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jeudi 30 septembre 2021

Agression sexuelle: la victime alléguée d’un ex-policier livre un récit poignant

 

Agression sexuelle: la victime alléguée d’un ex-policier livre un récit poignant

 

Un ex-policier de la Sûreté du Québec (SQ) est accusé d’une agression sexuelle qui serait survenue il y a plus de 30 ans à sa pourvoirie située à La Tuque.

« Monsieur est un ex-policier de la SQ, moi j’ai 16 ans. Là je me dis que de l’accuser [...] c’est comme David contre Goliath. J’ai pas de poids moi, vu que lui il a de la notoriété dans la communauté », a laissé tomber en larmes la plaignante, qui témoignait vendredi au procès de Michel Scalzo.

On ne peut identifier celle-ci en raison d’un interdit de publication qui vise à protéger son identité. 

Cette dernière a livré un récit émotif dévoilant ce qu’elle aurait subi aux mains de celui qu’elle considérait comme une sorte de « figure paternelle ». Elle a, notamment, raconté comment elle a sombré dans l’enfer des drogues et de l’alcool après les événements allégués.

Elle a porté plainte en 2019, entre autres inspirée par le mouvement #MeToo.

Demande d’aide

Elle a indiqué être entrée en contact avec lui en 1989, alors qu’elle vivait des difficultés familiales. 

« La seule et unique fois dans ma vie que j’ai demandé de l’aide, c’est à lui, et au lieu de m’aider il en a profité pour m’agresser », a difficilement articulé la femme. 

Elle a relaté que lors de cette soirée, M. Scalzo lui aurait préparé à souper et lui aurait offert du vin, qu’elle a bu. Ils ont discuté et à un moment, il lui a demandé de s’asseoir sur ses genoux. 

Mal à l’aise, elle a refusé au début, mais a fini par céder face à son insistance. Au bout d’un court laps de temps, elle a décidé d’aller se coucher, a-t-elle indiqué au juge Simon Ricard.

Mais plus tard, elle a dit s’être fait réveiller par M. Scalzo, qui était alors nu. 

« Il disait : “Laisse-toi faire, je te ferai pas mal” », a sangloté la présumée victime. 

Pas dormi de la nuit

L’accusé aurait alors agrippé ses parties génitales et ses seins, tandis que la jeune femme se serait ardemment débattue pour se sortir de son emprise. 

Il serait finalement tombé du lit après plusieurs coups de pied. 

La plaignante a ensuite affirmé qu’elle n’avait pas été capable de fermer l’œil de la nuit, de peur qu’il tente de nouveau de l’agresser. 

Le lendemain, il serait allé la reconduire en lui mentionnant de ne parler à personne de ce qui serait arrivé. 

« Je voudrais l’entendre qui s’excuse, parce que ça a vraiment “scrapé” ma vie », a mentionné la femme.On verra le 25 Octobre ?


REF.:

mardi 4 février 2020

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Une bonne police:

 



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REF.: Patrick Lagacé


Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne. Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
J’ai échappé un « Yessss » bien senti en apprenant la condamnation de Neverson. J’avais presque oublié son procès, qui est un peu passé sous le radar ces derniers mois.
Septimus Neverson est pourtant une authentique crapule, un fou furieux : une douzaine de violations de domicile avec agression, un meurtre, trois tentatives de meurtre, une traque qui s’est étirée sur des années.
Il entrait chez les gens, exigeait argent et bijoux. Et quand ses victimes hésitaient ou résistaient, il tirait.
Neverson a frappé de 2006 à 2009, en deux vagues distinctes. La violence du suspect inquiétait la police de Montréal, qui menait l’enquête.
Mais le plus inquiétant, c’est que la police n’avait à peu près pas d’indices pour le coincer.
Pendant longtemps, la police a couru après une ombre encagoulée à l’accent anglais des Antilles.
***
En 2010, j’ai fait le récit dans La Presse de la fois où la police avait failli le coincer, dans Côte-des-Neiges. Il s’en était sorti en prenant un enfant de 10 ans en otage.
Ce fantôme que la police traquait était d’un sang-froid et d’une efficacité qui étonnaient les enquêteurs. Il agissait seul, alors que les violations de domicile avec agression sont souvent le fait de petits groupes de truands.
À l’époque, un superviseur aux crimes majeurs du SPVM m’avait dit ceci : « C’est un gars d’un calme incroyable, même dans les situations tendues. C’est le style de gars qui pourrait avoir été mercenaire : il n’y a rien à son épreuve. »
Il a fini par être attrapé, heureusement. En 2015, avec Vincent Larouche, nous avons raconté ce que nous savions de la traque qui a permis de l’arrêter à Trinité-et-Tobago.
***
Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne… »
Je suis allé sur l’appli de La Presse. Neverson, son regard de porc frais, impassible, coiffait l’article de Louis-Samuel Perron : coupable des 54 chefs d’accusation, il risque la prison à vie. J’ai eu une pensée pour Jacques Sénécal et sa famille. M. Sénécal a été tué en 2006 par Neverson…
« … Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
Je savais. Je ne l’avais jamais écrit.
La police a longtemps nagé en plein mystère. Elle n’avait que quelques indices…
L’accent des Antilles, fort probablement de Trinité : une de ses victimes, qui avait parlé avec Neverson, était de Trinité. Cet accent-là était pour elle aussi reconnaissable que pour un Québécois qui entend l’accent du Lac à l’autre bout du monde.
Un autre indice : une échelle, laissée sur place lors de l’attaque de Côte-des-Neiges. Cela a mené la police dans une quincaillerie, où elle a obtenu une photo floue du suspect.
Et cet indice, capital, trouvé grâce à la minutie des techniciens de scène de crime du Service de police de Laval : sur un fil provenant d’un gant de Neverson, la police a trouvé du matériel génétique microscopique. L’ADN du tueur. Mais même cet indice débouchait sur un cul-de-sac : l’ADN du suspect ne se trouvait dans aucune base de données policière.
Quelques indices, donc. Qui ont fini par aider grandement la police. Voyez ces indices comme des dominos, prêts à tomber jusqu’à Septimus Neverson…
Mais il manquait le premier domino, celui qui allait faire tomber les autres.
En 2011, l’équipe de policiers qui traquait le fantôme Neverson s’est mise en dormance. Le suspect avait cessé de frapper. Et l’enquête n’allait nulle part.
Mais en novembre 2013, le déblocage est survenu. Quelqu’un s’est présenté dans un poste de police et il a demandé de parler à un enquêteur en particulier.
Le nom de cet enquêteur est Fayçal Djelidi.
***
Je connais Fayçal Djelidi, je ne peux pas le cacher. L’affaire de mon espionnage du SPVM en 2016, ça part de Djelidi. C’est lui qui a été injustement arrêté avec d’autres policiers en juillet 2016 sous des prétextes qui étaient si stupides et si surréalistes que la cause s’est écroulée devant les tribunaux.
Le fait que Fayçal Djelidi était en contact avec moi, journaliste à La Presse, a été utilisé comme prétexte pour le faire piéger par les affaires internes. Je l’ai dit à plusieurs reprises.
Djelidi, excellent enquêteur, a un talent particulier pour recruter des sources dans le milieu criminel. À l’époque où il œuvrait dans la lutte contre les gangs de rue, c’était une de ses grandes forces : les sources.
Je précise que Djelidi ne m’a jamais donné de secrets d’enquête. Il m’a souvent expliqué « comment ça marche », dans la rue, dans le milieu criminel, dans la police, dans ce métier qu’il adorait…
Fayçal Djelidi était donc « connu » dans la rue pour être un policier fiable, à la réputation « clean » avec ses sources. Et il avait beaucoup de sources, ce qui l’aidait dans ses enquêtes.
Or, quand la source s’est présentée au poste de police, en ce jour de novembre 2013 pour dénoncer Septimus Neverson, Djelidi ne connaissait pas la source.
Mais la source le connaissait, lui, de réputation.
La source a tout balancé : l’identité de Neverson, son modus operandi, les endroits où il avait frappé, l’identité et le quartier de résidence de sa fille habitant à Montréal…
Et un objet volé lors d’un braquage.
De l’état de « dormance », l’enquête policière est passée en cinquième vitesse. On a formé une escouade mixte de Gestion d’enquête de criminel en série (GECS) composée de policiers de la SQ, du SPVM et de Laval pour le traquer. La source de Djelidi a reçu le statut d’ACI, « agent civil d’infiltration », et a participé activement à l’enquête pour capturer Septimus Neverson. Et Fayçal Djelidi s’est joint au GECS.
Un peu plus de deux ans plus tard, Septimus Neverson était arrêté chez lui, à Port of Spain.
***
Entre novembre 2013 et février 2015, la police est donc passée en cinquième vitesse pour monter le dossier et trouver Neverson.
Un travail admirable, où ils ont déployé des trésors d’imagination pour jeter leurs filets…
Un exemple ?
La fille de Neverson habite Montréal. Elle a une petite fille. Pour crédibiliser certaines informations et faire un lien entre Neverson – alias David Munroe, nom figurant sur son faux passeport canadien – et Montréal, il fallait établir si cette femme était en effet la fille de Septimus Neverson.
Comment établir ce lien de filiation ?
Avec l’ADN.
Les policiers ont élaboré un scénario hollywoodien pour obtenir l’ADN de la fille de Neverson et de sa petite-fille sans éveiller les soupçons. Ils se sont déguisés en mascottes et ont inventé un faux concours pour gagner un voyage à Disney…
Et ils ont intercepté les enfants qui passaient sur une rue d’un quartier de Montréal, pour leur faire remplir un formulaire…
Et leur faire boire un petit verre de jus. Ainsi qu’à leurs parents.
Cette mise en scène visait uniquement à recueillir l’ADN de deux personnes soupçonnées d’être la fille et la petite-fille de Septimus Neverson.
La mise en scène a fonctionné. Les policiers ont réussi à faire boire du jus à la fille de Neverson et à sa petite-fille. Les deux verres de plastique ont été conservés dans une poubelle distincte. Et les analyses en laboratoire ont démontré que l’ADN recueilli à Laval sur la scène du meurtre de Jacques Sénécal était indubitablement lié à la femme et à sa petite-fille qui ont bu le jus tendu par les policiers déguisés en mascotte…
Quand j’ai contacté Djelidi ce week-end, il n’avait qu’une seule chose à me dire : « Gros travail d’équipe. »
Gros travail d’équipe sous la direction du commandant Pascal Côté du SPVM, travail qui va vraisemblablement envoyer Septimus Neverson en prison jusqu’à la fin de ses jours.
***
La police a donc travaillé de façon admirable.
Mais chaque indice a fini par former un tout cohérent quand l’enquêteur Djelidi a reçu les confessions d’une source qui avait entendu parler de lui dans la rue. Et qui a fait confiance à Djelidi avec son secret, l’identité d’un dangereux criminel qui n’hésitait pas à tuer.
Mais tragiquement, trois ans plus tard, Djelidi se faisait piéger avec d’autres enquêteurs du SPVM dans une enquête interne si mal ficelée qu’elle est devenue une crise politique qui a fini par déboucher sur une commission d’enquête et la démission du directeur du SPVM.
L’enquête contre Djelidi et ses coéquipiers était politiquement dirigée, menée par les inspecteurs Gadget des Affaires internes du SPVM, ces incompétents qui ont menti éhontément dans des mandats de perquisition si puants que la Couronne a fini par retirer les accusations…
D’où l’immense ironie de la culpabilité de Septimus Neverson aux 54 chefs d’accusation qui pesaient contre lui : Fayçal Djelidi, décoré pour son travail dans cette enquête, n’est à ce jour toujours pas réintégré comme enquêteur au sein du SPVM.
Juste avant d’envoyer ce texte à La Presse, j’ai envoyé un texto à Djelidi, si durement éprouvé par l’incompétence des enquêteurs des Affaires internes, je lui ai parlé comme ils se parlent entre eux…
Je lui ai dit : Oublie jamais que t’es une bonne police.

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lundi 27 janvier 2020

Le FBI pourrait maintenant déverrouiller n’importe quel Mac


Le FBI pourrait maintenant déverrouiller n’importe quel Mac




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Le prestataire qui aide le Bureau à accéder aux iPhone de certains suspects ajoute une nouvelle corde à son arc, permettant de faire la même chose… Avec des ordinateurs. Est-on encore en sécurité quelque part ?

On en parlait il y a tout juste quelques heures : les autorités américaines sont en proie à de vives critiques, car elles font pression sur Apple pour que la firme mette en place des backdoors. Alors même que Cellebrite, une entreprise israélienne, lui a déjà fourni toutes les clés pour hacker les smartphones de Cupertino.
Depuis, une nouvelle de taille vient est venue confirmer la puissance de cette société : elle vient en effet de racheter BlackBag, un concurrent indirect californien spécialisé dans les PC, pour 33 millions de dollars et ce juste après une levée de fonds trois fois plus importante en juin dernier. Son service MacQuisition permet notamment aux gouvernements, pour seulement un peu plus de 1 100 euros, de pirater 185 modèles de Mac différents. Rien que ça.

Les enquêtes progresseraient plus rapidement, mais à quel risque ?

Pour le FBI, qui a donc déjà été un client de Cellebrite lors de la fusillade de San Bernardino, une telle information a des chances d’être une réelle opportunité. Les policiers pourraient ainsi faire appel au programme de BlackBag pour déverrouiller un ordinateur appartenant par exemple au suspect d’un attentat terroriste, voire obtenir des avantages tarifaires avec leur passé d’acheteur.
Malgré tout, cet avantage reste à nuancer : on sait que les travaux de Yossi Carmil, le PDG, ont déjà été compromis par le passé, lorsque des internautes malveillants se sont introduits dans ses systèmes de sécurité. Ironique, quand on connaît l’objectif principal de leur activité.
Par ailleurs, à l’heure de la surveillance de masse perpétrée par de nombreux états comme la Chine, on est en droit de se poser des questions : dans quelles mains malintentionnées pourraient terminer de telles technologies ? Les utilisateurs qui n’ont rien à se reprocher sont-ils encore en mesure de garantir la confidentialité à leur vie privée ?

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mardi 24 septembre 2019

Un haut responsable de la GRC accusé d'abus de confiance

Un haut responsable de la GRC accusé d'abus de confiance




GRC, police
 
 
 
Radio-Canada
Un haut responsable du renseignement à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Cameron Ortis, a été arrêté et accusé en vertu d’infractions au Code criminel et à la Loi sur la protection de l’information. Il a comparu en cour vendredi après-midi.
Cameron Ortis est notamment accusé de communication non autorisée d'informations opérationnelles, d'abus de confiance et d'utilisation non autorisée d'un ordinateur.
S'il est reconnu coupable, il risque une peine maximale de 14 ans de prison.
Ce civil est un spécialiste de l'Asie du Sud-Est, des infrastructures stratégiques et des robots numériques (bots en anglais).
Les accusations découlent d'activités qui auraient eu lieu au cours de son mandat d'employé de la GRC, a précisé cette dernière. La GRC a ajouté qu’elle ne ferait pas d’autre commentaire afin de ne pas nuire à l’enquête.
La police fédérale n'a pas voulu préciser si Ortis était toujours employé dans ses services.
Le procureur John MacFarlane a déclaré que la Couronne ferait valoir, lors d'une prochaine audience sur le cautionnement, que l'accusé, qui portait une chemise bleue lors de sa comparution par vidéo, devrait rester en détention.
L'acte d'accusation énumère sept chefs au titre de diverses dispositions, pour des allégations s'étalant du 1er janvier 2015 jusqu'à son arrestation, jeudi.
Selon une source de CBC News, dans la mesure où le travail d’Ortis touchait aux opérations de sécurité nationale, les ministères fédéraux procèdent à des évaluations internes des dommages liés à son arrestation.
D'autres sources de la CBC ont également mentionné que plusieurs services de sécurité avaient été impliqués dans l'arrestation d'Ortis.

Une affaire « sérieuse »

Le chef libéral, Justin Trudeau, a temporairement de nouveau endossé ses habits de premier ministre et brièvement parlé de l'affaire, vendredi. J'ai été mis au courant de l'arrestation et que les autorités prennent cela extrêmement au sérieux, s'est-il limité à dire.
De son côté, le chef conservateur, Andrew Scheer, a dit sur Twitter être préoccupé par l'arrestation. [...] C'est un rappel de la menace posée par les acteurs étrangers. En tant que PM [premier ministre], j'agirai comme il se doit lorsqu'une menace est identifiée.
Il y a vraiment une menace envers la sécurité nationale, parce qu'on ne sait pas quelles informations ont été partagées, a souligné le leader néo-démocrate, Jagmeet Singh.
Quant au chef bloquiste, Yves-François Blanchet, il a préféré ne pas faire de commentaire.
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a renvoyé toutes les questions sur l'affaire à la GRC.
Les Canadiens peuvent demeurer confiants envers leurs services de renseignement et de sécurité pour protéger notre sécurité et nos droits, a-t-il néanmoins affirmé.
Ortis a été le plus haut conseiller sur les questions de sécurité nationale de Bob Paulson, ancien chef de la GRC parti à la retraite en juin 2017.
En raison des dispositions invoquées dans l'acte, il est fort possible que Cameron Ortis ait eu accès à des informations classées top secret.
Sur le réseau social professionnel LinkedIn, une recherche effectuée au nom du suspect fait apparaître le compte d'un homme du même nom indiquant travailler depuis 2007 pour le gouvernement fédéral, à la suite de l'obtention d'un doctorat en sciences politiques à l'Université de Colombie-Britannique. Ce Cameron Ortis posséderait aussi un diplôme en administration de systèmes en ligne.
Ce compte LinkedIn signale en outre qu'il connaît le mandarin, la principale langue parlée en Chine, pays avec lequel Ottawa traverse une crise diplomatique inédite.
Les accusations en vertu de la Loi sur la protection de l'information sont généralement portées quand des puissances étrangères sont soupçonnées d'espionnage.
Selon Leah Wesh, qui enseigne la loi sur la sécurité nationale à la Norman Paterson School of International Affairs de l'Université Carleton, le fait que Cameron Ortis n'ait pas été accusé en vertu des sections 16 ou 17 de la loi, qui portent sur le partage d'informations avec un gouvernement étranger, est révélateur.
Pour moi, cela veut dire qu'il a partagé quelque chose avec quelqu'un au Canada, mais probablement pas avec un gouvernement étranger, a-t-elle indiqué. Toutefois, il se préparait peut-être à partager des informations avec un gouvernement étranger ou une organisation terroriste.
L'analyste de la Marine royale canadienne Jeffrey Delisle, qui a reconnu en 2012 avoir vendu des secrets sur le Canada et ses alliés à la Russie, a été le premier individu à être déclaré coupable en vertu de la Loi sur la protection de l'information.

mardi 18 septembre 2018

Selon une étude de la GRC, des centaines de cas de corruption policière

Selon une étude de la GRC, des centaines de cas de corruption policière


GRC, police, corruption
 
 

La GRC affirme avoir apporté des changements après la publication du rapport pour encourager le comportement éthique des agents


REF.: The Canadian Press · Publié le: 18 mai 2014 13:59 CT | Dernière mise à jour: 18 mai 2014La Presse canadienne a obtenu l'étude en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. (CBC)
Une étude interne de la GRC a révélé 322 cas de corruption au sein de la police nationale sur une période de 11 ans - dont une douzaine d'exemples de crime organisé.
La diffusion abusive d'informations de police était le type le plus courant de comportement corrompu, suivi par la fraude, le détournement du statut de policier, le vol et l'ingérence dans le processus judiciaire.
La GRC a entrepris l'étude, appelée Projet Sanction, pour aider à identifier les tendances en vue d'élaborer une stratégie anti-corruption.
"Il était évident qu'un grand nombre des incidents identifiés dans cette étude résultaient d'une mauvaise orientation, d'un manque de supervision adéquate ou d'une combinaison de pressions sur la vie qui ont abouti à une décision désespérée", indique le rapport.
L'étude - couvrant des cas documentés du 1 er janvier 1995 au 31 décembre 2005 - a été achevée en 2007 mais n'a été publiée que récemment par la Presse canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
La GRC affirme avoir adopté depuis lors plusieurs des recommandations du rapport, ajoutant que rien ne prouve que la corruption constitue un problème important dans ses rangs.
Au total, 204 membres réguliers ont été impliqués dans les 322 incidents de corruption, l'étude qualifiant la "nature et la gravité" des épisodes de "relativement modérée".
De nombreux cas de partage abusif d'informations policières impliquaient l'utilisation abusive de données confidentielles dans les banques de données de la police, parfois à des membres de la famille, des amis ou des criminels connus.
Les cas de fraude comprenaient souvent des demandes de remboursement frauduleuses ou un abus des cartes de crédit du gouvernement. Les exemples d’interférence étaient la fixation de billets, le parjure, la falsification de preuves ou la protection d’activités illégales.
Douze incidents concernaient le crime organisé et 20 autres incluaient des opérations avec des criminels connus.
"La GRC peut et devrait faire davantage en matière de stratégie de réduction des risques", a conclu le rapport.
"En l'absence de solution, la corruption peut attaquer et toucher la grande majorité des employés honnêtes, dans la mesure où il y a plus de potentiel pour moins de coopération publique au niveau opérationnel."
En outre, les employés peuvent voir un manque d’action comme un signe que la direction ne prend pas le comportement de corruption au sérieux, ajoute le rapport. "Il est clair que le risque de ne pas apporter de changements proactifs pour lutter contre la corruption peut avoir de graves conséquences".
L’étude a formulé des recommandations sur le recrutement de nouveaux membres, la formation à l’éthique, l’évaluation des employés, les autorisations de sécurité et l’identification des agents à risque de corruption.
Depuis le rapport, la GRC a pris un certain nombre de mesures pour soutenir et encourager le comportement éthique de ses membres, a déclaré le cap. David Falls, porte-parole de la GRC.
Le processus de recrutement est «beaucoup plus exhaustif» qu’en 2007, a déclaré M. Falls, citant une liste de procédures d’examens, d’entrevues et de tests qui ont été extrêmement efficaces pour détecter une forte proportion de candidats qui ne reflètent pas les valeurs fondamentales de la GRC. "
La GRC souligne également des mesures, notamment:

    
un processus de promotion plus rigoureux.
    
évaluations régulières des employés et briefings de sécurité.
    
une formation plus éthique et une directive sur les conflits d'intérêts.
    
un nouveau code de conduite proposé.
    
un plan pour reconnaître officiellement le professionnalisme et l'intégrité.


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mercredi 15 novembre 2017

Un Hacker aurait divulgué des renseignements personnels sur plus de 100 policiers



C'est l'image qui a conduit le FBI à un hacker prolifique catch censé être responsable de la libération des informations personnelles de dizaines de policiers à travers les États-Unis.
Higinio O. Ochoa III a été accusé d'avoir piraté illégalement au moins quatre sites Web d'application de la loi aux États-Unis - des prouesses dont il se serait prétendument fait valoir sur tous les sites de réseaux sociaux.
Et c'est cette image - prise en Australie - de sa petite amie à peine vêtue qui tient un message pour narguer les autorités américaines qui ont capturé le programmeur informatique de 30 ans de Galveston, au Texas.Quelle bombe: Higinio Ochoa, connu sous le nom de w0rmer et travaillant avec le groupe de piratage CabinCr3w, a été accusé de piratage. Le FBI a été amené à lui par cette photo de sa copine sur un site vantant ses exploits
Quelle bombe: Higinio Ochoa, connu sous le nom de w0rmer et travaillant avec le groupe de piratage CabinCr3w, a été accusé de piratage. Le FBI a été amené à lui par cette photo de sa copine sur un site vantant ses exploits
La photo montre une femme du cou avec un signe attaché à son estomac, en lisant: «PwND by w0rmer & CabinCr3w <3 b="" br="" s="" u="">
Le FBI a déclaré qu'il confirmait l'identité d'Ochoa, qui s'appelle lui-même 'w0rmer' en ligne et est membre de 'CabinCr3w', une émanation du groupe de hacking Anonymous.


En février, le prétendu compte Twitter d'Ochoa, @ AnonW0rmer, a été relié à un site Web où les données extraites des sites Web d'application de la loi ont été affichées, a rapporté The Sydney Morning Herald.
Au bas du site, il y avait l'image de la femme portant le signe. Les données tirées de cette photo montrent qu'il a été pris par un iPhone, selon le FBI.Higinio O. Ochoa IIIPetite amie Kylie Gardner
Connexions: Ochoa, à gauche, aurait divulgué des renseignements personnels pour plus de 100 policiers. La photo de sa petite amie Kylie Gardner, à droite, contenait des informations montrant où elle avait été prise
Les coordonnées GPS intégrées dans la photo - comme on peut le voir sur toutes les photos prises par un smartphone - ont montré aux autorités la rue et la maison exactes à Wantirna South, Melbourne, où elles ont été prises.
Différents tweets de @ Anonw0rmer pointaient vers d'autres sites se référant à 'w0rmer', y compris celui qui portait le nom d'Ochoa et plus de photos de sa petite amie.
Les autorités ont alors trouvé la page Facebook d'Ochoa, sur laquelle il a nommé Kylie Gardner d'Australie comme sa petite amie. Le FBI était alors convaincu qu'elle était la femme sur la photo prise à South Wantirna.
Même si la photo des seins ne montre pas le visage de la femme, le FBI est convaincu que c'est la même femme. Ils ajoutent que c'est une preuve définitive que Ochoa est w0rmer.
Gardner n'a été accusé d'aucune activité criminelle. On pense qu'elle est actuellement aux Etats-Unis avec Ochoa, qui comparaîtra devant le tribunal cette semaine, a rapporté le Sydney Morning Herald.Risque: D'autres images de la femme légèrement vêtue ont été téléchargées sur sa page Twitter et ont inclus des messages qui ont raillé les autorités à la recherche de son petit ami
Risque: D'autres images de la femme légèrement vêtue ont été téléchargées sur sa page Twitter et ont inclus des messages qui ont raillé les autorités à la recherche de son petit ami
Après l'avoir dépisté et placé sous surveillance, les autorités ont pris d'assaut la maison d'Ochoa le 20 mars et l'ont arrêté.
Dans un post censément écrit par Ochoa sur Pastebin, il a dit "environ 8 agents du FBI ont pris d'assaut mon appartement". Il a été emmené dans un bureau du FBI à Houston où il a payé une caution de 50 000 $.
Ochoa a comparu devant le tribunal le 10 avril devant un magistrat, où la preuve photographique ci-dessus a été révélée dans l'affidavit du FBI.
Il arrive un mois après que l'ancien chef de Lulzsec et membre anonyme de Sabu a été révélé comme un informateur du FBI. Mais dans le post de Pastebin, Ochoa a prétendu qu'il n'était pas coupable de la même trahison.
Il a écrit: «J'ai dit au FBI que je participerais à la capture de mes coéquipiers, une pièce qui, sans aucun doute, a satisfait et embrouillé le FBI.Prolific: Ochoa a été identifié comme un membre de CabinCr3w, une ramification de hackers Anonymous (emblème sur la photo)
Prolific: Ochoa a été identifié comme un membre de CabinCr3w, une ramification d'Anonymous (emblème sur la photo)Defiant: Anonyme, dont les partisans portent des masques de Guy Fawkes, est le groupe parapluie pour différents collectifs de piratage causant des ravages en ligne. Des membres ont piraté des sites Web d'application de la loi et d'affaires
Defiant: Anonyme, dont les partisans portent des masques de Guy Fawkes, est le groupe parapluie pour différents collectifs de piratage causant des ravages en ligne. Des membres ont piraté des sites Web d'application de la loi et d'affaires
«Cependant, ceux qui me connaissent le mieux se porteraient indument pour moi, ce qui mettrait ce mouvement en danger.
"TOUTES les informations fournies au FBI ont simplement rendu MON cas plus faible et causé une confusion interne montrant la faiblesse inhérente du système."
Ochoa aurait piraté le site Web du comté de Houston en Alabama et «créé de faux événements sur leur ligne, des images postées représentant Anonymous et

CabinCr3w, a supprimé tous les comptes administrateur, sauf celui créé par l'attaquant.CabinCr3w était également responsable de la fuite d'adresse e-mail et des informations confidentielles des dirigeants de Goldman Sachs en Septembre 2011, Gizmodo report.En février, le groupe infiltré Base de données de l'association, et a divulgué des noms, des adresses et des numéros de téléphone de plus de 100 policiers.

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dimanche 19 février 2017

Le Juge qui autorisa l'écoute d'un journaliste au Québec



Il s’agit du juge Marc Bisson,.....le juge "la 64FFE" nommé en 2003 par le ministre de la Justice Marc Bellemare.L'ex-ministre de la Justice Marc Bellemarre, a allégué que les juges étaient nommés de façon partisane.Marc Bellemare affirme ignorer les détails bureaucratiques entourant la nomination du juge Marc Bisson. Il soutient simplement que Jean Charest lui a dit de le nommer parce que Franco Fava l'encourageait à le faire.D'ailleurs, les événements entourant la nomination de Marc Bisson ne sont pas nécessairement favorables à la version de Marc Bellemare, car l'ancien ministre de la Justice prétend que le choix de Marc Bisson a été confirmé le 2 septembre 2003 lors d'une rencontre avec le premier ministre Jean Charest.Et la commission Bastarache devrait expliquer pourquoi elle n'a pas jugé utile, dans l'intérêt de la vérité et de la bonne conduite de son mandat, d'interroger Michel Gagnon sur les circonstances de la nomination du juge Marc Bisson.Et dans le cas des juges de paix : ils ont signé 98,6 % des mandats demandés par le SPVM depuis trois ans,assez facile a convaincre.Le SPVM a ainsi cherché à identifier les interlocuteurs au sein même de ses forces parlant au journaliste indépendant Fabrice de Pierrebourg, anciennement à La Presse, à Félix Séguin, du Bureau d'enquête du Journal de Montréal et à Monic Néron, du 98,5 FM.Or, dans le cas présent, ce sont plutôt les registres téléphoniques des employés du SPVM qui ont été épluchés, afin de savoir si certains avaient contacté ces trois journalistes. Le tout dans un contexte de chasse aux sources au SPVM. En effet, la section des Enquêtes spéciales de la police, chargée de réprimer le crime au sein même des forces de l'ordre, cherche à savoir qui, à l'interne, parle aux journalistes.Au moins 24 mandats de surveillance concernant le téléphone ont été accordés,et c'est la juge de paix Josée de Carufel, de Montréal, qui a autorisé la majorité des mandats de surveillance.M. Lagacé juge que les raisons invoquées par le SPVM, à savoir faire avancer une enquête interne, ne sont pas crédibles. «Il y a un contexte de chasse aux sorcières à la police de Montréal, où elle cherche à savoir qui parle à des journalistes, estime-t-il. Je crois que dans une des enquêtes criminelles sur un policier, on a soupçonné que ce policier parlait à un journaliste, et que le SPVM a vu là un prétexte fantastique pour espionner un journaliste. Et ils ont trouvé une juge qui a été assez stupide pour émettre un mandat et leur permettre de faire ça.»M. Lagacé rappelle qu'il n'est pas un journaliste d'enquête: il écrit des chroniques et critique des institutions. «S'ils ont fait ça à un journaliste qui ne fait pas d'enquête, imaginez ce qu'ils font à des vrais journalistes d'enquête», Alain Gravel(rendu depuis ce tamps a la radio de RC "Gravel le matin") et Marie-Maude Denis ,Isabelle Richer d'Enquête,,a-t-il dit.Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) m'avait donc déjà espionné en décembre 2014, dans une affaire distincte de celle de 2016, révélée la semaine dernière par La Presse. Et cette fois, l'histoire implique Denis Coderre arrêté avec son auto avec des plaques non payées et que Pat Lagacé demanda si le ticket de 444$ avait été payé.Le bureau du maire Coderre, irrité,car supposément deux policiers soupçonnés d'avoir remis une copie du constat d'infraction à M. Lagacé ont vu leurs déplacements à l'intérieur des locaux de police vérifiés grâce aux registres d'utilisation des cartes magnétiques., et Coderre a appelé le chef de police. À l'époque, Marc Parent chef du SPVM. L'actuel chef, Philippe Pichet, était son chef de cabinet. Costa Labos était chef des Affaires internes. Et quelqu'un a décidé que c'était bien correct d'espionner un journaliste, en tout cas plus facile!On va le dire et on va le répéter : en démocratie, ces intrusions de l'État dans les données téléphoniques des journalistes sont rarissimes et universellement condamnées. Aux États-Unis, quand le Department of Justice a fait le coup à 20 journalistes de l'Associated Press, l'affaire a fait scandale, en 2013. Il s'agissait, au moins, de reportages liés à une opération antiterroriste. Pas à une question sur le ticket d'un politicien.
Bien sûr, si on prend la voie criminelle, on a un prétexte extraordinaire pour aller espionner en douce les données téléphoniques d'un journaliste...
Bien sûr, si on prend la voie criminelle, on envoie aussi un signal bien clair aux troupes : parlez, et vous allez souffrir.
La beauté de l'affaire, ici, c'est que les policiers qui ont fait l'objet d'une enquête criminelle n'ont jamais été accusés. Je dis « la beauté de l'affaire » parce que jamais l'enquêteur Borduas ou son boss Labos n'auront à se justifier en cour : les policiers n'ont jamais été accusés ! Partie de pêche gratuite.Il y a trop de proximité entre le maire Coderre et « sa » police. Le bien public commande d'ériger un mur plus haut entre le SPVM et le bureau de notre maire hyperactif et contrôlant.«Patrick Lagacé a simplement fait son travail de journaliste : poser des questions sur un sujet d'intérêt public.»Mais ça prouve que tous les autres autour de ce dossier sont des pourris.
juge Marc Bisson

Quand le sergent-détective Normand Borduas et son partenaire Iad Hanna ont décidé qu’ils avaient besoin d’une autorisation judiciaire pour obtenir le droit d’intercepter mes conversations téléphoniques si nécessaire, ils sont allés voir un juge.
Ils avaient déjà en main mes relevés téléphoniques d’une bonne partie de l’année 2015 et les métadonnées de mon téléphone cellulaire. Les métadonnées, ce sont les numéros de téléphone, sans le contenu : quel numéro m’appelle, à quel numéro j’envoie un texto, par exemple.
Les policiers Borduas et Hanna voulaient savoir si un certain policier me refilait des informations.
La police est donc allée voir le juge Marc Bisson, à Longueuil (pourquoi Longueuil, au fait, Montréal manque de juges prêts à autoriser des mandats ?), pour le convaincre d’aller un peu plus loin dans la surveillance de ma personne et de mon travail en autorisant ce mandat d’interception de mes conversations.
Pour le convaincre, Normand Borduas a signé une déclaration sous serment. Il a expliqué au juge un tas de choses que je ne peux pas vous dire, parce que ces déclarations sous serment sont l’objet d’un interdit de publication jusqu’au 4 janvier prochain, au moins.
Mais je les ai lus, les soupçons du sergent-détective Borduas. Je brûle de vous dire les liens présentés par l’enquêteur au juge, à partir d’échanges entre appareils téléphoniques…
Mais je ne peux pas. Pas avant le 4 janvier, au moins.
Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai super hâte qu’arrive janvier. J’ai super hâte de l’écrire, cette chronique.
Parce que d’un bord, il y a ce que le sergent-détective Borduas a raconté au juge à propos de la signification de mes interactions avec certaines personnes. Et de l’autre bord, il y a la réalité.
Je veux dire que là où – lisant savamment dans une masse de numéros de téléphone – la police a vu un Yéti, il peut y avoir quelque chose de bien moins effrayant… Une oie, disons.
Ça ne ressemble pas au Yéti, une oie. Ça fait moins peur, mettons. Je vous dirai pourquoi je parle d’une oie quelque part en janvier.
Et cette oie qui ressemble à un Yéti quand on la dessine avec des métadonnées, elle s’est retrouvée dans le 98,6 % des mandats présentés par le SPVM et qui ont été approuvés par des juges qui devraient googler la traduction française de « rubber stamping »…
Où m’en vais-je avec mes skis, mon oie et mon Yéti ?
Dans les pages d’un rapport de la Commission de la sécurité publique de la Ville de Montréal sur l’espionnage de mon travail et de ma personne par le SPVM.
La Commission d’Anie Samson a mené ses travaux à huis clos. Seuls les boss du SPVM ont témoigné. Aucun expert n’a été sollicité pour contextualiser, nuancer ou contredire les dires des boss de la police aux élus chargés d’encadrer le SPVM.
La vue de ces gradés impeccables dans leurs costumes d’apparat a dû beaucoup impressionner les élus de l’Équipe Coderre, parce qu’ils ont accouché d’un rapport d’une complaisance totale. Projet Montréal a offert une saine et lucide dissidence.
On a demandé aux élus de se pencher sur le cas du SPVM et c’est ce qu’ils ont fait, se pencher… servilement.
Je cite le rapport de la Commission : « Les commissaires constatent ainsi que la très grande majorité des mandats et ordonnances demandés ont été acceptés, ce qui témoigne à première vue de la reconnaissance par le juge de la rigueur avec laquelle les enquêtes sont menées et de la pertinence des mandats réquisitionnés… »
Ma réponse à ça, c’est que j’ai bien hâte au mois de janvier, quand l’interdit de publication sera levé.
J’ai bien hâte de parler de la « rigueur » de l’enquête qui a été menée et qui est venue fouiller dans mes bobettes, dans cette partie de pêche inusitée qui a fini par mener, quand on a su que d’autres journalistes avaient aussi été espionnés, à une commission d’enquête publique ordonnée par Québec.
J’ai bien hâte de parler de la « pertinence » de ce que les fins limiers du SPVM ont présenté au juge Bisson, au début de 2016, pour justifier mon espionnage.


Le sergent-détective Normand Borduas est ce policier qui enquête sur ses collègues du SPVM. C'est lui qui, en 2014, en 2015 et en 2016, dans deux affaires différentes, a obtenu le droit inusité dans ce pays d'espionner un journaliste... Moi.
C'est un drôle de sentiment de lire la prose de M. Borduas me concernant, dans ces « affidavits » qu'il a soumis à des juges pour justifier mon espionnage - ou celui d'autres personnes - en traquant le policier Fayçal Djelidi.
Tout ce qu'il voit, c'est que j'ai reçu un appel ici, que j'ai envoyé un texto là. L'enquêteur ignore le contenu de ces communications. C'est ce qu'on appelle des métadonnées : le contenant, pas le contenu des communications.
Alors Normand Borduas fait des liens avec tous ces numéros de téléphone. Le 20 décembre, j'y allais d'une image, dans « Journal d'un espionné (1) » : avec ces métadonnées, l'enquêteur a dessiné pour les juges un yéti, quelque chose d'effrayant...
Tenez, M. Borduas écrit dans un affidavit que le 26 décembre 2015, à 11 h 25, « un message texte est reçu sur le (514) 239-XXXX, de Fayçal Djelidi, en provenance du numéro de cellulaire appartenant au journaliste Patrick Lagacé... »
Suit une note : « L'affiant rappelle au juge autorisateur que l'interrogatoire mené par Fayçal Djelidi avec le suspect [du vol de données confidentielles dans l'auto d'un commandant de la police] a eu lieu le 24 décembre 2015... »
Voyez ? M. Borduas donne un sens sinistre à ce texto, un peu comme une diseuse de bonne aventure qui voit une ligne de vie trop courte dans votre main : si Djelidi a interrogé un suspect le 24 et que j'envoie un texto à Djelidi le 26, il y a forcément un lien avec l'article qui parle de ce vol, le 7 janvier suivant...
Même si cet article est sorti dans le Journal de Montréal, et pas dans La Presse... où j'écris depuis 2006.
***
Parlant de scoop, j'en ai un, pour l'enquêteur Borduas : je l'ai, le texto, du 26 décembre.
Et voici ce que je disais à Fayçal Djelidi, le 26 décembre 2015 à 11 h 25 : Hey ! Joyeux Noël en retard ! T'as été malade en même temps que moi, selon mes sources.
Voyez ?
C'est vertigineux, les métadonnées. On ne voit pas le contenu. Alors on peut dessiner ce qu'on veut avec cet amas de chiffres, avec les contenants... Y compris un yéti, qui est une bête bien effrayante, Votre Honneur...
Dans sa trame narrative des Fêtes de 2015 soumise à la juge, le sergent-détective Borduas introduit soudainement le journaliste Fabrice de Pierrebourg.
Pourquoi ?
Sais pas !
Fabrice n'est pourtant l'auteur d'aucun scoop cité par l'enquêteur pour justifier mon espionnage ou celui d'autres personnes. Le sergent-détective signale seulement à la juge que le 27 décembre, « Il y a eu cinq appels téléphoniques » entre mon téléphone et celui de Fabrice, qu'il décrit (faussement) comme un « journaliste à La Presse » (il a quitté le journal en 2014).
Mais c'est vrai, Fabrice et moi avons dû échanger quelques appels, le 27 décembre 2015 : ce soir-là, Fabrice organisait son souper annuel des Fêtes, chez lui, avec des amis. Je ne le nie pas.
J'ai dû l'appeler pour lui demander l'heure des agapes.
Il a dû me rappeler pour me demander quel cadeau acheter pour mon fils.
J'imagine que je l'ai appelé, la dernière fois, pour lui demander le numéro de buzzer de son condo : j'oublie tout le temps...
Ce soir-là, on a mangé du foie gras confectionné par Fabrice lui-même. En voici une photo exclusive, que j'ai envoyée à Vincent Larouche (absent pour cause de souper dans sa belle-famille) pour lui montrer ce qu'il manquait (pardonnez le T*****K, j'ignorais devoir un jour publier ce message).
Comme je vous disais, dans « Journal d'un espionné (1) », il y a quelques semaines : là où l'inspecteur Borduas a dessiné un yéti aux juges, il y avait souvent quelque chose de bien moins effrayant, comme une oie.
Ou son foie.
Qu'on a mangé, chez Fabrice, le 27 décembre 2015, jour où je l'ai appelé cinq fois.
***
Je lis les parties des affidavits me concernant et je comprends un peu mieux la game, remarquez : il faut impressionner les juges, leur faire comprendre l'urgence de signer les mandats.
Et le juge signe, presque toujours.
Dans le cas des juges de paix : ils ont signé 98,6 % des mandats demandés par le SPVM depuis trois ans, alors on voit bien qu'ils ne sont pas difficiles à impressionner. On se dit que c'est pas la peine de leur présenter un yéti, une oie ferait l'affaire...
Reste que c'est quelque chose de solennel, un affidavit soumis à un juge. Un policier ne peut pas mentir, dans un affidavit. C'est flirter avec le parjure, affirmer quelque chose de faux, dans un affidavit.
Parjure, c'est une des accusations qui pèse sur les deux policiers arrêtés par M. Borduas dans le projet Escouade, d'ailleurs...
***
Dans la trame narrative qu'il soumet à la juge pour prouver que quand A parle à B qui parle à C, un article sur le SPVM apparaît dans les médias, Normand Borduas lui signale que j'ai appelé Vincent Larouche le 5 janvier 2016, un appel de 35 secondes.
Il note ceci : « les deux n'avaient pas communiqué à l'aide de ces appareils depuis le 13 décembre 2015 ».
Sauf que c'est faux.
Le lecteur attentif aura noté que j'ai envoyé un texto à Larouche le 27 décembre 2015. J'ai vérifié : nous avons aussi échangé d'autres textos les 19 et 28 décembre.
C'est quand même formidable : le sergent-détective Borduas, qui a demandé la permission inusitée d'obtenir toutes mes communications, n'est même pas foutu de les présenter correctement à la juge !
Omission volontaire ou oubli ?
Je l'ignore : M. Borduas a décliné ma demande d'entrevue, hier. Le SPVM ne veut pas commenter cette information fausse soumise à une juge par son enquêteur.
Dans les deux cas de figure, le résultat est le même : on a présenté une fausseté à une juge, en appui à des faits gonflés à l'hélium, pour les faire entrer dans une théorie du complot sur les fuites médiatiques.
Au final, M. Borduas a échoué dans ce pan de son enquête : Djelidi n'a pas été accusé d'avoir transmis de l'information aux médias. Le mal est ailleurs : le SPVM, dans ces deux enquêtes signées M. Borduas en 2014, 2015 et 2016, a pu espionner toutes mes communications pendant plus d'un an.
Dans une prochaine chronique, j'aborderai d'autres déductions saugrenues de Normand Borduas à l'appui de ses fabulations sous serment touchant les médias, dans ses enquêtes.
Dans l'intérêt de la justice, j'espère que le reste de son enquête du projet Escouade est plus solide que les parties touchant ma personne et mon travail.
Source.: La Presse,

mardi 1 mars 2016

La Réalité pour les aspirants Policiers c'est :

La désillusion,du monde réel de notre société dysfonctionnelle.





Des étudiants de l'école nationale de police du québec assistent à la projection de police académie




C'est ce que près de 300 aspirants policiers ont pu voir dans le documentaire Police Académie de la réalisatrice Mélissa Beaudet, à l'École nationale de police du Québec (ENPQ), à Nicolet. Aux étudiants de l'institution se sont greffés quelques curieux du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Ellis de Drummondville qui étudient présentement en techniques policières.



Quel type de formation reçoivent les policiers? Comment sont-ils formés pour répondre aux appels de détresse et de violence? Comment font-ils pour gérer leur stress? Ce sont les questions auxquelles Mélissa Beaudet tente de répondre.

Selon une étude menée pendant 7 ans, sur 734 policiers ,l'éthique professionnelle des diplômés de l'école nationale de police du Québec,se détériore considérablement une fois qu'ils sont embauchés.
La principale cause serait la Désillusion !

Le stress,la maladie mentale,la pauvreté,la drogue ,le racisme et la mauvaise presse du corps policier sont directement responsable de cette désillusion.
La police du 21 ième siècle devra être de plus en plus des travailleurs sociaux.
Dans tout les emplois,il faut chercher a devenir plus Humain,car le demon du monde vous rattrapera !
Il est en enfer,............la au fond de ta tête , situé entre 2 neuronnes ,a la limite du chromosome de vos ancêtres .


Il faut aimer l'être humain ,avant de l'aider !
Donc les valeurs de respect,intégrité et de l'engagement du SPVM,font parti du monde a l'envers.
Pour sortir de cette enfer,il faudra être respectable pour être respecté,être intègre c'est de sortir d'abord les pommes pourrites du troupeau canin et l'engagement ça vient de vos Boss,c'est bien mieux "servir" a la place !



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samedi 1 novembre 2014

Un policier (SQ) parle des Sociétés Secrètes du Québec

 

 

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 Découvrez Rock Larochelle, un policier Québécois qui n’a pas froid aux yeux et nous parle des sociétés secretes et des réseaux pédocriminels organisés.Révélation soudaine,........ a cause des révélations sur la vie de Gérard Gallant ? Personne ne le dira ? Ni la vrai histoire sur Maurice « Mom » Boucher ?

 

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jeudi 6 février 2014

La police veut une télécommande pour stopper les véhicules


Un groupe de travail regroupant les services de polices européens a défini une liste d’objectifs en matière d’équipements et de capacités high-tech. La voiture connectée fait particulièrement rêver les forces de l’ordre.


Les polices européennes veulent une télécommande pour stopper les véhicules
Les polices européennes veulent une télécommande pour stopper les véhicules
Il n’y a pas que les services secrets qui veulent profiter du boom des nouvelles technologies. Les polices aussi cherchent à perfectionner leurs méthodes de travail et d’investigation. La voiture et son système d’information embarqué les intéressent particulièrement, comme le montre le programme 2014-2020 de l’ENLETS (European Network of Law Enforcement), une plateforme d’échange entre les  services de police des différents états membres de l’Union européenne. Ce document a été rendu public il y a quelques jours par statewatch.org, une association britannique qui défend les droits des citoyens.
Ainsi, parmi les cinq projets high-tech que ce groupe de travail souhaite développer en priorité, figure « l’arrêt à distance des véhicules ». Ce projet a été proposé à l’origine par la police britannique. Il part de la constatation qu’il est difficile de prendre en chasse des criminels en fuite, en raison du danger que cela représente pour la population. La solution imaginée par les policiers serait donc de faire en sorte que les véhicules européens soient, à terme, dotés par défaut d’une technologie permettant aux forces de l’ordre de stopper un véhicule à distance. Comment ?  Rien n’est encore défini, mais il est très probable que cela se fera - si cela se fera - grâce à l’informatique embarquée qui équipe de plus en plus nos voitures.
© ENLETS
Ces systèmes peuvent assister ou contrôler les fonctions mécaniques d’un véhicule (freinage, injection, conduite...). Ils peuvent également intégrer des fonctions de communication, que ce soit dans un but récréatif (téléchargement de musique ou d’applis) ou de maintenance (prise de contrôle par un technicien pour une mise à jour du firmware, par exemple). En théorie, toutes les briques technologiques sont déjà là pour créer une « télécommande » d’arrêt d’urgence.
Les policiers européens sont également attirés par les techniques d’espionnage et de surveillance, qui concerne trois autres projets prioritaires. Ainsi, ils souhaitent développer « l’espionnage open source », c’est-à-dire basé sur les sources ouvertes et accessibles à tout le monde (réseaux sociaux, web, mobile, etc.). Ils souhaitent également se perfectionner dans l’espionnage électronique (« signal intelligence ») et dans la surveillance vidéo.

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mardi 7 août 2012

Laissez passer les ambulances,towing,et la police clisse !

Routes du Québec - La Loi sur le corridor de sécurité est en vigueur
 
Photo Imagegami - Fotolia

La nouvelle Loi sur le corridor de sécurité est en vigueur depuis dimanche sur les routes du Québec.
Les conducteurs doivent maintenant laisser un espace de sécurité raisonnable lorsqu'une ambulance, une auto-patrouille, une dépanneuse ou une voiture de surveillance se trouve en bordure de la route.
Les automobilistes doivent ralentir et changer de voie à la vue de l'un ou l'autre de ces véhicules d'urgence. Ceux qui ne respecteront pas cette nouvelle loi pourraient recevoir des amendes salées allant jusqu'à 300 $ et quatre points d'inaptitude.
Le but premier de cette mesure est de protéger les policiers, pompiers et ambulanciers, qui ont souvent à intervenir en bordure des voies rapides. Depuis 2009, 214 auto-patrouilles de la Sûreté du Québec ont été embouties dans des accidents lorsqu'elles étaient rangées sur le côté de la route. De plus, 13 patrouilleurs ont été blessés et quatre policiers ont perdu la vie.
Le cas qui a retenu davantage l'attention est celui d'un policier de Bromont, Vincent Roy, qui est mort en service en décembre 2011. Le policier de 37 ans avait été heurté de plein fouet par un camion alors qu'il venait tout juste d'intercepter un véhicule et s'en allait rendre les papiers de l'automobiliste.
Quelques mois plus tard, en juin 2012, le gouvernement a déposé le projet de loi concernant les corridors de sécurité.
Des lois semblables sont en vigueur dans 49 états américains et sept provinces canadiennes.
Au Québec, 9000 personnes avaient signé une pétition réclamant des mesures semblables.


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mardi 15 mai 2012

Comment faire annuler un ticket

Comment faire annuler un ticket

Voici quatre méthodes éprouvées pour avoir gain de cause en Cour

Il est possible de contester des contraventions comme celle reçue par une cinquantaine de citoyens du quartier St-Michel à Montréal, qui ont été mis à l’amende pour s’être stationnés à moins de cinq mètres d’une intersection.
Il est possible de faire annuler une contravention, même quand la loi est du côté du policier.
Il y a quelques semaines, une cinquantaine d’automobilistes du quartier montréalais Saint-Michel se sont réveillés avec une contravention de 52 $ sur leur pare-brise. La raison : avoir stationné leur véhicule à moins de cinq mètres d’une intersection. Plusieurs pourraient contester leur billet d’infraction.
Exiger la preuve
« À la rigidité de certains policiers, il faut opposer des questions de méthodologie », philosophe Alfredo Munoz, ancien policier et fondateur de SOS Ticket, l’une des entreprises qui aident les consommateurs à contester une contravention.
Assurez-vous que la preuve du policier est en béton. « A-t-il mesuré la distance ? Avait-il un ruban à mesurer ? D’où a-t-il pris la mesure ? Ce genre de question permet de contester avec succès toutes les contraventions », dit M. Munoz.
Cette preuve ne se trouve pas sur le constat. Pour l’obtenir, il suffit d’écrire sur le formulaire de réponse de la contravention « Je veux qu’on me divulgue la   preuve ».
Sur le billet d’infraction, on vous invite à expliquer pourquoi vous contestez. L’organisme Éducaloi vous implore de ne pas le faire. « En pratique, l’information que vous y indiquez est souvent utilisée contre vous et a rarement l’effet escompté (par exemple, l’annulation de l’amende) », écrit l’organisme sur son site Web.
Se préparer
Les utilisateurs de cellulaires traînent avec eux un appareil photo. Il faut s’en servir pour étoffer sa cause. Par exemple pour photographier la glace qui empêche de stationner l’auto à moins de 15 cm du trottoir. Un juge pourrait être sensible à un cliché qui démontre qu’il était difficile de se stationner plus près et que l’infraction n’empêchait pas les gros véhicules de déneigement ou les camions de pompier de circuler.
« Photographier un banc de neige qui vous empêchait de voir l’arrêt obligatoire peut aussi être très utile », ajoute Nadia Fortin, avocate pour Solution Ticket.
Argumenter
Plaider qu’on n’a pas vu le panneau d’interdiction de stationnement, qu’il neigeait ou qu’on ignorait le règlement risque de se retourner contre vous. En contrepartie, arriver avec des informations précises, comme des distances calculées au centimètre près, ou mettre en évidence les imprécisions du policier peut être payant.
Avant de passer devant le juge, plusieurs vont négocier avec le procureur. Une journée chargée et il pourrait se montrer conciliant pour éviter un débat. Ce qui peut permettre par exemple de faire passer la vitesse enregistrée par le policier de 120 à 119 km/h. Dans une zone de 70 km/h, ce petit km/h de moins permet d’économiser environ 500 $ et de faire passer la perte de points d’inaptitude de 10 à 5.

  • Les entreprises comme SOS Ticket et Solution Ticket vous demanderont entre 160 $ à 600 $, selon le nombre de points d’inaptitude en jeu. Le service ne s’adresse pas aux clients qui contestent des billets de stationnement, où on ne perd aucun point.

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vendredi 10 février 2012

L'Affaire Davidson: ce qu'ils on dit est vrai et sera jamais cautionné par le SPVM !

Supposons mettons: La police tend un piège a un policier ?

 Et il tombe dedans,.........et prend sa retraite ,...............mais...?

À vendre: une liste de 2000 informateurs ?


Un policier expérimenté au sein de l'unité des renseignements du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui a récemment pris sa retraite, fait l'objet d'une enquête depuis l'automne dernier pour avoir tenté de vendre des informations hautement confidentielles à la mafia sicilienne, a rapporté TVA Nouvelles hier.
Des informations hautement confidentielles, notamment des listes contenant le nom d'informateurs de police et d'agents-sources, sont gardées à la Place Versailles, au siège du SPVM.
Le policier aurait offert au crime organisé italien des renseignements qui figuraient sur ces listes hautement secrètes, plus spécifiquement à un membre important de la mafia sicilienne(qui aurait coulé l'information,........parce qui n'avait pas le choix ?..........ou parce qu'il ne voulait pas tomber dans ce prétendu piège,.........on ne vend pas,on donne et on s'en sert ,comme les Hells qui vol un portable qui contenait ,le/les noms de certaines taupes du SPVM ,dont Claude De Serres,il y a deux ans,qui était un agent-source ,un agent civil d'infiltration, un ACI,et qui fut liquider)
Radio-Canada a précisé, hier, qu'il aurait soumis quatre noms de sources à un contact du côté de la mafia pour montrer qu'il était sérieux et pour entamer des négociations. La société d'État a ajouté que «son stratagème aurait échoué».
Des sources ont affirmé à TVA Nouvelles que lorsque le policier, un sergent-détective, aurait eu accès à ces informations «sensibles», il était encore au service du SPVM. Toutefois, quand il aurait tenté de fournir les informations aux criminels, il avait déjà pris sa retraite.

Écoute électronique
Ces mêmes sources affirment que c'est une écoute électronique qui aurait permis de découvrir que la taupe présumée aurait offert des informations au crime organisé en échange de plusieurs centaines de milliers de dollars. C'est à la suite de cette écoute que l'enquête aurait été déclenchée.
Le policier était apparemment l'un des rares à avoir accès à la base de données. Le policier était même l'un des responsables de celle-ci parmi une petite équipe.
Cette liste pourrait contenir plus de 2000 noms d'individus qui fournissent de l'information aux policiers lors d'enquêtes, notamment sur le crime organisé.
Il y aurait deux façons de consulter ces documents, en version papier ou encore sur un support informatique.
«C'est toujours décevant de voir des choses comme celles-là qui se produisent. Mais, bien entendu, je peux vous assurer que nous prenons toutes ces informations et toutes ces allégations au sérieux», affirme Didier Deramond, du Service des enquêtes spécialisées du SPVM. «Ce n'est pas une question de faille de système informatique, loin de là. C'est une question personnelle, d'individu qui a porté certaines actions.»
Employé discret
Selon les informations obtenues par TVA Nouvelles, le policier est décrit comme un employé discret et de confiance. Il avait été embauché au SPVM en 1978 et il était affecté à la section des renseignements depuis 1992.
Pendant 20 ans, il a eu accès aux renseignements les plus confidentiels du service de police de la plus grande ville du Québec.
Les enquêteurs des crimes majeurs du SPVM n'ayant pas terminé leur enquête, il n'y a aucune accusation criminelle déposée contre lui.(donc il ne sera pas protégé et est exposé a un règlement de compte)
«Un effet épouvantable»
Richard Dupuis, ancien enquêteur au service des enquêtes criminelles du SPVM, a travaillé auprès de ce policier pendant trois ans. En entrevue à TVA Nouvelles, il se dit très surpris de ces allégations, croyant que cet individu était «au-dessus de tout soupçon».
«C'était une personne à son affaire, plutôt calme. Je suis très surpris de voir que la cupidité a pu l'amener à commettre un tel geste», dit M. Dupuis.
La divulgation de la liste comprenant le nom de tous les informateurs est un geste très grave, affirme M. Dupuis. «C'est la base du renseignement criminel. Lorsqu'on recrute un informateur, on lui garantit que son identité ne sera pas dévoilée. Là, on a tenté de vendre les informations, ça a un effet épouvantable.»
Il ajoute que le SPVM tentera de se dissocier des gestes de cet ex-policier. «On se souviendra, dans d'autres cas de policiers corrompus, qu'on a rapidement sorti ça de façon publique», ajoute M. Dupuis.
Le SPVM, la Fraternité des policiers de Montréal, la Fédération des policiers municipaux du Québec et le ministère de la Sécurité publique ont tous refusé d'accorder une entrevue au Journal à ce sujet. Le porte-parole du Parti québécois en matière de sécurité publique, Bertrand Saint-Arnaud, ne nous a pas rappelé, tandis que la porte-parole du deuxième groupe d'opposition, Sylvie Roy, n'était pas disponible pour commenter.


Le 18 janvier 2012, Ian Davidson( cet ex-policier,retraité,côtoyant la mafia),s'est suicidé(lui-même apparament ?),son corps a été retrouvé dans une chambre de l'hôtel Best Western Châteauneuf, en bordure de l'autoroute 15, à Laval.Le secret de toute cette histoire sera bien garder,ou comme dirait la mafia , coulé dans le ciment ,l'honneur est sauvé pour les deux camps ! Mais sa selon des informations obtenues par le journaliste Alain Gravel, sa conjointe et sa fille de 10 ans l'avaient accompagné au Best Western Châteauneuf de Laval pour tenter de le mettre en sécurité(elles en savent plus qu'on pensent). Elles ont toutes deux passé la nuit avec lui.Chose certaine, sa famille craignait suffisamment pour sa sécurité pour le mettre en toute hâte à l'abri dans une chambre d'hôtel.

 L'appât du gain reste le mobile soupçonné derrière cette tentative(on sait pas ? peut-être que noui? peut-être que non?) de monnayer une liste de plusieurs centaines d'informateurs. On croit que Davidson avait l'intention de vendre la liste au plus offrant, d'empocher le magot et de s'installer au Costa Rica, où il aurait des assises. Son frère Alexander J. Davidson y posséderait une luxueuse résidence.Selon des sources policières, plusieurs membres de la mafia montréalaise y auraient élu domicile.Pour le Costa Rica: On estime que 4,5 milliards $ sont perdus annuellement en évasion fiscale venant du crime et de la corruption. Concernant l'argent blanchi, on parle de 1,6 milliard $, l'équivalent de 20 % du produit intérieur brut (PIB) de l'économie du pays.

Mais en Octobre Davidson, n'a pu se rendre au Costa Rica avec un autre policier(Taupe du SPVM ? ou ami de Davidson ?),car on l'a intercepté a l'aéroport Trudeau!
Était-t'il payer pour la liste ou pour les noms divulgués ou laisser sur support informatique chez eux ,comme ceux trouvés dans sa jeep ou on a confisqué son ordinateur portable avec une liste de noms d'informateurs civils (la nuit de son suicide, a l'arme blanche)? Était-il a la recherche de contacts d'ex-informateurs ,déja rendu au Costa Rica,son Frère,......... ? Le Costa Rica était la récompense et l'asile
Selon Claude Poirier ,Davidson il aurait eut des entrés ou des contacts (de policiers mafieux) pour être en contact avec la mafia.Tout comme l'ex-président des USA , George W. Bush ,père, avait des contacts avec Ben Laden et sa famille.Tout le monde saient ça,car la CIA après avoir formé Ben Laden au terrorisme,il l'ont laissé a lui-même!Donc,quand sa sert plus a rien ,et plus aucune information sur l'ennemi vous reviens,on l'élimine.
Pour Davidson,si sa chambre d'Hotel fut réserver par une femme (et non lui) et qu'il a laisser une lettre a sa mort, a son Hotel,c'est qu'il se rendait la pour en finir,car plus personne ne voulaient dealer avec lui. Parce qu'abandonner par ceux avec qui il faisait affaire ? Ou que Davidson même s'il avait les entrés pour cotoyer le milieu de la mafia,ceux-ci (dont Tony Mucci par l'entremise de son avocat)n'ont pas accepter la liste d'informateurs(car c'est mieux une liste d'infiltrateurs),par peur du risque que ça représente.Tony Mucci ? (Celui qui avait tiré sur le journaliste Jean-Pierre Charbonneau)Et que Davidson ,ex-SPVM n'aurait jamais eut la chance de quitter le pays incognito.Il était un lien ,rien de moins.Le Costa Rica c'était du vent ,que laissait miroiter ces supposés amis.Et le commandant à la retraite, Richard Dupuis, lui a eu sous ses ordres Ian Davidson, Benoît Roberge et Philipe Paul, aurait dû se garder une petite gêne. Ce n'est pas parce que tu es nommé à la tête d'un groupe que tu es compétent.xLors de la diffusion de l'émission Policier criminel , ce commandant dit que Benoît Roberge lui a communiqué le renseignement qu'un tueur des Hells Angels revenait au Québec et que sa source d'information demandait d'attendre un peu avant de procéder à l'arrestation, afin de protéger sa propre vie,c'est bizarre.


Celui qui a aidé Ian Davidson à marchander la base de données contenant le nom de milliers d'informateurs confidentiels était encore plus proche qu'un ami.
C'était son fils, Christian.
C'est Christian, un travailleur de la construction dans la vingtaine, qui a approché le gang de Kurdes, par courriel. Il a également été enregistré discutant de cela avec son père par les policiers qui étaient à ses trousses, entre avril et octobre 2011.
C'est ce qui ressort d'informations recoupées par les différents journalistes de La Presse qui, cette semaine, ont travaillé sur cette affaire troublante et fascinante, celle d'un policier sans histoire qui, après 33 ans de carrière, décide de monnayer des données hypersensibles.
Rien n'indique, selon ce qu'on sait, que le fils ait eu accès au contenu de la base de données. Il aidait son père - qu'il présentait comme son «patron» - à marchander ces informations.
Et comme lui, Christian Davidson n'a jamais été accusé dans cette affaire.
Pourquoi?
Parce que monter le dossier d'accusation a représenté un véritable casse-tête pour les policiers et pour la Couronne après que Davidson eut été interpellé à l'aéroport de Montréal, en octobre.Plusieurs personnes s'étonnent aussi que ceux qui ont réussi à coincer M. Davidson ne l'aient pas mis aux arrêts immédiatement pour éviter toute nouvelle fuite de renseignements. Les règles de divulgation de la preuve sont telles que la Couronne aurait probablement dû remettre à la défense le matériel informatique récupéré, au prix d'efforts dignes d'un thriller, par les policiers affectés à l'enquête.Ian Davidson n'avait pas seulement tenté de remettre aux criminels la liste de noms d'informateurs, mais aussi une bonne partie du contenu des enquêtes en cours. Le discours officiel au SPVM n'en donnait pas toute l'envergure. Pour leurs révélations, les deux journalistes ont remporté le prix du meilleur scoop de l'année 2014 de l'Association canadienne des journalistes en juin dernier.

Certains diront que de stooler des collègues de travail corrumpu au SPVM ,ça revient par vous mettre dans l'embarras et de vous retrouver en policier corrompu  vous même,mais par des manigances inventées de toute pièce pour vous fermer la gueulle !
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