Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé justice. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé justice. Afficher tous les messages

jeudi 19 décembre 2019

Politique et justice: La vengance de Jean Charest

Politique et justice: La vengance de Jean Charest




politicaillerie, Politichienne ou Politichien, politique, avocat du diable, justice, justice c'est quoi ça,



L'ancien premier ministre du Québec Jean Charest songe à la possibilité de se porter candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada.......un bon test !
Jean Charest le Libéral et ancien conservateur  se vange, en revenant en politique,ça va bien entrer dans sa future biographie lol !

Il veut se refaire une image, a l'opposé du livre du journal de montreal "PLQ inc", a l'opposé de la commission Charbonneau,qui a laissé des cicatrices.
Il se montrera blanc comme neige face au Québécois qui ne se souviennent plus(estrie de licence a marde dla Saaq)et il sera réélu ,parce que la politique ,et la justice (c'est un avocat strie!),c'est comme la lutte ,c'est arrangé. Surtout venant d'un avocat,la profession ou il y a le plus de crosse !

 Il va surement rire ,quand il va voir que le monde vont voter pour son discours et pour sa future pension ,une job c'est une job ,quand tu ne peu fitter ailleurs ,tu reviens a tes sources(la politique),sauf que ça va prendre plus de garde du corps! A un moment donné , un peuple s'écoeure yf@! On ne pourra pas démolir un ancien premier Ministre ,tel un phenix il renaît de ses cendres ,que ce soit Charest,Trump,le plaisir est le même.Comme remboursé une partie de l’hypothèque de la maison de son ancien chef ,Petit Jean C. à Westmount, avant de lui verser un salaire de 75 000$.

Les bâtisseurs du Québec seront toujours épargnés,et c'est ce qui est en train d'advenir avec SNC Lavalin.On ne peut pas démolir un Chef politique et encore moins démolir des ingénieurs véreux d'SNC Lavalin.Parce que dans les hautes sphères de la justice ,entre deux portes closes ,ils s'entendent pour nous cacher la vérité au Québécois,simplement en plaidant coupable pour fraude.

Le titre SNC-Lavalin a bondi en Bourse de plus de 25 % après l'annonce du règlement du dossier.Mais le problême c'est que la corruption n'est pas prouvable au Québec (welcome mafiosi mafiosa)tout comme ailleurs.

Bienvenue en enfer,vous êtes tous protégés par Belzébut ! Ici ,il n'y a pas de place pour la vérité ,vous êtes tous coupable ,les uns les autres. L'argent et la gloire vous gardera jusqu'a votre mort !
Belzébut se chargera de soupoudré de la poudre d'orgueil sur votre Égo.Sauf, si jamais un jour par l'entremise de Lucifer ,le pardon venait a votre esprit ,pour enfin vraiment aider votre prochain.




REF.:






mardi 9 janvier 2018

Société civilisée de demain : Plus tolérant ou plus responsable ?


A mesure que notre technologie avance ,surtout en neuroscience,nous deviendrons plus responsable et tolérant,simplement par une meilleure connaissance des différentes maladies du cerveau et du comportement humain.
Les troubles du cerveau connus seront bien identifiés et répertoriés, dans un prochain avenir, avec ce que nous ne connaissons pas encore assez du cerveau actuellement !

Autrefois l'épilepsie,schizophrénie,dépression,bipolaire,tumeur au cerveau,TDAH,etc....maintenant les Juges devront ainsi que la société(surtout le jurie) être au courant de certains trouble de personnalité ,et d'avoir un meilleur jugement concernant les condanations a mort ou a perpétuité ,en matière de fautes ou de responsabilités.
Surtout,pour certaines catégories de personnes ayant été non responsable de leurs actes,en fonction du développemnent du cerveau selon la maladie ou de son l'âge .
Tout est dans la prévention maintenant !

Plus on en apprendra sur le cerveau et le comportement criminel,plus le système juridique sera forcé de changer.Il devra accorder une importance accrue au traitement et a la réhabilitation des criminels,dont les responsabilité des actes incombe a leur cerveau.

 Il est vrai que la question est particulièrement controversée et ravive de houleux débats autour de la distinction entre la peine et le soin. L’une et l’autre ne sont, en principe, pas superposables : l’on ne soigne pas en punissant et l’on ne punit pas en soignant. Mais, peut-être peut-on punir et soigner en même temps . Par exemple, la prise d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine afin de prévenir des accès de violence, ou de traitements anti-androgènes destinés à réduire la libido .S’agissant tout particulièrement du traitement inhibiteur de la libido, parfois appelé à tort « castration chimique », il est aujourd’hui employé aux États-Unis et dans certains pays européens.
 En effet, des propositions d’intervention chirurgicale consistant à détruire une petite région du cortex chez les criminels sexuels de façon à réduire leurs pulsions, font aujourd’hui resurgir le spectre de la lobotomie , ce qui nous amène à envisager dès à présent les risques éthiques de l’application des neurosciences en matière juridique.

La lutte contre la criminalité, conformément aux anticipations futuristes de la nouvelle « Minority Report » écrite par Philip K. Dick en 1956.En France, la détection des signes avant-coureurs de la délinquance chez les jeunes enfants, l’instauration d’une peine de sûreté préventive pour garder en détention les criminels ayant purgé leur peine mais susceptibles de récidiver, etc., manifestent une tendance similaire et effraient.
Par exemple, la rétention de sûreté, instaurée dans notre droit par une loi de 2008, qui prévoit l’incarcération dans des centres de rétention de criminels dangereux à l’expiration de leur peine, participe de cette volonté de prévention de la criminalité.Sans entrer dans les débats sur le caractère récupérable ou non de certains individus, la nature de certains désordres cérébraux est telle que s’il est possible d’agir avant le passage à l’acte criminel, en détectant des comportements futurs ou des probabilités de récidive au moyen de l’imagerie cérébrale, pourquoi refuserions-nous d’en faire application ? C’est là une belle et généreuse idée à laquelle on ne peut que souscrire.

 En conclusion, nous retiendrons tout simplement qu’il n’est pas possible de conclure … De tout temps, des données scientifiques ont pu être admises après avoir été réfutées et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Les neurosciences pourront probablement, dans un avenir plus ou moins proche, recevoir d’autres applications dans le domaine juridique, sans que l’une ou l’autre de ces disciplines ne s’en trouve dénaturée. Toutefois, s’il est un point sur lequel les neurosciences et le droit se rejoignent déjà, c’est celui de la plasticité : plasticité du cerveau et plasticité du droit. Car, si le cerveau de l’homme est plastique, c’est-à-dire susceptible d’évoluer à tous les âges de la vie, parce que les synapses ont la faculté de modifier leur capacité de transmission de l’information , le droit, fait par les hommes pour les hommes, est quant à lui suffisamment flexible, non seulement pour s’adapter à l’évolution des techniques, mais pour accompagner, voire même précéder, les métamorphoses de l’existence.

Nota:
La neuroscience, définie comme l'étude de la structure et du fonctionnement du système nerveux, forme une discipline scientifique en pleine expansion dont les applications potentielles en dehors des laboratoires de recherche sont nombreuses. Leur impact sur les différentes sciences sociales, c'est-à-dire la philosophie, la psychologie, le marketing, les sciences de l'éducation, etc. est aujourd'hui accompagné d'une apparence juridique intéressante. Les données des neurosciences suscitent un intérêt croissant dans la sphère juridique (ou juridique) tout au long de l'utilisation des méthodes d'imagerie cérébrale ou de la prescription de traitements neuropharmacologiques. Derrière le neuro-légal et la neuro-loi, le néologisme permettant de traduire le terme anglo-saxon "neurolaw" sont des perspectives émergentes riches et des enjeux intéressants liés à l'éthique.


REF.:

jeudi 7 mai 2015

L'implosion de la Matrice:

Lorsque vous verrez le système judiciaire, libérer des accusations et des poursuites les criminels ceux-ci ,........................c'est que la Machine Humaine aura été trop loin !

C'est a partir de la que l'implosion commencera !
Vous y participerez tous,car les Banque$ vous ont eut !

Loin de Dieu,loin de la lumière ,.........................qui vous fait vivre,ou survivre !





Résultat de recherche d'images pour "matrice judiciaire"


Est-ce la Ville qui est insatisfaite de Marc Parent? Ou Marc Parent qui est insatisfait de la Ville? Ou encore aucune de ces réponses ? Le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) quitte ses fonctions.


 Oui, le juge Michel Girouard a été soupçonné de s’être procuré des stupéfiants alors qu’il était avocat de la défense.






Source.:
ici,

mercredi 3 décembre 2014

Facile de porter plainte contre lui pour attouchements ?

Encore a la mode ?
Mise à jour: 05/03/2010, mais encore le même pattern en 2014 !$$$$$
Après les implants... elle exigeait 100 000 $
 

QUÉBEC - Une femme de 24 ans, qui s'est fait payer des implants mammaires par un parent éloigné, a tenté de le faire chanter par la suite en le menaçant de porter plainte contre lui pour attouchements si elle ne recevait pas 100 000 $.
Catherine Rochette a plaidé coupable vendredi au palais de justice de Québec pour extorsion. Selon le récit de la Couronne, la jeune femme avait déjà reçu beaucoup d'argent de la victime dans cette affaire (de façon tout à fait volontaire) avant que les choses ne s'enveniment. L'octogénaire lui payait déjà sa voiture, son loyer et même ses prêts étudiants.
L'homme avait au surplus défrayé les coûts d’une augmentation mammaire, évaluée à 11 000 $, en août 2008. Insatisfaite du résultat et invoquant une «opération ratée», elle lui a réclamé un montant supplémentaire de 10 000 $, ce qu'il a refusé. L'accusée s'est mise à pleurer et a quitté son domicile.
Plus tard, Mademoiselle Rochette lui aurait offert de voir ses implants mammaires, ce qu'elle nie, affirmant plutôt que c'est lui qui «s'est offert». L'homme de 86 ans aurait touché ses seins et les aurait même embrassés à cette occasion. Il a ensuite refusé de lui verser des sommes d'argent, à l'exception de ses paiements mensuels pour la voiture.
La jeune femme est revenue à la charge quelques semaines plus tard et a exigé dans une série de courriels un paiement immédiat de 1000 $ et quatre-vingt-dix-neuf autres versements de 1000 $, sans quoi elle allait révéler les gestes à connotation sexuelle qu'il aurait commis.

Puis en 2014:
 Une ancienne réalisatrice de CBC, qui affirme avoir été harcelée sexuellement au travail par l'ex-animateur Jian Ghomeshi, révèle son identité : Kathryn Borel raconte son histoire au journal anglais The Guardian.
Mais jusqu'ou va les condamnations et le vrai du faux ? Qui croire,qui dit vrai,...............sinon un bon avocat vous faire retourner la situation en faveur de la femme ?

La délation est érigée en système,c'est la chasse a l'Homme ? 

 

-Je commencerai par dire que je n’ai jamais violé personne, je trouve que ça se place bien dans la conversation ces jours-ci. Reste que je suis un homme, et comme homme, je suis un violeur potentiel, oui madame, c’est comme ça qu’on disait dans les années 70-80, violeur potentiel. Marilyn French, Judith Lewis Herman, Susan Brownmiller dans Against Our Will : Men, Women and Rape : « de tout temps le viol est le moyen par lequel tous les hommes ont maintenu toutes les femmes dans un état de peur et d’asservissement ».
Pour Brownmiller, qui a été dans les années 70-80 la Simone de Beauvoir américaine, il y a deux sortes d’hommes : les violeurs et ceux qui sont farouchement contre le viol, mais ceux-là sont peut-être encore pires, ils défendent ce qu’ils considèrent comme leur propriété exclusive, le vagin de leur (s) femme (s).
Ce qu’il y avait de pratique avec les féministes de ces années-là, c’est qu’elles ne dénonçaient personne en particulier, elles fourraient tous les hommes dans le même grand panier et rabattaient le couvercle. On y était au chaud et solidaires, on continuait comme si de rien n’était à faire nos jokes d’épais, les épais n’ont jamais été aussi épais qu’à cette grande époque de féminisme radical.
Ce qui est beaucoup plus embêtant sur Twitter et Facebook ces jours-ci, c’est qu’on y dénonce aussi les hommes, mais un par un. Mon oncle. Mon père. Mon prof. Mon coach. Mon mari. Mon boss. Le type dans le métro. L’animateur de Toronto. Les deux députés libéraux. Au fait, sait-on ce qu’ils ont fait, ces deux-là ? Des beaux salauds, anyway. Tolérance zéro. Une main baladeuse ? Qu’on la coupe.
C’est ce climat un peu « Allemagne de l’Est » qui me fait revenir sur le sujet de l’heure même si, après les douloureuses affaires DSK et Polanski, je m’étais juré : plus jamais. J’ai résisté jusqu’à ce que j’entende à la radio un extrait d’une confession sur Twitter qui disait : « j’ai été agressée par quelqu’un de très connu ». Précisément ce genre de déballage qui me tue. Exactement ce genre de confusion entre dénonciation (d’une situation) et délation (la dénonciation d’une personne).
Mais plus que de la délation. On parle ici d’un système, d’un mouvement, d’une thérapie collective ayant pour ressort la délation.
Ce n’est pas le coup de téléphone aux flics pour dénoncer un voisin qui fait pousser du pot, c’est un appel à tous, thérapeutique : dénoncez, dénoncez, cela vous fera du bien.
Chaque fois que la délation est érigée en système, chaque fois elle sert à de tragiques règlements de comptes.
Combien de fausses accusations d’agressions dans les divorces ? Plus des trois quarts des profs accusés d’agressions sexuelles, aussitôt suspendus et mis au ban de la société, sont, à la fin de l’enquête, complètement blanchis, et complètement détruits même si ce sont les enfants qui mentaient.
Pour les féministes de mon temps, le viol était l’ « acting out » d’une attitude commune à tous les mâles, la suite logique du regard que tous les hommes portaient sur la fille qui passe. Depuis, on est rentré dans le détail. Qu’est-ce qu’un viol ?
Le mari rentre émoustillé de son party de bureau, sa femme endormie dit non. Il dit oui pareil. C’est un viol.
Sauf que le plus souvent, elle ne dit pas non. Elle dit rien même si elle n’a pas envie. Une agression sexuelle ?
J’ai connu une fille qui couchait de temps en temps avec un ministre. Il l’appelait quand il avait un moment. Telle heure, telle chambre. Des années plus tard, j’ai entendu la fille (qui était une collègue) rationaliser que c’était un rapport d’autorité entre un homme de pouvoir et la pauvre petite oie blanche qu’elle était à l’époque… C’était pas faux. Je me suis permis de l’envoyer chier quand même.
J’ai connu une étudiante qui a épousé son (vieux) prof, ils ont eu un de ces divorces tumultueux qui font revoler les gros mots, as-tu dit viol, ma chérie ? T’oublies que j’étais là.
Tu comprends pas.
Mais si. Très bien. Il t’a séduite du haut de sa chaire de prof, du haut de son autorité, de l’aura de sa réputation, c’est toi qui as sauté dessus, mais c’est lui qui t’a violée, tu parles que je comprends.
Vous allez hurler. Je connais une fille que son mononcle taponnait, un bien grand désagrément, résume-t-elle, mais un traumatisme ? Pas vraiment. Sauf le traumatisme de… de ne pas avoir été traumatisée.
Vous me faites penser, j’en connais une autre qui n’en faisait pas un plat non plus (ni un plaisir), vous la connaissez aussi, Marguerite Yourcenar, son oncle aussi, je crois…
Où je veux en venir ? À quelques vérités qui n’en sont pas. Non, l’émancipation ne passe pas par une grande chasse à l’homme. Non, on ne guérira pas du viol sur Facebook et Twitter. On en guérira avec le temps qui, en ce domaine comme en tant d’autres, avance à tout petits pas, d’autant plus petits qu’on a coupé dans les cours d’éducation sexuelle.
Si cela fait du bien de parler à une majorité de femmes, d’autres qui n’ont pas envie de raconter leur histoire ne sont pas sans courage pour autant. N’y en aurait-il qu’une seule que cette grande lessive rebute, une seule qui s’étant reconstruite pendant des années dans le secret du cabinet de son psy s’est sentie bousculée – allez, parle, nom de Dieu, parle – une seule, cette chronique est pour elle.

Source.:

lundi 10 décembre 2012

Candidat-Juré indésirable ou Désirable ?

Normalement la couronne(le Ouèrenement) opte pour un Juré qui lors de l'audition est extraverti,un baveux quoi.
Ça prend un leader,un gars qui prend la parole avant que les auditions commence et qui veut voir les photos et preuves pour condamné l'accusé drette la !
S'il n'y a pas d'outrage au tribunal ou que le Juré avec son tatoo du 666 dans le cerveau ,n'envoit pas chier le juge des auditions,il se fera remarquer par la couronne qui voudra le garder pour gagner la cause . Et condamné l'accusé qui est dans une cause douteuse,ou l'opinion biaisé de l'opinion publique ou des avocats des générations de forme pensé des années 50 ,veulent tout interdire avec un code criminel désuet!

Ou bien que le dossier est politisé ou que l'opinion occidentale retrograde refile une plainte a l'interpol par un plaintif germanique inventé de toute pièce dans le but de faire taire les mauvaises influences sur la conscience collective chétive du troupeau de colonisé en soif d'horreur.
 
Il y aura bien des chances que ce Juré (souvent un jeune vert qui n'est pas mûre encore)entraine les suiveux du troupeau de juré.

Des jurés il y en a 300 ? vous devenez un numéro et vous serez convoquer dans une salle a coté de la cafétéria du 5ième,y vous dise qui vous engage a  103$/jr ,de quoi attirer un assisté social,le lunch est gratiche tout comme le stationnement,vous retournerez chez-vous a chaque soir a 16:30 hrs et lors des délibérations vous coucherez dans un chic Hotel de mouriale ,......................gratiche ,et pendant ces 2 jours la, vous resterez seul avec vous-même,autrement dit séquestré légalement a votre insu!

Ils en prennent, quoi ? 12 sur 300,ce qui est la probabilité que vous ne soyez pas choisi ,c'est juste
4 % de chance d'être choisi ;0)

Vous voulez passer votre tour,...........naaaaaaaaa oubliez ça ,s'il ont pigé votre nom il faut se présenter,car après vous aurez la paix pour longtemps,sinon 5 ans ;-) mais c'est rare! Même un juge a déja été piger comme juré ,donc rien n'est arrangé,le juge en question a dû s'exclure des auditions et vous comprendrez pourquoi ;-) Et si vous vous présentez pas aux auditions ,votre nom resortira jusqu'a ce que cette liste de noms pigées s'épuise et qu'il reconvoque d'autres juré par pige y compris votre nom !


Comment sortir de ce manège ?

Il suffit que vous demander au juge une exemption,(ou aucun des autres jurés ne seront présent )en lui demandant que vous ne pouvez pas a cause que vous vous occuper de votre mère ou femme qui est malade,...........que vous avez 65 ans,.........que votre santé est pas bonne,comme ,.............vous avez la migrène et que vos pilules prescrits ne suffise pas il vous faut a l'occasion une injection directement a la base de la nuque pour vous soulager!Et que les symptomes de votre migraine vous empêche de fonctionner normalement,que ça empêche votre digestion et que vous devez rester a la noirceur pendant de longue heure.
Que vous êtes allergique au pollen,a la poussière,aux acariens et que vos injections mensuels depuis déja 1 an déja ne suffise plus.










 Barabas ou Jésus ? Tous et même vous,vous libérerez celui qui a péché ! Le fameux Barabas ou Barbara pour les filles ;0)



Et qui a péché ?


Les deux,........................car
Jésus n'était pas encore imprégné de  l'Esprit-Saint,................tout comme vous tous,........................ Monsieurs les JUGES ! Vous habitez tous le pays des Cons;)
Le problême ,n'est pas l'accusé ni les Juges,ni les Avocats ,mais le Juré juste;car on ne condamne pas  les vieux de plus de 66 ans,les malades,les fous,les enfants,sauf si la machine judiciaire vous impose ses questions et méthodes pour pré-condamné l'accusé!La couronne elle,elle est comme celle d'Angleterre,vieillissante et retrograde ;0) A vous les Jurés de faire la différence !

Car tous les avocats aiment vous revoir a leurs Palais, pour pouvoir avoir un bon salaire;...............rien ne se règle en 2 visites !



REF.:www.juréjuron,com,

dimanche 17 juin 2012

Le premier juge accusé de meurtre ?

Meurtre de sa femme - Jacques Delisle reconnu coupable
Jacques Delisle  
Photo Agence QMI / Archives
Une affaire de fesses et de piastres ! La dignité de mourrir dans la paix a été exclus !



QUÉBEC – Après deux jours et demi de délibérations, l'ex-juge Jacques Delisle a été reconnu coupable jeudi d'avoir tué sa femme de manière préméditée, devenant ainsi le premier magistrat à être condamné pour une accusation de meurtre au premier degré, au Canada.
Les huit hommes et quatre femmes ont prononcé ce verdict unanime vers 15 heures, jeudi, après que le juge Claude Gagnon eut demandé à l'accusé de se lever. À l'annonce de cette décision, Jacques Delisle – qui avait été très droit jusqu'ici – a frappé la table de son poing en lançant un «calique!», avant de se prendre la tête à deux mains.
L'ancien juge de la Cour d'appel du Québec est donc automatiquement condamné à une peine d'emprisonnement à perpétuité, avec un minimum de 25 ans à purger avant d'obtenir une libération sous condition.
La nouvelle a provoqué un véritable raz-de-marée émotionnel chez la famille du désormais meurtrier, ses enfants – Jean et Élaine – ne pouvant retenir leurs larmes. Désemparé, le fils de Jacques Delisle a marché vers son père, quelques instants après que la cour eut été suspendue, suppliant les gardiens de le laisser lui faire un dernier «câlin».
«Je veux faire un câlin à mon père! Je veux faire un câlin à mon père! C'est du gros bon sens, ici, dans cte cour-là, esti», a-t-il laissé tomber, en larmes.
Faisant fi des directives des constables, qui lui demandaient de respecter la procédure et de quitter la salle, Jean Delisle a enlevé son veston et détaché sa ceinture, visiblement déboussolé.
«Je peux pas croire qu'en notre société on est rendu la», a-t-il ajouté, avant de lancer son veston dans la salle du tribunal.
Attaque aux journalistes
Calmé par ses proches et l'avocat de son père, Me Jacques Larochelle, Jean Delisle a ensuite injurié un journaliste qui se trouvait dans la salle, sous les yeux de plusieurs témoins. L'homme de 48 ans s'en est ensuite pris aux autres reporters, s'insurgeant du fait que certains d'entre eux ont utilisé Twitter durant le procès pour meurtre de son père.
«Ça n'a pas de bon sens, il y a quelque chose de fucké, ça ne marche pas! Twitter, ça n'a pas de bon sens», a-t-il lancé, juste avant de quitter la cour.
Avec un certain trémolo dans la voix, le juge Claude Gagnon a remercié le jury. «Votre verdict mérite notre respect et nous y donnerons suite», a-t-il mentionné, avant de le dissoudre.
Jacques Delisle a donc pris le chemin des cellules.
Pas à l'abri de la Justice
Au sortir de l'audience le procureur de la Couronne, Me Steve Magnan, s'est évidemment dit satisfait du verdict.
«Il faut respecter le travail qu'a fait le jury, a dit le procureur. Durant six semaines, ils ont écouté la preuve, ils ont délibéré durant deux jours et demi. Je ne suis pas surpris. La preuve était présentée et c'est correct.»
«Personne n'est au-dessus de la loi, a ajouté Me Magnan. Peu importe le titre, peu importe la profession, peu importe ce que la personne fait dans la société, lorsqu'il y a une preuve qu'un crime est commis, lorsqu'une preuve est présentée et qu'un dossier est enquêté, c'est notre devoir de présenter le dossier, peu importe à qui on a affaire ou peu importe qui a commis le crime.»
Quant à l'avocat de Jacques Delisle, Me Jacques Larochelle, il a refusé de répondre aux questions des journalistes. On s'attend cependant à ce qu'il porte le verdict en appel.


Tuée d'une balle à la tête Le 12 novembre 2009, Jacques Delisle appelait le 911 pour expliquer que son épouse s'était suicidée. Mais un technicien en scènes de crimes aura rapidement des doutes en constatant que la main de Marie-Nicole Rainville portait des traces de noir de fumée et de poudre, ce qui ne collait pas avec l'hypothèse du suicide, dans les circonstances.
Une longue enquête policière s'est donc déclenchée et on connaît la suite : le juge à la retraite a été accusé du meurtre prémédité de son épouse et, ce matin, les 12 jurés - huit hommes et quatre femmes - se sont rangés aux arguments de la poursuite.
Dans sa plaidoirie finale, Me Steve Magnan avait fait valoir que le magistrat, qui a officié à la Cour d'appel du Québec de 1992 à 2009 avant son retrait de la vie active, avait prémédité son crime en maquillant le meurtre de sa femme de 71 ans en suicide.
Le procureur de la Couronne a soutenu que l'ex-juge Delisle avait deux motifs pour tuer son épouse qui nécessitait des soins constants depuis son retour à la maison quelques semaines avant sa mort. Mme Rainville était paralysée du côté droit depuis qu'elle avait été frappée par un AVC en 2007. Puis en juillet 2009, une fracture de la hanche l'avait encore diminuée physiquement.
D'abord selon Me Magnan, Jacques Delisle voulait refaire sa vie avec sa maîtresse de longue date qui a été sa secrétaire durant plus de 25 ans. Cette dernière devait d'ailleurs emménager avec son ancien patron, mais le 15 juin 2010, deux jours après avoir annoncé à son mari qu'elle le quittait pour faire vie commune avec son amant, Jacques Delisle était arrêté par la police.
Ensuite, toujours selon la thèse de la poursuite, un autre mobile, financier celui-là, aurait motivé l'ex-magistrat à éliminer sa femme, puisqu'en la quittant, le septuagénaire aurait eu à subir un divorce coûteux qui l'aurait privé de 1,4 million $.
Ramassis d'histoires
Me Magnan a appelé 22 témoins à la barre - experts en balistique, projection de sang, pathologiste, ergothérapeute, notaire, policiers - durant la vingtaine de jours du procès, qui a commencé le 7 mai, afin de démontrer que Marie-Nicole Rainville avait été victime d'un homicide, qu'elle était triste de son état, elle qui avait toujours été une femme active, mais qu'elle n'était pas suicidaire.
Le procureur de la Couronne s'est attaqué à la crédibilité du seul expert en balistique de la défense. Selon lui, la trace de poudre «suspecte» dans la main gauche de la victime prouve que cette dernière a tenté de se protéger lorsque son mari aurait tiré.
Et contrairement à ce qu'a dit le spécialiste français, si la femme avait tenu l'arme avec sa seule main valide des traces de poudre provenant du canon de pistolet ne s'y seraient pas retrouvées de cette façon, a avancé l'avocat.
En clôture de sa plaidoirie, Me Steve Magnan a demandé au jury de se servir de leur «gros bon sens». Il a souligné que la preuve de la défense n'était «qu'un ramassis de cinq bouts d'histoires» raconté par des membres de la famille et des proches afin de corroborer la thèse du suicide de Marie-Nicole Rainville.
Il a ajouté que Jean, l'un des deux enfants de Jacques Delisle, et sa petite-fille avaient livré à la barre des témoignages très similaires comme s'ils en avaient discuté, que c'en était presque du «copier-coller».
L'avocat de la poursuite a finalement demandé aux jurés de prendre en compte les faits pour rendre un verdict de culpabilité.
«Très suicidaire»
De son côté, l'avocat de l'accusé de 77 ans, Jacques Larochelle, a notamment appuyé son argumentaire sur l'état physique, mais surtout psychologique de l'épouse de l'accusé qui d'après ses prétentions était dépressive et «très suicidaire» depuis son AVC. Voilà ce qui explique son passage à l'acte le matin du 12 novembre dans le condo du couple à Sillery.
À la suite d'une querelle et pendant que son mari s'était absenté pour faire des courses, Marie-Nicole Rainville se serait donné la mort en se tirant une balle à la tempe gauche avec un pistolet de calibre .22. L'ex-juge conservait l'arme chargée chez lui sur une petite table. «J'arrive à la maison. Ma conjointe s'est enlevé la vie», avait dit Jacques Delisle, lors de son appel au 911. L'ex-juge n'a pas témoigné pour sa défense, au procès.
Le réputé plaideur de Québec a fait appel à un expert en balistique qui a expliqué que la tache de poudre noire dans la paume gauche de la victime, qui a rapidement éveillé les soupçons des enquêteurs, s'y trouvait parce que Mme Rainville avait tenu le pistolet à l'envers par le canon, qu'elle s'était bien donné la mort tout comme l'a aussi démontré la trajectoire de la balle, contrairement aux dires de la poursuite.
Sept témoins ont été appelés à la barre durant le procès de Jacques Delisle dont son fils Jean, sa petite-fille et des amis du couple, qui ont pour leur part témoigné de l'état dépressif de la victime tout en ayant de bons mots pour l'accusé.
Jacques Larochelle a réfuté dans sa plaidoirie finale la thèse du meurtre prémédité avancée par la Couronne et le «drôle de plan» que l'accusé aurait manigancé pour déguiser son acte en suicide tout en rappelant la «faiblesse» de la preuve de la poursuite.
L'avocat a invoqué le «doute raisonnable» et demandé au jury de rendre le «seul verdict qui s'impose» soit d'acquitter Jacques Delisle.
Le juge Claude C. Gagnon de la Cour supérieure du Québec avait ouvert trois possibilités de verdicts: meurtre prémédité, meurtre non prémédité et acquittement.
Le procès de Jacques Delisle est une première dans les annales judiciaires au Canada. Jamais un juge n'avait été accusé de meurtre.


REF.:

lundi 26 mars 2012

Le "Sherlock Holmes" Kébékois



contrepoing

Courtoisie



Fort du succès de son ouvrage précédent, Poing à la ligne, le journaliste et chroniqueur Normand Lester analyse sans pitié l’actualité dans Contrepoing, un nouveau recueil de 150 chroniques colorées et percutantes qui reflètent son point de vue.
Normand Lester se demande, au lendemain des élections fédérales, si les Québécois sont « aussi stupides que le pense le Canada anglais », par exemple, et constate le déclin « inexorable » du Québec au Canada. Les titres de ses chroniques sont révélateurs : « La justice est aveugle et les jurés le sont souvent aussi », « Nommons l’inspecteur Clouseau pour surveiller les services secrets canadiens », « Les commissions scolaires, ‘’quossa donne’’? ».
Au fil des pages, il dévoile que le Canada a mené une guerre secrète en Irak aux côtés des Américains, qu’un drone israélien va bientôt être basé au Lac-Saint-Jean et que le Northern Command du Pentagone a pris en main la défense du Canada sans que nous soyons consultés. Il parle aussi des « araignées » de la planète Mars et de l’écoute illégale à laquelle Tony Accurso a été soumis.
Chroniques appréciées
« Je publie trois fois par semaine des chroniques sur Yahoo Québec. Et puis, elles ont un certain succès. Régulièrement, je suis parmi les plus « cliqués » du site Yahoo Québec et certaines de mes chroniques ont été recommandées par plus de 1 000 personnes. Michel brûlé, mon éditeur, m’a dit que ça l’intéressait de publier mes chroniques. Je les réunis pour la deuxième année et je mets aussi des textes que j’ai publiés ailleurs, à la fin. Ça fait un livre de plus de 300 pages chaque année et il se vend très bien. Cette année, les grandes surfaces ont commandé 5 000 exemplaires du livre avant même qu’il soit mis en vente », explique Normand Lester en entrevue.
Son livre traite d’actualité, mais pas de la manière dont on l’aborde habituellement dans les grands médias d’information. « L’information de base est la même, mais je vois et j’analyse les événements avec une perspective qui est la mienne, et j’aborde aussi parfois des questions qui ne sont pas abordées par les grands médias. Ce que j’aime, c’est d’essayer de mettre en perspective historique les événements que je rapporte.»
Style provocateur
Normand Lester s’intéresse à une foule de sujets, des dossiers noirs de l’église catholique à la vie sur Mars, en passant par d’autres sujets qu’il découvre en surfant sur la toile et qui ne sont pas couverts par l’actualité. « Le fait qu’on envisage de faire voler des drones israéliens au Lac-Saint-Jean, j’ai trouvé ça fascinant et je n’ai pas compris que ça n’ait pas fait beaucoup de bruit dans l’actualité, quand l’information est sortie l’automne dernier», note-t-il.
Son style particulier provoque toutes sortes de réactions. « J’essaie de ne pas être politiquement correct et d’appeler les choses par leur nom et parfois, ça blesse
les gens. C’est curieux. Si on dit que quelqu’un est un imbécile et qu’on essaie de le prouver, les gens disent qu’on ne peut pas dire ça... Les gens sont tellement habitués d’avoir un langage édulcoré, où on emploie des euphémismes et où on fait des allusions. Moi, dans mes textes, c’est peut-être ce qui explique le succès de mes chroniques – c’est que j’appelle les choses par leur nom. »
L’hypocrisie l’indigne
Normand Lester se choque, s’indigne, se questionne. « Ce qui me fascine le plus en ce moment sur la scène politique, c’est l’hypocrisie et la duplicité des gens qui sont en autorité. Et là, je parle autant du big government, du big union et du big business. Les grosses affaires, les gros gouvernements, les gros syndicats, sont des gens qui ont de l’influence sur la société. Ce sont des gens qui mentent continuellement. Je vois très peu de politiciens qui exercent le pouvoir sans jamais mentir. Il y a tout un système où on apprête les mensonges et on les présente au gens. Et ça, qu’est-ce que vous voulez, le système de média standard ne fait pas face à ça. »


samedi 24 mars 2012

Ce policier est anti Pédophile














 Frank Berton



Procès des deux policiers:

Berton coupable, Magher acquitté


QUÉBEC - Le verdict a été rendu samedi au procès des policiers Frank Berton et Geoffrey Magher, accusés d'avoir laissé deux détenus en tabasser un troisième.
Les 12 membres du jury ont déclaré Frank Berton, âgé de 40 ans, coupable de négligence criminelle causant des lésions et coupable de voies de fait causant des lésions par complicité.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/03/20120324-115531.html#


Les conséquences de ce verdict pourraient être très graves pour l'ex-policier, qui a récemment été congédié du Service de police de la Ville de Québec. Elles seront connues lors de son retour en cour, le 4 mai prochain, pour sa représentation sur sentence.
Quant à son collègue Geoffrey Magher, âgé de 27 ans, il a été acquitté. Il pourrait donc reprendre son poste de patrouilleur au sein du Service de police de la Ville de Québec, qui l'avait été relégué à des fonctions administratives en attendant la fin du procès.
Surprise
Les jurés ont pris plusieurs personnes par surprise en rendant leur verdict samedi matin. Et pour cause : vendredi en fin de journée, ils avaient demandé de revoir et de réécouter quatre témoignages. Ceux des deux accusés, celui de l'agresseur et celui d'un autre policier.
Frank Berton et Geoffrey Magher étaient accusés de négligence criminelle et par association, de voies de fait ayant entraîné des lésions à un homme qui avait été tabassé par deux codétenus, le 28 août 2009.

REF.:

dimanche 12 février 2012

La fiscalité des justes: La justice fiscale d'Obama

Présidentielle - Obama propose un budget 2013 empreint de justice fiscale
Barack Obama 
© JIM WATSON / AFP

Obama propose un budget 2013 empreint de justice fiscale

WASHINGTON - Barack Obama va envoyer lundi un budget 2013 empreint de justice fiscale au Congrès dominé par ses adversaires républicains, à moins de neuf mois de la présidentielle lors de laquelle il espère obtenir un nouveau bail de quatre ans à la tête des États-Unis. Dans la lignée de son discours sur l'état de l'Union, M. Obama va préconiser d'augmenter la fiscalité sur les plus riches afin de reconstruire selon lui l'économie américaine sur des bases saines, au moment où une reprise du marché de l'emploi laisse espérer une embellie après la récession de 2007-2009.
Face au Congrès, il avait souhaité le 24 janvier le rétablissement d'une économie où «tout le monde a une chance, où tout le monde fait son dû, et tout le monde joue selon les mêmes règles».
Cette proposition de budget, qui risque fort de se heurter à l'hostilité des républicains majoritaires à la Chambre des représentants, s'inscrit aussi dans la continuité des accords sur la lutte contre les déficits conclus avec les parlementaires en 2011, avec une baisse des dépenses de 1000 milliards de dollars sur dix ans.
Au chapitre des revenus, elle inclut la mesure vedette souhaitée par M. Obama lors de son discours sur l'état de l'Union, la «règle Buffett» du nom du multimilliardaire américain Warren Buffett, qui veut que les foyers aux revenus supérieurs à un million de dollars par an ne soient pas assujettis à un taux d'imposition inférieur à 30%.
Le président souhaite aussi laisser expirer pour les plus aisés les cadeaux fiscaux consentis par son prédécesseur républicain George W. Bush en 2001 et 2003, effectuer 360 milliards d'économies dans les dépenses sociales et couper de 5% les dépenses militaires par rapport à l'année budgétaire en cours, conformément à un plan déjà acté par le Pentagone.
En éliminant des niches en faveur des sociétés pétrolières, gazières et charbonnières, le plan budgétaire vise 41 milliards de rentrées fiscales supplémentaires en dix ans.
Il prévoit de mettre les banques à contribution au titre de leur responsabilité dans la crise financière de 2008 via un prélèvement extraordinaire censé rapporter 61 milliards de dollars, toujours sur dix ans. Mais cette proposition date déjà de deux ans et n'a jamais été examinée par le Congrès, même à l'époque où les alliés de M. Obama y étaient majoritaires.
Stimuler l'emploi
Côté dépenses, la proposition de budget prévoit plus de 350 milliards de dollars pour stimuler l'emploi et 476 milliards pour les infrastructures.
Elle envisagera un déficit de 901 milliards pour l'année budgétaire 2013, qui débutera le 1er octobre prochain, un mois avant l'élection présidentielle lors de laquelle M. Obama remettra son mandat en jeu. Cette somme représente 5,5% du produit intérieur brut des États-Unis.
Dans le même temps, la Maison Blanche a une nouvelle fois revu à la hausse ses prévisions de déficit pour l'exercice budgétaire en cours, qui atteindra 1330 milliards de dollars, soit 8,5% du PIB, selon elle. Début septembre, elle espérait encore le contenir à 956 milliards de dollars, 6,1% du PIB.
En présentant ces données vendredi, la Maison Blanche s'est refusée à donner ses estimations de croissance et de chômage, des données qui peuvent grandement influer sur les équilibres.
Ces estimations pourraient évoluer à la lumière d'une reprise de l'emploi apparemment plus vigoureuse que prévu: le taux de chômage officiel est tombé à 8,3% de la population active en janvier, une baisse de 0,4 point en deux mois, mais encore loin du niveau de début 2008, à 5%.
M. Obama a prévu de présenter son budget lundi aux Américains lors d'un déplacement à Annandale, dans le nord de la Virginie (est), non loin de Washington.




REF.:

mercredi 18 janvier 2012

Supposons mettons: La police tend un piège a un policier ?

 Et il tombe dedans,.........et prend sa retraite ,...............mais...?

À vendre: une liste de 2000 informateurs ?


Un policier expérimenté au sein de l'unité des renseignements du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui a récemment pris sa retraite, fait l'objet d'une enquête depuis l'automne dernier pour avoir tenté de vendre des informations hautement confidentielles à la mafia sicilienne, a rapporté TVA Nouvelles hier.
Des informations hautement confidentielles, notamment des listes contenant le nom d'informateurs de police et d'agents-sources, sont gardées à la Place Versailles, au siège du SPVM.
Le policier aurait offert au crime organisé italien des renseignements qui figuraient sur ces listes hautement secrètes, plus spécifiquement à un membre important de la mafia sicilienne(qui aurait coulé l'information,........parce qui n'avait pas le choix ?..........ou parce qu'il ne voulait pas tomber dans ce prétendu piège,.........on ne vend pas,on donne et on s'en sert ,comme les Hells qui vol un portable qui contenait ,le/les noms de certaines taupes du SPVM ,dont Claude De Serres,il y a deux ans,qui était un agent-source ,un agent civil d'infiltration, un ACI,et qui fut liquider)
Radio-Canada a précisé, hier, qu'il aurait soumis quatre noms de sources à un contact du côté de la mafia pour montrer qu'il était sérieux et pour entamer des négociations. La société d'État a ajouté que «son stratagème aurait échoué».
Des sources ont affirmé à TVA Nouvelles que lorsque le policier, un sergent-détective, aurait eu accès à ces informations «sensibles», il était encore au service du SPVM. Toutefois, quand il aurait tenté de fournir les informations aux criminels, il avait déjà pris sa retraite.

Écoute électronique
Ces mêmes sources affirment que c'est une écoute électronique qui aurait permis de découvrir que la taupe présumée aurait offert des informations au crime organisé en échange de plusieurs centaines de milliers de dollars. C'est à la suite de cette écoute que l'enquête aurait été déclenchée.
Le policier était apparemment l'un des rares à avoir accès à la base de données. Le policier était même l'un des responsables de celle-ci parmi une petite équipe.
Cette liste pourrait contenir plus de 2000 noms d'individus qui fournissent de l'information aux policiers lors d'enquêtes, notamment sur le crime organisé.
Il y aurait deux façons de consulter ces documents, en version papier ou encore sur un support informatique.
«C'est toujours décevant de voir des choses comme celles-là qui se produisent. Mais, bien entendu, je peux vous assurer que nous prenons toutes ces informations et toutes ces allégations au sérieux», affirme Didier Deramond, du Service des enquêtes spécialisées du SPVM. «Ce n'est pas une question de faille de système informatique, loin de là. C'est une question personnelle, d'individu qui a porté certaines actions.»
Employé discret
Selon les informations obtenues par TVA Nouvelles, le policier est décrit comme un employé discret et de confiance. Il avait été embauché au SPVM en 1978 et il était affecté à la section des renseignements depuis 1992.
Pendant 20 ans, il a eu accès aux renseignements les plus confidentiels du service de police de la plus grande ville du Québec.
Les enquêteurs des crimes majeurs du SPVM n'ayant pas terminé leur enquête, il n'y a aucune accusation criminelle déposée contre lui.(donc il ne sera pas protégé et est exposé a un règlement de compte)
«Un effet épouvantable»
Richard Dupuis, ancien enquêteur au service des enquêtes criminelles du SPVM, a travaillé auprès de ce policier pendant trois ans. En entrevue à TVA Nouvelles, il se dit très surpris de ces allégations, croyant que cet individu était «au-dessus de tout soupçon».
«C'était une personne à son affaire, plutôt calme. Je suis très surpris de voir que la cupidité a pu l'amener à commettre un tel geste», dit M. Dupuis.
La divulgation de la liste comprenant le nom de tous les informateurs est un geste très grave, affirme M. Dupuis. «C'est la base du renseignement criminel. Lorsqu'on recrute un informateur, on lui garantit que son identité ne sera pas dévoilée. Là, on a tenté de vendre les informations, ça a un effet épouvantable.»
Il ajoute que le SPVM tentera de se dissocier des gestes de cet ex-policier. «On se souviendra, dans d'autres cas de policiers corrompus, qu'on a rapidement sorti ça de façon publique», ajoute M. Dupuis.
Le SPVM, la Fraternité des policiers de Montréal, la Fédération des policiers municipaux du Québec et le ministère de la Sécurité publique ont tous refusé d'accorder une entrevue au Journal à ce sujet. Le porte-parole du Parti québécois en matière de sécurité publique, Bertrand Saint-Arnaud, ne nous a pas rappelé, tandis que la porte-parole du deuxième groupe d'opposition, Sylvie Roy, n'était pas disponible pour commenter.


Le 18 janvier 2012, Ian Davidson( cet ex-policier,retraité,côtoyant la mafia),s'est suicidé(lui-même apparament ?),son corps a été retrouvé dans une chambre de l'hôtel Best Western Châteauneuf, en bordure de l'autoroute 15, à Laval.Le secret de toute cette histoire sera bien garder,ou comme dirait la mafia , coulé dans le ciment ,l'honneur est sauvé pour les deux camps !

 L'appât du gain reste le mobile soupçonné derrière cette tentative(on sait pas ? peut-être que noui? peut-être que non?) de monnayer une liste de plusieurs centaines d'informateurs. On croit que Davidson avait l'intention de vendre la liste au plus offrant, d'empocher le magot et de s'installer au Costa Rica, où il aurait des assises. Son frère Alexander J. Davidson y posséderait une luxueuse résidence.Selon des sources policières, plusieurs membres de la mafia montréalaise y auraient élu domicile.Pour le Costa Rica: On estime que 4,5 milliards $ sont perdus annuellement en évasion fiscale venant du crime et de la corruption. Concernant l'argent blanchi, on parle de 1,6 milliard $, l'équivalent de 20 % du produit intérieur brut (PIB) de l'économie du pays.

Mais en Octobre Davidson, n'a pu se rendre au Costa Rica avec un autre policier(Taupe du SPVM ? ou ami de Davidson ?),car on l'a intercepté a l'aéroport Trudeau!
Était-t'il payer pour la liste ou pour les noms divulgués ou laisser sur support informatique chez eux ,comme ceux trouvés dans sa jeep ou on a confisqué son ordinateur portable avec une liste de noms d'informateurs civils (la nuit de son suicide, a l'arme blanche)? Était-il a la recherche de contacts d'ex-informateurs ,déja rendu au Costa Rica,son Frère,......... ? Le Costa Rica était la récompense et l'asile
Selon Claude Poirier ,Davidson il aurait eut des entrés ou des contacts (de policiers mafieux) pour être en contact avec la mafia.Et il est certain,que les nombreux messages dans les répondeurs qu'a laissés  Davidson a de nombreux Mafieux sont rester la et que la Police savaient ce que tramait Davidson depuis longtemps.Toujours est-il que le premier qui a dénoncé Davidson (message répondeur)était surveillé et copain avec la police.
Tout comme l'ex-président des USA , George W. Bush ,père, avait des contacts avec Ben Laden et sa famille.Tout le monde saient ça,car la CIA après avoir formé Ben Laden au terrorisme,il l'ont laissé a lui-même!Donc,quand sa sert plus a rien ,et plus aucune information sur l'ennemi vous reviens,on l'élimine,ou il s'élimine lui-même.
Pour Davidson,si sa chambre d'Hotel fut réserver par une femme (et non lui) et qu'il a laisser une lettre a sa mort, a son Hotel,c'est qu'il se rendait la pour en finir,car plus personne ne voulaient dealer avec lui. Parce qu'abandonner par ceux avec qui il faisait affaire ? Ou que Davidson même s'il avait les entrés pour cotoyer le milieu de la mafia,ceux-ci (dont Tony Mucci par l'entremise de son avocat)n'ont pas accepter la liste d'informateurs(car c'est mieux une liste d'infiltrateurs),par peur du risque que ça représente.Tony Mucci ? (Celui qui avait tiré sur le journaliste Jean-Pierre Charbonneau)Et que Davidson ,ex-SPVM n'aurait jamais eut la chance de quitter le pays incognito.Il était un lien ,rien de moins.Le Costa Rica c'était du vent ,que laissait miroiter ces supposés amis.


Le 20 Fev. 2012:
Il préparait son coup depuis un an, selon les informations obtenues par Claude Poirier, de TVA Nouvelles.
Alors qu'il travaillait toujours aux renseignements criminels du SPVM, il aurait téléphoné en personne à des membres du crime organisé, de la mafia italienne, des gangs de rue, ainsi qu'à des motards, pour leur proposer d'acheter sa liste de noms. Grâce à son emploi de policier, la présumée taupe du SPVM avait accès aux contacts des individus surveillés de près par le service dans lequel il travaillait.(mais ne savait pas qui étaient des taupes au seins de ces groupes)

Ian Davidson, qui avait pris sa retraite en janvier 2011 après 33 ans de service au SPVM, serait même allé jusqu'à laisser des messages sur les messageries vocales de certains de ses clients potentiels.
Une technique bien rodée
Le plan d'action de la présumée taupe du SPVM était très réfléchi. Il se rendait en taxi à ses rendez-vous et possédait deux ordinateurs portables. Sur l'un d'entre eux, il branchait une clé USB contenant quelques noms susceptibles d'intéresser son client.
Lors des rendez-vous, il n'avait jamais sur lui la liste complète des 2000 noms qu'il avait compilés, mais seulement une partie, sélectionnée en fonction du client qu'il allait rencontrer.
Selon les informations recueillies par Claude Poirier, la présumée taupe du SPVM s'est rendue à des rendez-vous dans la Couronne Sud de Montréal, la Couronne Nord et dans certains endroits de l'est de l'île.
Le sergent-détective se serait notamment rendu une fois dans un bar de danseuses, situé dans la Couronne Nord.
«Je vais être millionnaire»
Persuadé d'arriver à ses fins, Ian Davidson aurait affirmé : «Je vais être millionnaire, mais je ne gagnerai pas à Loto-Québec.»
Au début de ses démarches, il aurait en effet demandé 1 million $ au Calabrais Tony Mucci en l'échange d'une dizaine de noms d'individus appartenant au crime organisé.

REF.:

mercredi 20 juillet 2011

L'Affaire Turcotte: Bêler avec le troupeau.


Les médias comme jurés ?
Vous allez me dire que c’est une bizarre d’intervention dans cette page, mais difficile pour moi qui observe les médias de si près, de ne pas m’interroger sur les suites qu’a eues le procès du Dr Guy Turcotte.
Un jury de 11 personnes honnêtes et consciencieuses a jugé que l’homme n’était pas responsable de ses actes quand il a assassiné ses deux enfants à coups de couteau, mais la radio, la télé et les médias sociaux ont décidé qu’il l’était !
Heureusement, certains commentateurs et certaines personnes comme l’abbé Raymond Gravel ont décidé de faire confiance au jury plutôt que bêler avec le troupeau.

*
Raymond Gravel(décédé en Août 2014) était compréhensif, aimant.
«Si ça peut aider les parents à aimer encore plus leurs enfants, je pense que la mort d'Anne-Sophie et d'Olivier n'aura pas été inutile», avait-il dit, dans une tentative de consolation. Il avait souligné le courage et la force de la mère des petits, avait aussi exprimé le souhait de rencontrer le père assassin «pour le réconforter, sans le juger».

Quoi,..................comme l'aurait fait le Nazaréen !
Allons-nous avec les médias sociaux revenir à l’époque où la foule décidait de la culpabilité des gens avant de les brûler, les pendre ou les lapider sur la place publique ?



vendredi 3 juin 2011

Frank Berton et Geoffrey Maher,deux wouèreux de Québec


Québec - Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasser

©Archives

Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasse

QUÉBEC – Deux policiers de Québec, Frank Berton et Geoffrey Maher, devront subir un procès à l'automne prochain pour avoir fermé les yeux et laissé deux co-détenus battre un pédophile dans un fourgon cellulaire, avant son transport vers le Palais de justice.
L'affaire remonte à août 2009. Un des policiers aurait appris que deux détenus avaient l'intention de tabasser un troisième détenu, un pédophile de 61 ans. Or, celui-ci s'est retrouvé assis entre les deux individus dans le fourgon cellulaire, et ils lui ont infligé une sévère raclée.
À l'origine, une troisième policière, Ariane Chrétien-Castonguay, avait été accusée dans cette affaire, mais les accusations sont tombées faute de preuves.
On aurait besoin de copwatch !

L'acquittement de 31 Hells Angels,.......sinon un procès échelonné sur 50 ans


Au lendemain de l'acquittement de 31 Hells Angels, le bâtonnier invite Québec à investir rapidement dans l'appareil judiciaire pour mener à bien les mégaprocès, sans quoi ce sera le désastre.
«Le jugement d'hier ne signifie pas la fin des mégaprocès. Mais si nous choisissons de lutter contre le crime organisé, il faut s'assurer que nous serons capables de le faire», dit Me Gilles Ouimet.
Selon lui, la décision rendue mardi par le juge James L. Brunton de la Cour supérieure de libérer 31 accusés de l'Opération SharQc et de casser les accusations de trafic de stupéfiants et de gangstérisme ne doit pas rester lettre morte.
Il croit qu'il faut d'abord ramener le projet de loi C-53, qui donne davantage d'outils aux juges lors du rappel des Communes, puis augmenter le nombre de magistrats et de procureurs de la Couronne.
Comité ad hoc
En 2004, alors que les mégaprocès qui ont découlé de l'Opération Printemps 2001 étaient toujours d'actualité, le Barreau du Québec avait mandaté un comité ad hoc pour se pencher sur les mégaprocès qualifiés alors de «nouvelles réalités».
Dans un rapport d'une vingtaine de pages auquel le juge Brunton a d'ailleurs fait référence à quelques reprises en rendant sa décision mardi, le comité prévenait déjà les autorités qu'elles devaient «s'adapter» et que les mégaprocès généraient de «mégaattentes dans la population qui, si elles sont déçues, auront un impact sur le public».
«Sept ans plus tard, nous avons évolué, mais très peu. Il faut augmenter le financement général de la justice au Québec, autrement ce sera le désastre», dit-il.
Réalisme
Des procureurs de la Couronne interrogés par leJournal ont également indiqué qu'ils ne croyaient pas que la décision du juge Brunton marquait pour autant la fin des mégaprocès au Québec.
«Il va falloir être plus réalistes cependant et accuser au total 12 ou 15 personnes à la fois. Il faut que cela se poursuive, sinon la Loi sur le gangstérisme aura été adoptée pour rien», nous a confié l'un d'eux.
«C'est sûr que cela va avoir un impact. Il va falloir s'ajuster, mais c'est le système judiciaire qui devra avant tout s'adapter», a renchéri un policier de haut rang sous le couvert de l'anonymat.
"Nous essayons de rapetisser les enquêtes, mais il ne faut pas oublier que SharQc était une enquête exceptionnelle et que la dernière aussi importante, Printemps 2001, remonte à huit ans.
«Nous allons continuer de nous attaquer aux grosses organisations. On va le faire différemment. Mais il ne faut pas oublier que la décision du juge Brunton a été portée en appel », conclut le policier.

Des débats enflammés
«Tant d'efforts policiers anéantis. À cause de quoi ? À cause d'une planification médiocre, d'une mauvaise gestion du procès (...)»
«Depuis des mois, le gouvernement affirme qu'il veut voir les criminels en prison, pas à la télévision. Hier, ce qu'on voyait à la télévision, c'étaient des criminels qui sortaient de prison. Gâchis.»
- Pauline Marois, chef de l'opposition
«Une improvisation totale pour ce qui est, pourtant, le plus gros procès criminel de l'histoire du Québec.»
«C'est un triste jour pour la justice, une victoire pour les motards. M. le ministre, vous êtes responsable. (...) À quand, un vrai ministre de la Justice?»
«On aimerait ça sentir un peu d'imputabilité.»
- Véronique Hivon, Parti québécois
«Quel résultat spectaculaire ! Des milliers d'heures de travail des policiers mises à la poubelle.»
«Est-ce qu'il y a encore, en cette salle, une seule personne qui lui fait confiance, le ministre de la Justice ?»
- Sylvie Roy, Action démocratique du Québec
«On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue. Moi, je crois à l'expertise et l'expérience de nos procureurs.»
- Jean-Marc Fournier, ministre de la Justice

Le Ministre Fournier = Fou et nier, "On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue"

Justice

Le ministre bombardé





La décision fort controversée du juge James Brunton de libérer 31 membres ou associés des Hells Angels, mardi, a donné lieu à un débat enflammé à l'Assemblée nationale, hier, où le ministre de la justice a dû essuyer des salves bien senties qui venaient de ses adversaires.

À LIRE ÉGALEMENT:
31 Hells relâchés dans la nature


Tant la chef péquiste Pauline Marois que les critiques en matière de justice des partis d'opposition se sont relayés pour questionner le ministre Jean-Marc Fournier quant à la gestion de la justice au Québec
On ne s'est pas gêné pour accuser le gouvernement de vouloir faire dérailler «le plus important procès criminel de l'histoire du Québec».
Dans un jugement bien étoffé, le juge Brunton estimait, essentiellement, que la tâche était si grosse pour juger certains présumés motards arrêtés dans la rafle anti-motards historique SharQc, en avril 2009, qu'il était impossible de tenir leur procès avant des années. Un délai jugé déraisonnable par le magistrat.
Le juge de la cour supérieure a asséné de solides coups à Québec, reprochant d'avoir choisi d'accuser autant de gens (155 accusés) pour autant de crimes, sans s'assurer que les infrastructures étaient en place pour tenir de telles tribunes. Il manque des salles et des juges, notamment.
Improvisation
Il n'en fallait pas plus aux partis d'opposition pour sauter dans l'arène et décocher des tirs vers le ministre de la Justice et Procureur général Jean-Marc Fournier (voir tableau en page 6).
Pauline Marois a utilisé des mots lourds de sens pour qualifier cet échec du système : elle parlait d'un «jugement accablant», de «conséquences désastreuses », de «gâchis».
Sa collègue Véronique Hivon parlait d'«improvisation totale».
Le ministre Fournier a répondu timidement, risquant, notamment, une réponse qui mettait en doute le jugement: «On n'est pas obligé de dire que le jugement est la vérité absolue», a-t-il indiqué.
Grande déception et désaccord
Le ministre a indiqué sa «grande déception» et son «désaccord» face à ce jugement.
En fin de matinée, c'était au tour du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Louis Dionne, de réagir, pour la première fois, au jugement lors d'un point de presse.
Me Dionne s'est bien défendu d'avoir improvisé toute l'opération qui, selon lui, a été planifiée de longue date.
«Dès le départ, le DPCP considérait sérieusement l'impact et la gestion des accusations sur l'administration de la justice, et il était d'avis que tous les accusés pouvaient subir leur procès dans des délais raisonnables», a dit Me Dionne.
D'ailleurs, a-t-il expliqué, l'idée d'inclure, dans un même acte d'accusation, tous les accusés visait à traiter les requêtes préalables aux procès au même moment.
Toutefois, le plan de match du DPCP n'a pas été celui qui a été adopté par la cour.
Même le sénateur fédéral conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a mis son grain de sel dans l'affaire, invitant le Québec à faire un «examen de conscience».