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samedi 7 octobre 2017

Pharmacie: Chez PJC c'est pas toujours du bon service !


Plusieurs succursales sont pas encore au point concernant le service a la clientèle!

Surtout en ce qui a trait au comptage et service au comptoir des médicaments,il en manque souvent dans les pots ,le comptage est incorrecte et le préposé dit au clients que celui-ci en prend trop et ne peut avoir de dosette pré-préparée.
 Plusieurs médecins de famille prend en compte les plaintes envers la corporation des phamaciens et avise le PJC de l'erreur ,mais le mal continu.
Les personnes âgées écope de plus en plus,et doivent maintenant compter leurs pilules après la livraison des médicaments au comptoir.

Les recommandations du pharmacien concernant de prendre des tylenols avec des médicaments pour l'angine au coeur, sont souvent des erreurs qui ne devrait pas être recommandé aux clients.Car, il y a incompatibilité entre médicaments,et qu'un médecin sait très bien et les pharmaciens incompétent jout au docteur !

On voit a l'occasion des erreurs d'impressions sur les dispills concernant le nombre de pilules présente dans l'alvéole du dispills !!!

Plusieurs succursales ,n'ont pas le médicament pour les asthmatiques , nommé Accolate ,niette aucun en tablette,.....bizarre !
 Si les techniciens qui comptent les pilules se conte aussi leurs fin de semaine en me servant, sa me fruste de recompter mes pilules par après lol !

Il faut se plaindre a l'Ordre des Pharmaciens !
https://www.opq.org/fr-CA/grand-public/les-medicaments/medicaments-vendus-sans-ordonnance/

Une autre erreur de PJC : Lisez ceci !


 Ici les dossiers a régler avec l'odre des pharmacien:
Les 3, 4, 5, 11 et 12 octobre 2017 à 9 h 30 – Dossier 30-16-01883
Parties et procureurs : Pierre-Marc Déziel, en sa qualité de syndic adjoint de l'Ordre des pharmaciens du Québec (Me Philippe Frère) c. Spyridon Koutsouris (MOlga Koutsouris)
Type d'audience : Audition de la plainte
Lieu :  Siège social de l'Ordre des pharmaciens du Québec, salle Méditrina, située au 266, rue Notre-Dame Ouest, 5e étage, à Montréal (Québec) H2Y 1T6
Présidée par : Me Lydia Milazzo
Membres : Patrick Ouellet et Naji-Tom Samaha
Nature de la plainte disciplinaire :
  • Entrave (art. 80 du Code de déontologie des pharmaciens et art. 114 et 122 du Code des professions);
  • Réclamations illégales à un tiers payeur (art. 55 du Code de déontologie des pharmaciens et art. 59.2 du Code des professions);
  • Inscription de faux renseignements aux dossiers pharmaceutiques (art. 55 du Code de déontologie des pharmaciens);
  • Vente de médicaments sans ordonnance (art. 59.2 du Code des professions);
  • Versement d'avantages relatifs à la profession de pharmacien (art. 50 du Code de déontologie des pharmaciens);
  • Divulgation de ses codes d'utilisation du système informatique (art. 56 du Code de déontologie des pharmaciens);
  • Non-respect d'une décision administrative de l'Ordre des pharmaciens du Québec (art. 59.2 du Code des professions);
  • Défaut de se comporter avec respect et intégrité dans ses rapports avec l'Ordre des pharmaciens du Québec (art. 79 du Code des déontologie des pharmaciens).
 
Le Centre Antipoisons reçoit chaque année environ 7.000 appels (7.351 appels en 2016) pour une erreur survenue dans l’utilisation d’un médicament. Ces accidents se produisent aussi bien chez l’adulte (58,5% des cas) que chez l’enfant (41,5% des cas). Quelques appels concernent les animaux. Chez l’adulte comme chez l’enfant, les erreurs les plus fréquentes sont les surdosages (4.583 appels en 2016) et les erreurs de produit (1.995 appels). Les erreurs dans la voie d’administration sont plus rares (443 appels en 2016). Enfin, la prise de médicaments périmés (147 appels) est une source d’inquiétude mais reste en général sans conséquence. Chez l’enfant, les médicaments à base de paracétamol et d’ibuprofène utilisés pour combattre la fièvre et la douleur ainsi que les médicaments contre la toux et le rhume (antitussifs, mucolytiques, expectorants, gouttes pour le nez) sont souvent en cause dans les erreurs. Chez l’adulte ce sont les médicaments du système nerveux (somnifères, antidépresseurs…), les médicaments du système cardiovasculaire et les antidouleurs qui sont le plus souvent impliqués.

D'autres pharmacie mise en cause:
- Le pharmacien Marc-André Tessier a été radié pour une période de trois mois par l'Ordre des pharmaciens du Québec. Cette décision survient après que le pharmacien salarié se soit approprié des stupéfiants à même l'inventaire d'une pharmacie, située au 751, rue Principale à Granby. 

 Un pharmacien de Shawinigan a été radié pour une période de deux ans pour avoir notamment détourné à même les stocks de sa pharmacie des substances psychotropes pour son usage personnel. 


 Le pharmacien déchu Christian Vézina est condamné à une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité pour avoir vendu des dizaines de milliers de comprimés de narcotiques sans ordonnance.

 L'Ordre des pharmaciens du Québec veut assouplir son code de déontologie afin de permettre aux pharmaciens d'accepter certains cadeaux et ristournes. Seuls les cadeaux qui nuisent à l'indépendance des pharmaciens seraient interdits.



Les succursales PJC  fautives ,il y en a bien d'autres encore :

Le PJC :

PHARMACIE JEAN COUTU JOSEPH AMIEL, JACQUES-ALEXANDRE AMIEL ET JOSÉE BEAUPARLANT PHARMACIENS INC(n'est pas digne d'être un PJC ,si Jean Coutu savait ça !)


405, boulevard Grand
L'Île-Perrot QC  J7V 4X3

Téléphone
Général : 514 453‑2896



- Le PJC :

Jean Coutu Gino Consolante et Raffaele Delli Colli (Pharmacie Affiliée) 

4061 Wellington St, Verdun, QC H4G 1V6

Et bien d'autres ....



REF.: T30

lundi 6 juillet 2015

Le disease mongering ou comment inventer des maladies pour les pharmaceutiques

"L’envers de la pilule" par Jean-Claude St-Onge. Le façonnage des maladies: principal moteur du commerce pharmaceutique

L’émission "Indicatif présent" de Radio Canada a réalisé en novembre 2004 une interview avec Jean-Claude St-Onge, auteur du livre 1672201482.jpgL'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique, paru en 2004 aux éditions Ecosociété. Le lien vers l’interview est à la fin de cette page.
Et voici une présentation du livre, avec des exemples de disease mongering. Ce procédé très lucratif consiste à inventer des maladies, par exemple en médicalisant des aspects physiologiques tels la ménopause. Ou en présentant des traits de personnalité tels la timidité comme des pathologies handicapantes. Quel parent résistera à une publicité disant que la timidité - érigée en "phobie sociale" ou "anxiété sociale" - risque de gâcher la vie de son enfant, alors que "des solutions existent" ?


Jean-Claude Saint-Onge professeur de philosophie au collège Lionel-Groulx est l'auteur de L'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique.

La part du budget de la santé consacré aux médicaments augmente de façon incroyable. Elle représente le double de l'ensemble des dépenses de santé.

«Les compagnies pharmaceutiques font beaucoup de publicité pour vendre le plus de médicaments possible. Elles médicalisent les évènements normaux de la vie d'un individu», explique le professeur. «Par exemple, on a redéfini la timidité comme phobie sociale, et on soigne maintenant la timidité chez les jeunes avec des antidépresseurs. De sorte qu'au Canada, la consommation d'antidépresseurs chez les 6 à 12 ans a augmenté de 142 % en 4 ans.»

L'industrie pharmaceutique est fleurissante depuis les années 1990. «Il y a énormément de concurrence à l'intérieur de l'industrie pharmaceutique. On essaie donc de maximiser les profits en mettant constamment en marché de nouveaux médicaments pour chaque petits nouveaux malaises», résume Jean-Claude Saint-Onge.
Les succès de l’industrie pharmaceutique ne doivent pas nous fermer les yeux sur des pratiques devenues injustifiables. Que faut-il penser quand nous apprenons qu’un fabricant:
  • supprime volontairement les données sur les effets indésirables de son produit ou embellit les résultats d’une étude; - continue de commercialiser un produit qu’il sait à l’origine de nombreux décès;
  • tente de bâillonner des chercheurs dont les découvertes mettent en question l’efficacité et la sécurité de son médicament; - verse le prix fort à des médecins et des pharmaciens pour faire la promotion d’un produit;
  • et engrange, bien sûr, chaque année des milliards de profits sans payer sa juste part d’impôts?

La situation est d’autant plus inquiétante que le retrait de produits potentiellement dangereux est en hausse depuis les années 1980 et 1990 et que la part des budgets consacrée au remboursement de médicaments est en train d’entamer sérieusement la portion qui reste pour payer médecins et infirmières. À petites doses, on finit par digérer ces faits. Mais, mis bout à bout, la pilule devient difficile à avaler.

Dans L’envers de la pilule, nouvelle édition revue et augmentée, J.-Claude St-Onge dresse un portrait aussi clair qu’inquiétant de l’industrie pharmaceutique et de notre rapport au médicament.

De sa plume cynique et alerte, il présente des analyses plus affolantes les unes que les autres: de l’invention de pathologies aux essais cliniques en passant par les vitamines, le Vioxx, le Prozac et autres... Il nous guide au sein de l’empire du médicament et de ses fabricants où la surconsommation et la rentabilité sont reines. 

À l’heure où le Québec laisse de plus en plus de place au privé dans notre système de santé, J.-Claude St-Onge montre avec éloquence que les moyens financiers pour soigner la population ne sont pas entre les bonnes mains...

«Une recherche très fouillée qui aide à comprendre comment des cas comme celui du Vioxx peuvent encore se produire au XXIe siècle.»
- Julie Gobeil, Bulletin de Santé publique

«La plume de Jean-Claude St-Onge est lapidaire. L’essayiste jette […] les bases d’une réflexion urgente et nécessaire»
- Ulysse Bergeron, Le Devoir



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