-il souligné. Pratiquer une profession est un privilège, pas un droit.»
La sentence ne sera pas connue avant quelques mois.


mardi 18 décembre 2012

Nos Universitaires travaille a encourrager l'Acoolisme ?


L'orthographe fait la différence dans le recrutement ?

Oui mais si comme Mario cette étudiant finissant de l'UdeS,travaille a la SAAQ ,il y a un probl^me.On pense que les étudiants devront retourner a l'université pour faire des maîtrises afin de mieux maîtriser leurs perspectives d'emploi et non la maîtrise du français !


L'orthographe n'est plus une priorité pour les jeunes, qui utilisent massivement les réseaux sociaux, les SMS, internet. Mais, en se souciant de moins en moins de leur orthographe, ils oublient qu'elle figure toujours parmi les critères de sélection à l'entrée dans l'enseignement supérieur et bien sûr, qu'elle attire l'attention des recruteurs sur le marché du travail.
En participant à cette dictée et à l’entrainement qui le précède, les étudiants de l'IUT évaluent leur niveau en orthographe et peuvent l’améliorer. Ils augmentent ainsi leurs chances d'intégrer les écoles dans lesquelles ils souhaitent poursuivre leurs études et leurs futurs employeurs auront un jugement favorable sur leurs lettres de motivation et CV impeccablement rédigés.

Les fautes d'orthographe coûtent cher sur Internet ?


Selon l’entrepreneur du Web britannique Charles Duncombe, une analyse des données rassemblées à partir des sites a permis de démontrer qu’une seule faute d’orthographe pouvait diminuer de moitié les ventes en lignes d'un site. Aux yeux des consommateurs, ces erreurs remettent en cause la crédibilité du site, explique-t-il.
L’orthographe est une question majeure puisque «quand on vend ou communique sur Internet, c’est fait à 99% par écrit». Charles Duncombe souligne que «parfois, ces entreprises high-tech dépendent de savoir-faire d’antan».
La Confédération de l’industrie britannique (CBI) s’est elle aussi inquiétée de la situation. Selon son responsable de la formation, James Fothergill, «trop d’employeurs sont obligés d’investir dans des cours de remise à niveau à destination du personnel». Des recherches récentes ont ainsi montré que «42% des employeurs ne sont pas satisfaits des compétences de base en expression et compréhension écrites de leurs salariés». Pour James Fothergill, le gouvernement doit faire de l’amélioration de ces compétences dans les écoles et les universités une «priorité absolue».
Charles Duncombe dit être «choqué par la qualité médiocre de l’anglais écrit» des candidats à l’embauche qu’il reçoit en entretien. «Certaines personnes utilisent même le langage SMS dans leurs lettres de motivation», s’étonne-t-il. Ces difficultés de recrutement signifient que le secteur du commerce en ligne n’est pas aussi efficace que ce qu’il devrait être. Même pour ceux qui, en apparence, écrivent sans faire de fautes, une fois confrontées à un test d’écriture sans correcteur d’orthographe, leurs lacunes apparaissent.

Un sujet tabou dans l'entreprise

William Dutton, directeur de l’Institut de l’Internet à l’université d’Oxford, explique que sur les sites et services «informels» comme Facebook il y a une plus grande tolérance pour les fautes d’orthographe et de grammaire. En revanche, sur la page d’accueil d’un site de vente ou dans une annonce commerciale, c’est la crédibilité qui est en jeu. L’universitaire explique:
«Quand un consommateur se méfie des spams ou du hameçonnage, un mot mal écrit devient une fin de non-recevoir.»    
Selon Le Figaro, la France n’est pas épargnée. «L’expression écrite des Français laisse à désirer», du coup «les entreprises s'emparent du sujet», rapporte le quotidien. Pascal Hostachy, cofondateur de la société Woonoz qui a créé en 2010 la «certification Voltaire» pour attester d’un bon niveau d’expression écrite, constate que «le sujet est clairement tabou dans les entreprises» alors que l’envoi de mails «à l'extérieur avec des fautes terribles leur pose un gros problème». Selon lui, les plus de 40 ans ont un niveau nettement supérieur à celui des moins de 25 ans.
Pour Bernard Fripiat, agrégé d'histoire, aujourd'hui coach en orthographe, le niveau n'a pas baissé:
«La différence tient au fait que tout le monde écrit. Il y a vingt-cinq ans, les secrétaires et assistantes de direction faisaient tous les courriers. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui avec les mails.»

Si nous ne savons pas le pourquoi de l'orthographe "pharmacie", François de Closet nous aide, par de multiples exemples, à connaître le "comment ?"  En l'occurrence, lorsque le français  classique a été fixé, le "ph" a été imposé  par des érudits qui voulaient prouver qu'ils savaient le grec, pour ne pas être confondus avec le peuple ignorant et grossier. Par la grâce royale, les lettrés ont été investis du pouvoir de s'opposer à tout changement. Plus tard, la IIIème République, ses instituteurs et ses professeurs se sont fixé l'objectif d'apprendre à la totalité des Français, sans faute, notre orthographe compliquée. L'affaire état en bonne voie vers 1950 ; on sait ce qu'il en advint ensuite.
Durant quatre siècles, toutes les tentatives de réforme ont échoué.
Alors que ceux qui parle haut et fort contre les fautes d'orthographes,il utilise un logiciel pour les aider a vous montrer qu'ils savent écrire ;0)............ LOL,faîtes moi rire !
Antidote 8
F.Y.mm