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lundi 22 octobre 2018

Les triades chinois


Les triades chinois - 14K (une des plus puissante, K= karat)


C'est au 17 ième siècle qu'ils voient le jour,a l'époque 2 dynasties se dispute le contrôle de la chine.
La dynastie des Mings est renversée par l'empire des Chings . Les moines Chaoline sont ceux qui viennent en aide aux Mings défait. Et font partis du même ordre que les moines rendus célèbres par la série télévisée Kung-fu. Les chings craignent tant l'habileté en art martiaux des chaolines ,qu'ils ordonnent leurs anéantissement . Certains survivants auraient fondés des sociétés secrètes ,fondées sur le patriotisme et sur un code d'honneur très strict envers les autres membres du groupe. Ils sont tout ,sauf des criminels. C'est ce qui les distingue des autres groupes organisés.Pendant des siècles et jusqu,a ce jour ,ils font parti intégrante de la Chine et du patrimoine historique chinois.

Après avoir fait le bien ,auprès des communautés chinoises,ils ils deviennent hors la loi et plonge au cours des siècles dans le monde de la criminalité.
Les triades sont très actives dans le monde politique de la Chine ancienne.A l'occasion ils contribuent a renverser des dynasties ou a entrer.
L'enchevêtrement du monde politique et de ses sociétés sont a la base du développement des triades.Les représailles de ceux-ci ne sont rarement fatales.Car un homme mutilé sert d,exemple a jamais,particulièrement lorsqu'il passe au hachoir.

Les lanternes bleues ne sont que des membres qui non pas encore prêtés serments.Ce titre provient de la tradition qui consiste a suspendre une lanterne bleue lorsqu,une mort survient dans la famille. Dans ce contexte il ressuscite en tant que membre de la triade.Et chaque échelon se voit attribué un nombre dont la signification demeure obscure. On presume que ces nombres sont reliés a la numérologie chinoise. Exemple: On attribu aux soldats le nb 49;le produit 4 x 9 = 36 qui est le nombre du serment requis pour être recruté. Bien qu'il soit simplifié aujourd'hui ,a l'origine ces 36 serments servaient aux initiations échelonnées sur plusieurs jours et visant a garantir une loyauté indéfectible. Le livre de Martin Booth , a consacré sa vie a l'étude des triades,"The dragon syndicate " .

Souvent un fautif est assassiné lors d'un rituel appelé les 1,000 coups de couteaux . La victime est attaqué avec un couperet a viande ,jusqu'a ce que mort s'en suivre. Le mot triade provient d'un terme anglais dérivé d'une interprétation du premier symbole de la triade soit la ligue oungue ,comme aussi sous le nom de société officielle. de la terre et de l'homme. Et ce motif se retrouve souvent sur la porcelaine chinoise. C'est vers 1840-50 que la triade voyage avec la vaste diaspora chinoise attirée par la ruée vers l'or , se rend aux USA. La triade a investi massivement dans le champs d'activité criminel dans la chine révolutionnaire avant ,pendant et après la 2 ième guerre mondiale. Selon Mark Craig,expert international en matière de crime organisé asiatique. Les triades sont dispersés en afrique du sud,Canada ,USA, Australie, a l'époque de la ruée vers l'or . Et c'est a ce moment que les triades se sont dispersées dans le monde. Les triades étaient du conflit sino-japonnais ,de la 2 ième guerre et de la révolution.Certaines triades se mettent du côté des forces communistes de Mao Tsé Tung,tandis que d'autres collabore avec les japonnais et d'autres travail aux seins d'un réseau de renseingnement complexe durant la période d'occupation de la Chine pendant la 2 ième guerre mondiale.

Vers la fin de la guerre les chinois communistes prennent le contrôle de la Chine Continentale . Ce sont les triades endurcies qui suivent Tchan Ki tschek a Tawain et la colonie britannique de Hong-Kong, deux villes en voie de venir le centre d'activité des triades. C'est dans la turbulente Asie d'après guerre que les triades commence a se livrées a des activités criminelles de réel importance . Des groupes comme le United bamboo apparaissent a Taiwan au début des années 1950 ,la plupart des membres sont fils de dirigeants nationaux comme Tchan Ki Tschek . Au milieu des années 1950 apparaissent la triade 14 K ,l'une des plus puissante encore a ce jour et dont le K a la fin signifie Karat (carat). 30,000 membres a Hong-Kong a la fin des années 1980. Fondé en 1921,la San Yéé ON, est la plus conservatrice et la plus traditionnel de Hong-Kong. Elle pratique encore les cérémonies comme les 36 serments . Ou l'initiation consistait a faire boire au recrut le sang d'un poulet mélanger au sang de la recrut avec du vin Chinois. Ce vin appelé vin de fleur rouge ,les initiés étaient lier a la société a jamais. Ils n'agissaient pas a la façon d'Al Capone ,comme tirer des balles dans une vitrine de commerce. Ne fait pas parti des meurs ou de la culture chinoise .Les victimes mutilées rappel a tous lorsqu'on refuse de se soumettre aux triades.

Entre 1989 et 1992 a San francisco ,il y a eut de nombreuses activitées relier aux triades et d'autres organisations secrètes. Peter Chong membre des triades de Hong-Kong a réussi a organiser des gangs indépendantes a San Francisco ,afin de ravir a Loa Ching le contrôle du cartier Chinois.  Résultat: De nombreux crimes crapuleux ont été commis. On a recruté des jeunes afin de commettre des vols dans le but de poursuivre les activités du groupe et d'établir une base ici. En l'espace de 2-3 ans les services de police ont démamtelé au complet l'organisation de Peter Chong. M. Chong s'était enfui a Hong-Kong puis a Macao. Il doit maintenant revenir pour comparaître devant la court fédérale tout comme d'autres chefs de l'organisation.

Les triades sont entrées dans les lignes majeures lorsque le trafic d'héroine ses étendu a l'échelle mondiale . Et l'acteur le plus décisif a été probablement Lyng Pio (Europe et côte-est américaine) Il a conclus une alliance avec une triade chinoise d'Amsterdam;et ensemble ils ont plus ou moins établi le commerce qu'ont connaîtaujourd'hui . Lyng Pio et son épouse ont fini par être condamnés.Une victoire importante pour la police de Hong-Kong . En revanche le réseau qui a mit en place rapporte déja des milliards $ .
Un dicton dit "si c'est de l'héroine ,elle doit venir d'Asie." Les triades de Hong-Kong et aussi les gangs vietnamiennes et Taiwanaises; contrôle le trafic d'héroine . Parce que la majorité du Pavot est cultivé dans le triangle d'or que forme le Laos,la Birmanie et la Thailande. Hong-Kong est fondé sur le trafic de stupéfiant.
Dans le passé ont clamait l'opium pour la chine ,aujourd'hui c'est l'héroine pour le monde entier . Toute l'industrie obéit a une stratégie commerçiale a un plan d'affaire qui prévoit des profits a tous les échelons de l'importateur au revendeur de la rue. Un cultivateur de Birmanie reçoit environ 25$ US pour 1 Kg d'Opium. Au moment ou le produit est distribué dans les rues américaines ,il vaut 1,500 fois plus cher. C'est pourquoi le trafic de stupéfiant est la 3 ième industrie la plus lucrative au monde,après le marché monétaire international et l'industrie pétrolière. L'argent généré par les stupéfiants permet aux triades de financer d'autres activités criminelles.

A ce stade ,elle sont bien implanté a l'extérieur de la chine , a travers l'Asie et sur la côte-Ouest américaine. Les principaux centre d'opération des triades (et non du crime organisé chinois: faut faire la différence)se sont Hong-Kong et Taiwan.

Comment un petit chef de triade gravit t'il les échelons du monde criminel: Il peut choisir de devenir homme de main et recouvrer des dettes de jeux ,d'assurer le transport de la drogue ou même d'assurer une protection. En faisant de l'extortion ,en forçant de jeunes filles a se prostituer ou en dirigeant des activités de jeux ou des revendeurs de rue. S'il y est suffisamment dure et intelligent,il peut obter pour la rivalité entre gang ;comme après avoir créé des querelles territorailes entre gangs rivaux,il organise des bagares musclées.

Les triades ont eut des problêmes avec les criminels de Hong-Kong ,car la scène criminelle était divisée en territoire. Toutefoisles Dag Wan Jye ,s'en fichaient ,ils ont lancés des attaques et ont forcés les triades a battre en retraite . Autour de 1970 ,les Dag Wan Jye ,ont évolués en un groupe criminel très puissant et brutal,ils ont amassés des fonds considérables et ont immigrés aux USA,au Canada et en Europe. Au Canada ,ont les considère aujourd'hui comme la menace numéro 1 des organismes des applications de la loi. Leur organisation comporte 1,000 membres a travers le pays. Ils opèrent en cellule de 10 personnes;ce qui s'apparente a des organisations comme l'IRA(en irlande,terroriste),en d'autres mots toute la structure est départementalisée.Donc,si quelqu'un se fait prendre ,il ne pourra pas livrer grand chose. La tribu Sun Young, de Hong-Kong ,contrôle toute l'industrie du divertissement , de la production cinématographique ,au bar locale de Karaoké. Les triades ,elle s'occupe aussi de la prostitution,importation de stupéfiants,trafic d'armes , et surtout la contrebande dImmigrants illégaux(une industrie multimilliardaire ,depuis une quinzaine d'année).
En Australie,il n'est pas rare de voir arriver des immigrants illégaux en provenance d'Asie. Même si c'est payant ,certains immigrants sert a augmenter le nombre des triades au pays. Dans les années 1980 ,les groupes criminels qui opèrent au sud de la Chine en collaboration avec les triades de Taiwan et Hong-Kong ont fait passer 100,000 personnes aux USA,moyennant 35,000 a 50,000 $ par personne . les triades individuels investissent de plus en plus le commerce légale,elles possèdent leurs propres banques et sont dottées de budget exédant de nations entières.Le piratage de cd de musique ou de logiciels et de clonage de cartes de crédits. Les imitations de montre Rolex et sac Gucci.

Selon les lois de Hong-Kong ,le seul fait d'être membre d'une triade le rend passible d'une amende de 1 million $ de Hong-Kong et d'une peine de prison de 15 ans. Le crime organisé Russe possède des banques ainsi que des sociétés d'investissements et de blanchiment d'argent,qui ne sont que des façades pour leurs activités illégales.
Les autorités chinoises ,estiment qu'ils y auraient 150,000 gangs criminelles et 500,000 membres de gangs relier a de grands syndicats opérants actuellement en Chine. Donc,impossible a éliminer !



REF.:

vendredi 19 octobre 2018

La mafia dans le monde


La mafia dans le monde 



mafia

Mafia sicilienne : origine 922 après J-C,palerme en sicile.
spéçialité: héroine,production,distribution
valeur net: 20 milliards(en 2003)
membres: 15,000

Mafia Russe: origine1610,Goulags,sibérienne.
spéçialité:marché noir ,falsification ,criminalité du monde des affaires.
valeur net:2,5 milliards $ (2003)
membres:95,000

Yakuza: origine1610 ,Japon.
spéçialité:jeu,extorsion d'entreprises,prostitution.
valeur net: 85 milliards $ ,(en 2003)
membres:150,000

 Mafia Africaine :  origine 1920, New-York.
spéçialité:jeu,stupéfiant,meurtre commandité.
valeur net: 1,5 milliards $ ,(en 2003)
membres:25,000

Cartel colombien :  origine 1960,Medellin,Colombie.
spéçialité: Cocaine ,distribution,production.
valeur net: 55 milliards $ ,(en 2003)
membres:75,000

Il existe des alliances entre les groupes criminels organisés. Ils utilise l'informatique de façon très judicieuse pour le traffique de stupéfiant,les transferts de fond a travers le monde et le blanchiment d'argent extra-territoriale. Ils utilisent des fichiers codés qui empêche les autorités de suivre leurs activités(cryptage et le blockchain du Dark Web).
Beaucoup de mafieux ,surtout Russe se retrouve a Miami en Floride . Et que les agent locaux du FBI ,de la DEA et du service d'immigration tiennent des réunions informelles dans une salle qu'ils appellent "La petite Odessa ". Et c'est la qu'ils ont identifier un mafiosi Russe très important ,du nom d'Ivankof . Il s'installe d'ailleurs a Brighton beach aux USA. Il y avait aussi un autre Russe surnommé Tarzan. Lui,voulait utiliser un sous-marin Russe Tango (diésel)pour transporter de la drogue(coke). Mais,ça n'a pas marché.

New-York,devient un autre centre névralgique. La pègre (réunion de 5 familles mafieuses italienne)y était installée ,vers les années 1930. Ils s'associent dans les années 1980 au Yakuza. Dès 1960 les Yakuza se retrouvait a Hawai . Les Yakuza en 1990 ont investit dans les entreprises américaines 1 milliard $/année . La pègre américaine et les Yakuza dirigent des affaires conjointe que sont les paradis du jeux,comme Las Végas et Atlantic City . On remplit des gros avions plein de joueurs pour les envoyer a Las Végas ,par exemple ou la mafia en prend charge,collecte les perdants etc...

Beaucoup de matière radio-active disparaissent ,et on doute que leur très grande valeur sur le marché noir,finisse dans les mains d'une union de la mafia et de terroristes.

Conclusion:
Tant et aussi longtemps que les sociétés convoiteront le pouvoir ,négligeront les pauvres et proneront les avantages du matérialiste,le crime organisé continuera a piller le monde et a s'enrichir grâce a nos faiblesses et a notre cupidité.


REF.:(donné de 2003)

jeudi 22 juin 2017

Livre : Mafia Cop: Les Deux Familles de Michael Palermo



 Il a été l'un des flics les plus décorés de l'histoire de NYPD. De ses parents «sages», il a appris le sens de l'honneur et de la loyauté. De ses collègues, il a appris le sens de la trahison. MAFIA COP :
 Son père, Ralph "Fat the Gangster" Eppolito, était un homme frappé par la Mafia en pierre. Lou Eppolito, cependant, a choisi de vivre selon un code différent; Il a choisi l'uniforme de NYPD. Et il était l'un des meilleurs - un bon, dur et honnête policier dans la ligne. Butu, même son disque sterling, son héroïsme de tête, ne pouvait pas le protéger quand le coréen de la police a décidé de l'arrêter. Bien que complètement exonéré des accusations selon lesquelles il avait passé des secrets à la foule, Lou n'avait pas de chance. Ils avaient pris quelque chose de lui qu'ils ne pouvaient rendre: leur dignité et sa fierté.Maintenant, voici l'histoire puissante, racontée dans les propres mots de Lou Eppolito, du coup de Mafia sanglant qui a réclamé son oncle et son cousin ... de sa rencontre de milieu de nuit avec "Boss of Bosses" Paul Castellano ... de Un bon policier qui a survécu à huit tirs et a sauvé des centaines de victimes, qui ont été persécutés, poursuivis et finalement trahis par son propre département. Plein de drame dur et de vérité ardente, Mafia Cop donne un regard vif et intime sur la vie dans la famille, sur la force et sur les rues méchantes de New York.

REF.:

lundi 6 juillet 2015

Le disease mongering ou comment inventer des maladies pour les pharmaceutiques

"L’envers de la pilule" par Jean-Claude St-Onge. Le façonnage des maladies: principal moteur du commerce pharmaceutique

L’émission "Indicatif présent" de Radio Canada a réalisé en novembre 2004 une interview avec Jean-Claude St-Onge, auteur du livre 1672201482.jpgL'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique, paru en 2004 aux éditions Ecosociété. Le lien vers l’interview est à la fin de cette page.
Et voici une présentation du livre, avec des exemples de disease mongering. Ce procédé très lucratif consiste à inventer des maladies, par exemple en médicalisant des aspects physiologiques tels la ménopause. Ou en présentant des traits de personnalité tels la timidité comme des pathologies handicapantes. Quel parent résistera à une publicité disant que la timidité - érigée en "phobie sociale" ou "anxiété sociale" - risque de gâcher la vie de son enfant, alors que "des solutions existent" ?


Jean-Claude Saint-Onge professeur de philosophie au collège Lionel-Groulx est l'auteur de L'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique.

La part du budget de la santé consacré aux médicaments augmente de façon incroyable. Elle représente le double de l'ensemble des dépenses de santé.

«Les compagnies pharmaceutiques font beaucoup de publicité pour vendre le plus de médicaments possible. Elles médicalisent les évènements normaux de la vie d'un individu», explique le professeur. «Par exemple, on a redéfini la timidité comme phobie sociale, et on soigne maintenant la timidité chez les jeunes avec des antidépresseurs. De sorte qu'au Canada, la consommation d'antidépresseurs chez les 6 à 12 ans a augmenté de 142 % en 4 ans.»

L'industrie pharmaceutique est fleurissante depuis les années 1990. «Il y a énormément de concurrence à l'intérieur de l'industrie pharmaceutique. On essaie donc de maximiser les profits en mettant constamment en marché de nouveaux médicaments pour chaque petits nouveaux malaises», résume Jean-Claude Saint-Onge.
Les succès de l’industrie pharmaceutique ne doivent pas nous fermer les yeux sur des pratiques devenues injustifiables. Que faut-il penser quand nous apprenons qu’un fabricant:
  • supprime volontairement les données sur les effets indésirables de son produit ou embellit les résultats d’une étude; - continue de commercialiser un produit qu’il sait à l’origine de nombreux décès;
  • tente de bâillonner des chercheurs dont les découvertes mettent en question l’efficacité et la sécurité de son médicament; - verse le prix fort à des médecins et des pharmaciens pour faire la promotion d’un produit;
  • et engrange, bien sûr, chaque année des milliards de profits sans payer sa juste part d’impôts?

La situation est d’autant plus inquiétante que le retrait de produits potentiellement dangereux est en hausse depuis les années 1980 et 1990 et que la part des budgets consacrée au remboursement de médicaments est en train d’entamer sérieusement la portion qui reste pour payer médecins et infirmières. À petites doses, on finit par digérer ces faits. Mais, mis bout à bout, la pilule devient difficile à avaler.

Dans L’envers de la pilule, nouvelle édition revue et augmentée, J.-Claude St-Onge dresse un portrait aussi clair qu’inquiétant de l’industrie pharmaceutique et de notre rapport au médicament.

De sa plume cynique et alerte, il présente des analyses plus affolantes les unes que les autres: de l’invention de pathologies aux essais cliniques en passant par les vitamines, le Vioxx, le Prozac et autres... Il nous guide au sein de l’empire du médicament et de ses fabricants où la surconsommation et la rentabilité sont reines. 

À l’heure où le Québec laisse de plus en plus de place au privé dans notre système de santé, J.-Claude St-Onge montre avec éloquence que les moyens financiers pour soigner la population ne sont pas entre les bonnes mains...

«Une recherche très fouillée qui aide à comprendre comment des cas comme celui du Vioxx peuvent encore se produire au XXIe siècle.»
- Julie Gobeil, Bulletin de Santé publique

«La plume de Jean-Claude St-Onge est lapidaire. L’essayiste jette […] les bases d’une réflexion urgente et nécessaire»
- Ulysse Bergeron, Le Devoir



Source.:

vendredi 11 juillet 2014

Taxi: Le SPVM ne peut rien contre les chauffeurs mafieux

La livraison de poudre et autre dérivés hallucinogène se fait depuis loingtemps par taxi.

La protection des chauffeurs de taxi se fait par des fier-à-bras ,qui font de l'intimidation social.

La collusion avec l'industrie des pièces auto ,le vol d'auto,le vol de catalyseur , se fait par eux.

Ils en mène de plus en plus large.

 Des agressions sexuelles dans leurs taxis , et ça a Montréal ! (lisez ça !)Le SPVM souligne qu'il n'y a pas de recrudescence des agressions dans les taxis depuis l'an dernier. En 2013, 29 agressions sexuelles se sont produites dans les taxis et trois chauffeurs ont été arrêtés. On compte 17 agressions pour le moment cette année.Mais ,on en parle que depuis 2014 seulement ? Allez Robert et Denis MauditeEstrie !
La question de la sécurité dans les taxis, celle des chauffeurs et celle des clients, est aussi revenue au-devant de l'actualité dans les derniers mois.Et après, le Bureau du taxi vient nous dire que si on permet à UberX d’opérer à Montréal (tout chauffeur d’auto qui s’inscrit peut prendre des clients), on permettra du coup à n’importe qui d’embarquer n’importe qui!
UberX, je tiens à le préciser, qui oblige tous les chauffeurs à subir une telle vérification des antécédents criminels!UberX se targue d’offrir des tarifs en moyenne 30 % moins élevés que le taxi conventionnel.Crise économique oblige ;-)Jean-Nicolas Guillemette décrit le service comme du « covoiturage citoyen » qui présente des avantages économiques, écologiques et sociaux.


Plusieurs clients en taxi adapté,se font agresser autant physiquement que psychologiquement,si ce client est non verbale ;Zone grise ? pourquoi ? Parce que personne en parle, MauditeEstrie !C'est la, que les attouchements commence,car souvent aucun accompagnateur n'est présent !(ce que personne sait,c'est que la STM donne a contrat a une des cies de taxi ,le transport des handicapés physique ou mental et que la STM qui est politisé n'a pas de protecteur du citoyen,donc ses clients d'organisme gouvernementaux ne peuvent même pas se plaîndre,il y a une zone grise dans le système du transport adapté a Mtl .)

Vous ne faîtes que crétiquer le service et personnes du département des plaîtes vous écoute,ils n'ont même pas un ombudsman du citoyen .

Les contrôleurs du Métro n'ont même pas pattes blanche a la STM,......syndiqué endurci,droit acquis,personnes intouchables,toutes ces réponses sont bonnes.

Le réseau de la STM incluant le Métro de Mtl et des cie de Taxi a contrat  avec la STM est pourri de l'intérieur !

Beaucoup de monde savent que les chauffeurs syndiqués pur et dur ,ayant pas pattes blanches,font encore le beau temps,dans les autobus! Le plus drôle,c'est qu'ils sont transférés souvant dans les cabines a payage du métro de Mtl,........alors vous voyez le décor,.........envoi les pas chier,car lorsqu'ils vont vous apostropher ,vous allez surement voir leurs tatouages bien typique du milieu carcéral, sur leurs mains,les autres ce sont des "hangaround" pas de tatouage !

La collusion avec le milieux policier se fait depuis longtemps.

C'est sure et certain que le SCRS est sur des pistes depuis 2 - 3 ans !

Personne ne fait rien !

Personne ne se plaint.

Des photos circule sur le web ,concernant certains fautif,ont attend celui des policier ,maintenant !

Faîtes circuler Anonymousement !


 

Conclusion:
Depuis le 16 Nov ,les antécédents judiciaires des chauffeurs de taxi seront dorénavant vérifiés. C'est ce qu'ont annoncé aujourd'hui le ministre des Transports Robert Bob Poëti et le maire de Montréal Denis Dédé Coderre. 
Pour les nouveaux chauffeurs, la mesure entrera en vigueur le 1er décembre. Pour ceux qui détiennent déjà un permis, c'est au moment du renouvellement, à partir du 1er janvier, qu'ils devront se soumettre à cette nouvelle démarche.
La procédure touchera environ 11 000 taxis à Montréal et quelque 6000 autres dans le reste de la province.Donc en janvier 2015 ,plusieurs visages disparaîtront !
Voulez-vous savoir ce qui arrivera en 2015,.................c'est pas rose ;-)



REF.:bougeDelaw,scrsHarpeur a l'écoute,

vendredi 24 janvier 2014

Les 10 plus puissantes organisations criminelles du monde

Les gangsters aussi ont un coeur, et à force de bosser seuls ils s'ennuient. Du coup il se regroupent en organisations criminelles. Bon, il y a peut-être d'autres raisons, mais celle-ci est la plus plausible. De l'Asie à la Sicile en passant par New-York, les malfrats aiment bien faire le travail en équipe et recrée des organisations complexes avec leur hiérarchie et leurs codes générant parfois des revenus digne du PIB d'un petit pays. On a donc décidé de regarder de plus près quelles étaient ces mafias les plus puissantes du monde.
mafia

  1. Solntsevskaya Bratva - Moscou, Russie
    Il y a une chose qu'on ne peut pas enlever aux Russes, et c'est bien leur dévouement total à la cause qu'ils décident de servir. En quelques années, Sergei Mikhailov, a fait de la Solntsevskaya l'organisation criminelle la plus puissante au monde. Sergei n'est pas quelqu'un d'obtus et il s'adonne à divers hobbies : trafic d'armes, de drogue et d'hommes, incendies criminels, fraude, élevage de poneys, immigration illégale, blanchiment d'argent, prostitution, racket etc. Un homme complet donc, qui a su fédérer autour de lui plusieurs centaines de milliers de malfrats.
  2. Yamaguchi-Gumi - Kobe, Japon
    Comme pour la Solntsevskaya Bratva, le clan des Yamaguchi ne serait rien sans la volonté d'un homme : Kazuo Taoka. Arrivé à la tête de l'organisation en 1946, il transforme cette bande de 10 péquenauds voleurs de poules en organisation criminelle mondiale. Aujourd'hui ils seraient près de 55 000, spécialisé dans tout ce qui touche de près ou de loin à l'illégalité : trafic de drogue et d'armes, fraudes, trucages de paris et d'évènements sportifs, chantage, assassinats, extorsions, prostitution, ainsi qu'une fâcheuse tendance à s'incruster dans tous les business légaux pour corrompre tout ça de l'intérieur.
  3. 'Ndrangheta - Calabre, Italie
    Avez-vous déjà vu une fumée sans feu ? Non ? Eh bien c'est comme un top d'organisations criminelles sans Italiens. Ici, ils sont bien représentés par la 'Ndrangheta, une mafia calabraise construite comme une immense famille sans véritable leadership (ce qui la rend plus difficile à faire tomber que leurs rivaux siciliens, la Cosa Nostra). Plus de 10 000 membres travaillent d'arrache-pied pour fournir de la cocaïne à toute l'Europe. Des chics types.
  4. D-Company - Inde et Emirats Arabes Unis
    Une belle bande de crapules à moustache que ces gangsters du D-Company. Là encore, tout tient sur les épaules d'un seul homme, Dawood Ibrahim, qui n'a pas peur du cumul des mandats : trafiquant de drogues et d'armes, il s'est imposé dans le milieu du cinéma Bolywoodien et du cricket indien en rackettant tout le monde à tour de bras. Et puis il s'emmerdait un peu alors il a décidé d'organiser des attentats terroristes avec ses potes d'Al Quaida. Bombay en 1993, c'est lui (257 morts et plus de 700 blessés), et il a remis ça en 2008. Dawood, la terreur de Mumbai.
  5. Sun Yee On - Hong Kong
    La triade Sun Yee On est une des plus importantes de Chine. Et comme sa soeur rivale
    la 14K, ses tentacules s'étendent dans le monde entier, notamment grâce au trafic de drogues. Il faut dire qu'ils ont eu le temps de grandir depuis 1919 et comptent aujourd'hui près de 60 000 membres dévoués. Tout ce qui est illégal, ils le font, quand ils ne sont pas occupés à se foutre sur la gueule avec les autres triades du coin.
  6. La Cosa Nostra - Italie
    Aujourd'hui un peu affaibli, ce regroupement mafieux sicilien d'une centaine de familles demeure une des organisations criminelles les plus connues au monde, notamment grâce au roman "Le Parrain" de Mario Puzo et à son adaptation sur grand écran. Code d'honneur très strict, gomina et sulfateuse, la Cosa Nostra est à jamais lié à une image romantique et romanesque du gangster italien.
  7. Dai Huen Jai - Chine
    Après s'être bien servi des fanatiques Gardes Rouges pour reconquérir le pouvoir, Mao décide de les répudier brutalement et les envoie dans des camps de "ré-éducation". Les mecs déjà bien flingués en ressortent complètement cramés et se regroupent dans une (dés)organisation criminelle un peu foutraque. Trafic de drogue, d'humains, fraude, contrefaçons, prostitution, ils touchent un peu à tout et demeurent très mystérieux. On sait néanmoins que leurs ramifications s'étendent aujourd'hui dans toute l'Asie en Australie et aux Etats-Unis.
  8. Le Cartel de Tijuana - Mexique
    On va pas se mentir, depuis les années 90, les Colombiens sont très décevants en terme de cartel. La première place d'Amérique Latine revient aujourd'hui sans conteste aux Mexicains qui la mettent sévèrement à leurs voisins avec des guerres de gang, des assassinats, de la drogue à foison et même l'armée qui s'en mêle. Le cartel de Tijuana est réputé pour être le plus agressif et le plus violent du pays. Aussi appelé Arellano Felix Organization, l'organisation criminelle verserait prêt d'un million de dollars par semaine en pot-de-vin. Les mecs se donnent les moyens.
  9. United Bamboo - Taïwan
    On va éviter de se moquer de leur nom pourri, on tient à la vie, mais bon. Quand même. Messieurs. Un peu de sérieux. D'autant qu'avec vos 10 000 membres et votre réputation de gangster à l'ancienne, avec code d'honneur etc., vous pourriez être vraiment classieux. Mais United Bamboo, non vraiment, ça ne va pas.
  10. Les 5 familles - Etats-Unis
    Et voilà qu'on retrouve nos amis Italiens, cette fois outre-Atlantique. Un immense réseau de 5 familles à l'origine basé à New-York, et qui gère le crime organisé depuis les années 30. Cette Cosa Nostra à l'américaine est un peu moins imposante depuis que les autorités se sont penchées sérieusement sur son cas, mais elle demeure encore aujourd'hui un emblême du crime organisé, passé à la postérité grâce au film culte Le Parrain.

mercredi 4 septembre 2013

L'argent sale ,le poison de la Finance,.......ET c'est temps mieux ?

L'ARGENT SALE, LE POISON DE LA FINANCE ?

C'est un secret ..............,non mais c'est tout comme,la mafia est infilté dans la finance depuis les premiers cris des spécialistes des finances depuis environ 2009.
Autrefois la mafia courrait après les banques ,maintenant ce sont les banques qui courre après l'argent sale de la mafia.Tout le système du blanchiment d'argent se passe sous vos yeux et dans un aller retour du paradis fiscale vers l'origine de ceux qui dépose dans ces banques légales.On intimide ,et on s'arrange pour que vous obéissiez aux chantages de la mafia envers votre famille et vos proches.
La Mafia tout comme les Banques sont indestructibles dans notre système économique et voué a une mort certaine pour la venue de l'âge d'or des égalités sociales.


Les escros de Madoff : Les banques HSBC, JPMorgan Chase, UBS,UBP... !On disait: Le liquidateur de l'affaire Madoff a jusqu'à la fin de la semaine pour porter plainte contre des complices présumés et réclamer des fonds au bénéfice des victimes.

Ces derniers jours, il a donc accéléré ses démarches et a réclamé au moins 9 milliards de dollars à la banque britannique HSBC et diverses entités associées, 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JPMorgan Chase, et 2 milliards de dollars à la banque suisse UBS, les accusant de complicité avec l'escroc.

Krach - Les dessous de la crise économique mondiale

R. Glenn Hubbard,ancien conseillier économique de G. W. Bush,qui avait été payé 100,000$ en échange d'un témoignage de 2 hrs,dans le procès de la Bear Stearns.Matthew Tannin, gestionnaire de fonds spéculatifs chez Bear Stearns,jugé non coupable par la commission,il fut protégé par les Bonzes de Wall streets !Ralph R. Cioffi, gestionnaire de fonds spéculatifs chez Bear Stearns,jugé non coupable par la commission,il faut aussi protégé par les Bonzes de Wall Streets !Gordon Brown, ancien Ministre des finances qui allégea les lois des banques,pour rivaliser la Bourse de Londres,contre celle de New-York.Richard Fuld,PDG de la 4ième grande Banque,la "Lehman Brothers" qui sera mit en faillite ! 
La Mafia est souvant derrière ces coquilles vides et prête-nom !


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vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




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mardi 15 janvier 2013

Corruption 101 ?

Les rouages de la corruption

Pots-de-vin aux fonctionnaires, pizzo à la mafia, collusion entre soumissionnaires, financement illégal des partis politiques… Avec les audiences de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction, le Québec découvre, mi-cynique, mi-éberlué, à quel point la corruption pourrit ses institutions. Comment a-t-on pu en arriver là?
Pour avoir un petit cours «Corruption 101», Jobboom a rencontré Jonathan Goyette, professeur adjoint au Département d’économique de l’Université de Sherbrooke. Membre du Groupe de recherche en économie et développement international, il s’intéresse aux conséquences de la corruption sur la croissance économique des pays en développement. Après avoir passé quelques années en Côte d’Ivoire, où il a pu observer la petite et la grande corruption au quotidien, il se penche ces jours-ci sur les récits de corruption et de trafic d’influence qui s’étalent au grand jour dans la Belle Province.
JOBBM   D’où vient la corruption? 
Jonathan Goyette La corruption survient là où il y a des failles dans l’administration de l’appareil gouvernemental. Il peut s’agir de lois ou de règles qui sont confuses ou de documents peu clairs. Des individus intelligents et malhonnêtes perçoivent ces failles et les utilisent à leur avantage.
 Au Québec, quelles sont ces failles? 
JG Selon les faits relevés à la commission Charbonneau, les règles entourant l’octroi de contrats publics manquaient de clarté. La présidente de la commission a aussi noté un manque de communication entre les différents organes qui devaient gérer les contrats.
Par ailleurs, si l’octroi des contrats est seulement basé sur le prix (en fonction du plus bas soumissionnaire), comme c’est le cas à l’heure actuelle, il y a une porte ouverte à la manigance : les prix peuvent être manipulés. Il peut y avoir de la collusion entre les entrepreneurs, si ce n’est de la corruption pure et simple, avec des pots-de-vin versés aux employés municipaux afin de connaître les prix des autres soumissionnaires. Je crois qu’un système d’octroi qui ne serait pas seulement basé sur les prix, mais aussi sur les compétences, pourrait limiter les abus comme ceux que nous avons vus.
 Quelle différence voyez-vous entre la corruption ici et celle dans les pays en voie de développement?
JG Au Québec, on observe ce que j’appelle la grande corruption : des individus (fonctionnaires et entrepreneurs) ont manipulé l’octroi de contrats pour pouvoir blanchir de l’argent et utiliser cet argent pour financer des partis politiques. On va voir autant, sinon plus de grande corruption dans un pays en voie de développement, mais la différence, c’est surtout sur le plan de la petite corruption, soit les petits bakchichet autres «pourboires» qui sont exigés par des employés de l’État. Dans certains pays, c’est à se demander si une bureaucratie complexe n’est pas mise en place justement pour faire en sorte que ceux qui font la queue offrent des pots-de-vin pour accélérer le service. Prenons le nombre de jours pour obtenir un permis de construction pour un entrepôt, par exemple. Il est de 1 030 jours en Haïti, comparativement à 73 jours en moyenne au Canada. Celui qui a assez d’argent va payer les bureaucrates pour obtenir un service accéléré.
Dans les pays en voie de développement, on observe aussi que, même si les salaires sont très bas dans la fonction publique, les emplois y sont très convoités. C’est un secret de Polichinelle : on sait qu’il y a un moyen de faire de l’argent avec les pots-de-vin une fois en poste. Ça fait partie de la culture.
Ici, la corruption vise plutôt l’obtention de contrats lucratifs avec le gouvernement. Les contrats ne sont pas donnés aux entreprises les plus efficientes ou capables de réaliser les projets à moindre coût pour les contribuables. On les octroie aux entreprises capables de payer les plus gros pots-de-vin aux fonctionnaires ou aux collecteurs de fonds des partis. Une fois que le système est instauré, il y a un groupe restreint d’entrepreneurs qui surveillent leur terrain et qui fixent les prix : il faut être «dans le club». Les entrepreneurs indépendants et honnêtes sont exclus.
 Et quelles sont les conséquences de la corruption?
JG Dans les pays en développement, la conséquence la plus importante est une baisse de l’investissement et de la croissance économique, car la corruption décourage les investisseurs de monter des projets. Dans ces endroits, où on observe des problèmes de crédit importants, c’est déjà difficile de débloquer un cash flow pour financer un projet. En plus, une taxe arbitraire sous forme de pot-de-vin risque de vous tomber dessus en cours de réalisation. Résultat : beaucoup de projets viables ne voient pas le jour, faute de promoteurs avec les reins assez solides. Chez nous, on pourrait croire que la corruption décourage les entrepreneurs indépendants de monter des projets de qualité, sachant qu’ils seront exclus.
La corruption cause aussi une délégitimation de la démocratie et de l’économie de marché dans l’opinion publique. En 2010, selon Transparency International (un organisme qui surveille la corruption dans le monde), environ 62 % des Canadiens croyaient que la corruption avait augmenté au Canada dans les 3 dernières années. Et lorsqu’on leur demandait de nommer les organisations les plus corrompues au Canada, c’était les partis politiques qui ressortaient le plus. Le phénomène n’est pas présent qu’au Québec, il est partout au pays.
Enfin, l’une des conséquences dont on ne parle presque jamais, c’est le détournement de talents. Des gens intelligents passent leur temps à chercher comment extraire des rentes et des avantages du système public à travers la corruption. Que se passerait-il s’ils s’ingéniaient plutôt à développer des idées créatrices de richesse et d’emplois?
 À qui profite la corruption? 
JG Dans les pays en développement, elle profite aux individus qui empochent les pots-de-vin et qui peuvent mettre l’argent en banque à l’extérieur du pays. Au Québec, ça profite à des groupes. Il y a le groupe d’entrepreneurs qui se partagent les contrats, ensuite il y a l’organisation mafieuse qui récolte une rente de tout ça et enfin, il y a les politiciens qui en profitent en augmentant leur financement électoral et ainsi leurs chances d’être élus ou réélus.
 Quelles sont, selon vous, les pistes de solutions?
JG Il y a différentes avenues. Dans les pays en développement, verser un meilleur salaire aux fonctionnaires peut donner de bons résultats, car les conséquences de se faire pincer – perdre son emploi et renoncer à un salaire élevé – deviennent plus importantes. Mais pour ça, il faut qu’il y ait plus de mécanismes pour débusquer la corruption. Car si on augmente le salaire d’un employé, mais qu’il court peu de risques d’être pris, il va continuer à accepter des pots-de-vin. Singapour est un bon exemple à cet égard. Les fonctionnaires y gagnent les salaires les plus élevés au monde. Mais il y a aussi des règles strictes et des amendes très élevées, voire des peines de prison, pour les écarts de conduite. Ces deux facteurs ont permis d’attirer beaucoup d’investissements et de hausser le niveau de vie pour une bonne partie de la population.
 Et quelles seraient les solutions spécifiques au Québec? 
JG En ce moment, les médias accordent beaucoup d’importance à la corruption, mais dans quelques mois, lorsque la commission Charbonneau sera terminée, que va-t-il se passer? Il va sûrement y avoir des améliorations sur le plan bureaucratique, mais les fraudeurs sont assez rusés : dès qu’il va y avoir de nouveaux systèmes, certains vont trouver de nouveaux moyens pour les contourner.
Les solutions durables passent par la création d’organes de surveillance totalement indépendants et détachés de l’appareil politique. On pourrait même envisager que la direction de ces organes obéisse à une rotation fixe, afin d’éviter toute «contamination» par le parti au pouvoir. En ce sens, la création de l’Unité permanente anticorruption est une bonne nouvelle. Mais il faut s’assurer qu’il y ait des ressources efficaces pour ceux qui veulent dénoncer. Par exemple, il devrait y avoir un protecteur du citoyen auprès duquel les entrepreneurs pourraient formuler des plaintes de manière anonyme contre le harcèlement. De même, un travailleur qui serait témoin de corruption de la part de son employeur devrait pouvoir se tourner vers des ressources solides. On parle de crime organisé. Il faut que les délateurs soient protégés.


jeudi 25 octobre 2012

Commission Charbonneau Surprenant n'agissait pas seul


MONTRÉAL - Dans son témoignage lundi après-midi devant la commission Charbonneau, Gilles Surprenant a continué d'expliquer le stratagème de collusion utilisé pendant de nombreuses années et a affirmé ne pas avoir été le seul à y participer.
Questionné longuement, «Monsieur TPS» a fini par nommer ses supérieurs directs de l'époque à la Ville de Montréal soit Yves Themens et Robert Marcil.


Le rôle de M. Themens était de s'assurer que le contrat soit accepté par le comité exécutif.
Vers 2005, Luc Leclerc, collègue de Surprenant, lui aurait confié que leur patron Robert Marcil aurait exigé d'être payé par Nicolo Milioto. Robert Marcil aurait dit, selon le témoignage de M. Surprenant, «Leclerc et Surprenant ont assez récolté, c'est à mon tour maintenant».
M. Suprenant a aussi avoué que d'autres personnes recevaient elles aussi des pots-de-vin. Il a entre autres nommé Luc Leclerc, François Therriault et Michel Paquet.

Jusqu'à 35% d'augmentation

Dès les années 2000, les contrats auraient commencé à augmenter de 25, 30 et même 35%.
Quand des fonctionnaires de la Ville de Montréal posaient des questions sur ces augmentations, on expliquait que c'était dû à l'augmentation du prix du pétrole.

«On oublie le 1%»

Les pots-de-vin remis par les entrepreneurs à M. Suprenant n'auraient jamais atteint 1% du prix des contrats, comme l'affirmait plutôt l'ex-entrepreneur Lino Zambito.

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Selon M. Surprenant, les entrepreneurs ne donnaient jamais de montant fixe ni de pourcentage de leur contrat. En règle générale, le montant tournait autour de 4000 $.
«Je me souviens que pour un contrat de 3,5 millions $, on m'avait donné 4500 $, mais c'était assez. Je ne pouvais pas aller me plaindre pour dire qu'il manquait de l'argent», a dit le témoin.
Lino Zambito aurait été le seul à donner un montant près du 1%, selon ce que souvient M. Suprenant.

«Monsieur TPS»

L'ancien ingénieur de la Ville de Montréal savait qu'on le surnommait «Monsieur TPS» (Taxe Pour Surprenant) ajoutant que le sobriquet ne venait pas de lui.
«Bien j'ai entendu parler de ça, a confirmé le principal intéressé. C'est venu à mes oreilles, mais je dois dire que ce n'est pas moi qui a inventé ce terme-là.»
Surprenant a avoué ne pas avoir un «sens de l'humour assez développé pour ça» et assure que le surnom doit venir d'un des entrepreneurs avec qui il faisait affaire.
«Il y avait peut-être dix entrepreneurs et moi. Il y a 90% de chance que ça vienne des entrepreneurs, on va s'entendre là-dessus.»

Un cartel de neuf entrepreneurs

L'ancien fonctionnaire de la Ville de Montréal Gilles Surprenant confirme les allégations de Lino Zambito selon lesquelles un cartel de neuf entrepreneurs se partageait les contrats d'égout à Montréal, à partir de l'année 2000.
Surprenant a nommé les mêmes firmes que celles mentionnées par l'ex-entrepreneur Zambito, les désignant comme membres d'un système collusoire qui fixaient les prix à leur guise.
Dans la liste fournie par l'ex employé municipal, on retrouve entre autres Construction F. Catania, Construction Garnier et Construction Catcan.
Pour aider ces entrepreneurs, Surprenant dit qu'il falsifiait les données du logiciel utilisé par la Ville de Montréal pour estimer le prix des contrats.
De cette façon, les entrepreneurs pouvaient soumettre des prix 25 à 30 % plus élevés que le véritable coût, et les contrats leur étaient tout de même octroyés.
En retour, il recevait quelques milliers de dollars pour chaque contrat, de la part de l'entrepreneur ayant remporté la mise. Par exemple, le pot-devin pouvait être de 5000 $, en argent comptant, pour un contrat d'une valeur de 1 million $.
Le système collusoire aurait commencé à s'effondrer à partir de 2006, lorsqu'une firme externe a fait remarquer que trois contrats avaient été approuvés à des prix trop élevés.

«3% au comité exécutif»

La taxe de 3% versée par un cartel d'entrepreneurs en construction n'était pas destinée au parti du maire de Montréal Gérald Tremblay, mais «au comité exécutif», a affirmé lundi matin l'ex-fonctionnaire Gilles Surprenant.
L'ingénieur a aussi expliqué devant la commission Charbonneau que selon sa compréhension, une autre redevance de 2,5% allait à «une organisation criminelle», désignée au cours des dernières semaines comme la mafia italienne par l'ex-entrepreneur Lino Zambito.
C'est Luc Leclerc, surveillant de chantier à la Ville et présenté comme un autre fonctionnaire corrompu, qui aurait informé Gilles Surprenant de l'existence de ces commissions.
Surpris, le commissaire Renaud Lachance a demandé au témoin de préciser ses propos. «Ce qu'on m'a dit exactement, c'est 3 % au Comité exécutif», a répété l'ingénieur.
Gilles Surprenant a corroboré plusieurs éléments du témoignage Lino Zambito.
Il a entre autres précisé que c'est à partir du moment où la liste des preneurs de cahiers de charge était publique, en 2000, que les activités de collusion sont devenues monnaie courante.

Au golf avec Vito Rizzuto

Gilles Surprenant a aussi expliqué qu'il avait rencontré Vito Rizzuto, le parrain de la mafia montréalaise, à deux reprises. La première fois, en 1995, c'était dans le cadre d'un voyage de golf en République dominicaine, dont tous les frais avaient été payés par Tony Conte, président de Conex Construction.
Le témoin a semblé retrouver la mémoire, pendant la fin de semaine, à propos de certaines informations ambiguës qu'il avait fournies jeudi dernier.
Il s'est entre autres souvenu que c'est Marcel Vallée, un employé de la Ville «qui travaillait aux finances», qui l'a mis en contact avec Frank Catania, l'entrepreneur qui lui a remis son premier pot-de-vin.
Au cours de la rencontre, Catania n'aurait pas dit «Les gens qui nous empêchent de manger, on les tasse», mais plutôt «Les gens qui nous empêchent de manger, on les élimine».
À partir de ce moment, le témoin, qui a avoué avoir obtenu 600 000 $ en pots-de-vin au cours de sa carrière, dit avoir eu peur pour sa sécurité.


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dimanche 21 octobre 2012

De la S.Q. a Loto-Québec pour financer le Parti Libéral

Loto-Québec - Un vice-président aurait été congédié cet été
Richard Bégin entretenait vraisemblablement des liens d'amitié avec Tony Accurso. 
Photo Archives / Agence QMI

Loto-Québec

Un vice-président aurait été congédié cet été

MONTRÉAL - Parce qu'il était un ami de Tony Accurso et que Loto-Québec voulait éviter toute controverse en lien avec la commission Charbonneau, le vice-président responsable de la sécurité à la société d'État, Richard Bégin, aurait été congédié, en juin dernier.
Selon ce que rapportait le quotidien Le Devoir, samedi, ce congédiement est survenu au moment où s'entamaient les audiences publiques de la commission. Selon des sources ayant requis l'anonymat, Loto-Québec savait déjà depuis un bon moment qu'une relation d'amitié existait entre les deux hommes.
Richard Bégin a quitté la Sûreté du Québec pour Loto-Québec en 2005. À la SQ, il occupait le poste de directeur des enquêtes criminelles. Toujours selon Le Devoir les liens entre Bégin et Accurso étaient aussi bien connus de certains collègues de travail.
Du côté de la société d'État, le porte-parole Jean-Pierre Roy affirme que le départ de M. Bégin est plutôt lié à une réorganisation interne et que le poste a simplement été aboli à la suite d'une décision administrative.
M. Roy assure que Loto-Québec ne savait rien des liens existants entre son cadre et Tony Accurso.
Rappelons que mercredi, Loto-Québec a choisi de réaffecter Pierre Bibeau, vice-président aux affaires corporatives et communications.
Cette décision a été prise après que Lino Zambito eut déclaré, à la commission Charbonneau, avoir remis 30 000 $ en argent comptant à M. Bibeau pour le financement du Parti libéral du Québec. Cette transaction aurait même eu lieu à l'intérieur des bureaux de la société d'État.


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jeudi 13 septembre 2012

Au moins 1,2 millions de Québécois floués par le Cartel de l'essence

Cartel de l'essence

Recours collectif autorisé



Cartel de l'essence - Recours collectif autorisé
La décision de la juge de la Cour supérieure Dominique Bélanger fait en sorte que le recours s'étend à 23 villes additionnelles, situées plus à l'Est de la province.
Photo: Archives AFP


QUÉBEC – Nouveau rebondissement dans l'affaire du cartel de l'essence : la Cour supérieure a autorisé jeudi un recours collectif à l’encontre de distributeurs de carburant oeuvrant à l’extérieur des quatre centres urbains ciblés à l’origine par l’enquête du Bureau de la concurrence du Canada.
La juge Dominique Bélanger de la Cour supérieure a autorisé un nouveau recours déposé par l'Association de protection des automobilistes (APA) et Daniel Thouin concernant la vente d'essence dans 22 autres municipalités, dans les régions de l'Estrie, de la Beauce, de Québec et du Bas-Saint-Laurent.
Cartel de l'essence: un deuxième recours...

Le recours vise notamment Ultramar, le Groupe pétrolier Olco, les Pétroles Irving, Alimentation Couche-Tard, les Pétroles Cadrin, les Pétroles Global et Philippe Gosselin & Associés. Quatre employés de ces compagnies font aussi partie des intimés.
Un premier recours a été autorisé en novembre 2009, concernant les détaillants d'essence à Victoriaville, Thetford Mines, Sherbrooke et Magog. L'APA agit aussi comme corequérant dans le dossier.
Selon les prétentions de l'APA, les compagnies impliquées ne fixaient pas seulement les prix pour les quatre marchés concernés par les accusations portées par le Bureau de la concurrence, mais également pour plusieurs autres régions du Québec.
Les requérants soutiennent ainsi que les augmentations de prix faites de manière concertée par les intimés entraînaient aussi une hausse de prix de la part des stations-service opérées par des tiers.
À ce jour, 27 particuliers et sept entreprises ont plaidé coupables à des accusations portées par le Bureau de la concurrence liées à la fixation des prix de l'essence. Certains individus ont été condamnés à des peines de prison.
D'ores et déjà, le juge Bélanger a statué qu'aucun montant ne pourra être versé à titre de dommages exemplaires ou en dommages-intérêts dans l'affaire.
On ignore à quel endroit la cause sera entendue, ni à quel moment. L'APA est représentée par Me Guy Paquette du bureau Paquette Gadler de Montréal.


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lundi 18 juin 2012

Salons funéraires ? Gare à vos arrangements ?

Dans le film Bumrush, la mafia élimine les indésirables directement dans les incinérateurs ? Ça c'est un arrangement funéraire ?


Gare à vos arrangements
Photo le journal de montréal, Pierre-Paul Poulin
Patrick Fortin, dirigeant des salons de la bannière Complexe funéraire Fortin, a coupé les liens avec le salon de la rue Wellington mis à l’amende ce mois-ci, question de conserver son image de marque.
Le tiers des directeurs de funérailles au Québec gèrent mal les comptes où est déposé l’argent récolté auprès de leurs clients, pour des préarrangements funéraires.
Fiction ou réalité ?$?


C’est la conclusion à laquelle est arrivé l’Office de la protection du consommateur après une enquête de deux ans, qui a aussi permis de décerner 250 000 $ d’amendes aux contrevenants.
Le quart des Québécois qui décèdent ont opté pour un préarrangement funéraire. Cercueil, service d’incinération, exposition, pierre tombale, la facture s’élève souvent à plus de 10 000 $. Un montant réglé à l’avance pour épargner cette corvée aux proches, mais un cadeau qui peut s’avérer empoisonné si l’argent versé au salon n’est plus là dans 30 ans, au moment du décès.
Une faillite et une enquête
C’est ce qui est arrivé en 2008 lors de la faillite du Centre funéraire Ville-Marie, rue Ontario. On a découvert un compte en banque vide, mais 48 préarrangements signés et payés. Pourtant, la loi impose aux salons de conserver ces montants dans un compte en fiducie. Par un coup de chance, le Salon funéraire Côte-des-Neiges a décidé de récupérer et d’honorer les contrats. Sinon, les clients auraient peut-être dû payer leur préarrangement une seconde fois.
C’est cette situation explosive qui a incité l’OPC à visiter les 277 directeurs de funérailles de la province en 2009 et 2010 pour vérifier si on respectait la loi. Ils ont découvert que près d’une centaine d’entre eux omettaient de déposer au moins 90 % de la somme perçue dans un compte dans les 45 jours suivant sa réception, comme l’impose la loi.
Récidivistes
Bon joueur, l’Office a donné le temps aux directeurs de funérailles de modifier leurs pratiques. Mais lorsque l’organisme est passé à nouveau quelques mois plus tard, 43 d’entre eux étaient toujours délinquants. C’est à eux que l’OPC a distribué généreusement les amendes : 113 000 $ à 14 salons funéraires en 2010; 35 000 $ à huit salons en 2011 et 102 700 $ à sept salons depuis le début de l’année. D’autres amendes sont à venir, promet l’OPC.
Le montant des amendes varie de 1 500 $ à plus de 30 000 $, selon la taille des entreprises. « On ne veut pas les saigner, mais on veut qu’elles retiennent le message », explique Jean-Jacques Préaux, porte-parole à l’OPC.
Le dernier directeur de funérailles mis à l’amende, Alexandre Roy, du Complexe funéraire Fortin, division sud-ouest, situé sur la rue Wellington, à Montréal, a même été condamné pour avoir entravé le travail des enquêteurs de l’OPC. « Il a nié avoir fait signer des contrats d’arrangement préalables alors qu’on avait reçu des plaintes contre lui », explique M. Préaux.
Nous avons contacté Patrick Fortin, qui dirige les salons de la bannière Complexe funéraire Fortin. Il nous a assuré avoir coupé les liens avec ce salon afin de conserver son image de marque. Selon le Registraire des entreprises, le salon porte le nom de Complexe funéraire Roy depuis le 30 mars 2011.


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