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mercredi 17 novembre 2021

Le « deep voice », ou comment l’IA permet des attaques par la voix

 

 

Le « deep voice », ou comment l’IA permet des attaques par la voix

 

Comment détourner 35 millions de dollars avec quelques mails bien sentis et un coup de fil ? En utilisant tout simplement des outils de « deep voice » qui permettent d'imiter la voix de quasi n'importe qui.

Vous avez sans doute entendu parler des deepfakes, ces vidéos manipulées par l’intermédiaire d’une intelligence artificielle, pour faire dire n’importe quoi à n’importe qui de manière relativement convaincante. Désormais, il faudra aussi compter avec les « deep voice », un outil qui permet de cloner une voix connue. Et le système a, sans surprise, déjà été utilisé pour des arnaques.

Trahi par des mails et un coup de fil

Comme le détaille un article de Forbes publié le 14 octobre 2021, aux Émirats arabes unis un banquier a autorisé un transfert de 35 millions de dollars, pensant reconnaître la voix d’un client au téléphone. L’arnaque a eu lieu début 2020, lorsqu’un pirate a appelé une agence bancaire locale en se faisant passer pour le PDG d’une grande entreprise. En maquillant sa voix grâce à ce mécanisme de « deep voice », l’homme a pu convaincre le banquier de virer la confortable somme sur plusieurs comptes situés aux États-Unis, prétextant une « acquisition » d’entreprise à venir. « La voix de l’interlocuteur ressemblait à celle du directeur de la société et le responsable de la filiale a donc cru que l’appel était légitime » détaille la plainte déposée auprès du département de justice américaine.


Pour donner un air crédible à l’entourloupe, plusieurs mails avaient été adressés au directeur de l’agence, tous supposément envoyés depuis l’adresse mail officielle du client en question. L’un d’eux contenait même une lettre de validation du supposé PDG à un de ses avocats en charge de l’affaire. Convaincu par le coup de fil et l’apparence légitime des mails, le banquier a donc autorisé le transfert.

Des attaques qui vont se multiplier

Ce n’est pas exactement la première fois qu’une arnaque de ce type a lieu. En 2019, un criminel avait utilisé les mêmes outils pour se faire passer pour le PDG d’une entreprise allemande, qui avait besoin d’un virement urgent pour payer un de ses fournisseurs. Le responsable pensant « reconnaître le léger accent allemand de son patron et la mélodie de sa voix au téléphone » a donc viré la coquette somme de 243 000 dollars sur un compte bancaire hongrois.

Interrogé par Forbes, un expert en cybersécurité explique que « la manipulation de l’audio, qui est plus facile à orchestrer que la réalisation de fausses vidéos, ne va faire qu’augmenter. Sans une éducation à ce nouveau type d’attaque, ainsi que de meilleures méthodes d’authentification, de nombreuses entreprises sont susceptibles de se faire avoir par ces conversations très convaincantes. »

Le besoin d’une authentification forte

En récoltant des passages d’interviews, de podcasts ou de vidéos, il devient possible de recréer une voix connue et lui faire dire n’importe quoi. Résultat, il devient de plus en plus difficile de se fier à un coup de fil pour jauger de l’authenticité de quoi que ce soit. Comme l’explique l’expert interrogé par Forbes, la voix n’est plus un facteur d’authentification suffisant. Dans le cas de l’arnaque à 35 millions de dollars, un système de double authentification forte (du type validation biométrique) aurait probablement réduit les risques. Même des mails à l’allure officielle ne peuvent pas servir de méthode de validation, puisqu’il est possible de créer de fausses adresses, via la technique de l’email spoofing entre autres.

Dans un autre style, un récent documentaire retraçant la vie et la mort du chef Anthony Bourdain avait fait polémique, à cause de quelques lignes d’un mail qui avait été lu par un clone numérique de la voix de Bourdain. Ce genre de manipulations est rendu de plus en plus facile par l’essor de l’intelligence artificielle. Des entreprises comme Replica ou Descript en ont même fait leur fonds de commerce (pour des usages légitimes bien entendu). D’autres firmes comme Pindrop sont spécialisées dans la détection de voix digitalisée.

 

 

 

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mercredi 6 octobre 2021

Quand un hacker amateur s'en prend à une entreprise de cybersécurité

 

 

Quand un hacker amateur s'en prend à une entreprise de cybersécurité

Naïla Bouakaz
25 août 2021 à 12h26

Un hacker nigérian a récemment tenté de soudoyer les clients d’une entreprise de cybersécurité, leur proposant d'installer un ransomware sur le serveur de leurs entreprises afin de récupérer une grosse somme d’argent.

Le hacker a ainsi tenté de soutirer de l’argent à des entreprises clientes de la plateforme AbnormalSecurity, spécialisée en cybersécurité des e-mail, à l’aide d’un ransomware. Face à l’ironie de la situation, l’information est rapidement arrivée aux oreilles de la société qui a décidé d’enquêter de manière approfondie sur l’auteur de cette tentative de cyberattaque.

Un drôle de hacker

La première chose qui interpelle, c’est le modus operandi du hacker, qui contacte les employés d’une entreprise par mail en expliquant sa démarche. Contre 40 % de la rançon soutirée et 1 million de dollars en bitcoins, il propose à ces derniers d’installer un logiciel de type ransomware sur le serveur de l’entreprise visée. Il ajoute deux moyens de le contacter, son adresse mail ainsi que son identifiant Telegram . C’est ainsi qu’AbnormalSecurity a réussi à entrer en contact avec le pirate, sous une fausse identité, afin de récolter des informations.

Grâce à ces échanges, la société a pu constater que son « bourreau » n'était en fait que l'équivalent d'une fraude. Après une brève discussion au sujet de la rançon - durant laquelle la somme demandée a été réévaluée d’environ 100 000 dollars pour le bien de l’entreprise - le hacker a expliqué à l'employé (fictif donc) que pour supprimer toutes traces du logiciel, il suffirait de déplacer le fichier .EXE dans la corbeille.

Lorsqu’on l’interroge à propos de la provenance du fameux ransomware, il prétend l’avoir lui-même développé en Python. Pourtant, le logiciel en question provient d’un projet open source trouvé sur GitHub. Pire encore, et c’est là tout l’amateurisme de la démarche, l'individu finit par révéler son identité ainsi que son pays d’origine, au fil d’une discussion un peu plus propice aux confessions.

Avec l’argent soutiré, le pirate avait d'ailleurs prévu de créer sa propre entreprise. Une façon peu commune de financer ses projets professionnels…

mercredi 18 novembre 2020

Les comptes de 14 541 contribuables Canadiens touchés par des cyberattaques

 

Les comptes de 14 541 contribuables Canadiens touchés par des cyberattaques

L’accès à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les renseignements des contribuables canadiens.

 

 

MONTRÉAL — L’Agence du Revenu du Canada (ARC) et les services en ligne du gouvernement fédéral qui utilisent CléGC pour y accéder ont été la cible de cyberattaques touchant 14 541 comptes, a annoncé le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada dans un communiqué samedi.

Utilisée par près de 30 ministères fédéraux, la CléGC permet aux Canadiens d’accéder à des services comme Mon dossier ou à leur compte d’Immigration. Les mots de passe et les noms d’usager de 9041 Canadiens ont été acquis de manière frauduleuse et utilisés pour tenter d’accéder à des services gouvernementaux.

«Tous les comptes CléGC touchés ont été annulés dès que la menace a été découverte», selon le gouvernement fédéral qui assure que les ministères concernés vont communiquer avec les Canadiens touchés par cette cyberattaque.

Environ 5500 comptes de l’ARC ont aussi été la cible d’une autre cyberattaque de type «bourrage de justificatifs». Ce type de cyberattaque utilise les noms et mots de passe des utilisateurs recueillis lors de précédents piratages de comptes, profitant du fait que beaucoup d’internautes utilisent les mêmes mots de passe pour plusieurs de leurs comptes.

L’accès à tous les comptes touchés a été suspendu pour protéger les renseignements des contribuables canadiens. Le service en ligne Mon dossier de l’Agence du Revenu du Canada n’était pas disponible dimanche matin.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada ont été informés de ces cyberattaques visant les renseignements personnels des Canadiens.

Le gouvernement fédéral rappelle qu’il est fortement recommandé d’utiliser des mots de passe différents pour chacun de vos comptes en ligne afin de réduire les risques d’être la cible d’une cyberattaque.

Certains médias ont récemment fait état de cas de fraude contre des Canadiens à qui des pirates ont volé des données pour obtenir notamment des versements de la Prestation canadienne d’urgence.

Selon le Centre antifraude du Canada, plus de 13 000 Canada ont été victimes de fraude au cours des six premiers mois de l’année. Le total des sommes soutirés s’élève à 51 millions $). Entre le 6 mars et le 31 juillet, 2770 fraudes liées à la COVID-19 ont été signalés aux autorités. Les pertes financières atteignent 5,55 millions $.

À VOIR AUSSI: L’Australie, cible d’une cyberattaque de grande ampleur

 

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mercredi 25 mars 2020

Arnaques: Virus tueur Covid-19

Arnaques: Virus tueur Covid-19

WTF – Virus tueur Covid-19


By : Damien Bancal

Les arnaques se multiplient autour du Corona Virus Covid-19. ZATAZ vous en montre plusieurs afin de ne pas tomber dans le piège de ces vendeurs de peur.


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Oui, le Corona Virus est une « grippe » problématique ! Oui, le Covid-19 peut entraîner de graves complications, dans le pire des cas, la mort. L’importance du confinement et du respect des règles fixées par de vrais professionnels de la santé sont donc à suivre à la lettre (OMS, …).
Cette période de confinement est propice à une utilisation d’Internet beaucoup plus importante. Messages, vidéos, sites … Une augmentation exponentielles d’informations … et de fakes news. Les arnaques se multiplient, se diversifient comment ZATAZ a pu vous en parler dans l’article « Non, l’attestation de déplacement dérogatoire ne coûte pas 5, 10 ou 100€« .
Voici des exemples de faux sites jouant sur la peur, proposant des produits et des « solutions » pour « survivre ». Des pièges ! Ne vous faites pas avoir ; alertez vos proches et ami(e)s de ne pas tomber dans ce type de travers.
Comme à chaque catastrophique humanitaire, sanitaire ou écologique, les escrocs sont là pour en tirer profit. Souvenez-vous de l’ouragan Katrina et les dizaines de fausses collectes de dons, de logiciels piégés. Pour le Corona Virus, rien de nouveau, sauf l’ampleur mondiale du phénomène.

Faux sites

Ils se cachent sous des noms tels que sante24, 1tpe, Corona x, boutique.se-former.app …

Ils promettent des « livres » pour survivre !

Pour éviter la contagion

Recevoir une liste pour protéger votre famille !

Eviter les rupture de stock dans les magasins

Des produits défiants toutes concurrence


Bref, prudence. Pour rappel, un faux message à 77% de plus de chance d’être repartagé qu’une information légitime. Ne soyez pas dans ce pourcentage !
Des arnaques qui peuvent fonctionner ? Le cas d’un laboratoire pharmaceutique de Rouen a de quoi apporter une petite réponse. L’entreprise a perdu 6,6 millions d’euros dans l’achat de masques et produits de désinfection. L’argent a été viré en Asie ! Une fraude au président (Fraude au faux virement – FOVI) qui a changé de thème. Après les otages qu’il faut récupérer ; après les impôts ; après une facture à payer … voici le FoVI Corona Virus !
Attention aux mails vous demandant de changer le « virement bancaire » concernant, selon les pirates : votre mutuelle, votre logement, …

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dimanche 15 mars 2020

Le gendarme financier britannique victime d'une fuite de données


Le gendarme financier britannique victime d'une fuite de données

Technologie : Le gendarme financier britannique a été victime d'une fuite de données. 1 600 citoyens ont vu des données personnelles rendues publiques.

La Financial Conduct Authority (FCA), le gendarme financier britannique, a admis ce mardi avoir laissé fuité des données contenant des informations confidentielles appartenant à environ 1 600 citoyens britanniques. L'organisme de surveillance financière a déclaré que l'exposition des informations s'était produite à la suite de la publication de données en réponse à une demande de la loi sur la liberté d'information britannique.
Les demandes concernant cette loi peuvent être effectuées outre-Manche pour des dossiers détenus par les autorités publiques. La demande au cœur de la fuite de données a été faite entre le 2 janvier 2018 et le 17 juillet 2019. Lorsque ces dossiers ont été publiés et mis à disposition sur le site web de la FCA sous la forme d'un document, les informations confidentielles des plaignants, au nombre d'environ 1 600 pendant cette période, ont également été rendues publiques.
« Certaines informations confidentielles sous-jacentes peuvent avoir été accessibles », indique l'Autorité, qui reconnaît que « la publication de ces informations était une erreur ». Les noms, les descriptions des plaintes, les adresses, les numéros de téléphone et d'autres informations ont été rendues publiques, totalement ou en partie. Aucune information financière, aucun passeport ou autre document d'identité n'a en revanche fait l'objet de fuite, comme l'a indiqué l'Autorité.

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La FCA présente ses excuses

Celle-ci a expliqué avoir désormais retiré les dossiers et est en train de contacter directement les victimes de ces fuites pour leur présenter ses excuses. Le bureau du commissaire à l'information du Royaume-Uni (ICO) a été informé de l'incident, dans lequel la faute de fonctionnaires de l'autorité de contrôle peut être soulevée. D'autant plus que l'autorité de contrôle avait précédemment infligé une amende de 16,4 millions de livres sterling à la chaîne de supermarchés britannique Tesco pour laxisme des normes de sécurité à la suite d'une cyberattaque contre les clients.
Pour rappel, l'OIC est chargée de mener des enquêtes sur les plaintes portant sur le RGPD et d'infliger des amendes. Plus de 160 000 notifications de violation de données lui ont été transmises au cours des 18 derniers mois. « Nous avons pris des mesures immédiates pour que cela ne se reproduise plus », a déclaré la FCA.
« Nous avons entrepris un examen complet afin de déterminer l'étendue des informations qui auraient pu être accessibles. Notre principale préoccupation est d'assurer la protection et la sauvegarde des personnes qui peuvent être identifiées à partir de ces données », a également fait savoir l'Autorité.

Source : ZDNet.com

Activez ce «bracelet de silence» et qu' Alexa ne peut pas écouter


Activez ce «bracelet de silence» et qu' Alexa ne peut pas écouter

 




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Les microphones et les caméras se cachent partout. Vous voudrez peut-être enfiler une armure de confidentialité.
L'année dernière, Ben Zhao a décidé d'acheter un haut-parleur Echo compatible Alexa pour sa maison de Chicago. M. Zhao voulait juste un assistant numérique pour jouer de la musique, mais sa femme, Heather Zheng, n'était pas enthousiasmée. "Elle a paniqué", a-t-il dit.

Mme Zheng a caractérisé sa réaction différemment. Elle s'est d'abord opposée à ce que l'appareil soit chez eux, a-t-elle déclaré. Puis, lorsque M. Zhao a placé l'Echo dans un espace de travail qu'ils partageaient, elle a clairement expliqué sa position: «J'ai dit:« Je ne veux pas cela au bureau. Veuillez le débrancher. Je sais que le microphone est constamment activé. »»

M. Zhao et Mme Zheng sont professeurs d'informatique à l'Université de Chicago, et ils ont décidé de canaliser leur désaccord vers quelque chose de productif. Avec l'aide d'un professeur adjoint, Pedro Lopes, ils ont conçu une pièce d'armure numérique: un "bracelet de silence" qui empêchera l'Echo ou tout autre microphone à proximité d'écouter les conversations du porteur.

Le bracelet est comme une anti-smartwatch, à la fois dans son esthétique cyberpunk et dans son objectif de vaincre la technologie. Grand brassard blanc quelque peu disgracieux avec transducteurs hérissés, le bracelet dispose de 24 haut-parleurs qui émettent des signaux ultrasoniques lorsque le porteur l'allume. Le son est imperceptible pour la plupart des oreilles, à l'exception peut-être des jeunes et des chiens, mais les microphones à proximité détecteront le son haute fréquence au lieu d'autres bruits.

"Il est si facile d'enregistrer ces jours-ci", a déclaré M. Lopes. «C'est une défense utile. Lorsque vous avez quelque chose de privé à dire, vous pouvez l'activer en temps réel. Quand ils lisent l'enregistrement, le son va disparaître. »

Au cours d'une interview téléphonique, M. Lopes a allumé le bracelet, ce qui a provoqué un bruit blanc statique pour l'auditeur de l'autre côté.
Société de surveillance polie

Comme les maisons américaines sont régulièrement équipées d'appareils d'enregistrement, l'État de surveillance a pris un air de domestique. Google et Amazon ont vendu des millions de caméras de sécurité Nest et Ring, tandis qu’on estime qu’un adulte américain sur cinq possède désormais un haut-parleur intelligent. Frapper à la porte de quelqu'un ou discuter dans la cuisine de quelqu'un comporte désormais la possibilité distincte d'être enregistré.

Tout cela pose de nouvelles questions d’étiquette pour savoir si et comment avertir les clients que leurs visages et leurs mots pourraient se retrouver sur les serveurs d’une entreprise de technologie, ou même entre des mains d’étrangers.

De par leur conception, les haut-parleurs intelligents ont des microphones qui sont toujours allumés, écoutant les soi-disant mots de réveil comme «Alexa», «Hey, Siri» ou «O.K., Google». Ce n'est qu'après avoir entendu ce signal qu'ils sont censés commencer l'enregistrement. Mais les entrepreneurs embauchés par les fabricants d'appareils pour examiner les enregistrements pour des raisons de qualité rapportent des clips auditifs qui ont probablement été capturés involontairement, y compris des offres de drogue et du sexe.
Deux chercheurs de l'Université du Nord-Est, David Choffnes et Daniel Dubois, ont récemment diffusé 120 heures de télévision pour un public de haut-parleurs intelligents pour voir ce qui active les appareils. Ils ont constaté que les machines se sont réveillées des dizaines de fois et ont commencé à enregistrer après avoir entendu des phrases similaires à leurs mots de réveil.

«Les gens craignent que ces appareils vous écoutent et vous enregistrent constamment. Ils ne le sont pas », a déclaré M. Choffnes. "Mais ils se réveillent et vous enregistrent à des moments où ils ne devraient pas."

Rick Osterloh, responsable du matériel informatique de Google, a récemment déclaré que les propriétaires devraient révéler la présence d'enceintes intelligentes à leurs invités. "Je le ferais et le ferais quand quelqu'un entre chez moi, et c'est probablement quelque chose que les produits eux-mêmes devraient essayer d'indiquer", a-t-il déclaré à la BBC l'année dernière.

Les tapis de bienvenue pourraient un jour être remplacés par des tapis d'avertissement. Ou peut-être que les entreprises technologiques concevront leurs produits pour se présenter lorsqu'elles entendent une nouvelle voix ou voient un nouveau visage. Bien sûr, cela pourrait également conduire à des situations inconfortables, comme avoir l'Alexa dans votre chevet Echo Dot se présente soudainement à votre stand d'une nuit.
«Plus longtemps boudé comme des huards»

Le "bracelet du silence" n'est pas le premier appareil inventé par les chercheurs pour bourrer les oreilles des assistants numériques. En 2018, deux designers ont créé Project Alias, un appendice qui peut être placé sur un haut-parleur intelligent pour l'assourdir. Mais Mme Zheng soutient qu'un brouilleur devrait être portable pour protéger les gens lorsqu'ils se déplacent dans des environnements différents, étant donné que vous ne savez pas toujours où se cache un microphone.

À ce stade, le bracelet n'est qu'un prototype. Les chercheurs affirment qu'ils pourraient le fabriquer pour aussi peu que 20 $ et qu'une poignée d'investisseurs leur ont posé des questions sur sa commercialisation.


"Avec l'Internet des objets, la bataille est perdue", a déclaré M. Zhao, faisant référence à un manque de contrôle sur les données capturées par les appareils intelligents, qu'elles tombent entre les mains d'entreprises technologiques ou de pirates informatiques.


 "L'avenir est d'avoir tous ces appareils autour de vous, mais vous devrez supposer qu'ils sont potentiellement compromis", a-t-il ajouté. "Votre cercle de confiance devra être beaucoup plus petit, parfois jusqu'à votre corps réel."

Parmi les autres précurseurs du bracelet, citons un «manteau brouilleur» conçu par un cabinet d'architecture autrichien en 2014 pour bloquer les ondes radio qui pourraient collecter des informations à partir du téléphone ou des cartes de crédit d'une personne. En 2012, l'artiste Adam Harvey a créé des vêtements argentés furtifs qui masquaient la signature thermique des gens pour les protéger des yeux des drones, ainsi qu'une ligne de maquillage et de coiffures, appelée CV Dazzle, pour contrecarrer les caméras de reconnaissance faciale.
En 2016, Scott Urban, un fabricant de lunettes à Chicago, a développé une ligne de montures réfléchissantes qui retournent la lumière visible et infrarouge. Lorsqu'une caméra de surveillance filme une personne portant les montures de 164 $, la lumière réfléchie brouille le visage. M. Urban les a appelés Reflectacles.

Il travaille maintenant à temps plein sur des lunettes de protection de la vie privée, y compris une nouvelle version avec des lentilles qui absorbent la lumière infrarouge pour dissuader les caméras à balayage d'iris et de reconnaissance faciale. Ses clients incluent des passionnés de confidentialité, des militants politiques et des compteurs de cartes dont les visages ont été placés sur les listes de surveillance des casinos.

«Les gens dans leur intimité ne sont plus rejetés comme des huards», a déclaré M. Urban. "C'est devenu une préoccupation pour les personnes de tous âges, de perspectives politiques et de milieux différents."

Il a ajouté: «Les nouvelles technologies érodent continuellement notre vie privée et notre anonymat. Les gens recherchent une option de non-participation, ce que j'essaie de fournir. "

Woodrow Hartzog, professeur de droit et d'informatique à la Northeastern University, ne pense pas que l'armure de confidentialité soit la solution à nos problèmes modernes.

"Cela crée une course aux armements et les consommateurs perdront dans cette course", a-t-il déclaré. «Chacune de ces choses est une demi-mesure ou un bouchon. Il y aura toujours un moyen de le contourner. »

Plutôt que de construire des défenses individuelles, estime M. Hartzog, nous avons besoin que les décideurs adoptent des lois qui protègent plus efficacement notre vie privée et nous donnent le contrôle de nos données.

"Jusque-là, nous jouons au chat et à la souris", a-t-il déclaré. "Et cela se termine toujours mal pour la souris."
Correction: 14 février 2020

Une version antérieure de cet article a mal identifié Pedro Lopes de l'Université de Chicago. Il est professeur adjoint, pas étudiant diplômé.


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Les détails de 10,6 millions de clients des hôtels MGM publiés en ligne




Les détails de 10,6 millions de clients des hôtels MGM publiés en ligne

Sécurité : Ce qui se passe à Vegas ne reste pas toujours à Vegas. MGM Resorts confirme qu'un incident de sécurité a eu lieu l'été dernier et a informé les clients touchés l'année dernière. Mais les données ont été publiées en ligne.

Les détails personnels de plus de 10,6 millions d'utilisateurs qui ont séjourné dans les hôtels MGM Resorts ont été publiés sur un forum de piratage cette semaine.
Outre les détails concernants les touristes et les voyageurs réguliers, les fichiers divulgués contiennent également des informations personnelles et de contact pour des célébrités, des PDG de du monde de la technologie, des journalistes, des représentants du gouvernement et des employés de certaines des plus grandes sociétés de technologie au monde.
ZDNet a vérifié l'authenticité des données aujourd'hui, en collaboration avec le chercheur en sécurité à l’origine de Under the Breach, un service de surveillance des fuites de données qui sera bientôt lancé.
Un porte-parole de MGM Resorts a confirmé l'incident par e-mail.
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Les données exposées

Selon notre analyse, la fuite de données MGM qui a été partagé aujourd'hui contient des informations personnelles concernant 10 683 188 anciens clients de l'hôtel.
Les fichiers divulgués contiennent des détails tels que les noms complets, les adresses personnelles, les numéros de téléphone, les e-mails et les dates de naissance.

ZDNet a contacté les anciens clients et a confirmé leur séjour à l'hôtel, ainsi que leurs dates de passage et l'exactitude des données incluses dans les fichiers divulgués.
Nous avons obtenu la confirmation des de voyageurs, de journalistes assistant aux conférences techniques, de PDG assistant aux réunions d'affaires et de représentants du gouvernement se rendant dans les succursales de Las Vegas.

MGM Resorts déclare avoir informé ses clients l'année dernière

Une fois les données verifiées, ZDNet a également contacté MGM Resorts.
Une heure après avoir contacté l'entreprise, nous étions en conférence téléphonique avec l'équipe de sécurité de la chaîne hôtelière. En quelques heures, l'équipe de MGM Resorts a pu vérifier les données et les faire remonter à un incident de sécurité passé.
Un porte-parole de MGM a déclaré à ZDNet que les données partagées en ligne cette semaine provenaient d'un incident de sécurité survenu l'année dernière.
"L'été dernier, nous avons découvert un accès non autorisé à un serveur cloud qui contenait une quantité limitée d'informations de anciens clients de MGM Resorts", a déclaré MGM à ZDNet.
"Nous sommes convaincus qu'aucune donnée financière, de carte de paiement ou de mot de passe n'a été divulguée dans cette affaire."
La chaîne hôtelière a déclaré avoir informé rapidement tous les clients de l'hôtel concernés conformément aux lois applicables de l'État.
Bien que nous n'ayons pas été en mesure de retrouver personnellement l'une de ces notifications, certains utilisateurs semblent avoir indiqué en ligne en avoir recue une en août de l'année dernière.
De plus, MGM Resorts nous a dit avoir retenu deux cabinets de cybersécurité pour mener une enquête interne sur l'exposition des serveurs l'année dernière.
"Chez MGM Resorts, nous prenons très au sérieux notre responsabilité de protéger les données des clients, et nous avons renforcé et amélioré la sécurité de notre réseau pour éviter que cela ne se reproduise", a déclaré la société.

Un danger potentiel de SIM swapping et de spear-phishing

Cependant, alors que l'incident de sécurité de MGM etait passé sous le radar l'année dernière, la publication de ce fichier de données sur un forum de piratage très populaire cette semaine l'a portée à l'attention de nombreux pirates.
Under the breach, la société qui a repéré cette fuite et informé la presse, a souligné la nature très sensible de cette fuite de données.
Les données divulguées sont un trésor comprenant les coordonnées de nombreux utilisateurs de haut niveau, travaillant pour de grandes entreprises technologiques et des gouvernements du monde entier. Ces utilisateurs risquent désormais de recevoir des e-mails de spear phishing et d’être visés par des attaques de Sim Swapping, a déclaré Under the Breach à ZDNet.
Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, la pop star Justin Bieber, et les responsables du DHS et de la TSA sont quelques-uns des grands noms de Under the Breach repérés dans les fichiers divulgués.
MGM Resorts a déclaré à ZDNet que les données étaient anciennes. Nous pouvons confirmer cette déclaration, car parmi tous les clients de l'hôtel que nous avons appelés aujourd'hui, aucun n'est resté à l'hôtel après 2017. Certains des numéros de téléphone que nous avons appelés ont été déconnectés, mais beaucoup étaient également valides et la bonne personne a répondu au téléphone.
La taille et la gravité de cet incident de sécurité de MGM Resorts reste dérisoires par rapport à la fuite massive de données qui a touché les hôtels Marriott en 2017, lorsque les détails de centaines de millions d'utilisateurs ont été volés par des pirates informatiques soutenus par l'État chinois.


Source : ZDNet.com

jeudi 12 mars 2020

Les entreprises pourraient devenir des enquêteurs,avec la technologie de reconnaissance façiale



Les entreprises pourraient devenir des enquêteurs,avec la technologie de reconnaissance façiale ,indirectement par la vente du système de Bell





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Bell veut vous faire suivre en continu

Alors que les autorités enquêtent sur des systèmes de reconnaissance faciale, La Presse a appris que Bell voulait vendre cette technologie aux entreprises. Si le géant des télécommunications va de l’avant, ses clients d’affaires pourraient utiliser son outil haute performance pour identifier et surveiller des milliers de visages à la minute – dans des hôtels, épiceries, boutiques, banques, stades ou lieux de travail.
Marie-Claude Malboeuf Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Un outil pour « surveiller les individus »

Malgré la controverse croissante entourant cette technologie, Bell veut vendre aux entreprises un système de reconnaissance faciale capable de vérifier « instantanément » l’identité des gens, de détecter leurs comportements et de les « suivre en continu ».
La Presse a appris que le géant des télécommunications avait suggéré à ses clients d’affaires de l’utiliser pour surveiller et cibler les personnes qui entrent dans leurs hôtels, épiceries, boutiques, banques, stades ou lieux de travail.
Sa technologie « haute performance » capte les visages à l’aide de caméras et les compare à « une large banque de données archivées », peut-on lire sur une page du site web de Bell. Cette page en anglais semble non indexée et ne nous a pas été accessible à partir d’un moteur de recherche.
Bell a refusé de nous accorder une entrevue, mais a répondu par courriel qu’elle « ne propose pas de services de reconnaissance faciale en ce moment ». Sa page web a été construite à des fins promotionnelles, pour « déterminer le niveau d’intérêt potentiel de ce service et s’il pourrait être un produit viable », a écrit la porte-parole Caroline Audet.
Bell est présente en télécommunications, en télévision, en radio et en affichage, et a encaissé 3,25 milliards de profits sur des revenus de 24 milliards en 2018. Si les nombreuses entreprises qu’elle dessert achetaient massivement son système de reconnaissance faciale, des milliers de Canadiens pourraient bientôt être surveillés et reconnus dans toutes sortes de lieux – sans forcément s’en rendre compte ni en avoir réellement le choix.
« Même avec un éclairage de bas niveau et avec des données vidéo de faible qualité, l’analyse vidéo de Bell est capable de compter et de suivre en continu les personnes et les objets », précise son site. Le système d’intelligence artificielle envoie des « alertes instantanées » aux responsables de la sécurité et permet de « prendre des décisions plus rapides et intelligentes ».

Repérer les clients riches

La semaine dernière, les commissaires à la protection de la vie privée du Canada ont fait état de leurs « préoccupations croissantes quant à l’utilisation de la reconnaissance faciale » et déclenché une enquête nationale sur l’une de ces technologies, Clearview AI, utilisée par des centaines de corps policiers, dont certains canadiens.
D’après une note en petits caractères, masquée par le signe « + » au pied de sa page web, Bell cherche de son côté à revendre l’outil d’une immense société japonaise, NEC, qui a entre autres mis au point un système appelé NeoFace, dès 2002. Il sera employé aux Jeux olympiques de Tokyo l’été prochain, et permet d’analyser des milliers de visages par minute pour faire de la surveillance ou du marketing, selon le site web de NEC.
Sur son propre site, Bell suggère par exemple aux banques d’utiliser la reconnaissance faciale pour détecter aussi la présence de « déposants fortunés » et de « clients VIP » afin de leur offrir des avantages. La même chose est possible dans les hôtels et les boutiques.
À l’autre extrême, toujours selon son site, l’outil promu par Bell « détecte les comportements suspects », « surveille les individus », repère les gens inscrits sur une liste noire et envoie des « alertes instantanées » aux responsables de la sécurité. Les indésirables peuvent ainsi se voir bloquer l’accès à un commerce ou à un guichet automatique « pour éviter les vols et les pertes ».
Autres possibilités : « garde[r] en mémoire le nombre, le mouvement et le comportement des personnes sur plusieurs sites », automatiser l’accès aux stades (sans billets), mieux répartir le personnel selon l’achalandage et les files d’attente, etc.
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Sur son site, NEC vante le fait que la reconnaissance faciale puisse se faire « sans interagir avec l’individu en train d’être identifié ».
Ce sont deux Torontois férus de technologie, Sydney Eatz et Richard Trus, qui ont déniché la page web de Bell et l’ont transmise à La Presse. Ils se surnomment « la police de l’internet », parce qu’ils ont dénoncé plusieurs dérives à des médias torontois depuis deux ans. Sydney Eatz a aussi déposé un mémoire sur Google devant un comité de la Chambre des communes.
« Facebook a dû payer 550 millions de dollars US pour régler hors cours un recours collectif, après avoir utilisé la reconnaissance faciale aux dépens de la vie privée, a-t-elle dit à La Presse en entrevue. Ça démontre que faire de la reconnaissance faciale sans obtenir le consentement des gens a un coût. »

Pire que la police

Le projet de Bell inquiète les défenseurs et les experts de la vie privée joints par La Presse.
« Jusqu’à récemment, l’identification biométrique était limitée à la police dans le cadre d’enquêtes criminelles, mais maintenant, c’est en train d’être généralisé un peu partout », dit Dominique Peschard, porte-parole de la Ligue des droits et libertés.
En plus de jumeler les visages, le système promu par Bell suggère des décisions aux employés des entreprises qui en feraient usage. « Mais ces algorithmes sont secrets et on ne sait pas comment ils fonctionnent, souligne M. Peschard. La personne ne sait donc pas selon quel critère elle a été jugée, pourquoi telle décision a été prise. »
Les commissaires à la vie privée du Canada commencent enfin à se rendre compte des dangers de ces technologies et à lancer des consultations, dit-il.
En attendant, c’est le “free for all”, les entreprises profitent du vide. Ça prend un moratoire jusqu’à ce qu’on ait adapté nos lois pour se protéger contre les abus potentiels.
Dominique Peschard, porte-parole de la Ligue de protection des droits et libertés
Pour Dominic Martin, spécialiste de l’éthique de l’intelligence artificielle et de la gestion de l’éthique en entreprise, « il faut fixer les conditions d’utilisation et instaurer des moyens de contrôle, parce que la reconnaissance faciale a le potentiel de mener à des écarts éthiques importants ». Il faut résoudre plusieurs questions de toute urgence, précise le professeur de l’Université du Québec à Montréal. Jusqu’où va-t-on aller dans l’enregistrement des moindres faits et gestes d’un individu ? Avec quoi va-t-on recouper ces images ? Et à qui on va vendre le tout ?
Autre écueil : lors de tests, des outils de reconnaissance faciale ont fait plus d’erreurs lorsqu’ils analysaient les images de personnes à la peau foncée. Ce qui augmente le risque de les confondre avec un suspect fiché – comme un voleur à l’étalage –, avec la discrimination et les ennuis que cela suppose (1).
L’outil proposé par Bell s’est classé parmi les plus performants lors de tests organisés par l’industrie. Mais à Londres, où la police l’utilise depuis 2016 pour filmer les rues et repérer les gens inscrits sur une liste noire, seulement 19 % des 42 personnes signalées par l’algorithme correspondaient vraiment à leur « sosie » fiché, selon une étude de l’Université d’Essex, commandée par le gouvernement britannique et publiée en 2019.

Plus libres que la police

« Si on ne fixe pas de limites, les entreprises pourraient devenir des enquêteurs automatiques, se faire justice à elles-mêmes ou faire d’immenses parties de pêche. Elles auront les coudées plus franches que la police, prévient Pierre Trudel, professeur de droit de l’information et du cyberespace à l’Université de Montréal. Au Canada, la police ne peut filmer vos allées et venues sans avoir demandé une autorisation judiciaire ni filmer tout le monde au cas où elle trouverait quelque chose. »
Le potentiel d’intrusion est considérable. Le législateur doit courir pour faire du rattrapage, car il y a un défaut affligeant d’encadrement.
Pierre Trudel, professeur de droit de l’information et du cyberespace à l’Université de Montréal
La Commission d’accès à l’information du Québec (CAI) dit prendre le déploiement de la reconnaissance faciale « très au sérieux ». « On suit la situation de très près et ça fait des années qu’on suggère d’actualiser la loi pour que la biométrie soit plus balisée », a dit en entrevue la porte-parole de l’organisme, Isabelle Gosselin.
Quiconque achèterait la technologie proposée par Bell devrait obligatoirement s’inscrire au Registre des déclarations des banques de mesures biométriques de la CAI, précise-t-elle, car la Loi sur les technologies de l’information l’exige.
Les fournisseurs doivent pour leur part respecter les lois sur la protection des renseignements personnels – en obtenant par exemple le consentement des cibles et en agissant « par nécessité ». « Et on ose tenir pour acquis qu’ils le font », avance Mme Gosselin.
(1) Les personnes d’origine afro-américaine ou asiatique ont entre 10 et 100 fois plus de risques d’être reconnues erronément par les algorithmes de reconnaissance faciale que les Caucasiens, selon un rapport d’évaluation du National Institute of Standards and Technology, basé sur des tests réalisés sur 189 logiciels. Le taux d’erreur est encore plus élevé lorsqu’il s’agit d’Afro-Américaines.

De l’inconnu et des craintes

Comment se déploie de manière très concrète la reconnaissance faciale dans les entreprises canadiennes ? Le point en six questions.

Les entreprises doivent-elles obtenir notre consentement pour nous identifier avec des caméras ?

Oui, répond Isabelle Gosselin, porte-parole de la Commission québécoise d’accès à l’information.
Mais la possibilité de refuser son consentement est souvent « ténue ou pratiquement inexistante », nuance Dominic Martin, spécialiste de l’éthique de l’intelligence artificielle et de la gestion de l’éthique en entreprise.
« Quand il y a des caméras dans l’environnement, on ne peut pas les éteindre. Il faudrait carrément cesser de fréquenter certains lieux ou quitter son emploi pour ne pas faire l’objet d’une surveillance accrue », souligne le professeur qui enseigne à l’Université du Québec à Montréal.

Combien d'entreprises utilisent la reconnaissance faciale au pays ?

Dans les autres provinces, on l’ignore. Environ 16 % des magasins Canadian Tire qui y sont établis s’en servent déjà pour lutter contre le vol à l’étalage, selon un reportage publié en février 2019 par CTV News. Et une chaîne d’alimentation présente en Ontario et en Colombie-Britannique a déclaré en novembre qu’elle ferait payer ses clients avec leur visage pour accélérer leur passage à la caisse.
Au Québec, la loi oblige à déclarer toute banque de données biométriques à la Commission d’accès à l’information, et neuf entreprises ont indiqué faire de la reconnaissance faciale, révèle l’organisme. La plus connue, Master Card, dit employer cette technologie pour identifier la clientèle. Les autres entreprises l’utilisent pour gérer les accès aux bureaux, les présences ou le traitement de la paie.

Qu'arrive-t-il des données biométriques obtenues ?

Mystère, puisque ni Québec ni Ottawa n’ont encore adopté de loi sur le sujet, malgré les pressions croissantes, indique Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal.
« Proposera-t-on ces images à quelqu’un souhaitant nous traquer pour d’autres raisons ? Les raisons possibles sont infinies, et c’est ça qui devient un gros enjeu », dit le chercheur, qui s’intéresse entre autres à la loi sur les télécommunications et aux objets connectés.
« On ne veut pas qu’un système comme celui-là finisse par servir à des fins d’assurances. On ne veut pas entendre : “Non, on ne vous assurera pas, parce que d’après nos données, on vous voit aller dans les bars tous les soirs et rentrer tard…” »

Comment se défendre en cas d'abus ?

Pour l’instant, il faudrait invoquer le Code civil du Québec et la Charte québécoise des droits et libertés, qui interdisent de violer la vie privée sans motif sérieux, explique le professeur Trudel. Mais les tribunaux n’ont pas encore établi comment ils s’appliquent aux systèmes de reconnaissance faciale.
« S’ils servent à assurer la sécurité dans un évènement public, on pourrait peut-être argumenter que le motif est raisonnable. Mais si c’est pour savoir si vous êtes un bon client à l’hôtel, on est plutôt dans le marketing… »
Il est souvent possible de filmer pour éviter les vols, à condition que la surveillance soit annoncée. Mais les caméras n’étaient traditionnellement pas branchées à un système de reconnaissance faciale – capable d’entraîner l’exclusion d’un délinquant de toute une chaîne de magasins, sans pardon possible.
« La question qui se pose, c’est : est-ce un mécanisme disproportionné compte tenu de la finalité ? demande M. Trudel. Il va falloir que l’État intervienne. Le marché joue à l’encontre des droits fondamentaux. »

Que sait-on au sujet de l'outil japonais que Bell a vanté à ses clients ?

Il n’a pas fait la manchette, mais le système NeoFace, conçu par l’entreprise japonaise NEC, est partout. Le réseau Star Alliance, auquel appartient Air Canada, vient de signer un contrat pour le faire installer et la police de Calgary a indiqué qu’elle l’utilisait déjà, tout comme des navires de croisière de Disney ou des hôtels en Asie.
Aux États-Unis, des gouvernements, des universités et des entreprises l’emploient. Et il permettra d’assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Tokyo.

Est-ce rassurant quant à son déploiement possible au pays ?

Pas forcément. « Bell doit bien saisir que si elle vend cette solution-là à des clients, ils vont pouvoir l’utiliser de toutes sortes de façons après », prévient le professeur d’éthique des affaires Dominic Martin.
Le géant des télécommunications s’associe à des tiers pour offrir des services spécialisés, parce que son « objectif premier est la connectivité réseau », selon un courriel que sa porte-parole Caroline Audet a envoyé à La Presse.
Le professeur Martin s’interroge néanmoins : « À la place de Bell, je me demanderais jusqu’à quel point ça cadre dans mon modèle d’affaires, sachant que de gros joueurs comme Google et Facebook ont officiellement mis la pédale de frein à cause des possibles débordements éthiques de cette technologie-là. »



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lundi 27 janvier 2020

Le FBI pourrait maintenant déverrouiller n’importe quel Mac


Le FBI pourrait maintenant déverrouiller n’importe quel Mac




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Le prestataire qui aide le Bureau à accéder aux iPhone de certains suspects ajoute une nouvelle corde à son arc, permettant de faire la même chose… Avec des ordinateurs. Est-on encore en sécurité quelque part ?

On en parlait il y a tout juste quelques heures : les autorités américaines sont en proie à de vives critiques, car elles font pression sur Apple pour que la firme mette en place des backdoors. Alors même que Cellebrite, une entreprise israélienne, lui a déjà fourni toutes les clés pour hacker les smartphones de Cupertino.
Depuis, une nouvelle de taille vient est venue confirmer la puissance de cette société : elle vient en effet de racheter BlackBag, un concurrent indirect californien spécialisé dans les PC, pour 33 millions de dollars et ce juste après une levée de fonds trois fois plus importante en juin dernier. Son service MacQuisition permet notamment aux gouvernements, pour seulement un peu plus de 1 100 euros, de pirater 185 modèles de Mac différents. Rien que ça.

Les enquêtes progresseraient plus rapidement, mais à quel risque ?

Pour le FBI, qui a donc déjà été un client de Cellebrite lors de la fusillade de San Bernardino, une telle information a des chances d’être une réelle opportunité. Les policiers pourraient ainsi faire appel au programme de BlackBag pour déverrouiller un ordinateur appartenant par exemple au suspect d’un attentat terroriste, voire obtenir des avantages tarifaires avec leur passé d’acheteur.
Malgré tout, cet avantage reste à nuancer : on sait que les travaux de Yossi Carmil, le PDG, ont déjà été compromis par le passé, lorsque des internautes malveillants se sont introduits dans ses systèmes de sécurité. Ironique, quand on connaît l’objectif principal de leur activité.
Par ailleurs, à l’heure de la surveillance de masse perpétrée par de nombreux états comme la Chine, on est en droit de se poser des questions : dans quelles mains malintentionnées pourraient terminer de telles technologies ? Les utilisateurs qui n’ont rien à se reprocher sont-ils encore en mesure de garantir la confidentialité à leur vie privée ?

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dimanche 15 décembre 2019

Vol de données: départ de deux hauts dirigeants de Desjardins

Vol de données: départ de deux hauts dirigeants de Desjardins



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« C’est clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et administrateur de sociétés.
La crise liée à la fuite de renseignements personnels au Mouvement Desjardins entraîne le départ de deux membres de la garde rapprochée du PDG Guy Cormier.


Denis Berthiaume, premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation du Mouvement Desjardins, et Chadi Habib, premier vice-président, technologies de l’information, ne font plus partie de l’organisation.
La décision a été prise après « quelques mois de vérifications internes » entourant la fuite de données révélée en juin, a indiqué la coopérative dans un communiqué. Au final, les données personnelles des 4,2 millions de particuliers membres de Desjardins ont été dérobées.


« La confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est essentielle, a commenté Guy Cormier dans le communiqué de mardi. Les événements des derniers mois m’amènent à la conclusion qu’il faut apporter des changements dans la composition de la haute direction du Mouvement Desjardins. »
Il n’a pas été possible de parler à Guy Cormier pour obtenir plus de détails sur la réorganisation de son équipe. « Nous n’accorderons pas d’entrevue et ne ferons pas de commentaires », a fait savoir la porte-parole Chantal Corbeil.
« C’est clairement des congédiements. Il n’y a pas d’autres façons de le dire », commente Claude Garcia, ex-président de Standard Life et administrateur de sociétés. « Guy Cormier veut leur faire porter le fardeau du problème », ajoute-t-il.
« Ils [Denis Berthiaume et Chadi Habib] vont avoir de la difficulté à se trouver un autre emploi de même niveau. Quand vous êtes à ce niveau-là, les gens disent qu’ils sont bien payés, mais ils avaient de grandes responsabilités. C’est normal qu’ils assument ces responsabilités si effectivement ils sont responsables. Je n’ai pas de raison de douter de la bonne foi de Guy Cormier et du conseil d’administration », affirme Claude Garcia.
Pour cet observateur avisé du monde des affaires, il ne fait aucun doute que Guy Cormier a dû convaincre le conseil d’administration qu’il fallait faire ce geste. « Car le conseil doit être certain que ce n’est pas une façon pour lui de se sortir du trou. Il a fallu que Guy Cormier monte un dossier pour montrer que ces deux personnes-là étaient vraiment responsables. C’est une question de gouvernance. »


Pour Claude Garcia, les événements des derniers mois chez Desjardins démontrent qu’il y avait de « grosses faiblesses » au sein de l’organisation et que de « graves erreurs » ont été commises.
Le vol de données des clients de Desjardins aurait été commis par l’entremise d’une simple clé USB sur laquelle on a téléchargé les fichiers. 
À la Standard Life, dit-il, des cas de fraude « pas mal plus sophistiqués » ont été découverts alors qu’il était dirigeant. « On avait engagé une firme dont le mandat était de défoncer notre système. Ils finissent toujours par défoncer. Mais une fois que c’est fait, tu en corriges, des affaires. »
À ce compte-là, le départ de Chadi Habib n’est pas étonnant, selon lui. « Ça ne me surprend pas. »

Des dirigeants choisis par Guy Cormier

 

 

Denis Berthiaume et Chadi Habib avaient spécifiquement été choisis par Guy Cormier pour faire partie du comité de direction après son élection à la tête du Mouvement Desjardins, il y a trois ans. Il avait nommé Denis Berthiaume premier vice‐président exécutif et chef de l’exploitation avec pour mandat de superviser l’ensemble des opérations du Mouvement. M.Berthiaume cumulait une vingtaine d’années de service chez Desjardins.
À titre de premier vice-président, technologies de l’information, Chadi Habib assumait notamment le co-leadership de la transformation numérique, un virage visant à faire évoluer les services offerts aux membres et clients de Desjardins. Il travaillait chez Desjardins depuis huit ans et il relevait directement de Denis Berthiaume.
L’ancien patron du Mouvement Desjardins Alban D’Amours s’est dit très surpris quand La Presse lui a appris la restructuration. « Guy Cormier est en mesure de prendre les mesures qui s’imposent », a-t-il ajouté sans toutefois vouloir commenter davantage.
Réal Bellemare, qui occupait le poste de premier vice-président exécutif finances, trésorerie, administration et chef de la direction financière, est désigné pour prendre la relève de Denis Berthiaume. Il assurera aussi, par intérim, les responsabilités de premier vice-président technologies de l’information.
Réal Bellemare aura aussi comme responsabilité de mettre en place un Bureau de la sécurité pour notamment mettre en œuvre des stratégies en matière de sécurité, assurer la protection des membres et clients, de leurs actifs et de leurs renseignements personnels, et mettre en place un processus de reddition de comptes sur la sécurité, aligné sur les meilleures pratiques.
Il n’a pas été possible d’obtenir des commentaires de MM. Berthiaume et Habib hier.
L’enquête policière sur le vol de données chez Desjardins se poursuit toujours. Les autorités n’ont toujours effectué aucune arrestation. 

La crise des données personnelles en quelques dates

JEUDI 20 JUIN 2019

 

 

En conférence de presse, le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, annonce le vol dans ses systèmes informatiques de renseignements personnels concernant 2,9 millions de membres-clients du géant financier coopératif.
Desjardins avait été informé de ce vol massif de données, attribué à un employé à l’interne, par la police de Laval à la suite de son enquête sur une transaction suspecte qui lui avait été signalée à la fin de 2018.

VENDREDI 5 JUILLET 2019

Le président du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, fait part publiquement de son insatisfaction envers la firme de dossiers de crédit Equifax, qui a été mandatée pour fournir un service de surveillance et de protection des dossiers de crédit des membres de Desjardins touchés par le vol de renseignements personnels.

LUNDI 15 JUILLET 2019

Afin de « diminuer le niveau d’inquiétude » chez les membres touchés par la fuite de renseignements personnels, le Mouvement Desjardins bonifie les mesures de protection contre les transactions frauduleuses par vol d’identité parmi l’ensemble de ses 4,9 millions de membres particuliers et de ses 300 000 membres entreprises.


LUNDI 12 AOÛT 2019

Dans ses résultats de deuxième trimestre, le Mouvement Desjardins comptabilise une charge spéciale de 70 millions pour couvrir les premiers coûts liés à la fuite massive de renseignements de 2,9 millions de membres des caisses populaires. La fuite de renseignements avait été divulguée par Desjardins à 10 jours de la terminaison comptable de son deuxième trimestre au 30 juin.

VENDREDI 1er NOVEMBRE 2019

À la stupéfaction générale, le Mouvement Desjardins annonce que c’est l’ensemble de ses 4,2 millions de membres particuliers qui ont été victimes de la fuite de renseignements. « C’était important pour nous d’informer nos membres le plus rapidement possible », dira le président Guy Cormier, quelques minutes avant de prononcer un discours devant la Chambre de commerce de Montréal.

MARDI 3 DÉCEMBRE 2019

 

 Le Mouvement Desjardins remanie sa haute direction et justifie son geste par le vol massif de renseignements personnels ayant touché ses 4,2 millions de membres particuliers. Denis Berthiaume, qui était numéro deux en tant que premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation, ainsi que Chadi Habib, qui était premier vice-président des technologies de l’information, partent. « La confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est essentielle », fait valoir le président, Guy Cormier, dans un communiqué.

 

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lundi 21 octobre 2019

TransUnion victime d’une fuite de données



TransUnion victime d’une fuite de données

Les renseignements personnels de 37 000 Canadiens sont compromis.


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TransUnion Canada affirme que les renseignements personnels d’environ 37 000 Canadiens ont peut-être été compromis entre juin et juillet.
L’agence de surveillance du crédit explique que l’accès aux données résultait de l’utilisation frauduleuse des authentifiants de connexion en ligne d’un de ses clients d’affaires.
TransUnion précise avoir averti les personnes dont les informations ont pu être consultées, ainsi que les commissaires à la protection de la vie privée.
PAS DE CYBERATTAQUE
Même si l’enquête est en cours, TransUnion soutient que l’accès non autorisé n’est pas le résultat d’une intrusion ou d’une défaillance de ses systèmes ou de ceux de ses clients. Le type d’informations personnelles touchées n’a pas été révélé.
L’incident fait suite à de nombreuses atteintes à la sécurité des données ces dernières années, notamment à une violation de grande envergure chez Equifax, une agence de surveillance du crédit rivale, où de l’information sur 143 millions de clients dans le monde avait été compromise.

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dimanche 15 septembre 2019

Sécurité de l'IoT : des pirates ciblent des pompes à essence connectées



Sécurité de l'IoT : des pirates ciblent des pompes à essence connectées


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Sécurité : Alors que de plus en plus d'appareils se connectent à l'Internet des objets, les chercheurs affirment que les pompes à essence sont devenues un sujet d'actualité sur les forums de cybercriminalité.

Les cybercriminels se tournent de plus en plus vers le piratage d'IdO (Internet des Objets ou IoT) à mesure que les produits connectés évoluent. Depuis peu un appareil en particulier attire l'attention des pirates. Bien que les routeurs demeurent la principale cible des cyberattaques basées sur l'IdO, il y a beaucoup de discussions au sujet du piratage des pompes à essence connectées à Internet.
Cette nouvelle cible a été découverte par des chercheurs de Trend Micro, qui ont effectué un examen des places de marchés du dark web dans cinq langues différentes (russe, portugais, anglais, arabe et espagnol). Ce rapport décrit comment le marché russe est la plus sophistiquée des communautés clandestines, là où les cybercriminels sont désireux de tirer profit des attaques.
Les pirates informatiques vendent déjà des compteurs intelligents modifiés, et ce parce que la législation russe exige désormais que tous les compteurs d'électricité du pays soient remplacés par des compteurs intelligents connectés. Les cybercriminels modifient le micrologiciel (firmware) de ces appareils pour que les utilisateurs reçoivent des factures moins élevées.

Tuto piratage

Cependant, les utilisateurs de ces forums russes demandent également des informations sur la façon de pirater les pompes à essence, avec des tutoriels disponibles sur le fonctionnement interne des pompes, y compris celles équipées d'automates programmables. Les chercheurs notent également que des articles sur le piratage des pompes à essence apparaissent fréquemment dans les forums de langue portugaise, avec même un tutoriel technique détaillé, étape par étape, sur la façon de pirater les pompes à essence pour les utilisateurs brésiliens.
Bien qu'il soit possible que ces attaques fassent l'objet de discussions pour des raisons semblables à celles des compteurs intelligents, il est tout à fait possible que les pompes à essence soient compromises à des fins plus dévastatrices. Comme tout dispositif connecté non sécurisé, il est possible que des pompes à essence connectées soient bloquées pour être utilisées lors d'attaques par déni de service (DDoS), les pirates les utilisant pour surcharger les services en ligne.
Toutefois, un rapport de Trend Micro montre comment des pirates informatiques peuvent abuser de pompes à essence non sécurisées et accessibles à distance pour causer des erreurs ou des dommages physiques."Il y a un certain nombre d'autres scénarios qui pourraient éventuellement se concrétiser. Cela comprend la reconnaissance pour connaître le calendrier de livraison, l'extorsion consistant à bloquer l'accès du propriétaire en échange d'une certaine somme, et même le sabotage de la pompe à essence en ajustant les limites du réservoir pour qu'il déborde", a déclaré Bharat Mistry, stratégiste principal de sécurité chez Trend Micro à ZDNet.com.

Une solution "miracle" anti-piratage ?

Le rapport prévient également que ces attaques n'en sont encore qu'à leurs débuts et que des milliards d'autres appareils devraient entrer dans les foyers et les bureaux dans les années à venir. Comme la 5G contribue à fournir des connexions plus rapides et plus fiables aux appareils, les cybercriminels se tourneront de plus en plus vers l'IdO comme moyen d'attaque.
Il existe des moyens de protéger les pompes à essence, même si elles sont connectés, notamment en s'assurant que les mots de passe par défaut des dispositifs sont modifiés, afin que les attaques ne soient pas aussi efficaces. "Les opérateurs de ces appareils devraient également envisager d'utiliser des fonctions telles que les VPN pour chiffrer le trafic et l'authentification mutuelle, par laquelle l'appareil et l'utilisateur se valident mutuellement avant de continuer ", a déclaré M. Mistry.
Source. : IoT security: Now dark web hackers are targeting internet-connected gas pumps