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dimanche 15 mars 2020

5 déductions d’impôts loufoques mais légales



5 déductions d’impôts loufoques mais légales
 
 
 
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Quand vient le temps de faire sa déclaration de revenus, on hésite toujours un peu à réclamer des déductions d’impôts reliées à des dépenses. On ne devrait pourtant pas se gêner. Voici quelques exemples de frais insolites remboursés par le gouvernement.

1. Maquillage, épilation, extensions de cils et bronzage

Comme le dit l’adage, il faut souffrir pour être belle, mais pas nécessairement se ruiner. Pourquoi? Parce que certains peuvent refiler leurs factures beauté au gouvernement.
Il suffit que votre employeur l’exige. Ainsi, si vous êtes mannequin et qu’une marque ou une agence demande que vos cils soient plus fournis, votre teint plus doré ou vos dents plus blanches, vous pouvez réclamer les frais encourus.
«Étant donné que la plupart des mannequins sont des travailleurs autonomes, ils devront remplir les formulaires “T2125, État des résultats des activités d’une entreprise ou d’une profession libérale“ et “TP-80 Revenus et dépenses d’entreprise ou de profession“, afin de pouvoir réclamer ce genre de frais», précise Josée Cabral, spécialiste de l’impôt supérieur chez H&R Block.

2. Abonnements aux journaux et magazines

Dépenser pour demeurer connecté sur les enjeux actuels et cultiver sa culture générale via les médias, c’est toujours une bonne idée. Encore plus, quand Québec peut vous donner un coup de main pour le faire.
Un journaliste pigiste, autrement dit travailleur autonome, peut par exemple déduire ses dépenses en journaux comme des frais liés à sa profession. Les salariés peuvent aussi, affirme Mme Cabral, à condition «que ça soit explicitement marqué dans ses conditions de travail».
«Afin de pouvoir réclamer ce genre de frais, l’employeur devra remplir les formulaires “T2200, Déclaration des conditions de travail“ et “TP-64.3 Conditions générales d’emploi“, indiquant que le journaliste est tenu d’acheter des journaux et qu’il n’a pas été remboursé pour ces frais.»

3. Préservatifs, lubrifiant, et jouets sexuels

Qui aurait cru qu’on pouvait faire rembourser ses capotes par le gouvernement? Pourtant les travailleurs du monde du X, sociétés de production incluses, et tous ceux qui peuvent justifier qu’ils en ont besoin dans le cadre de leurs fonctions professionnelles y ont droit.
«L’Agence de revenu du Canada indique que les articles sont déductibles d’impôt, y compris la TPS/TVQ payée sur cet achat, comme dépense commerciale si c’est un coût raisonnable vous permettant de gagner un revenu. Donc, même les préservatifs pourraient être déductibles d’impôt, car il s’agit d’une dépense nécessaire pour la société de production», assure Josée Cabral.

4. Frais de déménagement

Vous déménagez pour vous rapprocher de votre université, ou pour le travail? Vos frais de transport et d’entreposage, de déplacement, de subsistance temporaire, de résiliation du bail et d’entretien sont déductibles. Vous pouvez ainsi toucher jusqu’à 15 000$, a affirmé la planificatrice financière, Anabelle Dumais, en entrevue avec ICI Première.
Une condition supplémentaire pour être admissible : votre nouveau lieu de résidence doit être à au moins 40 km de votre nouveau lieu de travail, ou de votre nouvelle institution scolaire si vous êtes étudiant.
De plus, si vous devez débourser des frais de subsistance temporaires comme la location d’un appartement, sachez qu’ils sont aussi déductibles. Même chose pour les propriétaires qui doivent payer des frais de maintien pour leur précédente résidence invendue.
Les personnes handicapées qui déménagent dans un domicile leur permettant de fonctionner de manière plus autonome ont aussi droit à un maximum de 2000$.

5. Frais d’avocat

Vous avez eu recours à un avocat pour établir vos droits à une pension alimentaire, à une pension de retraite ou concernant un salaire impayé, vous avez le droit à une déduction autant au fédéral qu’au provincial.
Si vous êtes travailleur autonome, vous pouvez également déduire des frais juridiques s’ils ont été engagés aux fins de votre entreprise.
Plus de détails sur la déduction des frais juridiques ici.

La limite du «raisonnable»

Détrompez-vous, les déductions fiscales ne sont pas illimitées. Le gouvernement nous impose de réclamer des «dépenses raisonnables». Mais ce qui est raisonnable pour Revenu Québec l’est-il vraiment pour vous?
Tous les experts en finances s’entendent pour dire qu’il faut faire appel à «son gros bon sens».
«Il est difficile de quantifier le montant maximal que les gens peuvent réclamer. En général, vous pouvez déduire toute dépense raisonnable que vous avez engagée pour gagner un revenu, explique Mme Cabral de H&R Block, en précisant qu’il faut départager sur chaque facture ce qui a servi à un usage professionnel et à un usage personnel. Aussi, il est important de faire la différence entre les travailleurs autonomes et les salariés : les conditions et façons de faire ne sont pas les mêmes.»
Apprenez-en plus sur la section «Déductions» de Revenu Québec.

REF.:

samedi 11 mai 2019

Souriez, le fisc vous surveille sur les médias sociaux



Souriez, le fisc vous surveille sur les médias sociaux



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REF.: Pierre Couture | Agence QMI 

 
Revenu Québec soutient que les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram servent de plus en plus à surveiller les contribuables et les entreprises soupçonnés de frauder le fisc.
Les photos sur Facebook d’une nouvelle maison, d’un chalet, d’une voiture ou encore de séjours réguliers dans le Sud peuvent parfois se révéler des indices susceptibles de déclencher une enquête fiscale.
«Ça va maintenant très loin», reconnaît l’avocat fiscaliste Paul Ryan de la firme Ravinsky, Ryan, Lemoine.
Selon ce dernier, les contribuables et les entreprises qui sont très présents sur les réseaux sociaux s’exposent davantage à des vérifications que ceux qui y sont moins présents.

«Contribuables à risque»

«Le couplage de données provenant des renseignements externes et des renseignements fiscaux permet à Revenu Québec de cibler les contribuables à risque dans plusieurs domaines d’activités», affirme la porte-parole de Revenu Québec Geneviève Laurier.
Par exemple, un contribuable québécois qui publie des photos de lui sur une plage des Bahamas alors que ce dernier déclare des revenus annuels bas risque de soulever des soupçons chez les agents du fisc.
Revenu Québec dit avoir mis à jour une série de croisement de fichiers qui lui permettent de mieux décortiquer les données retrouvées sur les réseaux sociaux.
«Cette approche permet de cibler les particuliers dont les revenus déclarés semblent insuffisants pour justifier l’importance de leurs avoirs personnels et leurs dépenses liées à la possession de leurs biens ainsi que celles associées à leur rythme de vie», ajoute la porte-parole de Revenu Québec.

Revenu Canada aussi

L’Agence du revenu du Canada (ARC) est aussi très active sur le web pour soutirer des renseignements sur des contribuables soupçonnés de cacher des revenus.
Récemment, l’ARC a demandé au site de transactions PayPal de lui fournir des informations concernant les titulaires de ses clients qui utilisent ses services d’affaires en ligne.


REF.:

mardi 11 octobre 2016

Revenu Québec: La lutte tous azimuts à l’évasion fiscale avait pu mener à des abus dans les dernières années

Fini les quotas chez Revenu Québec ?;)

 

 

Les objectifs chiffrés de récupération fiscale chez Revenu Québec, assimilés à des «quotas» de cotisation par des avocats et au moins un juge, sont chose du passé, selon le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao.
Dans une entrevue accordée à notre Bureau d’enquête en marge du Congrès annuel de l’Association de planification fiscale et financière (APFF), M. Leitao a annoncé un changement de culture important au sein du fisc.Ça reste a voir !

« Fini »
«Il n’y en a plus d’objectif quantitatif [de récupération fiscale]. C’est fini»???, a-t-il déclaré, sans vouloir utiliser précisément le mot quota pour décrire cette réalité.
Il a dit que le dernier budget déposé par son gouvernement en mars ne contenait d’ailleurs aucun objectif chiffré de récupération fiscale pour Revenu Québec, contrairement aux années passées.
Carlos Leitao a aussi reconnu que la lutte tous azimuts à l’évasion fiscale avait pu mener à des abus dans les dernières années.
«Le rapport du Protecteur du citoyen déposé en septembre 2015 [décrivant des abus chez Revenu Québec] n’était pas très gentil. Ça a mené à une réflexion sur ce qu’on pouvait faire pour répondre à ça», a-t-il expliqué.
Charte
Le ministre a annoncé lors du congrès l’introduction d’une Charte des contribuables et des mandataires chez Revenu Québec.
Cette charte vise à mieux protéger le contribuable en énonçant sept droits qu’il a, dont ceux d’être «informés» et d’être «traités avec impartialité».
Selon le ministre, il s’agit d’une première étape dans une démarche visant à humaniser le fisc québécois.
Un Bureau de la protection des droits de la clientèle a aussi été créé(un heure plus tard dans les maritimes ?). Il emploiera 20 personne$.
 
 
Source.:

Un investisseur immobilier dit avoir tout perdu pour laver sa réputation





Cinq ans d’enfer à cause du fisc québécois

 

 

Un propriétaire d’immeubles à logements dans la région de Gatineau dit que sa vie a été détruite par des cotisations abusives de Revenu Québec qu’il vient de réussir à faire ramener à presque zéro.
«Revenu Québec m’a enlevé une partie de ma vie», dit Jean-Yves Lessard, 52 ans.
Bien que le fisc ait annoncé cette semaine des mesures pour éviter les abus, M. Lessard reste sceptique quant à la réelle volonté de Revenu Québec de respecter les contribuables.
Selon lui, seule la foi en Dieu lui a permis de passer à travers un combat judiciaire de plus de cinq ans contre le fisc.
«Quand j’ai reçu le jugement, j’ai commencé à pleurer. Je pouvais pas m’arrêter de pleurer», dit-il.
«J’ai été obligé d’emprunter à 24 % de taux d’intérêt à des prêteurs privés à Saint-Sauveur pour être capable de me battre jusqu’à la fin», dit-il.
Seulement en frais pour engager un expert en fiscalité pour son procès, il dit avoir englouti environ 100 000 $. «Il ne me reste rien, aucun immeuble, mais au moins ma réputation est lavée.»
« Le Tribunal conclut que Monsieur Lessard était de bonne foi et a adopté une position réfléchie et prudente » – Extrait du jugement
De bonne foi
Selon un jugement tombé à la fin septembre, des cotisations de plus de 220 000 $ que lui a envoyées l’Agence du revenu du Québec ont été ramenées à quelques milliers de dollars.
Les cotisations concernaient des transactions effectuées entre 2005 et 2011 sur des immeubles à logements (une trentaine d’appartements au total) qu’il possédait en Outaouais. Jean-Yves Lessard est aussi entrepreneur en construction.
Il dit avoir toujours voulu payer tous ses impôts scrupuleusement. Ses déclarations de revenus ont toutes été remplies par des comptables professionnels.
Il dit aussi que, comme propriétaire, il a toujours voulu le mieux pour ses clients. «Mes locataires, j’en prenais soin comme des membres de ma famille», dit-il.
Négligence flagrante
Revenu Québec alléguait pourtant que M. Lessard avait fait preuve d’incurie et de négligence flagrante dans ses déclarations de revenus.
Le fisc disait que le profit réalisé sur des immeubles à logements qu’il a vendus constituait du revenu d’entreprise et non un gain en capital. En clair, cela veut dire que vous êtes imposé sur la totalité du profit. Le fisc a ajouté des pénalités salées de 50 % et des intérêts pour épicer la facture.
«En Cour, la vérificatrice a été obligée d’avouer qu’elle n’a jamais lu les documents que je lui ai envoyés où je répondais à ses questions.»
Selon lui, quand le fisc a commencé à sentir la soupe chaude, il l’a contacté pour lui proposer une entente hors cour très généreuse. «Ils enlevaient l’essentiel des cotisations, mais la condition était que je ne parle pas aux médias. Je leur ai dit qu’ils ne pouvaient pas acheter mon silence», dit-il.
Le fisc analyse le «jugement afin de déterminer s’il doit faire l’objet d’un appel», nous a écrit la porte-parole de Revenu Québec, Geneviève Laurier.

Beaucoup font faillite avant de gagner

Selon l’avocat de Jean-Yves Lessard, Pierre McMartin, de nombreux contribuables font faillite même s’ils ont un bon dossier contre le fisc.
«Il y en a beaucoup qui ne peuvent pas se rendre jusqu’au bout. Ils n’ont plus d’argent pour se battre en cour», dit-il.
Selon lui, Revenu Québec a poussé le bouchon assez loin dans le cas de M. Lessard. «Le fisc disait qu’il avait fait une fausse représentation par omission volontaire. C’est presque de la fraude», dit-il.
Cela permet au fisc de cotiser plus de trois ans après le dépôt d’une déclaration de revenus.
Selon lui, la différence est flagrante entre Revenu Québec et Revenu Canada.
«Revenu Canada, tu peux leur parler et te justifier s’ils veulent te cotiser. Revenu Québec, une fois qu’ils sont sur ton cas, c’est presque impossible de te faire entendre à moins d’aller très loin en Cour.»

 



Source.:

La victoire contre la « machine  Revenu Québec »






Un éventuel recours collectif pour Revenu Québec ?

Imaginons la situation suivante : un courtier immobilier gagne un revenu d’entreprise (net des dépenses) de 60 000 $ pour la période du 1er janvier 2011 au 31 octobre 2011. Le 1er novembre 2011, le courtier immobilier déclare faillite. Pour les mois de novembre et décembre 2011, il n’a gagné aucun revenu. Saviez-vous que, selon la position actuelle de Revenu Québec, un courtier immobilier dans une telle situation recevra malgré tout un avis de cotisation en avril 2012 (lorsqu’il produira sa déclaration de revenus pour la période postfaillite, c’est-à-dire pour les mois de novembre et décembre 2011) avec un solde à payer de près de 6000 $ à Revenu Québec, et ce, même s’il n’a aucun revenu pour cette période? Alors que le particulier croyait avoir réglé toutes ses dettes au moment de la faillite, il s’agit d’une bien mauvaise surprise qui survient quelques mois plus tard… Comme il y a approximativement entre 25 000 et 35 000 faillites personnelles par année au Québec, des histoires d’horreur comme celle-là se produisent plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer.
Voilà une « saga » que nous suivons assidûment depuis plus de 10 ans avec nos valeureux participants du cours Déclarations fiscales. Il semble que nous ayons eu grandement raison de suivre cette saga, car Revenu Québec aura une vraie cause à défendre en procédure générale devant la Cour du Québec en 2012. Et le dénouement pourrait avoir des conséquences financières majeures pour Revenu Québec. Rappelons brièvement à quoi tout cela rime…
Lorsqu’un particulier fait faillite, cela crée deux années d’imposition dans la même année civile. On doit donc produire deux déclarations fiscales distinctes à chaque gouvernement pour le failli, à savoir la « préfaillite » et la « postfaillite ». Selon Revenu Québec, la cotisation au RRQ doit être calculée dans la déclaration postfaillite et sera basée sur le revenu de toute l’année civile. Il en est de même pour la cotisation au Fonds des services de santé (FSS), à l’assurance médicaments et au RQAP. De plus, vous devez ajouter à cela la contribution santé depuis 2010.
Belle facture en perspective, comme le démontre notre exemple précédent. Parmi les causes entendues à la Cour du Québec (Division des petites créances), les contribuables ont eu gain de cause dans neuf décisions en invoquant que seul le revenu pour la période postfaillite devait alors intervenir. En moyenne, les tribunaux ont tranché deux fois sur trois en faveur du contribuable dans ce type de cause.
Dans une de ces décisions gagnantes, le juge a mis en doute (avec justesse) la constitutionnalité de la position de Revenu Québec, qui va à l’encontre du principe de la préséance de la législation fédérale (voir plus loin comment Revenu Québec tente de contourner le problème). Évidemment, ces neuf décisions ne peuvent faire jurisprudence, car elles ont été rendues par la Division des petites créances de la Cour du Québec.
Mais la bombe pour neutraliser Revenu Québec est venue d’une décision rendue le 30 octobre 2009 dans l’affaire Caisse populaire Desjardins de Montmagny, où la Cour suprême du Canada a rappelé un principe bien établi quant à la préséance de la législation fédérale sur la législation québécoise dans un tel cas en précisant ceci au paragraphe 17 de ladite décision :
« On se rappellera, toutefois, qu’un principe de droit constitutionnel bien établi et concernant la mise en œuvre de la compétence législative du Parlement du Canada sur la faillite et l’insolvabilité ne permet pas aux législatures provinciales de créer des priorités incompatibles avec l’ordre de collocation établi par la LFI. Cette loi prévaut en cas de conflit et rend la législation provinciale inapplicable, sans égard à l’intention de la législature (D.I.M.S. Construction inc. (Syndic de) c. Québec (Procureur général), [2005] CSC 52, [2005] 2 R.C.S. 564, par. 12, la juge Deschamps). »
Ce passage d’une décision du plus haut tribunal canadien devait alors à notre avis clore le bec de façon définitive aux prétentions de Revenu Québec. Mais c’était bien mal connaître l’attitude crasse et déplorable de Revenu Québec qui, malgré tout, essaie désormais une vieille tactique pour tenter de maintenir les cotisations sur la base du revenu de toute l’année civile.
En effet, Revenu Québec invoque encore et toujours le concept selon lequel les cotisations « courues » (au RRQ, FSS, RQAP, RAMQ, etc.) pour la période préfaillite ne constituent pas des créances prouvables en date de la faillite, et ce, au sens de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (LFI). Ainsi, Revenu Québec tente de se soustraire au principe évoqué par la Cour suprême du Canada en clamant simplement qu’étant donné qu’il ne s’agit pas de créances prouvables, la décision susmentionnée de la Cour suprême est sans effet dans le présent litige.
Voici d’ailleurs ce que Revenu Québec précise entre autres dans une lettre type envoyée à un contribuable et dont nous avons obtenu copie :
« Lesdites cotisations sociales ne sont pas prévues à la Loi sur les impôts, mais résultent de l’application de la Loi sur la Régie de l’assurance maladie du Québec (FSS), de la Loi sur l’assurance parentale (RQAP) et de la Loi sur le régime de rentes du Québec (RRQ).
En l’espèce, la question fondamentale est de savoir si les cotisations litigieuses constituaient, à la date de la faillite, des réclamations prouvables aux termes des articles 121 et suivants de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (L.R.C., 1985, c. B-3).
À cet égard, la position du Ministère est, dans le présent dossier, à l’effet que les cotisations sociales contestées sont des créances qui ne constituaient pas des réclamations prouvables au sens de l’article 121 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité en date du XX septembre 20XX, soit à la date de la faillite de votre client, puisqu’elles n’existaient pas à cette date.
Les créances que constituent ces cotisations sociales au FSS, RQAP et RRQ prennent naissance le dernier jour de l’année civile, soit le 31 décembre. Outre le fait que la créance ne se cristallise que le 31 décembre de l’année civile, en ce que le montant exact de chacune des cotisations ne peut être établi avant la fin de l’année, et que sa date d’exigibilité soit à une date ultérieure, à savoir le 30 avril de l’année civile suivante, l’assujettissement à la créance ne naît que le 31 décembre de l’année civile. »
Évidemment, tout cela est encore du Revenu Québec « tout craché », qui continue à s’attaquer à des contribuables sans trop de défense. Cela frôle la fraude intellectuelle (et nous sommes très polis) de la part des fonctionnaires de Revenu Québec dans cette saga…

-De nombreuses décisions de tribunaux, particulièrement la décision Simard-Beaudry rendue par la Cour fédérale en 1971, rappellent qu’une dette fiscale existe dès que le revenu est gagné et qu’un avis de cotisation n’a pas à être émis pour que la dette commence à exister. Nous pourrions aussi vous citer des extraits de quelques autres décisions de la Cour supérieure et de la Cour d’appel du Québec qui n’appuient pas du tout la théorie de Revenu Québec mais plutôt la nôtre… Ainsi, à notre avis, dans le cas où le revenu est gagné avant la faillite, la dette fiscale existerait au moment de la faillite et elle serait ainsi une créance prouvable au sens du paragraphe 121(1) de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.
De plus, dans toutes les décisions favorables rendues par la Cour du Québec (Division des petites créances), les juges ont tous reconnu clairement que les cotisations à payer au RRQ, au RQAP, au FSS et à la RAMQ étaient des créances prouvables au sens du paragraphe 121(1) de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité avec de nombreux commentaires à l’appui. Dans une des décisions, un juge a même précisé que cela incluait les créances et engagements tant que le particulier n’avait pas obtenu sa libération de la faillite. Évidemment, tous ces juges sont probablement eux aussi des imbéciles (!!…) à en croire les avocats de Revenu Québec !!!
Voici, en passant, ce que précise le paragraphe 121(1) de la LFI :
«  Réclamations prouvables 121. (1) Toutes créances et tous engagements, présents ou futurs, auxquels le failli est assujetti à la date à laquelle il devient failli, ou auxquels il peut devenir assujetti avant sa libération, en raison d’une obligation contractée antérieurement à cette date, sont réputés des réclamations prouvables dans des procédures entamées en vertu de la présente loi. »
Alors, chers fonctionnaires de Revenu Québec, votre piètre spectacle doit maintenant cesser. Vous vous êtes assez moqués des contribuables et votre attitude est déplorable. Une véritable honte, point à la ligne!
La suite maintenant…
Lors de la présentation d’un des cours de Déclarations fiscales en février 2011, un de nos participants nous avait d’ailleurs indiqué qu’un nouveau « cas type » serait éventuellement entendu par la Cour du Québec (en procédure régulière et non pas à la Division des petites créances). En effet, alors que la cause de son client devait être entendue par la Division des petites créances, Revenu Québec a demandé par requête que la cause soit entendue par la Division régulière de la Cour du Québec et cela fut accordé par la Cour le 17 décembre 2010. Cela permettra alors de créer de la jurisprudence qui pourra par la suite être utilisée en pratique, car, rappelons-le, les décisions de la Division des petites créances ne font pas jurisprudence. Or, si Revenu Québec perd sa cause (ce que nous souhaitons et ce à quoi nous croyons ardemment), cela signifie que Revenu Québec aura perçu des sommes soit de façon inconstitutionnelle, soit de façon illégale, et ce, depuis de nombreuses années. Il va de soi qu’advenant une victoire sur Revenu Québec (y compris en appel, car Revenu Québec en appellera sûrement de la décision s’il perd la cause), nous visons ni plus ni moins qu’un très gros recours collectif contre Revenu Québec.
Le CQFF a plongé (avec grand plaisir) dans le dossier de façon à mettre fin à la « tyrannie » de Revenu Québec dans ce dossier. Nous avons donc contacté le contribuable dont la « cause type » sera entendue (possiblement vers la fin de 2012), pour lui indiquer que nous allions l’aider dans ce dossier. Le CQFF a même ouvert son carnet de chèques pour démarrer la procédure avec Me Alain Ménard, du cabinet d’avocats Cain Lamarre Casgrain Wells. Le Conseil des Syndics de faillite a également décidé d’appuyer financièrement cette cause et nous remercions cet organisme, et ce, au nom de tous les contribuables lésés.
En attendant, si vous avez un cas en pratique, contestez!… Vous devrez absolument déposer un avis d’opposition dans une première étape (cela est un « must ») et Revenu Québec rira encore des contribuables en vous indiquant que sa décision est maintenue. Par la suite, faites un appel devant la Cour des petites créances (la cause ne sera jamais entendue dans l’attente de la cause type). Ce sera une guerre à finir avec Revenu Québec, c’est promis!!! La victoire contre la « machine  Revenu Québec », nous la désirons profondément! Il s’agit donc d’une longue histoire à suivre… dont le dénouement ne sera connu que dans quelques années.



Source.:

mercredi 22 avril 2015

L'itinérance nous on connait ça : Au MEQ et a Revenu Québec


 Suivez-nous,.............Non c'est pas a vous de nous suivre ?.................Changez votre façon,car la nouvelle génération vous suivra pas !

Personne ne choisit de devenir itinérant.
Mais nous ont vous ignore,et on vous aide a le devenir!
Si vous nous appelez, écouter notre message répondeur: "Bonjour,votre argent est important pour nous !"
Car le Ministère de la Santé a visiblement manquer sa campagne publicitaire concernant le phénomène de l'itinérance au Quebec.
Personne n'est à l'abri de l'itinérance. Les personnes qui vivent dans cette situation ne sont pas nées itinérantes, elles le sont devenues. Consultez les pages suivantes pour en connaître davantage sur ce phénomène.

Et si personne n'aide les futurs étudiants et travailleurs du Québec , oui il y aura plus d"itinérance !


Si le Ournement donne des Prêts et bourses aux étudiants,et que pendant ce temps,les cie ne remboursement pas leurs prêts ? Pourquoi les cie du Plan Nord ,détruise nos ressources et notre environnement ,en partant sans rembourser leurs dettes ?
Pourquoi les Gouvernements cautionne les Paradis Fiscaux des Banques ?
On voit très bien c'est qui , qui mène !
Ou que les riches (le 1%)ne payent pas leurs impôts ?

En effet, Près de 450 contribuables gagnant plus de 250 000 $ par année ne payent aucun impôt, dénonce Québec solidaire, qui invite le gouvernement à mettre fin à cette «injustice fiscale».
La formation de gauche a interpellé vendredi le ministre des Finances, Carlos Leitao, sur la question des avantages fiscaux qui, selon elle, profitent principalement au 1 % des Québécois les plus fortunés.
S’appuyant sur le rapport «Statistiques fiscales des particuliers» publié par Revenu Québec, QS soutient que sur les 40 000 contribuables qui ont déclaré des revenus supérieurs à 250 000 $ en 2011, plus de 450 n’ont payé aucun impôt.


À la lumière de son rapport annuel 2014, qu’elle vient de publier, la Caisse de dépôt et placement du Québec continue d’investir dans des sociétés et des fonds d’investissement qui sont enregistrés dans des paradis fiscaux, comme les îles Cayman, les Bermudes, le Luxembourg, etc.
On parle de placements dont l’ordre de grandeur dépasse quelques milliards de dollars.
Éviter les impôts
Si la Caisse reste «active» dans les paradis fiscaux, sachez que c’est effectivement dans le but d’esquiver l’impôt, et ce, pour le bien-être de notre portefeuille! Voilà en gros comment je perçois les explications que la Caisse m’a transmises au sujet de ses placements dans les paradis fiscaux.
Ne criez pas au scandale! Pas tout de suite, à tout le moins. Le porte-parole de la Caisse, Maxime Chagnon, m’a expliqué que la Caisse, en tant que gestionnaire du bas de laine des Québécois, ne paie aucun impôt sur ses revenus de placement. Et ce traitement de faveur fiscal vaut non seulement pour le Canada, mais également aux États-Unis et en Australie, en vertu d’ententes fiscales entre les trois pays. Par ricochet, il en est de même pour les caisses de retraite américaines et australiennes.




Conclusion:
Donc ,un étudiant devrait faire payer ses impôts ,ses prêts et bourses par une cie ou sa propre cie,dont il ne serait pas responsable ! Pauvre Anik Dorval;-(


REF.: