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jeudi 21 juin 2012

Payer pour dormir ?

L’heure de la sieste
Photo courtoisie
Un citoyen a pris une photographie de deux policiers profondément endormis dans leur véhicule de service, mardi dans le quartier Côtes-des-Neiges à Montréal. Il était environ 11 h, en fin d’avant-midi quand la scène a été croquée.

Un Montréalais a pris en flagrant délit deux policiers qui roupillaient confortablement installés dans leur véhicule de service.
« Ils dorment sur l’argent des contribuables. C’est très frustrant », déplore Alan, qui a capté le tout grâce à son appareil photo.
« On devrait exiger plus que ça des policiers », lance-t-il, hors de lui.
C’est en se rendant au boulot mardi vers 11 h que ce Montréalais a été témoin de cette scène qui l’a choqué.
Pause dîner
Les deux agents du Service de police de Montréal (SPVM) qu’on peut apercevoir sur la photo prise par Alan auraient alors profité de leur pause dîner pour piquer un petit somme dans leur autopatrouille.
Ils l’avaient stationné à l’intersection du boulevard Décarie et de la rue de la Savane, dans le quartier Côte-des-Neiges.
Depuis le matin, ils étaient chargés de diriger la circulation automobile dans ce coin.
Une fois assis dans l’autopatrouille et leurs repas avalés, les deux hommes se seraient tout simplement assoupis.
Quelques instants plus tard, Alan est passé par là. Ce qu’il a aperçu dans l’autopatrouille l’a poussé à arrêter sa route.
Il s’est alors approché à proximité du véhicule, sans que les deux hommes s’éveillent pour autant. C’est qu’ils étaient « profondément » endormis, assure le passant.
C’est alors qu’Alan a sorti son appareil photo pour immortaliser le moment.
Toc, toc
Il a ensuite frappé à la vitre, ce qui a eu pour effet de réveiller les deux policiers.
« Toc, toc. C’est l’heure de la sieste les gars ? », leur a-t-il demandé.
L’un deux, toujours somnolent, a haussé les épaules, puis acquiescé d’un hochement de la tête, se souvient Alan.
Les agents n’ont rien ajouté à cela après, relate-t-il. Ils n’avaient d’ailleurs pas l’air de gens qui viennent d’être pris en défaut, note-t-il.
« Si je ne me crois pas capable de faire mon travail parce que je manque de sommeil, je n’irai pas travailler », laisse-t-il tomber, soulignant que ces deux policiers auraient dû faire de même.
Du côté du SPVM, on assure que la situation est prise très au sérieux.
« Il n’y a aucune tolérance pour ce genre de chose », assure le commandant Ian Lafrenière.
Que ce soit pendant l’heure du dîner ou non, il n’est pas question de permettre aux policiers de dormir dans leur autopatrouille, ajoute-t-il fermement.
« Ce n’est pas juste une question d’image du SPVM, poursuit-il. C’est aussi une question de sécurité. Et les citoyens paient pour le service. »
Sanctions à venir
Les personnes concernées ont pris les choses en mains aussitôt que le cas a été porté à leur attention, indique-t-il.
Il explique que « le commandant de cette unité a rapidement réagi. Une rencontre avec les deux policiers doit se faire au cours des prochaines heures (hier). »
Les policiers fautifs feront face à des sanctions qui seront déterminées au cours des jours à venir.


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