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vendredi 28 juin 2019

Les Etats-Unis ont installé des malwares sur le réseau électrique russe

Les Etats-Unis ont installé des malwares sur le réseau électrique russe



C’est un secret de Polichinelle, mais il faut parfois le rappeler. Le rôle du Cyber Command étasunien n’est pas seulement défensif. Un article du New York Times nous révèle que l’armée du cyberespace de Washington mène aussi des attaques visant à détruire, ou du moins à incapaciter, les infrastructures de ses adversaires. Le réseau électrique russe, notamment, est victime d’attaques répétées depuis 2012.
S’il est impossible d’évaluer l’étendue des dégâts infligés jusqu’à maintenant par l’USCYBERCOM, les experts en sécurité estiment que les malwares « planqués » dans les systèmes russes seront très utiles si la guerre larvée que se livrent actuellement la Russie et les États-Unis se transforme en conflit ouvert.
Depuis une loi votée en 2018, le Cyber Command américain a les mains libres pour entreprendre tout type d’action dans le cyberespace. Les actions qu’il mène, préventives comme offensives, sont complètement clandestines, et même le président américain n’en est pas informé.


samedi 24 mars 2018

Faut-il avoir peur des enceintes intelligentes ?



Alexa, Google Assistant ou encore Cortana équipent de plus en plus d’appareils connectés, à commencer par les enceintes intelligentes. Mais en les adoptant, faisons-nous entrer de véritables chevaux de Troie à la maison ?

jeudi 11 février 2016

Informatique : Le contrôle de l’ensemble des objets par une seule et même application




Le MIT nous donne le contrôle sur les objets 
 
Après trois ans de recherche, le MIT vient de mettre au point une application permettant d’interconnecter des objets entre eux et de les rendre « intelligents » par le biais de la réalité augmentée. Baptisée Reality Editor, cette application est capable de permettre à l’utilisateur de connecter et de manipuler les fonctionnalités des objets physiques qui l’entourent.
Concrètement, par l’intermédiaire de l’application qui utilise la réalité augmentée, l’appareil dont les fonctionnalités apparaissent à l’écran après avoir été pointées avec la caméra du smartphone, devient contrôlable. Aussi, il est possible d’interconnecter des objets en dessinant une ligne virtuelle entre deux éléments depuis l’écran du téléphone.
L'objectif de ce projet est à la fois simple et ambitieux : pouvoir "reconstruire" numériquement et customiser son espace de vie en le personnalisant. Le système permet notamment de contrôler l’éclairage et la température d’une pièce mais aussi de reprogrammer les fonctionnalités d’un appareil.
Reality Editor vise à terme le contrôle de l’ensemble des objets qui peuplent notre environnement proche via une seule et même application, créant une expérience unifiée. Et les chercheurs du MIT vont encore plus loin en incitant la collaboration de tous : la totalité de leurs travaux sont en effet partagés sur une plate-forme open source, Open Hybrid, dans le but d’inspirer une communauté à « bâtir une nouvelle génération d’objets hybrides », comme il est expliqué sur le site de Reality Editor.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash


Source.: Reality Editor

mardi 12 mai 2015

La fin d’internet prévue pour 2023 ?




Et si 2023 était l’année de la fin d’internet ?

Un mythe pour certains, une aberration pour d’autres. Les plus grands détracteurs de cette théorie diraient « Qui est encore le Nostradamus qui nous a pondu cette bêtise ? C’est le même qui a prédit la fin du monde pour l’an 2000 ? ».
Cette prédiction de la fin d’internet en 2023, nous ne la devons pas à un illuminé mais à des chercheurs de la prestigieuse Royal Society, l’équivalent britannique de notre Académie des Sciences. Hier et aujourd’hui, ces scientifiques organisaient une conférence traitant du « capacity crunch » d’internet (la crise de capacité d’internet).
fin internet 2023
La demande rattrape l’offre. On s’en est très bien sortis pendant des années, mais on arrive au point où on ne peut pas continuer pour toujours. – Andrew Ellis, chercheur à l’Université Aston de Birmingham –
Selon les chercheurs, la raison de la fin d’internet d’ici 2023 serait l’augmentation spectaculaire du volume de données échangées. Avec l’essor des smartphones, tablettes, des télévisions connectées, des objets connectés ainsi que la multiplication des services de vidéos, le transport des données pourrait devenir impossible et la consommation électrique insoutenable.
Selon Andrew Ellis, « nous allons arriver à court d’énergie dans une quinzaine d’années ». Il est vrai que l’émergence du cloud computing, la sauvegarde des données des utilisateurs en ligne, a fait exploser le nombre de datacenters. Selon l’Institut d’Aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, certaines zones de la région sont « au bord de la saturation » en terme de consommation électrique.
25% de l’augmentation des besoins en énergie liée au Grand Paris sont imputables à ces datacenters selon la direction régionale et interdépartementale de l’environnementet de l’énergie.
Evidemment, une telle théorie a déjà fait réagir les plus fervents défenseurs d’internet. Il y a ceux qui qualifient cette étude d’alarmiste et d’autres qui parlent de l’éternel mythe de l’effondrement d’internet. Pour beaucoup, en tout cas toute cette théorie a été largement amplifiée et déformée.

« Aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste »

Pour Clément Cavadore, consultant et membre du conseil d’administration de France IX, principal acteur de l’internet français (les FAI y connectent leur réseau par exemple), « on joue sur l’alarmisme ».
Cette prédiction sert à dire qu’on ne gagne pas assez d’argent, qu’il faut des investissements. Je ne dis pas que les besoins en bande passante ne vont pas augmenter (…) La technologie s’adapte et les usages ne vont pas continuer à croître comme ils l’ont fait ces dix dernières années. Mon frigo ne m’enverra pas une vidéo en haute définition de l’intérieur de sa porte ! – Clément Cavadore –
Une théorie soutenue par le directeur technique d’AMS-IX, Henk Steenman, son homologue à Amsterdam :
Un effondrement d’Internet au niveau mondial sera évité en hébergeant dles données qui représentent la majeure partie de la bande passante plus près de l’utilisateur final. C’est ce à quoi nous assistons : les données sont transférées de plus en plus localement, et non plus sur de grandes capacités au niveau mondial.
Enfin, Laurent Lefevre, chercheur à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) dont les études portent justement sur la consommation énergétique liée à internet, estime lui aussi que l’étude se base « sur des chiffres alarmistes » :
Nos travaux montrent qu’il est possible de diminuer par un facteur 1 000 la consommation électrique d’internet tout en garantissant la qualité du service. Autrement dit, on pourrait avoir en 2020 un réseau qui consomme 90% de moins qu’en 2010, même avec l’explosion du trafic.
D’après lui, les clés de la maîtrise de l’énergie résident dans les évolutions technologiques des appareils moins énergivores, l’organisation des réseaux ou encore l’optimisation des logiciels ou applications.

La fin d’internet ? Un mythe « vu cent cinquante fois »

Depuis la naissance d’internet, sa mort a déjà été prédite à plusieurs reprises. D’abord en 1996 pour le fameux bug de l’an 2000 dont nous parlions en introduction, puis en 2004 avec l’arrivée des pays émergents et enfin en 2012 avec l’explosion des smartphones et tablettes, et donc de l’internet mobile.
Le mythe de l’effondrement d’Internet, on l’a vu cent cinquante fois, j’ai confiance dans les chercheurs des équipementiers, car c’est dans l’intérêt de tout le monde. – Consultant réseau anonyme –
Cette nouvelle prédiction fait évidemment sourire ceux qui ont déjà connu les précédentes. C’est le cas par exemple de Stéphnae Bortzmeyer, ingénier réseau et spécialiste de l’architecture d’internet.
Selon lui, « techniquement, il est exacte que le débit augmente et que, si on ne fait rien, ça atteindra une limite ». Il ajoute néanmoins que « les opérateurs ne restent pas inactifs et prennent des mesures. Jusqu’à présent, ça a toujours marché. Je ne vois aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste ».

jeudi 5 décembre 2013

Dès 2020, télécharger des films en haute définition en une seconde

La 5G c'est pour 2020 !


Télécharger un film en une seconde sur son mobile sera possible dès 2020 grâce à la technologie 5G. Et même si cet horizon apparait bien lointain à l'heure où la 4G se déploie à peine, le secteur s'y prépare déjà.
La 5G sera avant tout pour l'utilisateur une révolution en terme de vitesse: alors que les standards actuels permettent au mieux des pics de débit 150 mégabits/seconde(mais en pratique en 2013 c'est entre 63 et 100 Mbps), la technologie de 5e génération ira «au-delà du gigabit», expliquent des experts réunis mercredi et jeudi à Montpellier au colloque annuel de l'Idate.
«La 2G faisait de la voix, la 3G a introduit l'échange de données et donc de nouveaux usages, et la 4G est dans cette continuité. Mais la 5G sera une rupture car elle devra intégrer une masse énorme d'objets connectés, qui pourraient être 50 milliards en 2020», indique à l'AFP Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie d'Ericsson France.
Il s'agira ainsi «d'inclure les besoins de dialogue différents» de ces machines - véhicules, appareils médicaux ou électroménagers - alors que la 4G «cherche avant tout à satisfaire les besoins des téléphones intelligents et des tablettes», renchérit Frédéric Pujol, responsable du Haut débit mobile à l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate).
Quelque dix ans séparent chacune de ces technologies mobiles: «jusqu'à 2015 on sera en phase exploratoire, puis viendront trois années de pré-standardisation pour poser les concepts, puis deux ou trois ans de standardisation», explique le reponsable d'Ericsson.
L'équipementier télécoms suédois est un des chefs de file du projet Metis, qui regroupe vingt-neuf acteurs du monde des télécoms et est doté de 27 millions d'euros de budget (une partie en provenance de la Commission européenne qui a consacré un total de 50 millions d'euros en 2013 à la 5G via des subventions).
Un standard mondial?
Les membres de Metis sont majoritairement européens, mais on retrouve aussi le Japonais Docomo et le chinois Huawei.
Ce dernier a annoncé début novembre qu'il allait consacrer un total de 600 millions de dollars d'ici 2018 à la recherche sur la 5G.
Dès 2020, «les gens pourront télécharger des films en haute définition en une seconde» sur leur mobile, avait souligné à cette occasion Eric Xu, directeur général du géant chinois des télécommunications, qui table sur des débits moyens de 10 gigabits par seconde.
«Ce qui est important dans Metis, c'est l'harmonisation et la standardisation mondiales de la 5G. C'est pour cela qu'il ne regroupe pas que des Européens. Il y avait beaucoup de technologies concurrentes en 1G, 2G et aussi un peu en 3G, ce qui constitue un frein au déploiement. Il faut fédérer tout le monde autour d'un standard», résume M. Arvidsson.
Et devant la croissance exponentielle des données échangées par mobile - qui doublent chaque année -, la 5G aura aussi besoin de nouvelles bandes de fréquences pour acheminer ce trafic.
«Certaines fréquences hertziennes actuellement allouées à l'aéronautique et à la recherche spatiale devraient se libérer dans les prochaines années grâce à l'évolution des technologies. La 5G aura besoin de fréquences hautes, qui induisent aussi une portée réduite, mais ce sera parfait pour les objets connectés à l'intérieur d'une maison ou les flux vidéo dans une salle de conférence», explique M. Pujol.
Mais attention, «on n'est qu'au début de l'aventure 5G, et il est difficile de dire aujourd'hui 'ce sera comme cela en 2020'», prévient Viktor Arvidsson.


jeudi 24 janvier 2013

Botnet = windows cracké et non un PC Spammé


États-Unis abritent le plus grand nombre de serveurs de réseaux de zombies, dit McAfee
Avec 631 serveurs commandement (ou grappe de PC)et de contrôle actifs, aux États-Unis dépasse de loin tous les autres pays quand il s'agit de logiciels malveillants (une Joke.....!)ordinateurs zombies contrôlés, indique le fournisseur d'antivirus.
(NDLR: Avertissement,................Si tout le monde focus sur le Malware et le Spam ,on restera dans le champ et nous ignorons que ce sont tous des copies non légales de windows infectés avec du code de hacker,qui entretient ce Chaos.Et, il n'y a pas de loi pour restreindre l'utilisation de copie(système d'exploitation) illégalement acquise gratuitement sur le Net)!$!

par Lance Whitney Janvier 24, 2013 08:33 PST
Les Etats-Unis sont responsables du plus grand nombre de serveurs de réseaux de zombies dans le monde, selon les nouvelles données de McAfee.
Une carte et une liste des principaux pays postées par McAfee hier montrent la plus grande concentration de serveurs de réseaux de zombies pour être aux États-Unis, avec 631. C'est plus de deux fois et demie plus élevé que le deuxième pays sur la liste - les îles Vierges britanniques avec 237.
Les Pays-Bas ont pris la troisième place avec 154 serveurs, suivis par la Russie avec 125, l'Allemagne avec 95, et la Corée avec 81. Parmi le Top 10, le Canada a réussi le meilleur avec seulement 38 serveurs répertoriés.Botnet servers around the world.
Un botnet décrit un groupe d'ordinateurs qui ont été compromis par des logiciels malveillants. Par conséquent, ces ordinateurs, ou des zombies, peuvent être contrôlés par des cybercriminels pour envoyer du spam, des virus, et même distribuées par déni de service et les attaques sur d'autres ordinateurs. Les criminels utilisent commandement et de contrôle, ou de C & C, les serveurs d'émettre des commandes pour les ordinateurs sans méfiance dans le réseau de zombies.
McAfee liste peut ne pas être tout à fait exact, cependant, puisque les méchants ne peuvent usurper l'emplacement d'un serveur C & C pour le faire paraître comme si c'était dans un pays différent. Quel que soit le classement, les botnets constituent l'une des menaces les plus graves de sécurité sur Internet, car ils peuvent potentiellement affecter des millions d'ordinateurs.Donc,c'est minimum 1,262 millions d'ordi infectés(et le mot est faible),avec 1,262 Millions de copies de windows illégales ou avec une licence XP désuette ,sans droit a une mise a jour de Microsoft !

Serveurs de réseaux de zombies à travers le monde.
(Crédit: McAfee)
Les autorités policières se sont efforcés de mettre créateurs de botnets plus derrière les barreaux.
L'année dernière a vu l'arrestation et la condamnation d'un hacker qui avait tourné 72.000 ordinateurs en zombies. En mai, le créateur du fameux botnet Bredolab a été condamné à quatre ans de prison. En Décembre, Facebook a aidé le FBI pour faire tomber un gang qui a créé un botnet de 11 millions d'ordinateurs infectés.
Mais les cybercriminels garder intensifier leur jeu en libérant plus de logiciels malveillants. Dernière Septembre, un rapport de McAfee trouvé logiciels malveillants augmente à un rythme plus rapide qu'à n'importe quel autre moment au cours des quatre dernières années.
(Via The Next Web)


REF.:

dimanche 9 décembre 2012

Vers une réforme en profondeur de la gouvernance mondiale de l'Internet ?


Un bras de fer s'engage entre les Etats-Unis, qui contrôlent de facto l'Internet via l'ICANN et l'IANA, et d'autres pays, dont la Russie et la Chine, qui veulent voir ce rôle dévolu à l'ONU via l'Union Internationale des Télécommunications. Un certain nombre d'associations militantes et d'acteurs de l'Internet ont récemment pris position sur le sujet. Le sujet est brûlant, car tout va se jouer début décembre 2012 à la Conférence Mondiale des Télécommunications Internationales...

Tout vient du télégraphe

Revenons plus de 150 ans en arrière, au tout début de l'industrie des télécommunications : en 1840 Samuel Morse a inventé le télégraphe électrique qui permet de transporter de l'information très rapidement et sur de longues distances. En 1843 il déploie la première ligne télégraphique qui relie Baltimore et Washington, sur la côte est des USA, puis lance la « Western Union Telegraph Company» qui existe toujours aujourd'hui.
La télégraphie connaît un formidable développement : le premier câble télégraphique transmanche est mis en service en 1851 entre Douvres et Calai et la première ligne transatlantique est inaugurée entre la Grande-Bretagne et les États-Unis en 1866.

L'Union Internationale des Télécommunications

Afin de coordonner le déploiement international du télégraphe autour de normes permettant son interopérabilité a été créée en 1865 l'Union Internationale du Télégraphe, devenue depuis l'Union Internationale des Télécommunications (UIT ou ITU en anglais). Placée sous l'autorité des Nations Unies, cette institution est en charge des télécommunications, et regroupe aujourd'hui 193 pays et plus de 700 organismes du secteur privé, associatif et universitaire.
C'est l'UIT qui a accompagné, en édictant des normes techniques, le déploiement international du téléphone, puis des télécommunications au sens large, durant le dernier siècle.

Le Règlement des Télécommunications Internationales de 1988

En 1988, donc bien avant l'essor de l'Internet et de sa diffusion massive dans le grand public, a été adopté le Règlement des Télécommunications Internationales (RTI). Ce traité international, qui a force obligatoire, régit « la façon dont les pays relient entre eux toutes sortes de réseaux d'information et de communication, qu'il s'agisse de réseaux à fils de cuivre ou de liaisons par satellite ou encore de technologies de données sans fil ». Le RTI « facilite l'interopérabilité et encourage le développement harmonisé des communications dans le monde. Il constitue le cadre de l'infrastructure internationale des communications téléphoniques et, sans lui, le réseau mondial Internet ne serait pas aussi efficace ».
Depuis, l'Internet a connu l'énorme croissance que l'on connaît, tant sur les réseaux fixes que mobiles, et la question de la mise à jour du RTI a été régulièrement posée.  Cette remise à plat du traité sera finalement à l'ordre du jour de la prochaine Conférence Mondiale des Télécommunications Internationales qui se tiendra à Dubaï du 3 au 14 décembre 2012.
Cette conférence pourrait amener une modification en profondeur du cadre réglementaire actuel pour l'industrie des télécoms et de l'Internet. Et c'est très compliqué, parce que l'UIT elle-même, ainsi que ses pays membres, ne partagent pas les mêmes attentes quant au résultat de la Conférence sur le RTI.

Les positions antagonistes de certains pays

D'un côté, de nombreux pays souhaitent que la conférence étende l'autorité de l'UIT, notamment sur la gouvernance de l'Internet. On retrouve dans ce camp la Russie et la Chine, qui ont rallié à leur cause de nombreux pays, notamment des pays émergents ou en voie de développement. Le Secrétaire Général de l'UIT, M. Hamadoun Touré, milite pour l'élargissement du champ d'application du traité : « Nous avons besoin de mettre à jour le RTI, car sans cela, les réseaux des TIC qui étayent toutes les technologies des communications, y compris l'Internet, risquent de s'effondrer », a-t-il déclaré.
En face, d'autre pays, au premier rang desquelles les Etats-Unis qui ont la main sur une partie de la régulation mondiale de l'Internet via l'ICANN où il a un droit de veto et l'IANA qu'il contrôle directement, estiment qu'une simple modernisation du traité est suffisante, sans nécessité de revisiter de fond en comble la régulation es télécommunications, et surtout de l'Internet.
Sur la table ont été posées un certain nombre de propositions pour la révision du RTI. Ces propositions concernent des sujets comme la gestion et les coûts d'accès et d'interconnexion à l'Internet, la réglementation de l'itinérance, la cybersécurité, ainsi que l'obligation d'appliquer les recommandations de L'UIT. D'autres propositions ont été faites, concernant la réglementation internationale de l'Internet.
L'enjeu est de taille, car certains des changements proposés par le groupe en faveur d'une révision en profondeur du RTI pourraient transformer l'UIT en un « régulateur supranational » et les recommandations de l'UIT en de véritables lois. Une telle évolution est jugée comme favorable pour les pays émergents, qui désapprouvent la façon dont les questions de télécommunications sont traitées actuellement, car elle ne prend pas suffisamment en compte leur besoins économiques et privilégie les grandes groupes internationaux de télécommunications.

Réactions de la société civile, d'acteurs de l'Internet et d'une parlementaire  française

La Confédération Syndicale Internationale a pris position cette semaine, par un communiqué titré « Internet menacé ». Pour la plus importante organisation syndicale internationale, une révision  en profondeur du RTI fait courir un vrai risque : « certains gouvernements vont tenter, à huis clos et en dehors de toute transparence, de saper cette approche à multiples parties prenantes. Ce qui est en jeu est très important, c'est pourquoi nous avons décidé d'écrire au Secrétaire général des Nations Unies afin de l'alerter des risques encourus. »
Considérant que « les changements proposés permettraient  que les gouvernements restreignent ou bloquent l'information qui est diffusée via l'internet , qu'un régime mondial de surveillance des communications par internet soit mis sur pied, y compris l'obligation de s'identifier imposée à ceux qui envoient et reçoivent des informations , que l'on autorise seulement une utilisation « rationnelle » d'internet , que les gouvernements imposent une fermeture d'Internet s'il est estimé que celui-ci peut interférer dans les affaires intérieures d'autres États ou encore que des informations « sensibles » par nature pourraient être échangées, qu'un nouveau régime de fixation des prix soit introduit, ce qui ralentirait la croissance de l'internet, en particulier dans les pays les plus pauvres. » la CSI a écrit à M. Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l'ONU, et lancé une campagne « Stop the Net grab » avec des actions de communication et de signature de pétitions.
Le gouvernement français a lancé une consultation sur ce sujet, pilotée par le ministère du redressement Productif.
Les résultats de cette consultation, qui s'est terminée il y a une semaine, ne sont pas encore connus. Pour autant, des acteurs de la société civile ont tenu à exprimer leur position :
L'AFNIC s'est exprimée par un communiqué du 13 novembre. Pour le registre en charges des noms de domaines français, le RTI « a eu un rôle positif dans l'essor de l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui ». Mais l'AFNIC « met en garde contre une extension du caractère obligatoire des normes et standards techniques élaborés dans le cadre de l'UIT. Elle appelle en revanche à une meilleure coordination ent re cette institution spécialisée des Nations-Unies et les organismes techniques de l'Internet, ainsi qu'à un renforcement de son action de lutte contre la fracture numérique internationale. »
La réponse de l'AFNIC à la consultation gouvernementale est publiée ici.
La Quadrature du Net a également fait valoir ses positions. Pour cette association militante en faveur d'un Internet libre et ouvert, « Les propositions de certains pays relatives à la lutte contre la cybercriminalité, l'adressage et le routage IP, voire la rétention des données et à la traçabilité des communications Internet au niveau international, affecteraient les politiques nationales et internationales relatives à Internet. Elles pourraient motiver, directement ou indirectement, des législations totalement contraires à la protection des droits fondamentaux sur Internet ». Et la Quadrature du Net enfonce le clou : « Dans un contexte où nombre d'États de par le monde tentent dans les forums internationaux que sont l'ICANN ou les Nations-Unies de remettre en cause le modèle de gouvernance technique décentralisée et « multipartite », essentiellement fondé sur la coordination au travers de groupes comme l'IETF ou le W3C, ces craintes pourraient être justifiées. Elles doivent appeler de la part des autorités françaises et européennes une opposition ferme. »
La réponse de la Quadrature du NET à la consultation gouvernementale est publiée ici.
L'ASIC, Association des Services Internet Communautaires qui regroupe des acteurs de l'Internet français comme , rappelle que : « Dans le monde entier, des régimes non-coopératifs mettent en place ou proposent des mesures pour contrôler l'Internet ou restreindre la liberté d'expression. Aujourd'hui, pas moins de 40 gouvernements censurent Internet. Ils étaient 4 en 2002. Les chiffres ne sont pas encourageants ». « Attachée au principe d'un Internet ouvert et à une gouvernance multi-acteurs de ce dernier, l'Association des Services Internet Communautaires (ASIC) souhaite faire part de ses vives inquiétudes au sujet de la menace que pourrait constituer la révision du RTI pour l'avenir de l'Internet ».  La conclusion de l'ASIC est aussi ferme que claire : « L'ASIC reste convaincue que l'approche multi-acteurs de la gouvernance d'Internet a contribué à sa croissance fructueuse et devrait être encouragée à l'avenir. Plutôt que d'utiliser des organisations intergouvernementales comme l'UIT, qui manquent de transparence, pour développer une politique destinée à encadrer Internet, nous devrions nous concentrer sur la réforme de structures comme l'ICANN afin qu'elles soient plus ouvertes. Nous croyons également que l'UIT devrait entreprendre simultanément un plan de réforme structurelle pour améliorer sa propre transparence. »
La réponse de l'ASIC à la consultation gouvernementale est publiée ici.
Laure de La Raudière - Twitter : @lauredlrEt bien que, comme on l'a vu, la France n'a pas encore officiellement pris position, la député Laure de la Raudière a interpellé le gouvernement dans une question écrite lui demandant de préciser sa vision des choses, notamment au regard de la défense de la neutralité de l'Internet : « Plusieurs États membres ont fait des propositions d'amendements, visant à étendre les compétences de l'UIT jusqu'à présent essentiellement techniques, à des sujets tels que la cybercriminalité, l'adressage et le routage IP, la rétention des données et à la traçabilité des communications Internet au niveau international... Il semble donc que les négociations prennent un tournant très politique et s'avèrent cruciales pour l'avenir de l'Internet. Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement défendra une position favorable à la neutralité d'Internet et qu'elle sera la définition de neutralité d'Internet dont il assurera la promotion. »

Quelle position adopter dans ce débat complexe ?

J'avais naguère évoqué le sujet dans un de mes tout premiers billets.
Aujourd'hui, je considère qu'il ne faudrait pas que des organisations internationales où des jeux politiques opaques s'exercent en viennent à réguler Internet de façon trop étroite. Quand on voit que la Chine et la Russie sont les plus en pointe pour inclure le contrôle d'Internet dans la révision du RTI, et quand on constate les positions de ces pays dans les instances internationales, particulièrement à l'ONU et à son Conseil de Sécurité, il me semble qu'on doit faire preuve de la plus grande prudence.
Pour autant, j'estime qu'on ne peut pas non plus se satisfaire d'une situation où un seul pays, les USA, via des instances peu démocratiques comme l'ICANN ou sous son contrôle direct comme l'IANA, a la haute main sur l'Internet, devenu en moins de 20 ans un « bien commun de l'humanité ». Une révision des statuts controversés de l'ICANN et de l'IANA menant à plus d'ouverture internationale et à plus d'indépendance vis-à-vis des USA, à l'image de ce qu'est déjà le W3C, serait déjà à mes yeux une évolution très positive, et peut-être suffisante, pour améliorer la gouvernance de l'Internet.
Et vous, lecteurs, que pensez-vous de la régulation de l'Internet au niveau mondial ?
Ne serait-il pas important que l'Union Européenne exprime une position commune sur ce sujet majeur ?


mercredi 5 décembre 2012

Google implanter une puce ,dans votre cerveau ?


Peut-être,........mais votre carte d´identité sera-t-elle bientôt une micro puce implantée sous votre épiderme ?

Reproduction autorisée pour les bloggers à condition de CITER CLAIREMENT  SpreadTheTruth.fr
Reproduction strictement interdite pour tous les médias, tous supports(Alterinfo, Agoravox, presse écrite ou radiophonique, forums de discussions…etc)
Traduction réalisée par l’équipe de SpreadTheTruth.fr


Voilà une autre étape importante de la science fiction: des micro puces implantées sous votre peau et utilisées pour vous identifier.
VeriChip est la première micropuce d´identification par radio fréquence (RFID) autorisée par la Food and Drug Administration à être utilisé sur les hommes. La puce a la taille d´un long grain de riz et peut être implantée dans n´importe quelle partie du corps (habituellement le long du triceps). En fonction du mode d´utilisation, la puce peut faire beaucoup de choses telles que renseigner le médecin sur votre état de santé, etc…
En dehors du corps humain, le RFID est déjà utilisé dans de nombreuses applications. Si vous achetez des tickets de péage de manière électronique, sachez que cette petite boite qui se trouve dans votre voiture contient une balise RFID. La plupart des gens font implanter des puces sur les animaux de compagnie pour être en, mesure de les retrouver s´ils s´égarent.
Car de plus en plus de Société Protectrice des Animaux analysent les bêtes pour scanner les puces et les restituer à leurs propriétaires. Wal-Mart surveille ses cargaisons de marchandises grâce à la RFID qui a apparemment révolutionné la gestion de la chaîne logistique. Bon Dieu! Il y en a même une dans votre passeport.
Mais pourquoi en inserer une dans votre corps? la plupart des personnes préfèrent supporter de faire la queue à la DMW plutôt que d´accepter l´injection de la graine de riz. Pour sûr, ce pourrait être un bon sujet de conversation au cours d´une fête. Mais cela en vaut-il la chandelle? Quelles sont les conditions requises pour accepter de se faire implanter une puce?
VeriChip Corp. commercialise ses produits pour répondre à ce qu´elle appelle « une impérieuse nécessité d´identifier et d´informer le personnel dans les situations d´urgence. » Au cours des deux derniers années, cette entreprise a testé son produit sur 200 patients souffrant de la maladie d´Alzheimer dans les institutions sanitaires de la Floride. Du fait de leur état, la plupart des patients sont incapables de communiquer efficacement s´ils sont admis dans les hôpitaux sans la presence de gardes-malade.
La puce VeriChip contient un numéro de 16 chiffres qui constitue un lien entre le récepteur et une base de données sécurisée, contenue dans un ordinateur, où les informations médicales sont stockées. Les puces sont utilisées à la place des bracelets électroniques MedicAlert, qui peuvent être enlevées ou endommagées.
La plupart des autres applications des implants RFID sont d´ordre médical : Fournir immédiatement aux médecins le dossier médical du patient, permettre d´identifier ces derniers s´ils sont inconscients ou incapable de parler. Toujours est-il que ces applications nécessitent que chaque hôpital dispose d´une base de données stockée dans un ordinateur auquel est connectée la balise contenant les informations individuelles de chaque patient.
De ce point de vue, il y a encore un long chemin à parcourir.
Heureusement, les hôpitaux ne constituent par le seul terrain pour le test des puces RFID implantées sous la peau. Dans une boite de nuit de Barcelone, appelée Baja Beach, l´on a commencé à offrir des implants aux clients, ce qui leur permet d´avoir accès au salon VIP et d´acheter les boissons comme s´il s´agissait de compte de débit. Personne ne veut s´encombrer d´un portefeuille ou d´un porte-monnaie alors que la mode est aux maillots de bains et bikinis.
Baja Beach a signé un contrat avec VeriChip Corp. afin qu´elle fabrique leurs cartes de membres sous-cutanées via une puce RFID.
Par le passé, VeriChip Corp. a affirmé que les puces qu´elle produit sont infalsifiables et impiratables: Si votre carte d´identité est logée sous votre peau, elle ne peut être facilement volée et difficilement piratable.
C´est faux. Au cours d´une conférence regroupant les pirates informatiques en 2006, Annalee Newitz et Jonathan Westhues ont montré qu´ils avaient cloné avec succès une puce RFID implantée dans le corps de Newitz. Une antenne construite par un amateur permet aux pirates informatiques de voler l´unique identité contenue dans la puce qui n’est pas protégé.
Si les puces RFID ne sont pas vraiment sécurisées, la plupart des personnes n´accepteront pas de voir intégrer leur numéro de sécurité sociale dans cette puce. Apres tout, si un médecin peut extraire votre dossier médical de la puce (un pirate peut aussi le faire), qu´est-ce qui empêche votre assureur? Ou les voleurs d´identité?
Toutes ces données restreignent l´utilisation des numéros aléatoires, correspondant aux informations utiles stockées dans une base de données distincte et sécurisée. En attendant que l´utilisation de ces bases de données soit standardisé et répandues, la possession d´une puce électronique n´amènera pas le médecin à vous rendre visite le plus souvent.
Comme vous l´imaginez déjà, les puces insérées dans le corps ont suscité de fortes réactions de protestation. L’association AntiChips qualifie la puce VeriChip d´ « étiquetage de l´homme », surtout dans le cas des « volontaires » du programme relatif à la maladie d´ Alzheimer. Il affirme aussi que les puces provoquent des cancers (il cite un certain nombre d´études réalisées sur les animaux) et estiment que le FDA(Federal Drug Administration) doit retirer son approbation. Il existe également un certain nombre de risques supplémentaires que le FDA reconnaît déjà : les réaction des tissues, la migration de la puce, et même la possibilité que la puce soit conductrice d´un courant issu des aimants IRM susceptible de brûler le patient.
Et ce n´est que le début. Les puces ont été qualifiées de précurseurs d´un parfait Etat totalitaire qui permet à l´Oncle Sam (ou Illuminati ou quelqu´un d´autre) de surveiller chacun de vos mouvements. D´autre part, certains groupe religieux estiment que la puce VeriChip fait partie d´un complot impliquant la marque de la bête (666), élément d´une théorie du complot visant à rivaliser le plus créatif des hommes de gauche.
Mais si je peux exprimer mon opinion, je dirais qu´il y a trop de battage médiatique autour de cette histoire. Honnêtement, il n´y a véritablement pas de bonnes applications pour un implant RFID.
Certainement, ils pourraient contribuer à l´amélioration des soins de santé (si et seulement si le patient est inconscient), mais pour que ce système soit efficace, il faudrait que chaque hôpital intègre les puces dans ses procédures établies.
Considérez le manque d’applications pratiques, les inquiétudes légitimes sur le piratage d´informations sur l´identité et les risques liés à la santé et pouf! Voilà la révolution.
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lundi 23 juillet 2012

Microsoft enregistre la première perte de son histoire

Dépréciation - Microsoft enregistre la première perte de son histoire
 
Photo AFP

NEW YORK - Le groupe informatique Microsoft a publié jeudi la première perte trimestrielle de son histoire, à 492 millions $, sous l'effet d'une dépréciation massive annoncée au début du mois qui conduit aussi à une chute de 27 % du bénéfice net annuel, à 16,98 milliards.
Hors éléments exceptionnels, le groupe américain affiche toutefois un bénéfice par action bien supérieur aux attentes, à 73 cents alors que les analystes anticipaient 62 cents. Le chiffre d'affaires quant à lui a progressé de 5 % durant l'année, à 73,72 milliards $, dont 18,06 milliards $ pour le seul dernier trimestre (+4 %).
La perte de la période avril-juin est principalement due à la dépréciation, annoncé le 2 juin, des actifs de la division de services en ligne, à hauteur de 6,2 milliards $, et en particulier de la régie publicitaire aQuantive. Achetée en 2007 pour quelque 6 milliards $, elle n'a pas permis de glaner les recettes escomptées.
Cette dépréciation n'ayant pas d'incidence sur les résultats opérationnels du groupe, le directeur général Steve Ballmer, cité dans un communiqué, a pu vanter «un chiffre d'affaires trimestriel et annuel record».
Pourtant au niveau des ventes les analystes attendaient un peu mieux: 18,11 milliards $ pour le trimestre et 73,78 milliards pour l'ensemble de l'exercice décalé.
Mais M. Ballmer a rappelé que le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) préparait des lancements sur lesquels il fonde de grands espoirs, en particulier le système d'exploitation Windows 8, attendu le 26 octobre, et la nouvelle version de la suite bureautique Office, qui doit sortir dans la foulée.
«Nous nous approchons à grands pas de la saison de lancements la plus excitante de l'histoire de Microsoft», a-t-il souligné.
«Dans l'année qui vient, nous allons offrir les prochaines versions de Windows, Office, Windows Server, Windows Phone et de nombreux autres produits et services qui soutiendront notre activité et offriront des possibilités sans précédent à nos clients et partenaires», a-t-il assuré.
L'action gagnait 2,14 % à 31,32 $ dans les échanges après la clôture de la Bourse.


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jeudi 12 juillet 2012

La justice donne raison à WikiLeaks contre Visa et MasterCard

Islande - La justice donne raison à WikiLeaks contre Visa et MasterCard
 
Photo AFP

REYKJAVIK - Le site internet WikiLeaks a revendiqué jeudi une victoire devant la justice islandaise contre le partenaire en Islande des deux géants des cartes bancaires Visa et MasterCard, qui bloquent les donations à ce site depuis 2010.
WikiLeaks a indiqué dans un communiqué qu'un tribunal de Reykjavik lui avait donné raison face à Valitor (anciennement Visa Iceland), société qui gère les paiements avec les cartes Visa et MasterCard sur l'île.
«Le tribunal s'est prononcé pour la réouverture du portail des donations d'ici deux semaines, faute de quoi Valitor devra s'acquitter d'une amende de 800 000 couronnes islandaises (6 200 $) par jour», a précisé WikiLeaks.
«C'est une victoire considérable face à la tentative de Washington de réduire WikiLeaks au silence. On ne nous fera pas taire. La censure économique, c'est aussi de la censure», a affirmé le fondateur du site de publication de documents confidentiels, Julian Assange.
Après s'être rendu mondialement célèbre en publiant des documents classés sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan et des milliers de télégrammes secrets de la diplomatie américaine, WikiLeaks a dû faire face à la tentative de Visa et MasterCard de bloquer les dons d'internautes.
WikiLeaks estime à «plus de 20 millions $» le manque à gagner.
Des plaintes contre le blockage des dons à WikiLeaks ont été déposées dans d'autres pays, et la Commission européenne enquête sur cette affaire.


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On va censurer la Toile en Russie ?

Internet - Le Parlement russe adopte une loi controversée
 
Photo : Courtoisie

MOSCOU - La Douma (chambre basse du Parlement russe) a adopté mercredi des amendements controversés à une loi sur l'Internet, sur fond de protestations, nombre d'observateurs redoutant qu'ils ne visent à censurer la Toile en Russie.
Les amendements à la loi sur «la protection des enfants» contre les dangers pour «leur santé et leur développement» que comportent certaines informations ont été approuvés par 441 voix en deuxième lecture et par 434 voix en troisième et dernière lecture. Aucun député n'a voté contre.
La loi amendée doit maintenant être adoptée par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, et être ensuite ratifiée par le président russe Vladimir Poutine.
Les amendements, qui ont déjà été votés par la Douma le 6 juillet en première lecture, visent à la mise en place d'un registre fédéral qui réglementerait l'activité des sites internet contenant des informations interdites par la loi, obligeant leurs propriétaires ou les fournisseurs d'accès à les fermer.
La loi vise notamment les sites diffusant de la pornographie à caractère pédophile, faisant la promotion de la consommation de drogues ou donnant des conseils pour se suicider. Mais il n'y est pas précisé à quel organisme fédéral reviendraient les décisions dans ce domaine.
Cette initiative a suscité de nombreuses protestations de la part des sites internet russes et des opposants qui craignent la censure.
«C'est une loi répressive (...). Apparemment, il s'agit du début de la fin de l'Internet» en Russie, a déclaré l'opposant et écrivain russe Edouard Limonov, cité par l'agence de presse Interfax.
Wikipedia en russe a interrompu mardi pour 24 heures son fonctionnement afin de protester contre ces amendements. «Imaginez un monde sans connaissances libres», était-il écrit sur la page d'accès à Ru.Wikipedia.org, toute blanche.
Le principal moteur de recherche russe Yandex , a suivi le mouvement, et son slogan «Tout sera trouvé» figurait mercredi sur sa page d'accueil avec le mot «tout» barré d'une croix rouge.
«On ne peut pas prendre de telles décisions à la hâte, comme cela se passe maintenant», a souligné la rédactrice en chef de Yandex, Elena Kolmanovskaïa, dans un communiqué.
Le site de blogs Livejournal, très populaire en Russie, sonne aussi l'alarme, affirmant que «ces amendements peuvent aboutir à l'instauration de la censure sur l'Internet russe».
Pour sa part, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a pris la défense de cette loi, au cours d'une rencontre avec de hauts responsables du parti au pouvoir Russie unie.
«L'Internet doit être libre», mais ses activités doivent toutefois être fondées sur «un certain nombre de règles», a déclaré M. Medvedev, cité par les agences de presse russes, estimant qu'il fallait respecter non seulement «le droit à l'information», mais aussi «le droit à la protection contre un contenu dangereux».
En Russie, l'Internet, notamment les sites comme Facebook et Twitter, joue un rôle de premier plan dans la diffusion des idées de l'opposition ou dans la coordination des actions de protestation.


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vendredi 29 juin 2012

Non au piège internet

Stop The Trap!
En ce moment même, un groupe de 600 « conseillers » lobbyistes et représentants commerciaux non élus sont en négociation à huis clos1,2 pour mettre au point un traité international appelé Partenariat transpacifique (TPP).
Pourquoi les secrets? Nous savons grâce à des documents divulgués3 que le TPP inclut ce qui se résume à un piège Internet, qui pourrait :
  1. criminaliser4 certains de vos usages quotidiens d'Internet,
  2. forcer les fournisseurs d'accès à recueillir et transmettre vos données privées sans protection de votre confidentialité5, et
  3. donner davantage de pouvoir aux conglomérats médiatiques pour vous imposer des amendes pour votre utilisation d'Internet6retirer du contenu en ligne — incluant des sites Web entiers — et même mettre fin7 à votre accès à Internet.
Le TPP créerait un système judiciaire parallèle de tribunaux internationaux qui brimerait la souveraineté nationale et permettrait aux conglomérats de poursuivre des pays pour des lois minant leurs profits.
Le piège Internet du TPP est secret, extrême et pourrait criminaliser votre utilisation quotidienne d'Internet. Nous avons le droit de savoir ce qui sera bloqué, ce pourquoi nos familles et nous devrons payer des amendes
Si nous sommes assez nombreux à nous soulever maintenant, nous pouvons forcer les gouvernements impliqués à jouer franc jeu. Votre signature portera un message aux dirigeants et représentants commerciaux de chaque pays.8 S'il vous plaît, signez la pétition et partagez-la avec tout le monde >>>
Je m'oppose aux dispositions du traité sur le Partenariat transpacifique (TPP) qui accroîtraient le pouvoir des conglomérats, y compris en ce qui a trait à la criminalisation ou la restriction de l'utilisation d'Internet. Je m'oppose à un environnement en ligne qui laisse les grands conglomérats médiatiques envahir ma vie privée, retirer du contenu à la demande, m'imposer des amendes salées ou mettre fin à mon accès à Internet. 

J'enjoins les gouvernements impliqués dans le TPP à rendre le processus transparent, responsable et ouvert à la participation du public et de tous les acteurs concernés.

Attn: Prime Minister Stephen Harper

Attn: Ed Fast, Minister of International Trade

Attn: Dr. Craig Emerson, Minister for Trade

Attn: Prime Minister John Key

Attn: Trade Minister Tim Groser

Attn: Ministry of Foreign Affairs, Brunei

YB Dato' Sri Ismail Sabri bin Yaakob

Brody Sinclair, Coordinator Trans-Pacific Partnership

Ministry of Foreign Affairs, Peru

Ministry of Trade and Industry, Singapore

Ministry of Foreign Affairs, Vietnam

President Barack Obama



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mardi 19 juin 2012

Le politique et le web ?

La liberté d'expression est remise en cause,dans Google !


Google - Messages politiques: visés par les demandes de suppression
 
Photo AFP / Karen Bleier
Google

Messages politiques: visés par les demandes de suppression

SAN FRANCISCO - Les messages politiques constituent l'essentiel des contenus que des gouvernements demandent à Google de supprimer de ses pages, a révélé dimanche soir le groupe internet.
«Comme chaque fois, on nous a demandé de retirer des messages politiques», a indiqué une analyste de Google, Dorothy Chou, à l'occasion du cinquième rapport semestriel de Google sur la transparence.
«C'est inquiétant non seulement parce que la liberté d'expression est remise en cause, mais parce que certaines de ces demandes émanent de pays qu'on ne soupçonnerait pas - des démocraties occidentales qu'on n'a pas l'habitude d'associer à la censure», a ajouté Mme Chou.
Le nombre de demandes a doublé au deuxième semestre 2011 selon cette liste, où l'Ukraine, la Jordanie et la Bolivie sont mentionnées pour la première fois.
Au total entre juillet et décembre, Google a accédé à environ 65 % des plus de 467 demandes judiciaires de suppressions de contenus, notamment sur les pages de son moteur de recherche ou de son site YouTube, et à 46 % des 561 demandes non appuyées par une autorité judiciaire.
«Nous avons remarqué que des organismes gouvernementaux de divers pays nous demandaient quelquefois de retirer des messages politiques mis en ligne par nos utilisateurs», a noté Mme Chou.
Par exemple les autorités espagnoles ont demandé à Google de retirer 270 résultats de recherche renvoyant sur des blogues ou articles qui mentionnaient certaines personnalités publiques, comme des maires ou des procureurs.
En Pologne, une institution publique a demandé à Google de supprimer un lien vers un site qui la critiquait.
Selon Mme Chou, Google ne s'est pas plié à ces demandes des autorités espagnoles et polonaises.
Mais au Brésil, une cour électorale a conduit Google à supprimer quatre profils d'utilisateurs de son réseau social Orkut en raison de leur contenus politiques.
Dans ce pays, la législation sur la diffamation permet d'obtenir le retrait d'informations même si elles sont vérifiées, selon Google. Il est en outre interdit de montrer des parodies de candidats en période électorale, ce qui conduit à supprimer des extraits de spectacles comiques, par exemple.
Au Canada, Google s'est refusé à supprimer de YouTube une vidéo où un citoyen canadien urinait sur son passeport avant de le faire disparaître dans les toilettes, comme le demandaient des responsables canadiens.
En France, les autorités ont mis en cause 58 liens, messages ou vidéos. Google a accédé à leur demande pour 67 % des demandes appuyées d'une demande de la justice, 47 % des autres.
En Inde, les demandes ont bondi de 49 % entre le premier et le deuxième semestre.
Au Pakistan, le ministère de l'information a demandé le retrait de six vidéo se moquant des militaires et des responsables politiques, mais Google n'a pas obéi.
En revanche le groupe internet a fermé cinq comptes YouTube à la demande de l'association britannique des officiers de police, qui estimaient qu'on y trouvait l'apologie du terrorisme.
En Thaïlande le ministère de l'information, des communications et des technologies a demandé le retrait de 149 vidéos considérées insultantes pour la monarchie. Google a restreint le visionnage de 70 % de ces vidéos en Thaïlande.
Les demandes officielles de la Turquie concernaient essentiellement des vidéos sur Mustafa Kemal Atatürk, et Google a rendu certains clips mis en cause inaccessibles dans le pays.
«Nous nous rendons compte que les chiffres que nous communiquons ne fournissent qu'un petit éclairage sur ce qui se passe dans le web en général», a déclaré Mme Chou, «mais nous espérons qu'en cultivant la transparence sur ces données, nous pouvons contribuer au débat public sur la façon dont le comportement des gouvernements façonne internet».

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