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mardi 4 février 2020

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Un enquêteur du SPVM,mit sur la glace !

Une bonne police:

 



police, policier a l'envers des autres, policier blanchis, Polichier, politicaillerie,




REF.: Patrick Lagacé


Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne. Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
J’ai échappé un « Yessss » bien senti en apprenant la condamnation de Neverson. J’avais presque oublié son procès, qui est un peu passé sous le radar ces derniers mois.
Septimus Neverson est pourtant une authentique crapule, un fou furieux : une douzaine de violations de domicile avec agression, un meurtre, trois tentatives de meurtre, une traque qui s’est étirée sur des années.
Il entrait chez les gens, exigeait argent et bijoux. Et quand ses victimes hésitaient ou résistaient, il tirait.
Neverson a frappé de 2006 à 2009, en deux vagues distinctes. La violence du suspect inquiétait la police de Montréal, qui menait l’enquête.
Mais le plus inquiétant, c’est que la police n’avait à peu près pas d’indices pour le coincer.
Pendant longtemps, la police a couru après une ombre encagoulée à l’accent anglais des Antilles.
***
En 2010, j’ai fait le récit dans La Presse de la fois où la police avait failli le coincer, dans Côte-des-Neiges. Il s’en était sorti en prenant un enfant de 10 ans en otage.
Ce fantôme que la police traquait était d’un sang-froid et d’une efficacité qui étonnaient les enquêteurs. Il agissait seul, alors que les violations de domicile avec agression sont souvent le fait de petits groupes de truands.
À l’époque, un superviseur aux crimes majeurs du SPVM m’avait dit ceci : « C’est un gars d’un calme incroyable, même dans les situations tendues. C’est le style de gars qui pourrait avoir été mercenaire : il n’y a rien à son épreuve. »
Il a fini par être attrapé, heureusement. En 2015, avec Vincent Larouche, nous avons raconté ce que nous savions de la traque qui a permis de l’arrêter à Trinité-et-Tobago.
***
Un message, vendredi matin, un flic : « Septimus Neverson : coupable sur toute la ligne… »
Je suis allé sur l’appli de La Presse. Neverson, son regard de porc frais, impassible, coiffait l’article de Louis-Samuel Perron : coupable des 54 chefs d’accusation, il risque la prison à vie. J’ai eu une pensée pour Jacques Sénécal et sa famille. M. Sénécal a été tué en 2006 par Neverson…
« … Tu sais qui a rendu sa capture possible ? »
Je savais. Je ne l’avais jamais écrit.
La police a longtemps nagé en plein mystère. Elle n’avait que quelques indices…
L’accent des Antilles, fort probablement de Trinité : une de ses victimes, qui avait parlé avec Neverson, était de Trinité. Cet accent-là était pour elle aussi reconnaissable que pour un Québécois qui entend l’accent du Lac à l’autre bout du monde.
Un autre indice : une échelle, laissée sur place lors de l’attaque de Côte-des-Neiges. Cela a mené la police dans une quincaillerie, où elle a obtenu une photo floue du suspect.
Et cet indice, capital, trouvé grâce à la minutie des techniciens de scène de crime du Service de police de Laval : sur un fil provenant d’un gant de Neverson, la police a trouvé du matériel génétique microscopique. L’ADN du tueur. Mais même cet indice débouchait sur un cul-de-sac : l’ADN du suspect ne se trouvait dans aucune base de données policière.
Quelques indices, donc. Qui ont fini par aider grandement la police. Voyez ces indices comme des dominos, prêts à tomber jusqu’à Septimus Neverson…
Mais il manquait le premier domino, celui qui allait faire tomber les autres.
En 2011, l’équipe de policiers qui traquait le fantôme Neverson s’est mise en dormance. Le suspect avait cessé de frapper. Et l’enquête n’allait nulle part.
Mais en novembre 2013, le déblocage est survenu. Quelqu’un s’est présenté dans un poste de police et il a demandé de parler à un enquêteur en particulier.
Le nom de cet enquêteur est Fayçal Djelidi.
***
Je connais Fayçal Djelidi, je ne peux pas le cacher. L’affaire de mon espionnage du SPVM en 2016, ça part de Djelidi. C’est lui qui a été injustement arrêté avec d’autres policiers en juillet 2016 sous des prétextes qui étaient si stupides et si surréalistes que la cause s’est écroulée devant les tribunaux.
Le fait que Fayçal Djelidi était en contact avec moi, journaliste à La Presse, a été utilisé comme prétexte pour le faire piéger par les affaires internes. Je l’ai dit à plusieurs reprises.
Djelidi, excellent enquêteur, a un talent particulier pour recruter des sources dans le milieu criminel. À l’époque où il œuvrait dans la lutte contre les gangs de rue, c’était une de ses grandes forces : les sources.
Je précise que Djelidi ne m’a jamais donné de secrets d’enquête. Il m’a souvent expliqué « comment ça marche », dans la rue, dans le milieu criminel, dans la police, dans ce métier qu’il adorait…
Fayçal Djelidi était donc « connu » dans la rue pour être un policier fiable, à la réputation « clean » avec ses sources. Et il avait beaucoup de sources, ce qui l’aidait dans ses enquêtes.
Or, quand la source s’est présentée au poste de police, en ce jour de novembre 2013 pour dénoncer Septimus Neverson, Djelidi ne connaissait pas la source.
Mais la source le connaissait, lui, de réputation.
La source a tout balancé : l’identité de Neverson, son modus operandi, les endroits où il avait frappé, l’identité et le quartier de résidence de sa fille habitant à Montréal…
Et un objet volé lors d’un braquage.
De l’état de « dormance », l’enquête policière est passée en cinquième vitesse. On a formé une escouade mixte de Gestion d’enquête de criminel en série (GECS) composée de policiers de la SQ, du SPVM et de Laval pour le traquer. La source de Djelidi a reçu le statut d’ACI, « agent civil d’infiltration », et a participé activement à l’enquête pour capturer Septimus Neverson. Et Fayçal Djelidi s’est joint au GECS.
Un peu plus de deux ans plus tard, Septimus Neverson était arrêté chez lui, à Port of Spain.
***
Entre novembre 2013 et février 2015, la police est donc passée en cinquième vitesse pour monter le dossier et trouver Neverson.
Un travail admirable, où ils ont déployé des trésors d’imagination pour jeter leurs filets…
Un exemple ?
La fille de Neverson habite Montréal. Elle a une petite fille. Pour crédibiliser certaines informations et faire un lien entre Neverson – alias David Munroe, nom figurant sur son faux passeport canadien – et Montréal, il fallait établir si cette femme était en effet la fille de Septimus Neverson.
Comment établir ce lien de filiation ?
Avec l’ADN.
Les policiers ont élaboré un scénario hollywoodien pour obtenir l’ADN de la fille de Neverson et de sa petite-fille sans éveiller les soupçons. Ils se sont déguisés en mascottes et ont inventé un faux concours pour gagner un voyage à Disney…
Et ils ont intercepté les enfants qui passaient sur une rue d’un quartier de Montréal, pour leur faire remplir un formulaire…
Et leur faire boire un petit verre de jus. Ainsi qu’à leurs parents.
Cette mise en scène visait uniquement à recueillir l’ADN de deux personnes soupçonnées d’être la fille et la petite-fille de Septimus Neverson.
La mise en scène a fonctionné. Les policiers ont réussi à faire boire du jus à la fille de Neverson et à sa petite-fille. Les deux verres de plastique ont été conservés dans une poubelle distincte. Et les analyses en laboratoire ont démontré que l’ADN recueilli à Laval sur la scène du meurtre de Jacques Sénécal était indubitablement lié à la femme et à sa petite-fille qui ont bu le jus tendu par les policiers déguisés en mascotte…
Quand j’ai contacté Djelidi ce week-end, il n’avait qu’une seule chose à me dire : « Gros travail d’équipe. »
Gros travail d’équipe sous la direction du commandant Pascal Côté du SPVM, travail qui va vraisemblablement envoyer Septimus Neverson en prison jusqu’à la fin de ses jours.
***
La police a donc travaillé de façon admirable.
Mais chaque indice a fini par former un tout cohérent quand l’enquêteur Djelidi a reçu les confessions d’une source qui avait entendu parler de lui dans la rue. Et qui a fait confiance à Djelidi avec son secret, l’identité d’un dangereux criminel qui n’hésitait pas à tuer.
Mais tragiquement, trois ans plus tard, Djelidi se faisait piéger avec d’autres enquêteurs du SPVM dans une enquête interne si mal ficelée qu’elle est devenue une crise politique qui a fini par déboucher sur une commission d’enquête et la démission du directeur du SPVM.
L’enquête contre Djelidi et ses coéquipiers était politiquement dirigée, menée par les inspecteurs Gadget des Affaires internes du SPVM, ces incompétents qui ont menti éhontément dans des mandats de perquisition si puants que la Couronne a fini par retirer les accusations…
D’où l’immense ironie de la culpabilité de Septimus Neverson aux 54 chefs d’accusation qui pesaient contre lui : Fayçal Djelidi, décoré pour son travail dans cette enquête, n’est à ce jour toujours pas réintégré comme enquêteur au sein du SPVM.
Juste avant d’envoyer ce texte à La Presse, j’ai envoyé un texto à Djelidi, si durement éprouvé par l’incompétence des enquêteurs des Affaires internes, je lui ai parlé comme ils se parlent entre eux…
Je lui ai dit : Oublie jamais que t’es une bonne police.

REF.:

mardi 14 mars 2017

SPVM 168 Pommes pourrites: Sur la controversée Division des affaires internes




Beaucoup d’enquêtes, peu de résultats

(NDLR: Le problême est en haut ,très haut de la pyramide!)

Quatre policiers sur cinq visés par une enquête criminelle des affaires internes du SPVM ne sont jamais accusés. Et plus de la moitié de ceux qui doivent comparaître devant un juge seront finalement acquittés.
Ces données pour le moins surprenantes sur la performance de la controversée Division des affaires internes, et dont Le Journal a pris connaissance, sont compilées dans le rapport annuel de 2016 du SPVM.
On y apprend notamment qu’entre les années 2012 à 2015, inclusivement, les affaires internes ont ouvert des dossiers d’enquêtes pour des allégations criminelles impliquant 168 policiers du SPVM.
Seulement 32 d’entre eux — soit 19% — avaient dû faire face à des accusations au palais de justice.
Au moment où le rapport a été produit, soit au printemps 2016, onze de ces 32 policiers avaient été déclarés coupables, tandis que 12autres ont reçu des verdicts d’acquittement.
LA BONNE FOI
C’est donc dire que les affaires internes ne «jouent» même pas pour une moyenne de ,500 devant les tribunaux.
Parallèlement à ces dossiers criminels, les affaires internes ont aussi ouvert des enquêtes disciplinaires concernant 299 de leurs quelque 4600 policiers durant cette période. Les sanctions imposées au terme de ce processus de discipline totalisaient 183 journées de suspension.
Dans son rapport annuel de 2009, le SPVM expliquait par écrit qu’il gérait la discipline «dans l’esprit d’un bon père de famille». Et que sa «philosophie d’intervention» en la matière «met l’accent sur la bonne foi» des policiers.
«Le leadership provincial du SPVM en matière de traitement des affaires internes permet de maintenir une équité dans le traitement de la Loi sur la police et, surtout, de mettre en place des mécanismes pour éviter à ses ressources humaines de se placer dans des situations risquées», peut-on lire dans ce rapport.
Il y a fort à parier que le SPVM ne se doutait pas que huit ans plus tard, tout le Québec, le gouvernement et cinq autres corps de police s’intéresseraient autant aux pratiques de ses «ressources humaines» à l’intérieur même de sa Division des affaires internes.


 A l'émissiopn JE:
Au SPVM, fuites,faux rapports,campagne de salissage,le SPVM est ébranlé plus que jamais.
On discrédite des policiers avec de faux rapports.La Mafia s'est infiltré dans les affaires minicipales(on se croirait en italie ou au Brésil),a ce moment est dans une crise sans précédent. c'était le début de la commission Charbonneau ,le SPVM

On a su que le policier Ian Davidson (La Taupe ?)avait tenté de vendre toute la liste des informateurs de police, a la Mafia.Règne alors au SPVM un climat de terreur et de règlements de comptes. Une guerre de clan fait rage !

En Janvier 2012,une voiture va chercher un policier du SPVM,Pietro Poletti,il est au coeur de cette affrontement. On l'amène au 20 ième étage de l'Hôtel Intercontinentale du vieux-Mtl ,chambre 2020
loué par Nicodemo Milano le 19-01-2012.
A l'intérieure,les hommes les plus influent de la province:
Marc Parent directeur du SPVM,Jacques Duchesnau Chef de l'unité Anticollusion qui tire beaucoup de ficelle,Nicodémo Milano enquêteur spéçialisé dans les affaires Mafieuses et Pietro Poletti. Il y a deux clans dans cette rencontre:
Ceux qui veulent blanchir Poletti d'allégations criminels dans ce qui serait contenu dans un faux rapport ,rédigé par un clan adverse.Un faux rapport c'est grave et c'est pas la seule fois ou ça se serait produit. Et ceux qui ont dénoncé ce faux rapport,ce sont les agents sonneurs d'alarme: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione.Ils ont été patrouilleurs,agents doubles,responsables d'enquêtes sur les Hell Angels et la Mafia, les deux ont plus de 57 ans aux total en expérience.Selon eux ça commencé en 1990,ils étaient catalogués comme des gars de la Mafia par les policiers et même par les câdres du SPVM.
Ça vraiment commancé en 2012,lorsqu'ils ont dit que un certain policier était corrompu et que la GRC les auraient mit sur écoute pendant ce temps la.La GRC avait intercepté des communications avec le policier Correti et le scandale de BCIA qui aurait des pratiques douteuses(racculé des compteurs automobile,engager des policiers retraités avec méthodes douteuses ,...).
Correti avait été accusé de fraude avec BCIA,mais les procédures contre lui ont été abandonnées.
L'ex-policier Claude Aubin aurait écrit le 16-10-2014,au Journal de Mtl que Di Feo aurait souvent accompagné le fils de Correti a la sortie de l'école,alors que dans les faits Correti n'a pas d'enfant !(NDLR On devine dans quel Clan est Au-bain). Pourquoi ça ? ........................Parce que Cacchione et Di Feo l'avait (Claude Aubin)fait accusé d'avoir vendu des renseignements au crime organisé ,il y a 15 ans, il a plaidé coupable (Claude Aubin)!Ensuite Di Feo et Cacchione divulguent que : Des policiers recevaient de l'argent du crime organisé,anomalies dans le traitement des sources etc...
Un matin de Juin,ils sont convoqués au SPVM et sont congédiés ,aucune accusations criminels,12 accusations disciplinaires,aucune destitution(ce que voulait le SPVM),ça se termine avec 50,000$ de frais d'avocats et un règlement a l'amiable,dont les termes sont confidentiels,un règlement qui annule toutes les procédures disciplinaires.Dans les déclarations assermentatées: les noms de Michael Ward,Pierre Brochet,Dominic Werotte,Michel Guillemette , apparaisse.
 L'ingérence de la direction du SPVM dans les enquêtes: Ils y a de la fabrication d'allégations,par lesquels on commance des enquêtes dans le but de museler des gens qui ont des choses a dire. Et que les directeurs adjoints du SPVM , connaissent cette façon de faire !!!

L'ancien enquêteur Roger Larivière ,le 09-10-2014 est attablé au Restaurant Eldorado de l'avenue Mont-Royal avec le commantateur Stéphane Berthomet(les Média). Ce que Larivière lui a dit ,c'était la même chose que la lettre sans réponse qu'il avait envoyé au Chef Marc Parent ,que les policiers des enquêtes internes du SPVM ne fesaient pas leur job . Le SPVM avait essayé de prouver que Larivière était un gars instable psychologiquement ,sans preuve. On enquête sur Larivière ,car il aurait eu accès a des documents d'enquêtes confidentielles et peut être transmis ces documents.

Un Policier haut dans la hyérarchie au SPVM(non identifié)aurait dit:
Le sort réservé,lorsqu'ont fait des allégations criminelles ou disciplinaires est variables,selon qu'ont soit ami du parti, c.a.d. dans les bonnes grâces du Chef ou l'inverse ! C'est dégeullase de la façon dont les enquêtes sont bâclées ,afin de satisfaire le désir de vengance des hauts dirigeants. Les enquêtes internes fonctionnent encore comme ça ,comme dans les années 50 , en trouvant un suspect qu'ont veut se venger puis ont tente d'arranger ou de trouver des preuves pour l'accuser.

Le 10-11-2015,un policier porte plainte contre un haut gradé du SPVM ,pour une affaire d'entrave a la justice sur fond d'ingéreance politique. Le 19Nov ont déclanche une enquête sur le policier qui a porté plainte ,on retrouve que son collègue ,F. Djelidi planterait de l'héroine dans les poches de revendeur de drogue afin de les faire chanter pour recevoir de l'information;Alors que l'information avait déja été fourni en Septembre 2015(2 mois avant) par une source codé du SPVM (cette source avait des épisodes un peu  parano selon le SPVM),étrage !

Le SPVM a essuyer plusieurs revers avec les policiers: J. Cacchione,Di Feo,Tony Bianco,Mario Lambert,Roger Larivière, André Thibodeau, toutes des enquêtes dont les suspects ont été blanchis.
Selon Philippe Bensimon,Docteur en criminologie : tout est politique , rendu a un certain niveau.

Deux noms reviennent souvent: Costa Labos et Normand Borduas, enquêté par la SQ, ils seraient en lien avec la Mafia(NDLR: ou manipulé par la Mafia) , et c'est par eux qu'arriva le scandale d'espionnage des journalistes Patrick Lagacé et cie, ont voulait savoir qui était les sources des fuites journalistiques(NDLR: Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione).

La question: Est-ce que le SPVM fabriquerait de la preuve  ? ...................... On connait déja la réponse dans le public !)

mardi 21 février 2017

Le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés !

Enquête publique au SPVM: Une Pétition pour une enquête sur le SPVM.

À la suite des révélations faites par «J.E.», le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Philippe Pichet demande à la Sûreté du Québec (SQ) de revoir des enquêtes menées par les Affaires internes du SPVM.
M. Pichet s’est dit «très préoccupé» par les allégations formulées par des anciens employés du corps de police montréalais selon lesquelles le SPVM fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés.


«Il y a certains faits troublants aussi quand on regarde l’émission, toutes sortes de rencontres, a-t-il déclaré. Je vous dirais que tout de suite après l’émission, j’ai parlé à M. Martin Prud’homme, directeur général de la SQ, et question de transparence, je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes. Au moins les trois, celles de monsieur Di Feo, celles de M. Cacchione et celles de M. Roger Larivière, parce que les autres sont devant les tribunaux présentement. Je lui ai demandé de revoir toutes les enquêtes et aussi d’y inclure les faits nouveaux qu’on pourrait rapporter.»
Par le fait même, le directeur du SPVM invite les intervenants qui ont participé au reportage de «J.E.» et qui souhaitent transmettre des informations à contacter la SQ «à partir de maintenant».

Pétition pour une enquête sur le SPVM

De leur côté, les policiers du SPVM réclament une enquête publique sur leur propre corps de police. Une pétition «réaffirmant que les policiers ont les mêmes droits fondamentaux» que les citoyens circule d’ailleurs dans bon nombre de postes de quartier.
Selon une source, «c’est l’émission «J.E.» dans laquelle plusieurs témoignages démontraient la façon de faire des Affaires internes du SPVM lors d’enquête sur les policiers qui a déclenché le mouvement».
Le document déjà signé par plusieurs policiers dans une dizaine de commissariats et dans trois centres d’enquête de la police de Montréal fait état d’une «inquiétude grandissante» au sein des 4600 policiers du SPVM.

Intervention demandée

«Nous demandons au ministre Martin Coiteux et au gouvernement du Québec d'intervenir en déclenchant une enquête publique visant le SPVM et ses dirigeants, particulièrement les affaires internes ainsi que les enquêtes spéciales...» peut-on y lire.
Les signataires de la pétition dénoncent:
- les multiples fouilles intrusives dans la vie privée des policiers
- l’utilisation du Code criminel pour enquêter sur le disciplinaire
- la manipulation des faits dans les affidavits
- les enquêtes internes instiguées par esprit de vengeance
- la chasse aux sorcières pour trouver les sources journalistiques
- l’ingérence malsaine de l'administration municipale

Accusations graves

Lors de l’émission «J.E.», notre Bureau d’enquête a recueilli, pour une première fois, le témoignage à visage découvert de trois ex-employés de la police de Montréal.
Ceux-ci affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Le directeur de la police montréalaise a nié avec force ces allégations.
Les instigateurs du mouvement allèguent qu’«à la lumière des nombreuses sorties médiatiques récentes à ce sujet, il est légitime de douter de l'impartialité avec laquelle nos membres sont enquêtés et accusés par le personnel des enquêtes spéciales"
Ils enjoignent le ministre de la Sécurité publique à «réviser les dossiers d’accusations contre nos (les) policiers au cours des dernières années» et «à trouver les responsables de toute irrégularité et prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir la justice.»

Paul Arcand du 98,5FM a dit que des Policiers du Poste 22 s'organisaient et créaient des billets d'infractions et que les 2 pommes pourrites de ce stratège avait été dernièrement ,relocalisées ensemble au même endroit !

 Source.:

SPVM: Le détective Normand Borduas sait ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade

Les Enquêtes bizarres du SPVM ;-)


Une enquête qui dure sept mois et qui vise des policiers de Montréal : cinq policiers sont arrêtés. Du lot, deux policiers sont accusés, notamment de parjure et d'abus de confiance. C'est une bombe qui éclate en juillet 2016. C'est le Projet Escouade.
Les deux policiers sont des enquêteurs, Fayçal Djelidi et David Chartrand, qui traquent les gangs de rue dans la région Ouest de l'île. C'est dans le cadre de cette enquête que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) obtient le droit - inusité, controversé - de m'espionner.
Le Projet Escouade naît donc à la fin de 2015 et est mené par les Enquêtes spéciales du SPVM, puisqu'il vise des policiers. Tout commence quand un informateur fait l'objet d'une vérification aléatoire par le Module de contrôle des informateurs (MCI).
Cet informateur donne au MCI des renseignements troublants : un policier du nom de «Fayçal» mettrait de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer avec lui.
Une information explosive.
Mais...
***
Avant d'aller plus loin, clarifions les termes.
«Informateurs» : la police de Montréal a des milliers d'informateurs. Ils sont fichés. Certains sont payés pour informer la police. Cela peut mener à des arrestations de personnes, à des saisies de drogue. Exemple : 1000 $ pour une info menant à la capture d'un fugitif recherché.
Plus les renseignements d'un informateur portent leurs fruits, plus ses indices mènent à des succès policiers - arrestations, saisies -, mieux il est payé.
L'inverse est vrai : un informateur qui fournit des renseignements peu utiles est peu payé. Ou pas payé du tout.
Le MCI, lui, gère les procédures selon lesquelles les policiers de Montréal interagissent avec leurs sources.
Le MCI peut faire des contrôles aléatoires de sources. Au hasard, donc, il communique avec la source A pour vérifier si le policier B lui a bel et bien remis une somme de X, à la date Y. Et pour vérifier si la source A a bel et bien refilé au policier B les informations W et Z contenues dans le rapport dudit policier.
Sans ces informateurs, sans ces dollars refilés aux informateurs, le travail de la police de Montréal serait beaucoup plus difficile.
***
L'information sur ce «Fayçal», sur Djelidi, était explosive, disais-je plus haut.
Pensez : un policier «planterait» de la drogue dans les poches de suspects pour les forcer à collaborer. Si c'est vrai, c'est un crime; un piratage de justice.
J'ai aussi dit ceci : «mais...»
Mais permettez que je cite le document soumis à la cour par le détective Normand Borduas au sujet de cette source présumée fiable qui n'est pas nommée :
«L'informateur n'a jamais été rémunéré [...] l'informateur a "des épisodes paranoïaques en lien avec sa sécurité, présentement il se sent suivi par des policiers"...»
Bref, ce qui lance une enquête de sept mois, ce sont les allégations d'une source paranoïaque dont les informations n'ont jamais été assez bonnes pour lui valoir un sou du SPVM.
Bizarre...
Je cite un ancien enquêteur du SPVM à propos de la «qualité» de la source qui lance le Projet Escouade, il a lu la description faite de la source : «C'est de la merde. Une bonne source est une source rémunérée [...] C'est pas assez pour partir une enquête.»
Bizarrerie no 2 : à la fin de 2015, une plainte a été portée à l'interne contre un policier du MCI pour une insulte lancée à propos de Djelidi. Peu après cet incident, boum, le MCI fait ce contrôle aléatoire d'un informateur... Qui incrimine ce «Fayçal».
Bizarrerie no 3 : pourquoi perdre du temps à contrôler une source qui n'a jamais donné de renseignements assez fiables pour lui valoir une récompense?
Bizarrerie no 4 : parmi les cinq policiers arrêtés se trouve un policier, Denis B. : celui-ci a écrit une lettre pour se plaindre de l'ingérence d'un membre haut placé du SPVM, quelqu'un de la garde rapprochée du chef Philippe Pichet, dans une enquête criminelle, fin 2015. Un hasard, sûrement : peu après cette plainte de Denis B., l'enquête Projet Escouade est lancée, dans laquelle il sera arrêté (mais la Couronne refusera de l'accuser).
On décrypte trois choses des cinq premiers mois du Projet Escouade en lisant les déclarations sous serment soumises par l'enquêteur Borduas à des juges :
1) Djelidi fréquente des salons de massage érotique (une infraction pénale, et non pas criminelle) ;
2) Djelidi a des contacts téléphoniques avec un journaliste de La Presse : moi ;
3) Il est aussi question de matériel informatique utilisé de façon non réglementaire par Djelidi.
Selon plusieurs policiers à qui j'ai parlé depuis l'été dernier, pour cinq mois d'une enquête impliquant de l'écoute électronique, de la filature, de l'interception de métadonnées et du monitorage par GPS : c'est mince, comme bilan du Projet Escouade, au printemps 2016.
Ce qui nous amène à la bizarrerie no 5 : l'histoire de la drogue supposément plantée par Djelidi ne revient jamais dans les déclarations sous serment signées par l'enquêteur Borduas, au fil de son enquête.
C'est pourtant ce qui justifie le déclenchement du Projet Escouade. Qu'a-t-on fait pour établir la véracité de cette information qui constitue la genèse du Projet Escouade?
Seul l'enquêteur Borduas le sait.
Et il n'a pas répondu à ma demande d'entrevue, hier.
***
Après cinq mois d'enquête aux maigres résultats, on finit par envoyer un agent double de la GRC dans les pattes du groupe d'enquêteurs, pour les appâter : l'agent double affirme qu'il sait où la police peut trouver une importante cargaison de drogue. C'est Denis B. qui est ciblé par la manoeuvre.
L'agent double de la GRC donne des détails sur la drogue aux policiers du groupe de Djelidi et Chartrand. Disons les détails A, B et C : où, quand, comment trouver la dope.
Les accusations de parjure et d'abus de confiance déposées contre Djelidi et Chartrand tiennent à ceci : ils sont soupçonnés d'avoir pesé fort sur le crayon en demandant leur mandat de perquisition... D'avoir ajouté, disons, un D aux A, B, et C de l'agent double de la GRC.
Est-ce vrai?
On verra si ça tient en cour.
Mais on est loin, très, très, très loin de l'information initiale qui voulait qu'un «Fayçal» plantait de la drogue dans les poches de suspects, tel que l'affirmait un informateur anonyme qui a des «épisodes paranoïaques», dont la qualité des infos ne lui a jamais valu un dollar du SPVM et qui a été contrôlé par le MCI, dont un des policiers est visé pour des insultes à l'endroit de Fayçal Djelidi.
Bizarre, encore.
***
Finalement, cinq policiers ont été arrêtés dans le Projet Escouade. Mais la Couronne n'a accepté de déposer des accusations que pour deux d'entre eux, Djelidi et Chartrand.
C'est à l'image du bilan de plusieurs dossiers majeurs lancés par les Enquêtes spéciales et les Enquêtes internes - toutes deux dirigées jusqu'à récemment par le commandant Costa Labos -, quand elles ont ciblé des policiers du SPVM, ces dernières années.
Ces policiers visés par des enquêtes d'envergure ont ceci en commun, qu'ils soient cadres ou syndiqués : ils n'ont jamais été reconnus coupables.
Je répète : jamais.
Ils s'appellent Philippe Paul, Mario Lambert, Joe Di Feo, Jimmy Cacchione, Tony Bianco, André Thibodeau, Annie Lavoie, Roger Larivière. Et trois policiers de la section des agents d'infiltration.
Autant d'enquêtes en forme de montagnes qui ont accouché de souris en forme de suspension ou de départ à la retraite ou d'acquittements en cour.
Ce soir à l'émission J.E., le journaliste Félix Séguin présente un reportage sur les Enquêtes spéciales du SPVM. Selon ce que j'en sais, le matériel colligé par Félix Séguin est explosif. Si j'étais le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux, je programmerais mon enregistreur numérique pour 19h30, à TVA.
La police de Montréal est le plus important corps de police au Québec, et ses enquêtes ont des ramifications provinciales. Ces dernières années, le SPVM a été secoué par des scandales terribles, je pense notamment aux taupes Ian Davidson et Benoit Roberge, deux policiers qui ont trahi la police au profit du crime organisé.
Mais les enquêtes remplies de bizarreries - et d'échecs - menées par les Enquêtes spéciales du SPVM constituent un autre de ces scandales qui minent le SPVM, un scandale dont on commence à deviner les contours.
Ces scandales regorgent de questions...
Les Enquêtes spéciales constituent-elles le bras armé de la direction du SPVM pour régler des problèmes politiques qui pourraient l'éclabousser?
Pendant le Projet Escouade, des policiers qui n'avaient rien à se reprocher ont vu leurs conversations interceptées quand ils parlaient avec les cibles de l'enquête. Les paroles de certains de ces policiers ont été utilisées dans un cadre disciplinaire parce qu'ils ont critiqué le SPVM dans des conversations (qu'ils croyaient) privées. Pourquoi?
Plusieurs des policiers arrêtés au fil des années par les Enquêtes spéciales étaient réputés avoir de très bonnes sources dans le crime organisé. Ils ont tous été embêtés par leur propre service de police. Je ne pose pas de question, ici. Je note.
Les policiers des Enquêtes spéciales enquêtent sur les policiers du SPVM : qui enquête sur les policiers des Enquêtes spéciales?
Tant de questions...(NDLR: quand on a trop de question on est porté a penser a un État Politisé,la GRC et la Mafia)

Source.:

Des Policiers déchus du SPVM parlent: Les cadres du SPVM corrumpus



D'anciens policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D’ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés: la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée à l’émission J.E. ce soir, à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.



D’ex-policiers accusent le SPVM de fabriquer de la preuve

D'ex-policiers montréalais affirment que le deuxième plus grand service de police municipal au pays fabrique de la preuve afin de faire taire ses employés. Au banc des accusés : la section des Affaires internes du SPVM.
Pour la première fois depuis leur fin de carrière abrupte, le 17 juin 2013, les hauts gradés Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo brisent le silence dans une entrevue qui sera diffusée dans l’émission «J.E.» ce soir à l’antenne de TVA.
Au début de l’année 2012, l’inspecteur Cacchione, affecté à l’aéroport de Montréal, et l’inspecteur-chef Di Feo, responsable des services à la communauté, allèguent avoir trouvé des cas de corruption au sein des forces de l’ordre.
«Nous étions pour préparer une lettre au ministère de la Sécurité publique ainsi qu’aux médias, afin de dévoiler des cas de corruption à l’intérieur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)», affirme Jimmy Cacchione dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête.

Écoute électronique

Ce que les deux collègues ne savaient pas, c’est qu’alors qu’ils discutaient de l’inaction de leur employeur dans cette affaire, ils faisaient l’objet d’écoute électronique de la Gendarmerie Royale du Canada.
La direction du SPVM les soupçonnait d’entretenir des fréquentations douteuses, entre autres avec le controversé Luigi Coretti, de l’agence de sécurité BCIA. Coretti a été accusé de fraude dans cette affaire, puis les procédures contre lui ont été abandonnées.
À ce jour, les deux ex-policiers, qui cumulent 58 ans d’ancienneté dans la force constabulaire, n’ont toujours pas reçu la preuve qui leur a valu un congédiement (annulé par la suite par une entente confidentielle).
Le duo de policiers qui se décrit comme «des lanceurs d’alerte» croit toutefois après avoir consulté certains documents que la section des affaires internes du SPVM a fabriqué de la preuve afin de les faire taire.

Fabrication

«Aujourd’hui il y a de la fabrication d’allégations et à partir de ça on initie des enquêtes afin de museler les gens qui ont des choses à dire», raconte M. Cacchione.
À titre d’exemple, selon les documents consultés par notre Bureau d’enquête, le SPVM allègue que Giovanni Di Feo est le parrain du fils de Luigi Coretti. Or, lorsque joint au téléphone, ce dernier nous a affirmé ne pas avoir d’enfant.
«Les directeurs adjoints qui sont en place connaissent cette façon de faire», estime Di Feo.
Dans le cadre du reportage diffusé à 19h30 ce soir à TVA, trois autres cas similaires sont abordés.
Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, nous a accordé une entrevue afin de justifier les pratiques controversées des Affaires internes du SPVM.
«Nos policiers ne fabriquent pas de preuve, pas à ma connaissance» a-t-il affirmé. «Si j’en avais la preuve, je référerais tout de suite le dossier à un autre corps de police pour qu’il y ait enquête là-dessus», a assuré le chef de police.(Allo GRC ?)
 

 

Source.:

 

lundi 16 novembre 2015

Policier du SPVM arrêté pour trafic de drogue ,.........et a la S.Q. rien de spéçial apparemment !






Un policier de Montréal a été accusé de trafic de speed et d’ecstasy après avoir été piégé par un agent double, a appris le Bureau d’enquête.

Le policier Philippe Bonenfant, âgé de 29 ans, a été arrêté mercredi après-midi par ses collègues des affaires internes du Service de police de Montréal (SPVM).
L’agent qui compte six ans d’ancienneté (ça tu pris 6 ans pour le savoir ? )travaillait au poste de quartier 21 situé au centre-ville de Montréal. Il sera de retour en cour aujourd’hui après avoir passé la nuit en prison.
Depuis le dépôt des accusations, le policier a été suspendu sans solde, a confirmé le SPVM.
Quatre accusations
En plus de comparaître au palais de justice de Montréal jeudi pour trafic de drogue, Bonenfant a été accusé de possession d’une arme prohibée, soit un poing américain, et d’avoir incité une femme à faire le trafic de stupéfiants.
Les crimes qui lui sont reprochés ont tous eu lieu mercredi dernier.
Il fait face aussi à une accusation pour s’être servi d’un ordinateur à des fins frauduleuses entre mars et septembre 2015.
Le policier aurait utilisé la banque de données confidentielle du SPVM à ses propres fins.
Le commandant du SPVM KhanhDu Dinh n’a pas voulu donner plus d’informations sur l’enquête qui a mené à l’arrestation de l’un des leurs.
Toutefois, il a tenu à souligner que la «grande majorité de ses policiers font du très bon travail», mais «nous ne sommes pas à l’abri des cas qui défient nos normes d’éthique et d’intégrité», a-t-il ajouté.
Le policier Bonenfant sera de retour devant les tribunaux aujourd’hui pour son enquête sur remise en liberté.
Quant à la Fraternité des policiers et policières de Montréal, elle n’a pas voulu commenter l’affaire.
Policiers arrêtés
Cette arrestation est une autre tuile sur la tête du SPVM.
En effet, en janvier dernier, le sergent André Thibodeau a été arrêté dans une affaire de paris illégaux liés au crime organisé italien. Le policier qui comptait 25 ans d’expérience a été accusé de gangstérisme, complot, bookmaking, entrave à la justice et abus de confiance.
Un autre cas a fait la manchette en mai dernier. Le policier Amir El Alfy du SPVM avait plaidé coupable pour avoir importé illégalement, pour sa consommation personnelle, 250 comprimés de Cialis et de Viagra, des médicaments pour les troubles érectiles.

Source.: Félix Séguin et Marie-Christine Noël

lundi 15 décembre 2014

Police: Un sergent-détective du SPVM a proféré des menaces de mort envers un ministre ?

Menaces contre Moreau: le policier de retour en cour


MONTRÉAL - Le policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qui a proféré des menaces de mort envers le ministre Pierre Moreau était de retour en cours au palais de justice de Saint-Jérôme, vendredi, afin de subir son enquête sur remise en liberté.
Le sergent-détective de 44 ans fait face à sept chefs d'accusation, dont menaces de mort, harcèlement et voies de fait.
Un seul chef d'accusation concerne toutefois le ministre, les six autres étant liés à de la violence conjugale présumée envers sa femme et ses enfants et les faits reprochés se seraient déroulés entre 2005 et 2014. L'enquête sur remise en liberté se déroule donc sous ordonnance de non-publication.
L'homme aurait tenu des propos violents en parlant du ministre des Affaires municipales entre les mois de septembre et décembre 2014. Ces menaces auraient toutefois été indirectes.
La Couronne s'oppose à la remise en liberté de l'accusé, en raison des risques de récidive.

Source.:

samedi 6 décembre 2014

Racisme Policier,.......... ça existe ?

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ? 

Racisme Policier,.....même Obama , le président noir, est mal a l'aise !

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.



D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

vendredi 5 décembre 2014

On ne doit pas blanchir: L'off. Darren Wilson,qui a tué Michael Brown

Une rencontre fatale de 90 secondes,entre Wilson et Brown !








Il y a tu du racisme la dedans ?
La Police est telle bien encadré ?
Un citoyen drogué,déficient ou itinérant ,est-t'il différent des autres citoyens ?  Doit-on les
exterminer ,Non, et on ne doit pas retourner au temps des Nazis ?
L’affaire Michael Brown concerne les événements entourant la mort de Michael Brown, un Afro-Américain âgé de 18 ans, non-armé au moment des faits, abattu le 9 août 2014 par six coups de feu tirés par Darren Wilson, policier à Ferguson, Missouri1,2. Les faits n'ont pas été filmés et les versions qu'en donnent respectivement la police et les témoins divergent. Selon la police, Wilson a agi en état de légitime défense. Selon les témoins, Brown est abattu alors qu'il avait les mains en l'air. Brown n'avait aucun casier judiciaire et les états de service de Wilson étaient vierges au moment des faits.
L'affaire entraine des émeutes dans une région avec des tensions raciales et une discrimination parmi les plus fortes des États-Unis3. L'événement obtient une couverture médiatique internationale, étant comparé par certains commentateurs à l'affaire Trayvon Martin4,5. Il mène à plusieurs jours de manifestations et d'émeutes à Ferguson dans le Missouri à partir du 10 août.
Le 11 août, le Federal Bureau of Investigation (FBI) ouvre une enquête sur la fusillade. Le jour suivant, le président des États-Unis Barack Obama fait une déclaration, exprimant ses condoléances à la famille Brown et affirmant que des ressources fédérales seront consacrées à l'enquête. Le 16 août, à la suite de l'augmentation des pillages et de la violence, le gouverneur du Missouri Jay Nixon déclare l'état d'urgence, impose un couvre-feu et demande l'aide de la Garde nationale6. Deux jours plus tard, le couvre-feu n'ayant pas réussi à contrôler la violence, Nixon lève ce dernier7



L'officier de police auteur des coups de feu se nomme Darren Wilson. Il est âgé de 28 ans au moment des faits. Son nom est révélé par la police de Ferguson une semaine après l'incident11. En février 2014, Wilson reçoit une citation pour « effort extraordinaire dans l'exercice du devoir » pour avoir capturé un conducteur vendant de larges quantités de marijuana12. Wilson est mis en congé payé administratif à la suite de la fusillade13.
 Le samedi 9 août, aux environs de 14 h (heure locale), Michael Brown et Dorian Johnson se dirigent vers la maison de la grand-mère de Brown2,14. À ce moment, un officier de police dirige son véhicule vers eux. La suite des événements est décrite de manière différente selon les témoins.


Version de la police

Selon Joe Belmar, chef de la police du comté de Saint Louis (en), Michael Brown a été blessé mortellement après avoir agressé un policier de Ferguson et tenté de lui dérober son arme. Selon cette version, un premier coup de feu a été tiré de la voiture du policier, puis le policier est sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises en direction du jeune homme. Celui-ci s'est affaissé à une dizaine de mètres de la voiture de police, vers 14 h 1510. Selon l'officier de police Wilson, Brown aurait baissé les bras après les avoir levé et se serait dirigé vers lui de façon menaçante, le poussant à recourir au tir pour tuer (deadly force)15.
Le chef de la police de Ferguson, Thomas Jackson, déclare depuis que l'officier qui a tiré sur Brown a été blessé dans l'incident16. Wilson aurait été sévèrement battu, et souffrirait d'une fracture du plancher orbital. Il serait en outre traumatisé, craignant pour sa vie et celle de ses proches et redoutant de servir d'exemple17.

Version de Dorian Johnson

Dorian Johnson soutient qu'il marchait aux côtés de Michael Brown quand un policier leur a dit de marcher sur le trottoir plutôt que dans la rue. Michael Brown et lui n'en ont pas tenu compte, dit-il, de sorte que le policier est revenu à la charge, d'abord dans sa voiture, puis à l'extérieur, où il a tiré un coup de feu. Effrayés, les deux jeunes hommes ont pris la fuite18.
Dorian Johnson déclare que le policier « a tiré de nouveau, et lorsque mon ami a senti ce coup, il s'est retourné, a mis les mains dans les airs et a commencé à se baisser. Mais le policier a continué d'approcher avec son fusil en joue et a tiré plusieurs autres coups »18

Piaget Crenshaw

Témoin de la fusillade, Piaget Crenshaw dit qu'il lui a semblé voir une lutte entre le policier et Brown, avant que le policier ne tire sur Brown depuis l'intérieur de son véhicule. Brown aurait alors pris la fuite, le policier le poursuivant sur une distance de 6 mètres avant de tirer de nouveau. Lorsque Brown se serait arrêté les mains en l'air, le policier aurait tiré de nouveau à deux reprises19,20.
Après la publication du compte-rendu de l'autopsie préliminaire, Crenshaw estime que les tirs du policier alors que Brown fuyait en lui tournant le dos n'ont pas atteint la victime (tirs d'avertissement). Les tirs mortels auraient été effectués après qu'il se soit arrêté et retourné vers le policier21.
 Le 11 août, le FBI ouvre une enquête26. Le procureur général Eric Holder ordonne au personnel du département de la justice de suivre les éventuels développements27. Selon une porte-parole du FBI, les manifestations et émeutes n'ont joué aucun rôle quant à la décision d'ouvrir une enquête28.

À la demande de la famille, une autopsie préliminaire a été menée le 17 août par le docteur Michael Baden, ancien examinateur médical en chef de la ville de New York. Selon le rapport d'autopsie du médecin légiste, révélé le 18 août, Michael Brown a été touché par six balles. Les quatre premières ont atteint l'adolescent au bras droit, les deux dernières à la tête. Toujours d'après le médecin, seule une de ces blessures, infligée par une balle reçue au sommet du crâne, était mortelle. L'autopsie ne relève « aucune trace de lutte », attribuant les quelques abrasions présentes sur le corps de la victime à la chute sur la route. Une donnée qui contredit et discrédite la version de la police, selon qui Michael Brown a été tué après une altercation avec un agent auquel il avait essayé de voler son arme. Selon le médecin légiste, aucun résidu de poudre n'a été relevé sur la peau de Michael Brown ce qui signifie que l'arme se trouvait « au moins à plus de 30 à 60 centimètres »29.
Mary Case, examinateur médical du comté de Saint-Louis déclare que Brown avait subit des tirs de face et a refusé de donner davantage d'informations du fait de l'enquête en cours30,15.
Le procureur général Eric Holder ordonne une troisième autopsie du corps de Michael Brown31,32.
 Au terme de trois mois d'enquête le procureur du comté de St Louis annonce que le grand jury - composé de neuf personnes ayant le teint blanc et de trois personnes ayant le teint noir - a décidé de ne pas inculper le policier qui a tué Michaël Brown. Selon le procureur le grand jury a entendu pas moins de soixante-dix témoins et trois médecins légistes. Le ministre de la justice Eric Holder précise toutefois qu'une enquête fédérale indépendante de l'enquête locale a toujours cours et qu'elle se poursuivra33. La chaîne d'informations américaine MSNBC affirme que la procureure Kathy Alizadeh34 a donné à lire aux membres du grand jury, juste avant le témoignage du gardien de la paix Wilson, un extrait d'une loi qui autorise prétendument les officiers de police à tirer sur un suspect en fuite, mais déclarée inconstitutionnelle en 1985, influençant ainsi la décision des jurés.

Le 12 août, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Clayton, le siège du comté d'une action pénale de l'agent impliqué dans la fusillade. Les manifestants portaient des pancartes à Ferguson et beaucoup ont levé les mains en l'air en criant « Don't shoot » (« Ne tirez pas »). Selon la police, certains manifestants ont lancé des bouteilles sur les policiers, ce qui les a obligé à utiliser à nouveau des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Le lendemain, une unité spécialisée lourdement armée, le SWAT, dépêche une équipe d'environ 70 officiers exigeant que les manifestants se dispersent41. Dans la nuit du 13 août, certaines personnes ont jeté des cocktails Molotov et d'autres objets sur les policiers qui ont riposté avec des bombes fumigènes, des grenades flash, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Des séquences vidéo des événements enregistrés par KARG Argus Radio montrent la police tirant des gaz lacrymogènes dans un quartier résidentiel et ordonnant aux journalistes de cesser l'enregistrement.
Le weekend du 10 au 13 octobre, baptisé Ferguson October, a été marqué par une série de manifestations calmes à St. Louis et à Ferguson, une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police suite à de nombreux affrontements à Ferguson et St Louis4 Le 24 novembre 2014 la décision du grand jury de ne pas poursuivre le policier auteur des tirs relance les émeutes à Ferguson malgré les appels au calme lancés par le président Barack Obama et la famille du jeune Michael Brown et contraint le gouverneur de l'état du Missouri, Jay Nixon, à déclarer l'état d'urgence faire appel à la garde nationale pour maintenir l'ordre. La police de Ferguson a été la cible de nombreux tirs et une douzaine d'immeubles ont été incendiés. 29 manifestants ont été arrêtés. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco. Selon le site américain Buzzfeed, qui relaye les propos du chef de la police du compté de Ferguson, ce dernier a personnellement entendu plus de 150 coups de feu tiré contre les forces de l'ordre. Mais la police n'a pas riposté. D'autres manifestations ont lieu en divers endroits des Etats-Unis, notamment à New-York et à San Francisco43,33

Auteur des tirs

Le 29 novembre 2014 le journal St. Louis Post-Dispatch annonce que Darren Wilson, l'auteur des tirs mortels, aurait quitté la police en invoquant notamment le fait que s'il restait en fonction il ferait « courir des risques aux habitants et aux officiers de police de Ferguson »44.

 Le jeudi 4 septembre 2014, l’avocat général du département de justice des États-Unis, Eric Holder, a annoncé qu’une nouvelle enquête sera ouverte afin d’étudier les pratiques à long terme de la police de Ferguson48.

Le policier Darren Wilson, qui a abattu le jeune Noir Michael Brown à Ferguson, au Missouri, n'a pas reçu d'indemnité de départ lorsqu'il a remis sa démission en fin de semaine, a mentionné le maire de la localité, dimanche.
M. Wilson et la petite banlieue de Saint Louis ont rompu leurs liens, a précisé James Knowles lors d'un point de presse au lendemain de la démission du policier, qui est entrée en vigueur immédiatement. Il ne recevra donc plus de salaire ni d'avantages sociaux de la part du service de police de la ville.
Le maire a d'ailleurs assuré que lui-même ne démissionnerait pas, même si la gestion de la crise par son administration a été maintes fois critiquée.
Darren Wilson, un policier blanc âgé de 28 ans, a tué Michael Brown, 18 ans, qui n'était pas armé, le 9 août. Un grand jury a statué il y a près d'une semaine que des accusations ne pouvaient pas être portées contre M. Wilson, ce qui a provoqué des manifestations parfois violentes dans plusieurs villes des États-Unis.
Protéger ses collègues
Dans sa lettre de démission, le policier a expliqué que sa présence risquait de mettre en danger les résidents et les autres policiers de Ferguson. Son avocat a dit à l'Associated Press qu'il avait décidé de quitter son poste lorsqu'on l'avait informé de menaces à l'égard de ses collègues.
M. Wilson, qui travaillait depuis moins de trois ans pour la police de Ferguson, envisageait de partir depuis quelque temps, jugeant qu'il serait impossible pour lui de poursuivre son travail à cet endroit.
Un des avocats de la famille Brown estime que la démission du policier n'a rien de surprenant.
 

Me Crump a ajouté que les parents de Michael Brown réfléchissaient toujours à la possibilité de poursuivre le policier au civil.







Source.: