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jeudi 6 février 2014

La police veut une télécommande pour stopper les véhicules


Un groupe de travail regroupant les services de polices européens a défini une liste d’objectifs en matière d’équipements et de capacités high-tech. La voiture connectée fait particulièrement rêver les forces de l’ordre.


Les polices européennes veulent une télécommande pour stopper les véhicules
Les polices européennes veulent une télécommande pour stopper les véhicules
Il n’y a pas que les services secrets qui veulent profiter du boom des nouvelles technologies. Les polices aussi cherchent à perfectionner leurs méthodes de travail et d’investigation. La voiture et son système d’information embarqué les intéressent particulièrement, comme le montre le programme 2014-2020 de l’ENLETS (European Network of Law Enforcement), une plateforme d’échange entre les  services de police des différents états membres de l’Union européenne. Ce document a été rendu public il y a quelques jours par statewatch.org, une association britannique qui défend les droits des citoyens.
Ainsi, parmi les cinq projets high-tech que ce groupe de travail souhaite développer en priorité, figure « l’arrêt à distance des véhicules ». Ce projet a été proposé à l’origine par la police britannique. Il part de la constatation qu’il est difficile de prendre en chasse des criminels en fuite, en raison du danger que cela représente pour la population. La solution imaginée par les policiers serait donc de faire en sorte que les véhicules européens soient, à terme, dotés par défaut d’une technologie permettant aux forces de l’ordre de stopper un véhicule à distance. Comment ?  Rien n’est encore défini, mais il est très probable que cela se fera - si cela se fera - grâce à l’informatique embarquée qui équipe de plus en plus nos voitures.
© ENLETS
Ces systèmes peuvent assister ou contrôler les fonctions mécaniques d’un véhicule (freinage, injection, conduite...). Ils peuvent également intégrer des fonctions de communication, que ce soit dans un but récréatif (téléchargement de musique ou d’applis) ou de maintenance (prise de contrôle par un technicien pour une mise à jour du firmware, par exemple). En théorie, toutes les briques technologiques sont déjà là pour créer une « télécommande » d’arrêt d’urgence.
Les policiers européens sont également attirés par les techniques d’espionnage et de surveillance, qui concerne trois autres projets prioritaires. Ainsi, ils souhaitent développer « l’espionnage open source », c’est-à-dire basé sur les sources ouvertes et accessibles à tout le monde (réseaux sociaux, web, mobile, etc.). Ils souhaitent également se perfectionner dans l’espionnage électronique (« signal intelligence ») et dans la surveillance vidéo.

REF.:

lundi 18 mars 2013

téléphone portable capable de mesurer le pouls


Japon - Mesurer le pouls par un simple regard
 
Photo Yoshikazu Tsuno / AFP


Une entreprise japonaise a présenté lundi un téléphone portable capable de mesurer le pouls de son utilisateur d'un simple regard.

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La firme Fujitsu prévoit de commercialiser dans l'année à venir cette invention qui permettra de collecter des données utiles sur sa santé depuis son travail ou de chez soi, sans avoir à utiliser d'instruments de mesure particuliers.
L'appareil fonctionne en mesurant les variations de brillance du visage d'une personne causée par le flux sanguin. En pointant ce téléphone sur un visage pendant cinq secondes, l'appareil peut mesurer le taux d'hémoglobine, tirant parti de la caractéristique de cette protéine d'absorber la lumière verte du spectre visible.
Le système est capable d'évacuer de ses calculs les mouvements de la tête et autres perturbations pour fournir une estimation précise du rythme cardiaque, ont assuré les chercheurs de Fujitsu.
L'entreprise a précisé qu'il pouvait être installé sur d'autres supports qu'un téléphone, comme sur un écran de télévision ou un miroir.
«Des applications sont possibles dans le secteur de la sécurité, par exemple dans des lieux publics ou des points de contrôle d'un aéroport, pour détecter les gens malades ou qui agissent de façon suspecte», a souligné Fujitsu dans un communiqué.


samedi 22 décembre 2012

L' interpol ne peut rien contre les moeurs des Québécois ?

Les plaintes provenant d'un Autrichien et d'un supposé Allemand , contre Rémy Couture n'a rien  donné !
Procès | Couture - Rémy Couture est acquitté
Rémy Couture 
Photo Tzara Maud / Agence QM
 
 
Bien connu dans le milieu de l’horreur, Rémy Marcoux a déjà été récompensé pour ses projets. En effet, son court-métrage Inner Depravity Volume 1 a gagné le prix du film le plus dérangeant du festival de cinéma insolite Spasm 2007.
Lorsque questionné sur l’ampleur des accusations qui pèsent sur Rémy Couture, Frédéric Maheux répond en faisant le parallèle avec Luka Rocco Magnotta. Cet acteur pornographique accusé d’un meurtre sordide cet été qui a filmé ses actes de violence, qui eux, n’étaient pas de la fiction, est pourtant accusé de la même chose que l’artiste maquilleur, soit «de la volonté de corrompre les mœurs.»


MONTRÉAL - Soit les maquillages de Rémy Couture ne sont pas obscènes, soit ils ont une valeur artistique. Une chose est sûre : le jury n'a pas adopté la théorie de la Couronne, et a innocenté le spécialiste en effets spéciaux.
Dans une ambiance de plomb, les 12 jurés ont finalement rendu leur verdict en fin de journée, samedi. Les mots prononcés par le président des jurés auront toutefois poussé l'accusé à lancer un énorme soupir de soulagement.
«Non coupable», a prononcé le président à trois reprises, soit une fois pour chaque accusation.
Le maquilleur faisait en effet face à trois accusations, soit de possession, production et distribution de matériel obscène.
C'est qu'entre 2005 et 2009, Rémy Couture avait ouvert un site internet, «InnerDepravity», où il exposait ses talents de maquilleurs à travers un «faux journal d'un tueur en série». L'on pouvait ainsi y voir des mises en scène «gore» avec des femmes violées, torturées et mutilées.
«Je fais de l'art, je ne suis pas un pornographe», avait dit Couture lors de son procès.
Un internaute autrichien avait été choqué de voir les images et avait porté plainte en 2006.
Interpol s'était mêlée à l'affaire, mais rien n'avait été fait jusqu'en 2009, lorsque la police de Montréal s'est saisie du dossier. Couture avait été arrêté le 29 octobre 2009.
Plutôt que de plaider coupable, Couture a choisi de se battre jusqu'au bout. Ses avocats, Mes Robert Doré et Véronique Robert ont d'ailleurs plaidé la liberté d'expression artistique pour faire acquitter leur client.
Il est certain que le maquilleur a «touché à des tabous» avec ses images, avait plaidé Me Doré. Mais il faut les laisser aller car ils sont le reflet d'une société, avait-il dit.
«C'est de l'ouverture d'esprit», a-t-il dit, soulignant que Couture, en tant qu'artiste, va au bout de son art en repoussant les limites de l'acceptable.
Mes Geneviève Dagenais et Michel Pennou avaient quant à eux plaidé que Rémy Couture était un maquilleur de talent, mais qu'il avait utilisé son talent à des fins illégales.
«Nous ne sommes pas la censure des années 50, avait dit Me Dagenais. Ce n'est pas une question de gout et de morale, c'est une question qui touche la sécurité du public.»
Après avoir écouté neuf jours d'audience, le jury n'aura visiblement pas été de cet avis.



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