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dimanche 2 juillet 2023

Comment le vent et le temps affectent la pollution de l'air



Comment le vent et le temps affectent la pollution de l'air


Dernière mise à jour le 18 août 2022 | 00 h 00 (heure du Pacifique)

Rédigé par : les rédacteurs du personnel d'IQAir


La température et le vent sont souvent inclus sur les cartes de la qualité de l'air qui affichent des informations en temps réel sur les polluants. Mais pourquoi ces facteurs environnementaux sont-ils répertoriés et comment affectent-ils la qualité de l'air ?

Voici un aperçu de la façon dont le vent et la température interagissent avec les polluants pour influer sur la qualité de l'air.

Comment le vent affecte-t-il la pollution de l'air ?

Le vent peut être utile pour disperser les polluants.

Lorsque des polluants s'attardent sur une région, le vent peut disperser les polluants hors de la région et réduire les concentrations de polluants plus intenses dans n'importe quelle région. [1] Cela peut également éloigner les polluants de leur source - comme cela s'est produit lorsque la fumée des feux de forêt dans l'ouest des États-Unis a envoyé des particules polluantes aussi loin que l'Europe occidentale.

Le vent peut être utile pour disperser les polluants.

Cependant, la géographie peut parfois poser un défi pour le vent dans la dispersion des polluants.

Les polluants ne peuvent pas être poussés hors des vallées si les vents dominants ne peuvent pas s'élever au-dessus des chaînes de montagnes. Dans ces cas, les polluants peuvent s'accumuler à des concentrations plus élevées au pied de la montagne 

- ou pire, créer un effet "cheminée de vallée de montagne".

Une étude de 2009 dans le Journal of Geophysical

Recherche : Atmospheres a découvert que les brises des vallées de montagne jouaient un rôle dans la création d'une deuxième couche de pollution à Pékin, en Chine. [2] Les brises de vallée de montagne soufflant principalement vers le sud ont recueilli des polluants de surface de la ville, ont coulé le long de la face des montagnes et ont créé une deuxième couche de pollution élevée s'écoulant vers le nord au-dessus de la ville. Les polluants de cette couche pourraient retourner à la surface et affecter les résidents une seconde fois.

Dilution et coagulation de la pluie

La pluie peut aider à diluer de fortes concentrations de polluants atmosphériques. Étant donné que les particules grossières (PM10) telles que la poussière, la saleté et le pollen sont plus grosses et plus lourdes que les autres particules, la pluie peut aider les PM10 se déposent au sol plus rapidement que petites particules fines (PM2,5). [3]

La pluie peut aider à déposer les polluants visibles, en diluant de fortes concentrations polluants en suspension dans l'air.

La pluie est moins efficace pour diluer les PM2,5.

Des chercheurs de Lanzhou, en Chine, ont mesuré l'impact de la pluie sur les concentrations de PM10, PM2,5 et PM1 dans l'air de 2005 à 2007.[4] Des pluies extrêmement fortes pouvaient réduire légèrement les particules polluantes plus grosses, mais n'avaient presque aucun effet sur les particules inférieures à 2,5 microns.

Lorsque les gouttes de pluie tombent, elles peuvent également attirer des particules polluantes en aérosol dans un processus appelé coagulation.

Dans un article publié dans Atmospheric Chemistry and Physics en 2015, les chercheurs ont découvert que plus une gouttelette était petite, plus il était facile pour l'eau d'attirer les aérosols. [5] Une faible humidité relative a également été utile dans le processus.

Si la source de pollution de l'air se trouve être un incendie de forêt, une forte pluie peut également être utile pour éteindre les incendies et mettre fin aux émissions de fumée.

Les journées chaudes et ensoleillées le peuvent. créer une brume d'ozone

La chaleur estivale peut conduire à la brume - une apparence semblable à du brouillard que l'on trouve le plus souvent dans les zones urbaines. Mais au lieu d'être composée de minuscules gouttelettes d'eau comme le brouillard, la brume estivale est en fait de l'ozone troposphérique, ou smog.

Lorsque les oxydes d'azote et les composés organiques volatils (COV ou VOC) émis par la combustion -souvent des véhicules - interagissent avec la lumière du soleil, la réaction crée de l'ozone.

L'ozone est moins courant lorsqu'il y a une forte humidité, de la pluie, du vent ou des températures plus fraîches. [6]

Comme le temps chaud est un facteur important dans

créant de l'ozone, des villes réputées ensoleillées comme Los Angeles peuvent avoir du mal à faire face à de fortes journées de smog.

Par conséquent, certaines villes comme Bogota, Colombie ;Paris, France; et Mexico, au Mexique, ont limité l'accès des voitures aux villes dans le but de réduire smog. [7]. 

Comment les vagues de chaleur conduisent à la fumée

Le temps ensoleillé et les températures élevées peuvent avoir un impact négatif supplémentaire sur la qualité de l'air. Lorsque les températures élevées dépassent les normes et durent pendant une période prolongée, les vagues de chaleur qui en résultent peuvent entraîner des conditions dangereuses pour la qualité de l'air.

Le temps ensoleillé et les températures élevées peuvent avoir un impact négatif supplémentaire sur la qualité de l'air lorsque les vagues de chaleur arrivent.

Les vagues de chaleur peuvent alimenter les incendies de forêt. En Colombie-Britannique, au Canada, en juin et juillet 2021, une chaleur intense atteignant 121,2 degrés a créé une végétation au sol extrêmement sèche. Lorsqu'un violent orage a traversé la région, 29 000 coups de foudre a contribué à 62 feux de forêt rapides dans la province. [8,9]

Le village de Lytton, connu pour ses températures normalement élevées et son climat sec par les normes Canadiens , a été détruit par l'un des incendies de forêt 1 000 personnes ont été évacuées et deux personnes sont décédées.

Les incendies de forêt, à leur tour, génèrent de la fumée et des PM2,5 qui peuvent dériver sur des milliers de kilomètres de leur source lorsqu'elle est transportée par les vents dominants. Par exemple, la fumée de 26 000 incendies de forêt individuels en Amazonie en 2019 a pu être détectée à plus de 17 700 kilomètres en Papa Nouvelle-Guinée et Australie.

Inversions de température

En matière de pollution, les températures chaudes ne sont pas la seule préoccupation.

Certaines des pires journées de pollution au monde peuvent coïncider avec l'hiver, en particulier lorsqu'une région est sujette aux inversions de température. Certains des pires jours de pollution au monde peuvent coïncider avec l'hiver, en particulier lorsqu'une région est sujette aux inversions de température.

Des inversions de température ou thermiques peuvent se produire au-dessus des villes ou des vallées montagneuses lorsque de l'air chaud se forme au-dessus de l'air plus frais au sol. L'inversion de température limite et emprisonne la pollution dans une zone, empêchant la pollution de se disperser vers d'autres endroits.

Les inversions peuvent également être influencées par la circulation induite par les îlots de chaleur dans les zones urbaines. L'effet d'îlot de chaleur se produit lorsque les bâtiments, les routes et les infrastructures urbaines absorbent plus de chaleur que les arbres et plans d'eau environnants. Cela conduit à des températures plus élevées dans les zones urbaines que dans les zones périphériques plus vertes. Selon des études de 2014 et 2015 dans le Journal of Applied Meteorology and Climatology, les couches d'air dans une inversion interagissent avec la chaleur et les polluants dans les zones urbaines pour une grave pollution de l'air. [10,11] Si la zone urbaine se trouve dans une vallée, la circulation de l'air est compliquée par la chaleur urbaine et les mauvaises options de ventilation pour disperser les polluants hors de l'île.

Les villes situées dans des vallées ou à proximité de chaînes de montagnes telles que Salt Lake City, Los Angeles, Denver et Mexico peuvent être soumises à une grave pollution par des inversions de température. [12,13, 14, 15]

Températures hivernales

Les températures froides signifient souvent que les gens doivent se tourner vers la combustion pour réchauffer leur maison. Les incendies de cuisine et de carburant peuvent entraîner des jours de pollution par des particules extrêmement lourdes pour les personnes qui brûlent du vieux bois, du charbon et du fumier.

Au cours de l'hiver 2020 à 2021, les choix de carburant en hiver ont entraîné des conditions de qualité de l'air dangereuses pour. Citoyens urbains en Mongolie, en Afghanistan et Kirghizistan en Asie centrale.

En hiver, toute maison dotée d'un foyer au bois ou d'un poêle à bois peut être une source de pollution de l'air intérieur et extérieur. Cependant, une étude récente avertit que les poêles à bois peuvent constituer une menace pour la qualité de l'air intérieur, triplant la quantité de pollution de l'air à l'intérieur d'une maison. [16]Une étude de 2020 publiée dans Atmosphere a examiné l'utilisation des poêles à bois dans le South Yorkshire, en Angleterre. [17]L'étude a conclu que lorsque les brûleurs étaient allumés, les niveaux moyens de particules passaient de 27 microgrammes par mètre cube (ug/m3) à 195 mg/m3.

L'indice américain de la qualité de l'air considère 195 ug/m3 pour être "très malsain". 

Conclusion

La pollution de l'air et les conditions météorologiques, le vent et la température interagissent tous pour améliorer ou, trop souvent, détériorer la qualité de l'air

Connaître les conditions environnementales et leur interaction avec la pollution atmosphérique peut aider à mieux comprendre ce qui contribue à la mauvaise qualité de l'air.

REF.: À PROPOS D'IQAIR, https://www.iqair.com/

IQAir est une entreprise technologique suisse qui permet aux particuliers, aux organisations et aux gouvernements d'améliorer la qualité de l'air grâce à l'information et à la collaboration. 


samedi 26 novembre 2022

Des vies radioactives:

 Des vies radioactives:


 Un voyage au sein d’un des endroits les plus pollués au monde : l’oblast de Tcheliabinsk, en Russie.Seulement 1% des enfants de la ville seraient en bonne santé et la hausse des taux de cancer est attribué au benzo-pyrene. Elle est utilisée comme un dépotoire nucléaire.

 Un secteur de désastre écologique utilisé comme dépotoir nucléaire où, avec des taux de radioactivité surpassant ceux de Tchernobyl et de Fukushima, les cancers et les maladies génétiques se multiplient.A Karabach on retrouve aussi des mines d'or sur lesquels s'accumule des rejets toxiques.Le complexe nucléaire Maïak (ou complexe nucléaire Mayak) se trouve entre les villes de Kasli et Kychtym, à 72 km au nord de la ville de Tcheliabinsk en Russie.De nombreuses fuites radioactives (Strontium 90 et Césium 137, principalement) se sont produites au complexe nucléaire de Maïak,tout ces rejets représente 22 fois la quantité de Tchernobyl .

 Les plus importants sont:

Déversement délibéré de matières radioactives dans la rivière Tech.Explosion dans un bâtiment de stockage de déchets nucléaires en 1957 (elle atteint le niveau 6 selon l'échelle INES).Une tempête de vent qui a dispersé des matières radioactives provenant des sédiments du lac Karachay en 1967.Plusieurs moururent du cancer.Les tumeurs constituent les infections en tête de liste.

 

 

 

 

 

REF.:   https://www.dailymotion.com/video/x6aeung

lundi 17 janvier 2022

Les humains ingèrent des microplastiques et c’est nocif

 

 
Les humains ingèrent des microplastiques et c’est nocif
Nous ingérons des microplastiques et c’est nocif


REF.:  AFP

Par:
Élizabeth Ménard


10 décembre 2021 16H18 Mise à jour 10 décembre 2021 16H18
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    Une étude démontre que les niveaux de microplastiques auxquels nous sommes exposés sont nocifs.

    Des études précédentes avaient déjà révélé que nous sommes exposés à des niveaux élevés de microplastiques par la contamination de l'eau et de la nourriture que nous consommons.

    Nous ne savons pas encore ce qu'il advient des microplastiques une fois entrés dans le corps humain.

Consommer des niveaux élevés de microplastiques est potentiellement nocif pour le corps humain avec des effets allant de la réaction allergique à la mort cellulaire, conclut une première étude dans le monde sur le sujet.

• À lire aussi: Nos vêtements rejettent des tonnes de microplastiques dans les cours d'eau

• À lire aussi: Fini les sacs de plastique chez Walmart

L’étude, menée par des chercheurs de l’Université de Hull et la Hull York Medical School en Angleterre, compare les concentrations de microplastiques auxquelles les humains sont exposés en ingérant de l’eau et de la nourriture contaminés et celles qui affectent la viabilité cellulaire.

«Notre recherche montre que nous ingérons des microplastiques à des niveaux qui sont cohérents avec des effets nocifs sur les cellules, qui sont dans plusieurs cas l’événement déclencheur d’effets sur la santé», explique le chercheur principal de l’étude, Evangelo Danopoulos.  

Des études précédentes avaient démontré que les humains sont exposés à des niveaux élevés de microplastiques de par leur consommation d’eau, de fruits de mer et de sel de table.

Un reportage du Bureau d’enquête de Québécor, paru le mois dernier, révélait d’ailleurs l’omniprésence des microplastiques, notamment dans les cours d’eau du Québec.

«Tout ce microplastique est cumulé dans la chaîne alimentaire», nous avait expliqué la chargée de projet en réduction des matières résiduelles du Groupe de recommandations et d'actions pour un meilleur environnement (GRAME), Luisa Novara.

«C’est dur à dire quels sont les impacts parce que les études sont en cours. Mais on a toutes les raisons de croire que ça a un impact sur notre santé», avait-elle mentionné.

L’étude parue mercredi vient donc confirmer ce que plusieurs croyaient: les niveaux de microplastiques auxquels les humains sont exposés sont nocifs.

«Nous voyons des réactions incluant la mort cellulaire et des réactions allergiques comme effets potentiels de l’ingestion ou l’inhalation de hauts niveaux de microplastiques», détaille Evangelo Danopoulos.

Il reste maintenant à déterminer ce qu'il advient des microplastiques après leur entrée dans le corps, souligne le chercheur. 


REF.:  https://www.24heures.ca/2021/12/10/les-humains-ingerent-des-microplastiques-et-cest-nocif

jeudi 28 janvier 2021

Transformer le plastique en carburant pourrait devenir simple avec un nouveau procédé

 

Transformer le plastique en carburant pourrait devenir simple avec un nouveau procédé

par ,

 

 

Un nouveau procédé à base de catalyseur est capable de transformer rapidement le plastique en produits chimiques utiles sans consommer une grande quantité d’énergie.

Des scientifiques japonais des universités d’Osaka et Tohoku ont démontré qu’un nouveau procédé de recyclage du plastique pouvait fournir divers produits chimiques utiles, du carburant et même de la cire. Ce processus fait intervenir un catalyseur à base de ruthénium, un métal de la famille du platine, et de l’oxyde de cérium.


La présence de ce catalyseur permet de réduire la température à laquelle on réalise le craquage du polymère. Un plastique est un long assemblage de molécules entre elles, pour le recycler, on va chauffer cette chaîne pour la séparer en molécules plus petites. Un plastique moderne nécessite des températures comprises entre 570 et 1170 Kelvin (c’est à dire entre environ 300 et 900 °C). Cette nouvelle méthode de recyclage permettrait de réaliser la même opération en dessous de 230 °C.

Cela permettrait donc de généraliser ce procédé qui, malgré le fait qu’il soit le plus efficace, est extrêmement gourmand en énergie. Les tests effectués ont permis de recycler les déchets les plus communs, sacs plastiques inclus, avec 92 % d’efficacité. La majorité des produits de la réaction était un « carburant liquide ». Cela crée aussi plus petite quantité de cire, les deux étant bien évidemment utiles.

Le plastique, à la fois incroyable et terrible

Le plastique est incroyable, car il est facile à produire, résistant et il ne se dégrade pas rapidement. Malheureusement, ce dernier avantage est aussi son plus gros défaut. En effet, les déchets plastiques s’accumulent à travers toute la planète même dans les régions les plus reculées. Il est donc nécessaire de trouver des solutions viables pour se débarrasser de ces déchets qui représentent une menace sérieuse pour l’environnement.

« Les plastiques sont des matériaux essentiels à notre vie, car ils apportent sécurité et hygiène à notre société », déclarent les auteurs de l’étude. « Toutefois, l’augmentation de la production globale de plastiques et sa rapide pénétration sur nos marchés ont provoqué un problème dans la gestion des déchets, ce qui cause de sérieux problèmes environnementaux et biologiques comme la pollution des océans ».

Si la plupart des plastiques sont théoriquement recyclables, beaucoup d’entre eux finissent en déchetterie, car la mise en œuvre du procédé est trop compliquée. Un peu partout, des chercheurs travaillent pour réduire l’impact de ce matériau sur la planète. Par exemple, une bactérie qui dévore le polyuréthane pourrait lutter contre la pollution au plastique.

Être capable de transformer le polymère en substance utile est crucial pour l’avenir. Cela permettrait de conserver un matériau extrêmement pratique tout en limitant l’impact sur la planète. Cerise sur le gâteau, si la méthode utilisée nécessite moins d’énergie, le bénéfice est doublé. Dans un avenir proche, peut-être pourrons-nous jeter un plastique à la poubelle sans craindre de le retrouver dans l’océan ou sur la plage.

Il pleut du microplastique !

Source. : bgr

jeudi 11 octobre 2018

Des déchets radioactifs à Chalk River suscite des inquiétudes



Le site de stockage des déchets radioactifs proposé à Chalk River suscite des inquiétudes 

L'installation d'élimination près de la surface proposée serait opérationnelle d'ici 2020 près de Chalk River. 

Ottawa Morning de CBC Radio · CBC News · Publié: 10 avr. 2017 11:31 HE | Dernière mise à jour: le 10 avril 2017 

 

pollution, environnement, radioactif


Canadian Nuclear Laboratories propose de construire une "installation de stockage en surface" pour le stockage des déchets radioactifs provenant des installations de Chalk River. (Laboratoires Nucléaires Canadiens) Un projet de construction d'un centre de stockage des déchets radioactifs provenant des laboratoires de Chalk River, près de la rivière des Outaouais, ne plaise pas aux défenseurs de l'environnement, mais la société derrière le projet veut assurer aux personnes qui vivent le long de la rivière que la décharge sera sécurisée.
 Les Laboratoires nucléaires canadiens ont proposé de construire un monticule de cinq étages, à environ un kilomètre de la rivière, afin de stocker principalement les déchets de faible activité provenant de l'installation nucléaire de Chalk River, située à environ 180 km à l'ouest d'Ottawa. "L'installation de stockage définitif près de la surface" serait opérationnelle d'ici 2020 et absorberait jusqu'à 1 million de mètres cubes de déchets d'ici 2070, date à laquelle elle serait fermée. "Je comprends que nous devons absolument nous occuper des déchets accumulés sur ce site. Mais nous avons bien sûr certaines inquiétudes", a déclaré Meredith Brown, gardien de la rivière Outaouais, à l'animateur Hallie Cotnam, à l'émission Ottawa Morning. "Il s'agit d'un projet qui finira par abandonner les déchets nucléaires de faible et moyenne activité juste au bord de la rivière des Outaouais, alors nous sommes bien sûr préoccupés par les impacts à long terme sur le fleuve." Meredith Brown s'inquiète des répercussions que l'installation de stockage des déchets nucléaires pourrait avoir sur la rivière des Outaouais. (Kate Porter / CBC)
 Brown s'inquiète du lixiviat 
- de l'eau potentiellement contaminée provenant du site 
- qui s'infiltre dans la rivière. 
Mais Kurt Kehler, vice-président du déclassement et de la gestion des déchets chez Canadian Nuclear Laboratories, tient à assurer aux résidents et aux écologistes inquiets qu'il existe un plan pour cela. "Le lixiviat se produit pendant le remplissage. 
Ainsi, par les précipitations - la pluie et la neige -, bien évidemment, avant qu'il ne soit recouvert, il sera jeté dans les déchets et sera lessivé. Et nous recueillons tout ce lixiviat et le traitons", a déclaré Kehler dans Ottawa Morning. "Notre expérience sur d'autres sites a été d'environ dix ans après que vous ayez terminé la casquette, toute l'humidité a été évacuée, et vous en avez traité le traitement, et vous n'aurez plus de lixiviat à ce moment-là." 

Préoccupations concernant les niveaux de déchets
 Bien que le projet prévoie de stocker principalement des déchets radioactifs de faible activité, 1% des déchets stockés seront des déchets de moyenne activité, ce qui soulève des drapeaux rouges pour Brown. "Nous sommes vraiment préoccupés par les déchets de moyenne activité, car ce qu'ils proposent pour cela - c'est vraiment une décharge. 
C'est une décharge pour déchets dangereux. Ces décharges sont conçues pour durer environ 500 ans, et les déchets de moyenne activité durera des milliers d'années ", a-t-elle déclaré. Mais Kehler dit qu'une petite quantité ne contient que "le bord le plus bas des déchets de moyenne activité" et que la surveillance sera effectuée pendant "des centaines et des centaines d'années" après le recouvrement et la fermeture du tertre. Une fois que le contrat des LNC sera en vigueur au bout de 10 ans, le site et ses actifs seront sous la responsabilité du gouvernement fédéral, à savoir Énergie atomique Canada limitée et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire. "Les gens utilisent couramment le mot dump. Ce n'est pas un dump. C'est un établissement très technique. Il est conçu pour durer 500 ans, et la science est là", a déclaré Kehler.

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vendredi 5 mai 2017

Kochtopus: Illustre l'influence du milliardaire Koch Brothers sur la politique climatique




Le nouveau graphique "Kochtopus" illustre l'influence du milliardaire Koch Brothers sur la politique climatique
L'auteur d'un nouveau rapport sur les milliardaires de carbone américains donne Democracy Now! Une visite du Kochtopus - une carte de l'empire de Charles et David Koch. Les Kochs gèrent des raffineries de pétrole et contrôlent des milliers de miles de pipelines, ce qui leur confère une participation massive dans l'industrie des combustibles fossiles. Nous en sommes joints Victor Menotti, directeur exécutif du Forum international sur la mondialisation.
Cliquez ici pour voir la partie 1 de cette interview.
Lisez le nouveau rapport sur KochCash.org.
Voir la couverture de la communauté démocratique de Koch Brothers et voir notre page sur le changement climatique.
AMY GOODMAN: C'est Democracy Now !, democracynow.org, The War and Peace Report_. Je suis Amy Goodman. Nous diffusons en direct du sommet sur le climat de l'U.N. à Doha, au Qatar. Je suis Amy Goodman, et je suis ici avec Victor Menotti. Il est avec le Forum international sur la mondialisation et vient de publier un rapport intitulé «Les visages derrière une crise mondiale: les milliardaires américains du carbone et l'impasse climatique de l'ONU». Nous nous tournons vers son site web dès maintenant, «L'influence de Koch-Cash. "
Victor Menotti, prenez-nous en tournée.
VICTOR MENOTTI: Eh bien, vous allez à kochcash.org, et vous cliquez ici sur The Kochtopus, ce que vous obtenez, c'est ceci. Et c'est une cartographie que nous avons fait de la façon dont ils déplacent leur argent, la structure de leur réseau d'influence, et c'est une échelle sans précédent.
Donc, tout d'abord, Charles et David Koch, nous devons mettre à jour cela, car ce n'est pas 76,4 $, c'est maintenant 80,2 milliards de dollars. Ils sont une seule entité financière-politique, plus que l'homme le plus riche du monde, Carlos Slim. Donc, plus d'argent que quiconque sur la planète. Leur argent provient du pétrole, du gaz, du raffinage. Leur père, Fred, a inventé des fissures, ce qui transforme le pétrole brut en essence. Donc, toutes les technologies -
AMY GOODMAN: C'est-ce que vous avez dit "fissuration" de "fracking"?
VICTOR MENOTTI: pas fracking; Fissuration. Cracking. Son père a doublé l'énergie nette issue de la fissuration, de sorte que la fortune familiale est basée sur des combustibles fossiles. Mais peu de gens savent qu'ils font sept services essentiels en fracking également. Georgia-Pacific fabrique les petits produits chimiques qui permettent d'ouvrir les microfissures et de laisser échapper le méthane et de polluer l'eau.
AMY GOODMAN: Ils possèdent la Géorgie-Pacifique.
VICTOR MENOTTI: Ils possèdent la Géorgie-Pacifique. Les sables bitumineux, comme je l'ai dit, représentent 25 pour cent des importations existantes de sables bitumineux, ils traitent. Chimie, élevage, engrais. Leur plus gros argent, cependant, Amy, provient de la spéculation sur les produits de base et des dérivés du pétrole. Ils ont quintuplé leurs richesses au cours de ces six dernières années grâce au commerce des matières premières, car il n'y a pas d'interdiction sur les produits de négoce, et ils peuvent contrôler assez de flux d'énergie, puis parier sur ou ne pas parier dessus; Ils ont les règles truquées, et ils s'en servent.
Donc, voici quelques-uns des clowns qui décident ensuite de l'évolution de l'argent dans ces différents domaines, qui concernent vraiment le contrôle de la politique. Premièrement, les manipulateurs de médias. Vous connaissez certains de ces visages. Ils les invitent à leurs réunions de stratégie secrètes, de sorte qu'ils participent vraiment à la conversation et à l'idéologie à expliquer pour la grande image de ...
AMY GOODMAN: Et qui sont-ils?
VICTOR MENOTTI: Certains de ces gens sont Rush Limbaugh; Michelle Malkin; Steve Moore, écrivain du Wall Street Journal; Et Glenn Beck, dont je suis convaincu.
Ensuite, les groupes de réflexion. Depuis plus de 30 ans, ils ont financé certains d'entre eux. L'Institut Cato s'appelait à l'origine l'Institut Koch. L'Institut Heartland, grands dénombreurs climatiques.
Ensuite, les agents astroturf. Ce sont les faux groupes de base auxquels ils donnent de l'argent pour projeter une apparence de soutien populaire. Les Américains pour la prospérité, probablement le plus important, ils sont l'équipe de la ferme pour la fête du thé, que vous pouvez aller au google "Tea Party milliardaire" et voir David Koch obtenir un rapport du domaine de l'AFP, se vanter de combien de membres Ils se sont déclarés, par état, pour le caucus du tea party.
Et puis, vous avez ce que nous appelons les «guerriers de la richesse». Ce sont leurs légions de lobbyistes, leurs armées de comptables, leurs avocats de l'impôt, dont le travail est de garder l'argent hors des caisses du gouvernement et dans les mains de Kochs. Donc, c'est KochPAC. C'est ALEC. C'est la Chambre de commerce.
AMY GOODMAN: ALEC.
VICTOR MENOTTI: ALEC. Mais ici, vous voyez que l'ALEC est un seul ventre sur un tentacule du Kochtopus plus grand.
AMY GOODMAN: Mais ALEC est l'American Legislative Exchange Council.
VICTOR MENOTTI: C'est vrai. C'est vrai.
AMY GOODMAN: Cela rassemble des fonctionnaires du gouvernement avec des dirigeants d'entreprises, et de nombreux dirigeants d'entreprises sont impliqués dans la rédaction d'une loi qui a été transmise aux législateurs et à d'autres.
VICTOR MENOTTI: C'est vrai, tout ce qui ressort des lois de Stand Your Ground qui ont tué Trayvon Martin à toute la législation climatique importante, ou, désolé, ont réussi à modifier une importante législation climatique au niveau de l'État, lequel
est vraiment la principale chose qui se passe aux États-Unis à la lumière d'aucune action globale ici à l'U.N.So, c'est juste à partir de dirtyenergymoney.com. Vous pourriez taper le nom de n'importe quelle entreprise pétrolière contributive que vous voulez, et ce que vous obtiendrez, ce sont tous les membres différents du Congrès qui reçoivent de l'argent des Kochs. Ils sont le contributeur le plus important du secteur du gaz et du pétrole. Et bien sûr, certains de leurs principaux idéologues. Paul Ryan est maintenant devenu le chef du parti après les récentes élections, alors ne pensons pas que les Kochs n'ont pas beaucoup perdu leurs grandes dépenses en 2012.
AMY GOODMAN: Pourquoi Paul Ryan, choisissez-vous en particulier, soulignez-vous?  
VICTOR MENOTTI: Eh bien, il avait ... 
AMY GOODMAN: le député du Wisconsin qui était le candidat de Mitt Romney pour le président.
VICTOR MENOTTI: parce qu'il croit en l'agenda Koch de ce qu'on appelle la liberté économique. Il est sans doute le principal idéologue de cette idéologie, Ayn Rand a laissé le gouvernement en panne, le problème du gouvernement et la liberté de capital pour investir comme il le veut.
 AMY GOODMAN: Et vous incluez le gouverneur du Wisconsin Scott Walker.
VICTOR MENOTTI: Scott Walker. Il y a beaucoup d'autres visages ici, nous aurions pu ajouter, mais Scott Walker était un terrain d'essai pour adopter des lois sur la négociation collective et AMY GOODMAN: cela éviscère la négociation collective.
VICTOR MENOTTI: C'est vrai. Donc, c'est une sorte de nos élus qui font partie du gouvernement. Ensuite, il y a les collaborateurs des salles d'audience. Ce sont les juges de même nature qui finissent par être nommés. Kochs, pendant des années, finance des conférences sur l'éducation judiciaire par l'intermédiaire de cette organisation GRATUITEMENT. C'est donner à certains des juges plus radicaux de la Cour suprême et a mené à: AMY GOODMAN: GRATUIT est la Fondation pour la recherche en économie et l'environnement? 
VICTOR MENOTTI: C'est vrai. C'est vrai. Ce sont les formations judiciaires pour penser comme les Kochs, en gros. Et c'est ce qui a mené à la décision Citizens United, est-ce que c'est ... 
AMY GOODMAN: Vous avez une photo là-bas de deux juges de la Cour suprême dans votre Kochtopus, comme vous l'appelez.
VICTOR MENOTTI: C'est vrai, Scalia et Thomas, qui en fait  
AMY GOODMAN: Pourquoi? 
VICTOR MENOTTI: Eh bien, ils savaient sortir avec les Kochs. Ils vont à leurs sommets. Ils vont à leurs sessions de stratégie - Aspen, Palm Springs, où que ce soit. Il y a une relation très confortable que nous pensons être tout à fait inappropriée. Et ensuite, vous obtenez vos agents académiques. Donc, ils commencent à financer les universités avec des contrats, où ils apportent leurs idéologues, leurs programmes scolaires, et cela devient le même, même dans les universités publiques. Ce n'est qu'un petit clip vidéo que vous pouvez voir des entrevues avec certaines personnes des universités qui s'y opposent. Et bien sûr, il y a la force physique. Ils ont le contrôle du système juridique. Tout ce qu'ils font est légal. Mais quand cela se décompose, ils ont besoin des sens bleus là-bas avec leurs clubs billy, et leur présence augmente alors que les protestations contre les Kochs-
AMY GOODMAN: Vous dites que la police a été contrainte de nous montrer cette partie de-
VICTOR MENOTTI: Les deux contrats privés, mais aussi quand ils apparaissent, ils obtiennent des forces de police municipales.
 AMY GOODMAN: Pour garder la réunion secrète Koch-
VICTOR MENOTTI: C'est vrai.
 AMY GOODMAN: - à Rancho Mirage, Californie.
VICTOR MENOTTI: C'était le L'année dernière. Ils peuvent le faire à nouveau en janvier. Nous espérons qu'ils le font. 
AMY GOODMAN: Qu'en est-il des scientifiques, quand vous parlez des deniers du climat? Je veux aller à Richard Muller, qui a été financé par les frères Koch, mais dit maintenant que le changement climatique est un problème très réel.  
RICHARD MULLER: Nous avons pu montrer que la mauvaise qualité de la station, bien qu'elle affecte les mesures de la température, n'a pas affecté les changements de température. Nous avons pu utiliser 100 pour cent des données, pas les 20 pour cent que d'autres ont utilisé. Nous avons constaté que le biais de sélection des données n'a pas affecté les choses. Nous avons regardé l'île de chaleur urbaine. Il est venu ensemble. Nous avons conclu que le réchauffement climatique était réellement réel. ... Et je dois avouer, j'ai été choqué quand j'ai vu les résultats. Il y avait une variabilité à court terme à court terme qui était due aux volcans, essentiellement rien en raison de la variation solaire. Théoriquement, ce n'est pas trop surprenant, mais j'ai été étonné néanmoins. Mais la courbe restante, la montée de cette courbe, était morte pour la production humaine de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre. À ce moment-là, les données m'avaient conduit à une conclusion que je n'aurais pas attendue quelques années auparavant. 
MAIS GOODMAN: C'est le scientifique Richard Muller. Victor Menotti? 
VICTOR MENOTTI: Eh bien, il a été l'un des principaux négateurs du climat, que les Kochs ont financé ses recherches au cours des années. Et cet été, alors que les sécheresses frappaient le Midwest, son rapport - il, je pense, était sur votre spectacle et a parlé, de façon concluante, des émissions de carbone causées par l'homme qui chauffent la planète. Donc, nous pensons que ce genre de questionne les Kochs dans un nouveau territoire légal maintenant, parce qu'ils ont été informés des impacts et de la causalité de
Les produits qu'ils produisent, comme un gros tabac. Donc, ce genre d'entrainement dans le territoire de l'ignorance délibérée, ce qui pourrait entraîner une plus grande responsabilité pour eux sur la route. Mais la question est la suivante: que faisons-nous à ce sujet? Alors, qu'est-ce que l'IFG fait? Nous avons contacté tous ces différents groupes sur le terrain qui combattent les Kochs de différentes parties, que ce soit la lutte contre les droits électoraux de la NAACP dans 30 États différents ou les Métallurgistes unis qui défendent les négociations collectives dans le Wisconsin et d'autres Dans tout le pays. Et nous sommes le premier à rassembler tout le monde et reconnaître que nous combattons tous est la même personne, parce que nous n'avons pas vu une situation comme celle-ci aux États-Unis. Vous savez, nous nous sommes rencontrés pour Seattle-I Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il s'agissait de l'OMC. Il ne s'agit pas seulement de sociétés ou d'institutions maintenant. La mondialisation a concentré la richesse et le pouvoir à de tels extrêmes, nous avons l'émergence de pouvoirs oligarchiques. Et c'est vraiment de quoi ce Kochtopus est tout à propos. 
AMY GOODMAN: Bien, Victor Menotti, je tiens à vous remercier beaucoup d'être avec nous, l'auteur de "Faces Behind a Global Crisis: US Billionaires du carbone et l'impasse du climat de l'ONU" et le Force derrière kochcash.org, une photo de ce qu'il appelle le "Kochtopus: l'influence de Koch-Cash".

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mercredi 27 juillet 2016

Le monde en 2050 ?



Il y aura, selon l'ONU, 250 millions de réfugiés climatiques en 2050, si rien n'est fait.
Il est fort probable que d’ici environ un siècle, le monde soit en moyenne plus chaud de quatre degrés qu’à la fin du 19ème siècle". Mais alors justement, à quoi ressemblerait le Monde si le réchauffement climatique dépasse deux degrés Celsius ? 

Des îles pourraient disparaître. La température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 1°C au cours de la période 1901–2012.
La conséquence directe de la récurrence de ces phénomènes climatiques extrêmes est la montée du niveau de la mer et donc la disparition de certaines îles. Le niveau des océans s’est élevé de dix centimètres ces 50 dernières années et cela n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, une augmentation de deux degrés en moyenne sur le globe ne signifie pas que le thermomètre grimpera de deux degrés partout, uniformément. La hausse de température sera donc beaucoup plus forte dans l’Arctique que sur l'Équateur et la température aux pôles pourrait grimper de huit à dix degrés. Cette forte augmentation va accélérer la fonte des calottes glaciaires qui, conjuguée à la fonte des petits glaciers de montagne et la dilatation des molécules d’eau à cause de la chaleur, entraînera une montée du niveau des océans de 30 à 80 centimètres pour deux degrés de plus. A titre d’exemple, d’ici 2100, la dune du Pyla pourrait perdre 80% de sa surface. Et selon une étude du CNRS, 10.000 à 20.000 îles et archipels pourraient totalement disparaître avant la fin du siècle.

 Des écosystèmes disparaîtront. Selon les spécialistes, une augmentation de température de trois degrés Celsius entraînera une migration des espèces de 500 kilomètres vers le Nord. Et c’est d’ailleurs pour cela, que les frelons asiatiques ou les chenilles processionnaires ont fait leur apparition chez nous. Plus grave encore, en analysant les résultats d’une centaine d’études qui portent sur l’impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore, des chercheurs américains ont établi qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre se poursuit.

L'essayiste américain Jeremy Rifkin prédit un changement de paradigme de notre époque. Le passage de la verticalité de l’ère charbon-pétrole à l’horizontalité de l’ère internet qui pourrait nous mener vers un monde plus écologique, plus durable et plus démocratique.Si le monde décrit par Rifkin prenait complètement corps dans la réalité, cela donnerait une planète où tout le monde serait connecté, où l’énergie (solaire, éolienne, géothermique…) serait propre, infinie et peu coûteuse, où le monopole des multinationales serait mangé par les individus et petites structures qui seraient en situation de produire eux-mêmes une partie de leur biens.Et comme il le dit, personne n’a d’autres plans alternatifs pour sortir de la crise économique, écologique et sociale dans laquelle nous sommes plongés.


 Le cycle du charbon-pétrole a déjà atteint son pic et redescend. Une économie basée sur ce type d’énergie ne peut plus croître. Presque tous les produits sont faits à partir du pétrole. La raréfaction du pétrole va faire grimper les prix de toutes les marchandises, ce qui va ralentir encore plus l’économie. On touche aux dernières années de ce cycle, et c’est convulsif, comme le montrent les diverses crises.

L'objectif de notre société est de sortir de l'économie du carbone d'ici 2030,ce qui implique un changement radical de notre façon de vivre !
Ce futur c'est la 3ième révolution industrielle.Comme pour la 2ième révolution ,il y aura un nouveau régime énergétique associé a un nouveau moyen de communication.Soit le charbon et l'imprimerie,et après l'électricité et l'essence puis maintenant l'énergie renouvelable et l'internet !


 Au XIXe siècle, révolution industrielle : on est passé des presses manuelles aux presses à vapeur, on a inventé le télégraphe, la production de charbon a augmenté, les prix du charbon ont baissé. Charbon, vapeur, ont amené la création des chemins de fer. On est passé d’une économie locale à une économie nationale. Ensuite sont venus dans la foulée les Etats-nations, les grosses firmes, les sociétés anonymes, parce que les réseaux de chemin de fer ou de télégraphie demandaient de gros investissements. Ce capitalisme industriel était structuré par de grosses entités verticales afin de gérer ces nouvelles énergies et nouveaux transports à l’échelle nationale. Puis au XXe siècle, on a inventé le téléphone, la télévision, le pétrole, tout cela a amené la voiture, les camions, l’infrastructure routière, etc. Que se passe-t-il maintenant, en Chine, en Allemagne ? La troisième révolution industrielle. La nouvelle technologie de la communication, internet, va bientôt devenir l’internet des objets. L’internet bouleverse les communications : téléphones mobiles, GPS, voitures intelligentes, etc. Les grandes sociétés comme IBM, Cisco, GEC, sont en train de créer l’infrastructure informatique en installant des capteurs partout : champs, usines, routes intelligentes, boutiques, maisons intelligentes, etc. Si on part de l’hypothèse que les grosses multinationales vont rester neutres et ne pas s’arroger un monopole (et je suis conscient que cette hypothèse est fragile), ce réseau informatique va permettre des choses immenses. Aujourd’hui, 40 % de l’humanité est connectée à internet. Dans vingt ans, presque toute l’humanité sera connectée. Chacun d’entre nous aura la possibilité d’aller vers l’internet des objets, chacun d’entre nous pourra potentiellement devenir producteur d’information, de culture, d’objets… Chacun pourra devenir prosommateur, à la fois consommateur et producteur.

 Un watt solaire coûte aujourd’hui 66 cents, ce n’est rien. Bref, une fois payés les coûts fixes d’installation, l’énergie solaire ne coûte rien. Je vais vous livrer un scoop : le soleil, le vent, la géothermie n’envoient pas de facture !On pourra stocker cette énergie supplémentaire dans l'eau pour ensuite faire de l'hydrogène par électrolyse ;parce lorsqu'il n'y a pas assez de soleil on transforme l'hydrogène en électricité,dans une pile a combustible.

Les grandes compagnies allemandes de l’énergie ont connu la même situation que les multinationales du disque ou de l’édition, elles ont perdu des parts de marchés au profit des individus qui produisent et échangent leur énergie. Qui aurait cru cela possible ? Pourtant, c’est en marche. L’Allemagne n’est pas seule, la Californie s’y met aussi. Les choses sont en train de bouger.

 Un ancien dirigeant de General Motors est maintenant prof à l’université du Michigan : selon lui, si l’internet et la culture du partage continuent à se développer, on pourra réduire de 80 % la production de voitures dans le monde. Il y a un milliard de véhicules sur terre, on pourra en supprimer 800 millions, les 200 millions restants seront électriques et partagés, comme avec autolib.


Les 5 piliers pour (re)construire une économie durable;

Tirer parti de ces nouvelles forces, plutôt que subir leur avènement désordonné, suppose d’agir de manière concertée, en partageant les perspectives. Pour y parvenir, Jeremy Rifkin identifie 5 piliers qui doivent être mis en œuvre simultanément :

1-Le développement des énergies renouvelables à grande échelle (champs éoliens, centrales photovoltaïques, énergies marines … )
2-La généralisation des énergies renouvelables à l’échelle de chaque bâtiment transformé en mini-centrales électriques(191 millions d'immeubles gouvernementale en Europe)
3-Le déploiement des technologies de stockage, par le biais de l’hydrogène ou d’autres moyens, dans chaque bâtiment et dans toute l’infrastructure, pour emmagasiner et réguler la production de ces énergies intermittentes
4-L’utilisation de la technologie de l’Internet pour transformer le réseau électrique en système intelligent de distribution décentralisée de l’énergie
5-La transformation de la flotte de transport en véhicules électriques rechargeables ou à piles à combustible, pouvant acheter ou vendre de l’électricité sur un réseau électrique intelligent
Lorsque les 5 piliers entrent en synergie et sont couplés à des progrès significatifs en termes d’efficacité énergétique, ils forment une nouvelle plateforme technologique indivisible qui permet d’augmenter considérablement la productivité des entreprises et des industries, de créer de nouvelles opportunités commerciales, de développer la création d’emplois, et d’atteindre des objectifs de développement durable ambitieux.

 Un individu pourra stocker de l'énergie, produire des biens et services, les consommer et jusqu'à les recycler. Il pourra par exemple créer facilement sa propre application. La productivité va grandement s'améliorer tout en réduisant de manière importante le coût marginal. Un nombre important de biens et de services vont même s'approcher d'un coût marginal zéro. Ils deviendront gratuits et sortiront donc du circuit économique classique. C'est ce qu'on appelle l'économie collaborative. Il s'agit du premier nouveau système économique à émerger depuis l'avènement du capitalisme et du socialisme dans les années 1970. Même si cette économie collaborative peut paraître encore balbutiante, elle n'en demeure pas moins importante car elle oblige le système capitaliste à changer. En effet, ce que nous observons c'est l'émergence d'un système hybride avec d'un côté l'économie de marché, dit capitalistique, et de l'autre l'économie de partage, fondée sur les biens et services quasi-gratuits. Je considère que d'ici 35 ans, ce système dual sera arrivé complètement à maturité.


L'Allemagne,en l'espace de 10 ans, le pays produit lui-même sa propre énergie avec l'installation de milliers de mini-centres de production d'énergie solaire et éolienne sur les bâtiments et habitations. Nous en sommes à 27% d'énergies renouvelables, et l'objectif est de passer à 35% d'ici 2020, et même 100% en 2040! Nous n'utiliserons alors plus de pétrole ni de nucléaire. Et tout ça avec l'idée de partager, pas de faire des profits.
 Si on se maintient dans la 2e révolution industrielle, on aura beau faire toutes les réformes que l’on veut ça ne marchera pas. C’est vraiment le passage à la 3e révolution industrielle qui nous sauvera.





Source.:

samedi 12 décembre 2015

Que veut dire la reconnaissance des réfugiés climatiques , selon le COP21 ?



La reconnaissance des réfugiés climatiques(selon le COP21, grande conférence de l'ONU sur le climat)

C'est une nouveauté : la mention dans l'accord des "déplacements de population liés aux effets néfastes des changements climatiques". Non seulement ces "migrants" figurent en préambule, mais la question fait également l'objet d'un article spécifique dans le corps du texte, qui prévoit la création d'une "équipe spéciale" onusienne  ("task force", sorte de "groupe de travail" amélioré) pour faire face aux déplacements de population. Si la charge symbolique est importante, le chercheur en sciences politiques François Gemenne (spécialiste des migrations environnementales) reconnaît que le concept est très flou : "Pour l'instant, c'est difficile de savoir ce que c'est. En fait, ce sera ce qu'on voudra en faire ! Il s'agit d'un signal envoyé à la communauté internationale dont il va falloir qu'elle s'empare."


* Surement a cause des personnes en danger de mourir des effets  néfastes des changements climatiques !

Conséquences humaines du réchauffement climatique:

Face au réchauffement climatique, l'Académie des Sciences américaine note, dans un rapport de 2002223 : « il est important de ne pas adopter d'attitude fataliste en face des menaces posées par le changement de climat. (…) Les sociétés ont dû faire face à des changements du climat graduels ou abrupts durant des millénaires et ont su s'adapter grâce à des réactions diverses, telles que s'abriter, développer l'irrigation ou migrer vers des régions plus hospitalières. Néanmoins, parce que le changement du climat est destiné à continuer dans les prochaines décennies, dénier la possibilité d'événements climatiques abrupts ou minimiser leur impact dans le passé pourrait s'avérer coûteux. ».

Impact sur les régions côtières:

La montée du niveau de la mer est évaluée entre 18 et 59 cm d'ici 2100 par le quatrième rapport du GIECa 7.
Les populations de certaines îles de l'océan Pacifique ou de l'océan Indien, telles que les îles Maldives ou Tuvalu, sont directement menacées, car une partie de leur territoire pourrait se retrouver submergée. Mais l'ensemble des populations vivant dans des régions côtières (soit plus de cinq cent millions de personnes) risquent de voir leur environnement dégradé (érosion du littoral, salinité des aquifères, disparition des zones humides, inondations permanentes)127.
Localement, cette montée s'ajoute à des phénomènes qui ne sont pas liés au climat et qui entraînent un enfoncement du sol : charge des sédiments dans les deltas des fleuves, pompage des eaux souterraines, extraction de gaz et de pétrole, affaissements miniers ...
En France, des études sont menées pour évaluer l'impact de la montée des eaux sur le littoral d'ici 2100 et les aménagements à envisager224.

Source.:

dimanche 27 juillet 2014

Environnement: Le droit de polluer ,et plus encore, par la Loi C-38

Science et pouvoir: le bâillon

La science, c'est l'essence de toutes nos connaissances, le point de départ de tous les progrès, de la santé à l'habitat. Elle était jadis indépendante de la politique publique, mais au Canada, tout ne tourne pas rond dans ce domaine. D'un littoral à l'autre, et même aux limites de l'Arctique, la science qui ne sert pas les objectifs politiques est marginalisée ou mise au rancart.

ICI, La Vidéo.

 


Environnement canada a perdu presque tout ses scientifiques en pollution , et le lobby des pétroliers se retrouve au musé de la Civilisation a Ottawa,pour contrer les recherches sur la pollution et l'environnement !





Le projet de loi C-38 comprend plusieurs mesures controversées, comme des changements apportés à la sécurité de la vieillesse, à l'immigration et à l'assurance-emploi, l'abolition de l'équité salariale dans les contrats fédéraux et la fin de l'agence Droits et Démocratie.








Du côté de l'environnement, le projet de loi officialise le retrait du protocole du Kyoto, accélère le processus des évaluations environnementales, modifie la loi sur les opérations pétrolières et modifie la Loi sur les pêches, en changeant les cours d'eau qui seront protégés.


REF.:

jeudi 26 décembre 2013

L'Agrément avant l'Environnement ?

Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE, D3E ou PEEFV - produits électriques et électroniques en fin de vie - en anglais Waste Electronic and Electrical Equipment WEEE) sont une catégorie de déchets constituée des équipements en fin de vie, fonctionnant à l'électricité ou via des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs (ce sont surtout des ordinateurs, imprimantes, téléphones portables, appareils photos numériques, réfrigérateurs, jeux électroniques ou télévisions).
En Europe, une directive1 visant un meilleur recyclage des produits électriques et électroniques limite cette catégorie aux matériels fonctionnant avec des tensions inférieures à 1 000 V en courant alternatif et 1 500 V en courant continu. Au-delà, ils sont considérés comme des déchets industriels.
Diverses lois et taxes sont mises en place dans les années 2000 pour gérer ces déchets et limiter l'utilisation des substances dangereuses (RoHS et DEEE en Europe, en Californie, China RoHS en Chine).

Ces déchets ont une empreinte écologique très élevée en raison des importantes quantités de ressources en eau, métaux, et énergies mobilisées par la conception, la fabrication, le transport, l'utilisation et le recyclage des composants et objets électriques et électroniques.
Les DEEE contiennent des métaux précieux (argentorpalladiumcuivre et indium en particulier), source potentielle d'emplois, mais d'emplois dangereux s'ils ne sont pas associés à des législations et pratiques prenant en compte que certains composants des DEE sont aussi des déchets toxiques ou dangereux (cf teneur en aluminiumcuivreplombzincmétaux du groupe du platineargent, et des polluants persistants tels qu'arsenicmercurecadmiumlithium…)), ainsi que du verre, du plastique et de la céramique. Ils doivent théoriquement être traités conformément aux conventions internationales et réglementations nationales ou régionales, mais de nombreux pays envoient leurs déchets dans des pays pauvres où ils sont retraités sans précautions, et parfois par des enfants.
En électronique, de nombreux produits, sans danger lors d'une utilisation normale, sont utilisés dans un ordinateur personnel. Cependant lorsque ces produits sont abandonnés, les substances composant un ordinateur peuvent devenir toxique par le manque de stabilité. Ainsi, un moniteur à tube cathodique est constitué de verre plombé et de PVC produisant des toxines toxiques lors de son incinération. Chaque moniteur contient jusqu'à 4 kg de plomb au niveau de l'entonnoir et dans ses composants électroniques. Un moniteur contient également du baryum et du phosphore des éléments toxiques pour l'environnement et la santé humaine. L'unité centrale est également composée de produits comme le béryllium, leplomb et le chrome hexavalent2. le matériel électrique et informatique contient aussi des Agents ignifuges bromés dont certains sont en laboratoire des perturbateurs endocriniens avérés, qui affectent l'environnement, mais auxquels les personnes qui démontent ou cassent du matériel électronique sont particulièrement exposées (Une étude suédoise a mesuré les taux de PBDE dans l'organisme de différentes catégories de travailleurs, montrant que les recycleurs de déchets électriques et électronique étaient particulièrement touchés3).
En France, par « composants dangereux provenant d'équipements électriques et électroniques », on entend les composants électroniques eux-mêmes mais aussi « des piles et accumulateurs visés (...) considérés comme dangereux, descommutateurs au mercure, du verre (plombé et traité avec des terres rares) provenant de tubes cathodiques et autres verres activés, etc. »
Terra nova parle de « mine urbaine » et met en place en 2010 un procédé nouveau de recyclage des cartes électroniques (extraction mécanique du fer et de l'aluminium, pyrolyse de la résine époxy, et envoi en fonderie de l'agglomérat résiduel de cuivre et métaux précieux. Le gisement européen serait de 200 000 tonnes de cartes électroniques par an dont 130 000 tonnes pourraient être traitées par les fonderies4.

Les DEEE devraient d'abord être réutilisés avant d'être recyclés : C'est une logique de "priorité de traitement" Voir: http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?catid=14688&cid=96&m=3&sort=-1 La remise en état et la réutilisation d'un EEE est bien plus efficace pour protéger l'environnement car elle allonge la durée d'utilisation. Paradoxalement, en France, la filière de retraitement des DEEE est financée par les particuliers (via la contribution visible nommée aussi éco-contribution ou éco participation), mais ce sont les fabricants de matériels qui pilotent les 4 éco-organismes agréés. Les fabricants n'ont pas intérêt à privilégier le reconditionnement car les produits d'occasions font concurrence aux produits neufs qu'ils vendent.

Recyclage en Europe : L'ensemble des pays de l'Union Européenne a récolté en 2005-2006 en moyenne 5,1 kg/hab/an8.
La Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni sont les pays européens qui ont collecté le plus de déchets par habitant(>= 10 kg/hab/an).

Aux États-Unis, les déchets électroniques sont pour la plupart stockés dans des décharges, une infime quantité est incinérée et une petite quantité est recyclée. Ainsi, l’Agence de protection de l'environnement (APE) estime que 70 % des ordinateurs et des écrans et 80 % des téléviseurs sont déposés dans des décharges. Et seulement, 20 % des déchets électroniques sont recyclés9

Il est plus rentable d'envoyer à l'étranger ses déchets électroniques que de les faire traiter sur le territoire des États-Unis. Pour l'instant, l'Agence de protection de l'environnement n'impose pas aux fabricants et aux exportateurs de respecter des normes de traitement. Mais, elle étudie plusieurs solutions à mettre en œuvre11.

La Chine était l'un des premiers pays à récupérer les déchets électroniques pour en récupérer les métaux. Malgré l'interdiction par la Chine d'importation de déchets électroniques, le commerce n'a pas baissé. De nombreux villages sont des décharges de déchets électroniques12, par exemple la décharge de Guiyu13.






Conscient que les déchets électroniques sont une source de pollution et de danger pour l'Homme, le recyclage s'organise peu à peu dans de nombreux pays afin de récupérer notamment les métaux précieux contenus dans ces déchets. Aux États-Unis ou en France, le recyclage devient obligatoire et les déchets doivent être pris en charge par des filières et entreprises spéciales. Une règlementation internationale, la convention de Bâle, impose aux pays exportateurs de déchets dangereux à signaler au destinataire la nature des déchets. L'union européenne impose aux fabricants de produits électroniques de prendre en charge le traitement de leurs propres déchets14.
Malgré cela, de nombreux déchets électroniques quittent les pays développés vers les pays en sous-développement où toute une filière s'est mise en place comme à Accra au Ghana. Dans les années 2000, une partie des déchets exportés le sont plus facilement en étant présenté comme matériel d'occasion réutilisable, mais en réalité souvent inutilisable (dans les 3/4 des cas selon le BAN15. De nombreux enfants démontent, trient et brulent des déchets électroniques afin de récupérer les métaux comme le cuivre. Les autres débris non valorisés sont rejetés dans l'environnement ou brulés dégageant de nombreux produits dans l'air, l'eau et le sol, toxiques pour l'environnement et l'homme16. La Chine est également devenue depuis les années 1980 un cimetière pour les déchets électroniques.



Les tablettes électroniques :

Les Amis de la Terre parlent d’un « effroyable gaspillage de matières premières » et soulignent que cet appareil est loin d’être sans danger pour l’environnement.
Le premier sujet critiqué par les écologistes est l’extraction des métaux et de minerais nécessaires à la fabrication de l’objet. Ceux-ci sont contenus à 95 % dans ce que l’on appelle les terres rares, extraites des mines chinoises. Seulement, les terres rares se présentent dans un état brut, mélangé à d’autres minerais. Inutiles, ceux-ci sont rejetés et dégagent de nombreux déchets toxiques autour des usines. L’impact environnemental et social de tels procédés est colossal. Les Amis de la Terre ont également pointé l’iPad du doigt à cause de son caractère éphémère. Le dysfonctionnement de la batterie soudée à l’appareil, marque en effet la fin de vie de cette tablette high-tech.

Faut-il totalement rejeter l’iPad ? .....Non,juste la politique environnementale internationnale !


Voyons l’intérieur de l’iPad à la loupe pour en évaluer le degré d’écologie. Le verre utilisé ne contient pas d’arsenic, un élément chimique toxique. L’écran LED ne contient pas de mercure et consomme moins d’énergie. L’ensemble de l’appareil est dépourvu de BFR et de PVC, des composants ennemis de l’environnement. La coque est en aluminium et la surface de l’écran en verre. L’extérieur de l’iPad est de ce fait entièrement recyclable. L’iPad séduit aussi parce qu’il permet la lecture de livres électroniques, réduisant ainsi l’utilisation de papiers. Bref, les avis divergent et ils sont fondés.




Le problême est que : 
Ces Produits toxiques doivent théoriquement être traités conformément aux conventions internationales et réglementations nationales ou régionales, mais de nombreux pays riches envoient leurs déchets dans des pays pauvres où ils sont retraités sans précautions, et parfois par des enfants.C'est souvent l'irresponsabilité du pays sous-développés  ,surexploités par les grosses cie qui ne font rien pour les guider dans le chemin de la protection environnementale et de la santé humaine.

Les conséquences environnementales:

Les trois régions présentent des caractéristiques au niveau de la pollution environnementale. Le stockage des déchets pollue les sols, les sous-sols, l’air et l’eau (nappe phréatique, cours d’eau) et rend impropre à la consommation les aliments issus de la chaine alimentaire (lait, produits issus de l’agriculture,…). L’atteinte à l’environnement40 s’avère nocif lors des phases de démantèlement, de récupération et d’élimination finale des matériaux dangereux car les substances toxiques sont directement déchargées dans les sols. Le brûlage des fils électriques contribue à polluer l’air ambiant et à former des amas de cendres polluants. Les combustibles (pneus, mousse isolante) toxiques polluent les sites d’incinération par le rejet de substances qui appauvrissent la couche d’ozone et qui contribuent à produire des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les matériaux qui ne sont pas utiles sont enfuient sous terre ou abandonnés ce qui contribue à polluer l’environnement A Guiyu (Chine) a pour particularité d’avoir des niveaux particulièrement élevés de dioxines et furanes atmosphériques. Cette pollution de l’air entraine a posteriori des impacts sur l’écosystème local, principale source de vivres des autochtones41. Les méthodes de recyclage qui y sont pratiquées s’avèrent extrêmement polluantes pour le sol, et donc entrainent sa contamination et donc, celle des nappes phréatiques33. La pHmétrie nous renseigne sur l’acidité du sol (pH = 6,4 environ) et donc de la présence de certains métaux. C’est grâce à la spectrométrie de masse que ceux-ci seront identifiés (Cd, Co, Cu, Ni, Pb, V, Zn) avec les concentrations suivantes : « 4.09 ± 3.92, 15.5 ± 5.40, 1070 ± 1210, 181 ± 156, 230 ± 169, 54.3 ± 5.92 and 324 ± 143 mg/kg ». La certitude est au millième près42. C’est ainsi que la population se voit obligée d’obtenir de l’eau potable par camions.
En 2010, une étude sur les effets des substances toxiques libérées par les DEEE lors du recyclage en Chine et en Inde a été menée par des scientifiques. Il en ressort que les biens faits du recyclage des DEEE sont annulés par la pollution causée par les méthodes de recyclage. Ces méthodes de recyclage émettent des fumées toxiques directement libérées dans la nature, qui polluent ainsi l’eau, l’air, la biosphère 43.

Les conséquences humaines:

La santé44 de la population est mise à rude épreuve. Les travailleurs ne disposent pas de protection adéquate lorsqu’ils sont en contact direct avec les produits chimiques. Ils inhalent de la poussière ce qui porte atteinte à leur système respiratoire (toux, infection, suffocation, asthme) et ils souffrent d’irritation des yeux. Leur peau est fortement endommagée. Ils sont exposés à des métaux lourds45 qui sont cancérigènes (plomb, mercure, cadmium, PVC) et qui endommagent le système nerveux, sanguin, reproductif, respiratoire, les reins et les os. Ils peuvent recevoir des chocs électriques lors du démantèlement des objets. Les enfants et les femmes enceintes sont une catégorie particulièrement vulnérable parmi laquelle on constate un taux de mortalité élevé et des anomalies au niveau du système reproducteur. Beaucoup d’enfants sont recrutés pour collecter, démanteler et brûler les matériaux. Face à un travail non adapté ils sont victimes d’accidents de travail et travaillent dans de mauvaises conditions, ils sont stigmatisés, harcelés et exploités par les employeurs.

En février 2010 l'ONU alertait51,52 sur l’explosion prévisible de la quantité de déchets électroniques de 2010 à 2020 dans les pays émergents, qui pourrait avoir de graves impacts environnementaux, en particulier en IndeBrésil, au Mexique et surtout en Chine (second producteur de déchets électroniques après les Etats-Unis). Dans ces pays, l'incinération ou le traitement sommaire de grandes quantités de déchets électroniques et électriques 2,3 millions de t/an rien qu'en Chine) par le secteur de l'économie informelle entraîne déjà une pollution (toxique, grave et diffuse)51.
  • En Afrique du Sud et en Chine, le rapport prévoit une augmentation des déchets d'ordinateurs de 200 à 400 % d'ici à 2020.
  • En Inde, l'ONU prévoit une augmentation de 500 %51.
  • Les déchets issus de la téléphonie mobile devraient être multipliés par sept entre 2007 et 2020 rien qu'en Chine, et l'ONU prévoit une augmentation dix-huit fois plus importante en Inde entre 2007 et 202051
  • Le taux de téléviseurs en fin de vie devrait doubler dans ces deux pays entre 2007 et 202051
  • le nombre des réfrigérateurs à traiter devrait tripler en Inde entre 2007 et 202051