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dimanche 30 juin 2019

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique

Réseau de la santé: plus de moyens réclamés pour prévenir la détresse psychologique




détresse psychologique, psychologie, job

Les problèmes de santé mentale sont exceptionnellement répandus chez les employés du réseau de la santé et les syndicats somment la CNESST de mettre plus de moyens pour agir en prévention.
Les représentants syndicaux du milieu militent entre autres pour la création de comités employés/employeurs dans chaque unité de travail afin de trouver des moyens spécifiques pour prévenir l’épuisement professionnel, l’anxiété ou encore la dépression.
C’est l’une des demandes qui ont été formulées auprès de la dirigeante de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lors d’une rencontre vendredi à Montréal, à laquelle participaient notamment des représentants de la CSQ, la FTQ et la CSN.
«Dans les usines où il y a des risques de blessures physiques graves, ces comités existent déjà. Mais dans le milieu de la santé, où il y a plus de risques psychologiques à cause de la surcharge de travail, rien n’est fait par la CNESST», a soutenu en entrevue à l’Agence QMI Hubert Forcier, conseiller à l’information pour la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Selon M. Forcier, cette mesure pourrait au moins contribuer à réduire le nombre important de congés maladie dans le secteur de la santé.
En août 2018, un sondage mené par la CSN indiquait qu’un employé sur trois du réseau de la santé s’était absenté du travail pour des raisons psychologiques dans les 12 derniers mois.
Encore plus inquiétant: dans une autre étude de la centrale syndicale publiée au début du mois, près de trois préposées aux bénéficiaires sur quatre affirmaient souffrir de détresse psychologique. Chez les autres salariés, le taux de détresse psychologique se situe autour de 18%, toujours selon la CSN.


REF.:

vendredi 20 janvier 2012

Qu'arrive-t'il lorsqu'ont bureaucratise ? Plus de chef que d'indien ?

Nathalie Elgrably-Lévy 
 

Les vieux ont le dos large

Lorsque les employés des compagnies ou du gouvernement deviennent âgés,leurs syndicat leurs donnent des pensions en or ! Et présentement le contexte économique mondiale,avec le déclin du nombre d'employé,donc les ex-baby boomers n'auront plus jamais leurs american dream ,et leurs pensions promises ! Trop de cadres dans le fonctionnariat,au Sénat ou chez Jo Banana inc,souffle ,la masse salariale et encrasse le système économique,en créant un fossé grandissant entre riche et pauvre.Lorsque l'économie se porte bien ,il y a une classe moyenne qui se crée et la pauvreté disparait !


- Quand rien ne va plus, on cherche un coupable. Aujourd'hui, le vieillissement de la population semble être responsable de plusieurs problèmes. Qu'il soit question de l'état des finances publiques, des coûts du système de santé, des déficits des régimes de retraite ou de l'immobilisme, ne cherchez pas: ce serait parce que la population prend de l'âge.
Certes, à l'instar de la population de la plupart des pays occidentaux, celle du Québec vieillit rapidement, particulièrement depuis les 20 dernières années. Toutefois, y voir la cause de tous nos maux est une erreur.
Rappelons que les changements démographiques ont toujours existé. L'espérance de vie augmente presque partout depuis plusieurs siècles et surtout depuis la révolution industrielle. Au Québec, les données démographiques montrent que la population vieillit depuis maintenant plus d'un siècle, alors que l'âge médian a doublé de 1901 à aujourd'hui.
Alors, pourquoi des changements démographiques jadis sans conséquence sont-ils maintenant si problématiques ? Tout simplement en raison du mode de financement et de fonctionnement de nos programmes étatiques.
Les régimes de retraite, par exemple, ne sont pas déficitaires parce que la population vieillit, mais bien parce qu'ils fonctionnent selon le principe d'une chaîne de Ponzi, cette escroquerie pyramidale qui a valu à Bernard Madoff 150 ans de prison. Plusieurs régimes de retraite, y compris celui de la Régie des rentes du Québec, sont financés par répartition avec, au mieux, une capitalisation partielle. Cela signifie que les cotisations perçues aujourd'hui servent immédiatement à payer les prestations des retraités actuels. Le système survit tant que les contributions des nouveaux arrivants sont supérieures aux sommes versées aux plus anciens. Sinon, il s'effondre. Dans un régime par répartition, chacun paie pour les vieux jours de l'autre. Voilà pourquoi la démographie est si importante! Si nous avions des comptes d'épargne-retraite individuels, la démographie n'aurait aucun impact, car chacun épargnerait pour sa propre retraite.
SYSTÈME DE SANTÉ
En ce qui concerne le système de santé, le vieillissement de la population ne peut être tenu entièrement responsable de l'explosion des coûts. D'abord, parce qu'il semble généralement admis que les dépenses les plus importantes ont lieu six mois avant la mort, indépendamment de l'âge de la personne. Le vieillissement ne ferait donc que repousser certaines dépenses sans nécessairement les augmenter. Ensuite, parce que les gains d'efficacité réalisés grâce à l'amélioration des technologies médicales ne peuvent être ignorés.
Par exemple, certaines interventions chirurgicales ne requièrent plus aucune hospitalisation alors que le patient devait autrefois passer plusieurs jours à l'hôpital. En revanche, au fil du temps, le système de santé s'est hyperbureaucratisé, ce qui occasionne aujourd'hui une pléthore de coûts inutiles. Ça, la classe politique ne l'admettra jamais !
Cessons donc de faire porter à nos aînés l'odieux de la facture stratosphérique de notre système de santé et les dérapages des régimes de retraite. Nous ne faisons que payer le prix des mauvais choix posés autrefois.
Pouvoir vivre plus longtemps est une excellente nouvelle. N'en faisons pas une crise nationale!


REF.: