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mercredi 8 juillet 2015

La réalité augmentée avec l'affichage laser tactile


L'affichage laser, c'est bien ; tactile c'est encore mieux

Business : La réalité augmentée pourrait utiliser des lasers tactiles pour interagir avec l'utilisateur. Nous ne sommes pas dans la science fiction, mais dans le laboratoire d'Aerial Burton, une entreprise japonaise.

Les lunettes de réalité augmenté HoloLens ne sont pas encore commercialisées que déjà ses hologrammes, aussi performant soient ils, paraissent bien fade au regard de ce qui nous arrive du Japon. Dans quelques temps nous pourrions manipuler des hologrammes haptiques, qui réagissent au toucher.
Il y a quelques mois, la société nipponne Aerial Burton avait dévoilé un système d'affichage capable de projeter des images 3D dans les airs. Et l’innovation réside dans l’inutilité d’un écran pour réaliser cette petite prouesse. L’ingénieux procédé utilise des lasers qui ionisent quelques molécules dans l'air. Avec pour conséquence de les illuminer. Et bien Aerial Burton vient de passer à l’étape suivante : ces images sont désormais…tactiles.





Vidéo de présentation de la technologie de laser tactile. (Source : Aerial Burton)
Oui, le sabre laser de Star Wars n’est plus vraiment loin. Mais contrairement à l’arme favorite des Jedi, ces images tactiles ne doivent pas blesser les utilisateurs. Aerial Burton a donc augmenté la vitesse d’impulsion des lasers, passant de la nanoseconde à la femtoseconde, soit 1/1 000 000 000 000 000 de seconde pour vous donner une idée (ou pas). En multipliant par un million la fréquence de pulsation du laser, les salves de plasma contiennent moins d’énergie, et peuvent donc être manipulées sans risque de brulure.

Toucher des lasers, sans risque

Et comme les salves de plasma deviennent plus brillantes quand elles entrent en contact avec un doigt, cela sert d’indicateur à Aerial Burton pour programmer le système afin d’envoyer une nouvelle image quand le laser percute un élément physique. Au contact du laser, un journaliste de Digital Trends précise que l’utilisateur sent les ondes de choc minuscules générés par les salves de plasma, comme une impulsion électrique.

Schema de fonctionnement de la technologie d'Aerial Burton. Un scanner 3D diffuse le laser, et une caméra permet l'interaction avec l'utilisateur. (Source : Aerial Burton)
Aerial Burton a commencé à développer sa recherche sur les projections laser pour afficher des messages dans les airs en cas d’urgence, comme un Tsunami. En devenant tactile, les lasers pourraient aller bien au delà et entrer dans le champs de l’affichage interactif. La société présente une vidéo où sont présenté des cas de case à cocher ‘aérienne’, ou encore d’écriture dans les airs.


dimanche 9 novembre 2014

Votre téléviseur vous observe et vous écoute ? Oui !

Vous croyez que votre téléviseur vous observe et vous écoute ? Non, ce n’est pas de la paranoïa !


¤¤ LE “WISEE” UTILISE DES SIGNAUX WI-FI POUR RECONNAITRE LES GESTES DU CORPS
Wi-Fi + Kinect + TVbox (Intel) = “Big brother” à la maison!
¤¤ LA TELEVISION “BIG BROTHER” : LA TV BOX, DE INTEL, VOUS ESPIONNE ET SELECTIONNE LES PUBS QUI CORRESPONDENT A VOTRE COMPORTEMENT !
wifi
Les chercheurs disent qu’ils ont trouvé un moyen de détecter et de reconnaître les gestes d’un homme basé sur la façon dont il affecte les signaux wi-fi.
Ils suggèrent que les utilisateurs de cette technologie pourraient contrôler des appareils électroménagers avec un geste de la main à partir de n’importe où dans la maison.
Ils disent que le système “Wisee” offre une alternative moins cher et plus simple à la Kinect de Microsoft et à d’autres capteurs de mouvements.
“Par exemple, en utilisant un mouvement de main glissé dans l’air, un utilisateur peut contrôler le volume de la musique pendant qu’il est dans la douche ou changer la chanson pendant la cuisson ou monter le thermostat en restant au lit”, écrit le chercheur principal Shyam Gollakota.
Pour ce faire, les chercheurs ont expérimenté l’effet Doppler. L’exemple le plus connu est le changement du son d’un sifflet de train lorsqu’il approche et lorsqu’il est passé.
L’équipe de chercheurs dit qu’un routeur sans fil peut être utilisé pour détecter les changements connexes dans les signaux Wi-fi, constitués d’ondes électromagnétiques, parce qu’ils se réfléchissent sur le corps humain en mouvement. En utilisant un logiciel d’algorithme spécialement développé, les informaticiens disent qu’ils sont capables de distinguer neuf types différents de mouvements, y compris un mouvement de poussée, un poinçon, un mouvement de la main et un coup de pied circulaire.
Pour démontrer le système, l’équipe a effectué des tests dans un bureau et un appartement de deux chambres à coucher. Ils disent que leur système était en mesure d’identifier correctement 846 des 900 gestes effectués – un taux d’exactitude de 94%.

Les chercheurs affirment que leur équipement peut fonctionner avec un maximum de cinq personnes dans le voisinage du routeur, tant qu’il est équipé de multiples antennes. Mais ils notent que plus les gens sont nombreux moins précis le système devient [ce qui par défaut peut indiquer qu'il y a plusieurs personnes dans la maison].
Contrairement à d’autres systèmes de reconnaissance de gestes comme la Kinect, Leap mouvement ou MYO [brassard du capteur], “WiSee” ne nécessite ni infrastructure ni caméras.
Plus précise, la Kinect de Microsoft est spécialement conçue pour la reconnaissance de l’activité humaine. Comme tel, il y a un avantage sur les approches « détection opportunistes » parce qu’elle peut détecter des mouvements plus subtils, dans sa nouvelle version, tels que les mouvements des doigts.
source :
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2013/02/la-television-big-brother-la-tv-box-de.html
http://wtfrly.com/2012/12/07/big-brother-your-television-is-watching-you/#.VFkeK9LuLiQ
¤¤ LE CAPTEUR “KINECT” POURRAIT REPERER UN ETAT DEPRESSIF

L’état dépressif se traduit notamment par une série de signes extérieurs que les spécialistes connaissent bien. Par exemple, certaines expressions corporelles et faciales ou l’intonation de la voix peuvent être interprétées comme des manifestations de la dépression. Des scientifiques de l’Institute of Creative Technologies de l’université de Californie du Sud (USC) ont développé une application entièrement autonome capable d’analyser ces informations à partir d’un entretien mené par un psychologue virtuel. Avec un capteur Kinect, le logiciel SimSensei peut diagnostiquer un état dépressif avec une précision de 90 %
Nommée SimSensei, la technologie repose sur un capteur Microsoft Kinect qui observe la posture, les gestes, les expressions faciales, le regard ainsi que la prosodie, c’est-à-dire le rythme de la voix. Toutes ces données sont analysées en temps réel par une application baptisée MultiSense, qui travaille à partir de modèles psychologiques de l’état dépressif.
Analyse en temps réel
simsensei
Il suffit de prendre place en face du capteur Kinect et de répondre aux questions posées par l’avatar qui apparaît sur un écran et joue le rôle du psychologue. Il pose des questions, marque des pauses pour permettre à la personne de développer, puis relance en tenant compte des réponses. « La reconnaissance automatique du langage permet à SimSensei d’analyser le discours de la personne et de décider de la réponse appropriée », explique à Futura-Sciences Louis-Philippe Morency, un scientifique canadien spécialisé dans l’analyse de la communication sociale non verbale par les moyens informatiques, et qui participe au projet. « Nous nous concentrons sur quatre sources principales comme indicateurs de détresse : les expressions du visage, les mouvements du corps, la prosodie et des indices linguistiques », poursuit-il. Les chercheurs ont mené un essai sur un groupe de 60 personnes, dont 30 avait été auparavant diagnostiquées comme dépressives. Résultat : l’application a identifié 90 % des candidats souffrant de dépression.
source :
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/informatique-capteur-kinect-pourrait-reperer-etat-depressif-45836/
¤¤ LE CONCEPT ILLUMIROOM DE MICROSOFT VEUT MUER VOS MURS EN ECRANS
Microsoft innove de son côté au CES 2013, en présentant l’IllumiRoom, un concept peu commun qui va transformer vos murs en écrans géants.
Elle va consister à étendre votre écran lorsque vous allez jouer sur Xbox.
Le concept d’IllumiRoom ne remplace pas la TV sur laquelle vous jouez, il va plutôt venir en renfort (grâce à Kinect, qui va déterminer la géométrie de la pièce dans laquelle vous vous trouvez), pour étendre la zone d’action de ce dernier, en dessinant les contours d’un décor, en reproduisant les conditions climatiques intégrées dans le jeu (pluie, neige, etc.)
video de démo :

¤¤ MICROSOFT TRAVAILLE EN COLLABORATION AVEC LE FBI ET MOULTS AUTRES SERVICES GOUVERNEMENTAUX POUR INSTALLER DANS LES DOMICILES PRIVES DES “BACKDOORS”, DES TECHNOLOGIES QUI PERMETTENT D’ENTENDRE ET DE VOIR CE QUI SE PASSE DANS LA VIE PRIVEE DES GENS
(désolée c’est en anglais)
http://www.neowin.net/news/fbi-asking-microsoft-and-others-to-make-products-wiretap-friendly
¤¤ LES JEUX VIDEO, AVEC CAMERAS POUR CAPTER LES MOUVEMENTS SERVENT A VOUS ESPIONNER DANS VOTRE SALON !
kinect
(désolée c’est aussi en anglais)
http://blogs.telegraph.co.uk/technology/micwright/100008237/big-brother-alert-microsoft-wants-to-know-how-many-friends-youve-got-in-your-living-room/
¤¤ BIG BROTHER ALERTE / MICROSOFT VEUT CONNAITRE COMBIEN D’AMIS VOUS AVEZ DANS VOTRE SALON : DERIVES ET CONSEQUENCES
Une des dernières demandes de brevet de Microsoft propose de transformer l’appareil-photo de Kinect en un cafteur pour les studios de film, rapportant juste combien d’amis vous avez dans votre salon et ce qu’ils regardent. Vous pensez que cela semble alarmiste ? Voici ce qu’il indique réellement : « Les utilisateurs visualisant du contenu sur un dispositif d’affichage sont surveillés de sorte que si le nombre d’utilisateurs détectés autorisés est dépassé, des mesures correctives puissent être prises. » C’est ce qui est flagrant – c’est que c’est un système d’espionnage sur les habitudes privées de visionnement, et plus grave, sur la nature des utilisateurs (indications sur leur nationalité par reconnaissance de leur langue, de leur niveau socio-culturel par leur gestuelle et prosodie).
tvbigbrother
S’il était mis en pratique, le plan de Microsoft pourrait signifier que le film que vous regardez pourrait soudainement s’arrêter de jouer s’il détecte que vous avez plus de personnes pressées autour du sofa que la Licence vous le permet. Vous seriez alors incité à acheter un permis plus cher pour continuer la visualisation.
Selon toute probabilité, Microsoft luttera pour appliquer réellement ce brevet dans le monde réel. Tandis que les détenteurs du copyright seraient enchantés, des clients seraient arrêtés par un système draconien. Mais c’est ce qui est intéressant au sujet de ces demandes d’application et de brevet en général : elles indiquent souvent ce que les sociétés feraient si elles pouvaient s’en servir. Les dessins noirs et blancs durs de la douce langue technique peuvent couvrir des idées mauvaises et immorales, effrayantes et directes.
Il y avait bien un exemple bien plus saisissant avec Apple plus tôt cette année. En septembre(2013), on lui a accordé un brevet pour un « Equipement et des méthodes pour l’application de politiques sur un appareil sans fil », c’est à dire un système permettant à des sociétés ou à des gouvernements de désactiver à distance des téléphones portables et des tablettes dans un secteur particulier.
Tandis qu’Apple mentionne que des exemples bénins tels que d’empêcher les appels téléphoniques de déranger les gens dans les concerts ou s’assurer que les dispositifs sont éteints dans les avions, il fait également état : « d’opérations secrètes de police ou le gouvernement peuvent exiger « la condition de panne de signal complète ». » C’est exactement le genre de caractéristique que certains gouvernements aimeraient employer pour supprimer des images et des vidéos. Le brevet Apple a mis son timbre et a allumé une forme pratique de censure indépendamment du fait qu’il ne l’appliquera jamais.
L’année dernière, le Président de Google, Eric Schmidt, a dit que la société s’abstiendrait de créer un service de reconnaissance faciale parce qu’elle « dépasserait la ligne rampante ». Toujours est il, que Google a déposé pour cela et a accordé des brevets étendus dans le secteur et, comme son projet de lunette à réalité augmentée avance, qui sait quand « la ligne rampante » se décalera ?
source : http://www.crashdebug.fr/index.php/jeux-video/5666-big-brother-alerte-microsoft-veut-connaitre-combien-d-amis-vous-avez-dans-votre-salon

REF.:  PITIE LES AMIS JETEZ VOS TELEVISIONS !

jeudi 26 décembre 2013

L'Agrément avant l'Environnement ?

Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE, D3E ou PEEFV - produits électriques et électroniques en fin de vie - en anglais Waste Electronic and Electrical Equipment WEEE) sont une catégorie de déchets constituée des équipements en fin de vie, fonctionnant à l'électricité ou via des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs (ce sont surtout des ordinateurs, imprimantes, téléphones portables, appareils photos numériques, réfrigérateurs, jeux électroniques ou télévisions).
En Europe, une directive1 visant un meilleur recyclage des produits électriques et électroniques limite cette catégorie aux matériels fonctionnant avec des tensions inférieures à 1 000 V en courant alternatif et 1 500 V en courant continu. Au-delà, ils sont considérés comme des déchets industriels.
Diverses lois et taxes sont mises en place dans les années 2000 pour gérer ces déchets et limiter l'utilisation des substances dangereuses (RoHS et DEEE en Europe, en Californie, China RoHS en Chine).

Ces déchets ont une empreinte écologique très élevée en raison des importantes quantités de ressources en eau, métaux, et énergies mobilisées par la conception, la fabrication, le transport, l'utilisation et le recyclage des composants et objets électriques et électroniques.
Les DEEE contiennent des métaux précieux (argentorpalladiumcuivre et indium en particulier), source potentielle d'emplois, mais d'emplois dangereux s'ils ne sont pas associés à des législations et pratiques prenant en compte que certains composants des DEE sont aussi des déchets toxiques ou dangereux (cf teneur en aluminiumcuivreplombzincmétaux du groupe du platineargent, et des polluants persistants tels qu'arsenicmercurecadmiumlithium…)), ainsi que du verre, du plastique et de la céramique. Ils doivent théoriquement être traités conformément aux conventions internationales et réglementations nationales ou régionales, mais de nombreux pays envoient leurs déchets dans des pays pauvres où ils sont retraités sans précautions, et parfois par des enfants.
En électronique, de nombreux produits, sans danger lors d'une utilisation normale, sont utilisés dans un ordinateur personnel. Cependant lorsque ces produits sont abandonnés, les substances composant un ordinateur peuvent devenir toxique par le manque de stabilité. Ainsi, un moniteur à tube cathodique est constitué de verre plombé et de PVC produisant des toxines toxiques lors de son incinération. Chaque moniteur contient jusqu'à 4 kg de plomb au niveau de l'entonnoir et dans ses composants électroniques. Un moniteur contient également du baryum et du phosphore des éléments toxiques pour l'environnement et la santé humaine. L'unité centrale est également composée de produits comme le béryllium, leplomb et le chrome hexavalent2. le matériel électrique et informatique contient aussi des Agents ignifuges bromés dont certains sont en laboratoire des perturbateurs endocriniens avérés, qui affectent l'environnement, mais auxquels les personnes qui démontent ou cassent du matériel électronique sont particulièrement exposées (Une étude suédoise a mesuré les taux de PBDE dans l'organisme de différentes catégories de travailleurs, montrant que les recycleurs de déchets électriques et électronique étaient particulièrement touchés3).
En France, par « composants dangereux provenant d'équipements électriques et électroniques », on entend les composants électroniques eux-mêmes mais aussi « des piles et accumulateurs visés (...) considérés comme dangereux, descommutateurs au mercure, du verre (plombé et traité avec des terres rares) provenant de tubes cathodiques et autres verres activés, etc. »
Terra nova parle de « mine urbaine » et met en place en 2010 un procédé nouveau de recyclage des cartes électroniques (extraction mécanique du fer et de l'aluminium, pyrolyse de la résine époxy, et envoi en fonderie de l'agglomérat résiduel de cuivre et métaux précieux. Le gisement européen serait de 200 000 tonnes de cartes électroniques par an dont 130 000 tonnes pourraient être traitées par les fonderies4.

Les DEEE devraient d'abord être réutilisés avant d'être recyclés : C'est une logique de "priorité de traitement" Voir: http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?catid=14688&cid=96&m=3&sort=-1 La remise en état et la réutilisation d'un EEE est bien plus efficace pour protéger l'environnement car elle allonge la durée d'utilisation. Paradoxalement, en France, la filière de retraitement des DEEE est financée par les particuliers (via la contribution visible nommée aussi éco-contribution ou éco participation), mais ce sont les fabricants de matériels qui pilotent les 4 éco-organismes agréés. Les fabricants n'ont pas intérêt à privilégier le reconditionnement car les produits d'occasions font concurrence aux produits neufs qu'ils vendent.

Recyclage en Europe : L'ensemble des pays de l'Union Européenne a récolté en 2005-2006 en moyenne 5,1 kg/hab/an8.
La Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni sont les pays européens qui ont collecté le plus de déchets par habitant(>= 10 kg/hab/an).

Aux États-Unis, les déchets électroniques sont pour la plupart stockés dans des décharges, une infime quantité est incinérée et une petite quantité est recyclée. Ainsi, l’Agence de protection de l'environnement (APE) estime que 70 % des ordinateurs et des écrans et 80 % des téléviseurs sont déposés dans des décharges. Et seulement, 20 % des déchets électroniques sont recyclés9

Il est plus rentable d'envoyer à l'étranger ses déchets électroniques que de les faire traiter sur le territoire des États-Unis. Pour l'instant, l'Agence de protection de l'environnement n'impose pas aux fabricants et aux exportateurs de respecter des normes de traitement. Mais, elle étudie plusieurs solutions à mettre en œuvre11.

La Chine était l'un des premiers pays à récupérer les déchets électroniques pour en récupérer les métaux. Malgré l'interdiction par la Chine d'importation de déchets électroniques, le commerce n'a pas baissé. De nombreux villages sont des décharges de déchets électroniques12, par exemple la décharge de Guiyu13.






Conscient que les déchets électroniques sont une source de pollution et de danger pour l'Homme, le recyclage s'organise peu à peu dans de nombreux pays afin de récupérer notamment les métaux précieux contenus dans ces déchets. Aux États-Unis ou en France, le recyclage devient obligatoire et les déchets doivent être pris en charge par des filières et entreprises spéciales. Une règlementation internationale, la convention de Bâle, impose aux pays exportateurs de déchets dangereux à signaler au destinataire la nature des déchets. L'union européenne impose aux fabricants de produits électroniques de prendre en charge le traitement de leurs propres déchets14.
Malgré cela, de nombreux déchets électroniques quittent les pays développés vers les pays en sous-développement où toute une filière s'est mise en place comme à Accra au Ghana. Dans les années 2000, une partie des déchets exportés le sont plus facilement en étant présenté comme matériel d'occasion réutilisable, mais en réalité souvent inutilisable (dans les 3/4 des cas selon le BAN15. De nombreux enfants démontent, trient et brulent des déchets électroniques afin de récupérer les métaux comme le cuivre. Les autres débris non valorisés sont rejetés dans l'environnement ou brulés dégageant de nombreux produits dans l'air, l'eau et le sol, toxiques pour l'environnement et l'homme16. La Chine est également devenue depuis les années 1980 un cimetière pour les déchets électroniques.



Les tablettes électroniques :

Les Amis de la Terre parlent d’un « effroyable gaspillage de matières premières » et soulignent que cet appareil est loin d’être sans danger pour l’environnement.
Le premier sujet critiqué par les écologistes est l’extraction des métaux et de minerais nécessaires à la fabrication de l’objet. Ceux-ci sont contenus à 95 % dans ce que l’on appelle les terres rares, extraites des mines chinoises. Seulement, les terres rares se présentent dans un état brut, mélangé à d’autres minerais. Inutiles, ceux-ci sont rejetés et dégagent de nombreux déchets toxiques autour des usines. L’impact environnemental et social de tels procédés est colossal. Les Amis de la Terre ont également pointé l’iPad du doigt à cause de son caractère éphémère. Le dysfonctionnement de la batterie soudée à l’appareil, marque en effet la fin de vie de cette tablette high-tech.

Faut-il totalement rejeter l’iPad ? .....Non,juste la politique environnementale internationnale !


Voyons l’intérieur de l’iPad à la loupe pour en évaluer le degré d’écologie. Le verre utilisé ne contient pas d’arsenic, un élément chimique toxique. L’écran LED ne contient pas de mercure et consomme moins d’énergie. L’ensemble de l’appareil est dépourvu de BFR et de PVC, des composants ennemis de l’environnement. La coque est en aluminium et la surface de l’écran en verre. L’extérieur de l’iPad est de ce fait entièrement recyclable. L’iPad séduit aussi parce qu’il permet la lecture de livres électroniques, réduisant ainsi l’utilisation de papiers. Bref, les avis divergent et ils sont fondés.




Le problême est que : 
Ces Produits toxiques doivent théoriquement être traités conformément aux conventions internationales et réglementations nationales ou régionales, mais de nombreux pays riches envoient leurs déchets dans des pays pauvres où ils sont retraités sans précautions, et parfois par des enfants.C'est souvent l'irresponsabilité du pays sous-développés  ,surexploités par les grosses cie qui ne font rien pour les guider dans le chemin de la protection environnementale et de la santé humaine.

Les conséquences environnementales:

Les trois régions présentent des caractéristiques au niveau de la pollution environnementale. Le stockage des déchets pollue les sols, les sous-sols, l’air et l’eau (nappe phréatique, cours d’eau) et rend impropre à la consommation les aliments issus de la chaine alimentaire (lait, produits issus de l’agriculture,…). L’atteinte à l’environnement40 s’avère nocif lors des phases de démantèlement, de récupération et d’élimination finale des matériaux dangereux car les substances toxiques sont directement déchargées dans les sols. Le brûlage des fils électriques contribue à polluer l’air ambiant et à former des amas de cendres polluants. Les combustibles (pneus, mousse isolante) toxiques polluent les sites d’incinération par le rejet de substances qui appauvrissent la couche d’ozone et qui contribuent à produire des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les matériaux qui ne sont pas utiles sont enfuient sous terre ou abandonnés ce qui contribue à polluer l’environnement A Guiyu (Chine) a pour particularité d’avoir des niveaux particulièrement élevés de dioxines et furanes atmosphériques. Cette pollution de l’air entraine a posteriori des impacts sur l’écosystème local, principale source de vivres des autochtones41. Les méthodes de recyclage qui y sont pratiquées s’avèrent extrêmement polluantes pour le sol, et donc entrainent sa contamination et donc, celle des nappes phréatiques33. La pHmétrie nous renseigne sur l’acidité du sol (pH = 6,4 environ) et donc de la présence de certains métaux. C’est grâce à la spectrométrie de masse que ceux-ci seront identifiés (Cd, Co, Cu, Ni, Pb, V, Zn) avec les concentrations suivantes : « 4.09 ± 3.92, 15.5 ± 5.40, 1070 ± 1210, 181 ± 156, 230 ± 169, 54.3 ± 5.92 and 324 ± 143 mg/kg ». La certitude est au millième près42. C’est ainsi que la population se voit obligée d’obtenir de l’eau potable par camions.
En 2010, une étude sur les effets des substances toxiques libérées par les DEEE lors du recyclage en Chine et en Inde a été menée par des scientifiques. Il en ressort que les biens faits du recyclage des DEEE sont annulés par la pollution causée par les méthodes de recyclage. Ces méthodes de recyclage émettent des fumées toxiques directement libérées dans la nature, qui polluent ainsi l’eau, l’air, la biosphère 43.

Les conséquences humaines:

La santé44 de la population est mise à rude épreuve. Les travailleurs ne disposent pas de protection adéquate lorsqu’ils sont en contact direct avec les produits chimiques. Ils inhalent de la poussière ce qui porte atteinte à leur système respiratoire (toux, infection, suffocation, asthme) et ils souffrent d’irritation des yeux. Leur peau est fortement endommagée. Ils sont exposés à des métaux lourds45 qui sont cancérigènes (plomb, mercure, cadmium, PVC) et qui endommagent le système nerveux, sanguin, reproductif, respiratoire, les reins et les os. Ils peuvent recevoir des chocs électriques lors du démantèlement des objets. Les enfants et les femmes enceintes sont une catégorie particulièrement vulnérable parmi laquelle on constate un taux de mortalité élevé et des anomalies au niveau du système reproducteur. Beaucoup d’enfants sont recrutés pour collecter, démanteler et brûler les matériaux. Face à un travail non adapté ils sont victimes d’accidents de travail et travaillent dans de mauvaises conditions, ils sont stigmatisés, harcelés et exploités par les employeurs.

En février 2010 l'ONU alertait51,52 sur l’explosion prévisible de la quantité de déchets électroniques de 2010 à 2020 dans les pays émergents, qui pourrait avoir de graves impacts environnementaux, en particulier en IndeBrésil, au Mexique et surtout en Chine (second producteur de déchets électroniques après les Etats-Unis). Dans ces pays, l'incinération ou le traitement sommaire de grandes quantités de déchets électroniques et électriques 2,3 millions de t/an rien qu'en Chine) par le secteur de l'économie informelle entraîne déjà une pollution (toxique, grave et diffuse)51.
  • En Afrique du Sud et en Chine, le rapport prévoit une augmentation des déchets d'ordinateurs de 200 à 400 % d'ici à 2020.
  • En Inde, l'ONU prévoit une augmentation de 500 %51.
  • Les déchets issus de la téléphonie mobile devraient être multipliés par sept entre 2007 et 2020 rien qu'en Chine, et l'ONU prévoit une augmentation dix-huit fois plus importante en Inde entre 2007 et 202051
  • Le taux de téléviseurs en fin de vie devrait doubler dans ces deux pays entre 2007 et 202051
  • le nombre des réfrigérateurs à traiter devrait tripler en Inde entre 2007 et 202051

mercredi 25 septembre 2013

Prix: iPhone 5s = coûte 216$ avant la quote du distributeur Rogers , mettons .

IHS révèle les couts de production des iPhone 5S et 5C


Nous connaissions les prix de vente des nouveaux iPhone, nous savons désormais ce qu’il coûte à Apple pour les fabriquer. A partir de 199 dollars pour le 5S et de 173 dollars pour le 5C ,environ.


L’information n’est jamais donnée et pour cause. C’est donc IHS qui, comme il l’a déjà fait, démonté les nouveaux iPhone pièce par pièce pour déterminer ce qu’ils coûtent à produire.
AllThingsD a obtenu le rapport d’IHS qui sera publié demain. Il dévoile qu’un iPhone 5C représente un coût entre 173 et 183 dollars pour un tarif de vente de 549 à 649 dollars. Et la surprise vient de l’iPhone 5S qui, apparemment ne coûte pas beaucoup plus à produire. Selon IHS, son cout de production irait de 199 à 218 dollars. L’assemblage est évalué entre 7 et 8 dollars.
En fait, les deux modèles ne présentent pas d’écart très important en terme de coût. Pour les modèles 16 Go, la différence est de 26 dollars et de 35 dollars pour les 64 Go.
Apparemment, Apple arrive à maintenir les tarifs de ses sous-traitants puisque, toujours selon IHS, l’iPhone 5 de 2012 représentait un coût de production de 205 dollars.
Au vu de ces informations, on est d’abord surpris de la si faible différence entre les 5S et 5C. Les innovations techniques qui équipent le 5S (Touch ID, puces A7 64 bits, coprocesseur M7 …) ne représentent pas grand-chose.
En rognant sur ces marges, Apple aurait pu faire de l’iPhone 5C, un véritable appareil d’entrée de gamme et faire une réelle différence avec son frère et concurrent, le 5S. À moins que la firme de Cupertino ait volontairement monté le prix de vente du 5C pour attirer plus de monde sur le 5S.
Donc,l'iPhone 5S vaut 36 % de sa valeur de vente et le Apple Store fait du 64% de profit ou 433$ par iPhone 5S ,sans oublier que Apple fait de l'argent avec son iTune en mp3,et films ,sans compter vos jeux et application a prix dollarama !

Et qu'un fournisseur de cell comme Rogers doit payer sa bande passante et son investissement au LTE avec ce même profit de 433$ qui diminuera des ses frais en bande passante du réseau LTE de Rogers a payer au gouvernmement Canadien,et récupéré dans votre contrat de 2 ans ,sinon vous payerez ce m^me 433$ au prorata,,,,,,,,,,,,,,,,, gagne de tataaaaaaaa!

REF.:

jeudi 5 septembre 2013

Séries en streaming: souvent illégal et en toute impunité

Depuis lundi sur internet l'épisode 1 de la saison 3 de la série américaine Homeland, qui a été divulgué un mois avant son passage à la télévision: un exemple de plus du piratage massif des séries sur internet.
Plus besoin de télécharger des fichiers partagés entre internautes, ce qui nécessite un minimum de maîtrise de l'ordinateur. Le streaming (visionnage sans téléchargement) est devenu le moyen le plus répandu pour regarder une série gratuitement, légalement ou illégalement.
Et en toute impunité, car pour le streaming, Hadopi, l'autorité anti-piratage, explique n'avoir pas pour mission de contrôler ni les sites qui référencent les vidéos en streaming ni les internautes qui les regardent.
Que les séries soient ou non déjà diffusées en France, les épisodes circulent sur internet dès leur sortie à l'étranger : une recherche sur internet permet de voir des dizaines de sites, comme dpstream ou dpstreamiz, très fréquentés en France, qui affichent une liste de liens. Ces liens pointent vers l'oeuvre, diffusée en streaming depuis de gros sites de stockage de fichiers comme MixtureCloud, Youwatch ou Purevid. Ils ont pris le relais de MegaUpload, fermé par les autorités américaines début 2012.
La situation est d'autant plus confuse que sur un site majeur comme YouTube se côtoient contenus légaux et illégaux, et que parfois les ayants-droit décident de ne pas demander le retrait de leurs vidéos car ils profitent de leur notoriété.
Concrètement, surveiller les millions de fichiers que les internautes transmettent à ces plateformes est une tache sans fin.
Certains sites de stockage récompensent d'ailleurs les internautes qui envoient des fichiers, en les rémunérant si leurs vidéos sont très regardées. De quoi pousser beaucoup à leur envoyer des copies d'un DVD ou des enregistrements illégaux d'émission télé.
Ventes légales en recul
Côté utilisateur, les gros sites de stockage font souvent payer les internautes au bout d'une certaine durée de visionnage. Un gros site de streaming peut engranger environ 24 millions d'euros (33 millions de dollars canadiens) de chiffre d'affaires par an, selon une étude de l'Idate de l'an dernier.
Dès que les télés françaises annoncent la prochaine sortie d'une série américaine inédite en France, le nombre de recherches sur des sites de streaming augmente nettement sur Google.
Le piratage nuit aux ventes légales : au 1er semestre le chiffre d'affaires des DVD et Blu-Ray a baissé de 12,5% sur un an, selon le baromètre CNC-GFK. La VoD (vidéo à la demande) légale devrait progresser de 17% cette année mais son chiffre d'affaires ne pèse que 20% environ du chiffre d'affaires des ventes physiques.
Impossible de dire combien de copies d'un film sont vues en streaming : une récente étude d'Hadopi montre seulement que 37% des internautes regardent des séries, dont la moitié (46%) en streaming, une pratique désormais plus de deux fois supérieure au téléchargement. Ils regardent des séries internationales à 72% et, dans 37% des cas, illégalement, même si les usages légaux progressent via la télé de rattrapage.
L'internaute doit juger si le contenu semble «manifestement illicite» par «faisceau d'indice» mais Hadopi n'exercera pas de contraintes sur lui.
Quant aux sites de référencement des liens en streaming, ou de stockage de fichiers illégaux, Hadopi n'est tout simplement pas chargé de les contrôler. Seuls les ayants-droit peuvent agir en leur demandant le retrait de leur oeuvre, voire saisir la justice, mais les cas sont rares.
«La loi ne nous permet d'intervenir que sur les pratiques de partage de fichiers entre internautes, lorsqu'un fichier illégal est stocké par un internaute et mis à disposition des autres, on lui envoie un message», explique un porte-parole d'Hadopi.
L'institution est en sursis: le Parlement pourrait adopter très prochainement un amendement qui la supprime et transférera ses missions au CSA.


jeudi 15 août 2013

Des poubelles «intelligentes» capables de recueillir des données de passants

Londres - Scandale des poubelles collectant des données mobiles
Une «poubelle intelligente» de Renew 
Photo Renew

Scandale des poubelles collectant des données mobiles

LONDRES - Des poubelles «intelligentes» capables de recueillir des données de passants à partir de leurs téléphones provoquent un scandale à Londres, où les autorités ont exigé lundi que cette technologie soit désactivée.
La collecte de ces informations «doit cesser immédiatement» jusqu'à ce qu'il y ait un débat public sur le sujet, ont insisté les autorités de la City, quartier financier de Londres.
«Nous avons aussi saisi» l'autorité britannique de protection de défense des libertés, ont-elles ajouté.
Les poubelles, conçues pour résister à l'explosion d'une bombe, sont équipées d'un système Wi-Fi et d'écrans digitaux affichant des publicités ainsi que des informations financières et locales en temps réel, comme les perturbations dans le métro.
Cet été, elles ont aussi été testées pour collecter les données des téléphones de passants. En l'espace d'une semaine en juin, elles ont enregistré plus d'un demi-million de téléphones.
Selon son fabricant, la société Renew, ces poubelles «fournissent une vision sans précédent (...) - les points d'entrée et de sortie, le temps passé dans un endroit, les centres d'intérêt» des utilisateurs de téléphones.

Cette technologie pourrait, selon Renew, permettre de cibler des campagnes publicitaires en fonction par exemple du temps passé dans les commerces. Le client de tel café pourrait par exemple se voir proposer des publicités d'autres chaînes de boissons chaudes.
Devant le tollé provoqué par ce dispositif, le patron de Renew, Kaveh Memari, s'est défendu en expliquant que la technologie avait seulement été à l'essai en juin et qu'elle ne permettait que de comptabiliser le nombre de passants, sans obtenir leurs données personnelles.
Elle est comparable à la technologie utilisée par les sites internet qui comptent le nombre de visiteurs uniques, sans connaître leur identité, a-t-il expliqué.
«Nous ne pouvons pas vraiment suivre les gens, nous ne voyons pas les gens, tout ce que nous voyons est un dispositif», a-t-il déclaré.
«Peu importe ce que peut faire la technologie, a rétorqué un porte-parole de la City of London. Tout ce qui se passe dans les rues doit être fait avec précaution et avec le soutien d'un public informé.»
Kaveh Memari a insisté sur le fait que l'utilisation éventuelle des informations collectées par ces poubelles devrait se faire en accord avec des groupes de protection des données. «Les développements futurs (de ce dispositif) ne dépendront pas seulement de la technologie, mais surtout de la façon dont les gens réagissent vis-à-vis de cette technologie interactive», a-t-il affirmé.

Renew, qui a installé ces poubelles très sophistiqués dans la capitale britannique pendant les jeux Olympiques de Londres en 2012, compte vendre ce produit dans d'autres villes comme New York, Dubaï et Rio.


REF.:

samedi 18 mai 2013

Google Glass: risque de piratage et trop de possibilités?

Succès ou échec? - Google Glass: risque de piratage et trop de possibilités?
 
Photos Google


Avec un appareil comme les Google Glass, les possibilités sont à peu près infinies.

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L'appareil réagit à des commandes vocales, sans trop dépendre d'une manipulation physique.
La caméra pointe constamment dans la direction où vous regardez, le moteur de recherche est déjà connecté via votre téléphone ou tablette... et ces fonctionnalités n'attendent qu'une simple phrase de votre part pour s'activer.
L'appareil est en effet contrôlé par la voix et fonctionne en tandem avec un téléphone ou une tablette Android pour, par exemple, parler au téléphone ou récupérer des coordonnées GPS.
Il suffit de dire: «ok glass», puis la commande appropriée, et l'appareil effectuera le travail.
Le produit, une paire de lunettes connectées, n'est pas encore sur le marché. Seuls certains développeurs qui ont bien voulu débourser la somme de 1500$ américains ont pu se procurer un exemplaire des lunettes Google Glass.
Or, beaucoup de gens se questionnent déjà au sujet de leur impact sur la vie privée.

Les craintes sont-elles fondées?

Le problème, c'est que les gens n'aiment pas sentir qu'on peut les photographier ou les filmer à tout moment.
S'il était nécessaire de parler pour activer les Google Glass afin de prendre une photo, un petit malin a réussi à programmer les lunettes de façon à ce qu'elles puissent prendre une photo en clignant d'un œil.
Imaginez maintenant que quelqu'un réussisse às'infiltrer dans votre paire de lunettes et à visionner tout ce que vos lunettes connectées peuvent voir , soit tout ce que vous regardez! Par exemple, lorsque vous entrez votre NIP au moment de payer vos achats ou en train de faire un retrait au guichet automatique. Ça fait peur.
Certains commerces, dont quelques bars, aux États-Unis ont déjà une affiche interdisant le port des Google Glass à l'intérieur. On peut imaginer que les cinémas et autres endroits publics en feront autant.


Toutefois, on peut aussi s'imaginer de bons côtés. Pensez au fait de vous retrouver au cœur de l'action, lors d'un match de hockey ou de football... ou à un chirurgien portant ces lunettes, afin d'enseigner à ses élèves, un policier enregistre la vidéo alors qu'il effectue arrestation pour ensuite la déposer comme élément de preuve en Cour.

Tout va vite sur Internet

Robert Scoble, un blogueur anglophone a publié une photo de lui, où il porte les Google Glass... dans la douche!


Évidemment, on peut déjà imaginer toutes les implications d'un tel appareil entre les mains de gens aux idées un peu bizarres, comme ce site Tumblr,qui affiche la photo d'hommes blancs portant des Google Glass.

Mieux vaut s'informer

Vous pouvez vous abonner à page Project Glass sur Google+ pour obtenir des mises à jour à leur sujet ou visiter le microsite Glass, que Google a mis en place, et de cliquer sur «How it feels» pour voir une vidéo à couper le souffle.
Vous aurez envie d'en acheter une paire, après l'avoir visionnée...

Caractéristiques techniques

Les caractéristiques techniques de l'appareil ont récemment été dévoilées:
• 16 Go de stockage (12 Go utilisables)
• Appareil photo de 5 mégapixels
• Caméra vidéo 720p
• Connectique Bluetooth et WiFi (pas de connexion 3G)
• GPS
• Affichage de messages textes (SMS) via Bluetooth
• L'affichage de l'écran correspond à celui d'un téléviseur de 25 pouces situé à 8 pieds (environ 2,40 mètres)

C'est l'année dernière que Google avait dévoilé son projet de mettre en marché des lunettes intelligentes. Il s'agissait de lunettes permettant d'obtenir un itinéraire, d'effectuer une recherche sur le moteur de recherche de l'entreprise, de prendre une photo, de tourner de la vidéo...
Bref, il s'agit de placer l'utilisateur au cœur de l'expérience d'utilisation, contrairement à un ordinateur, un téléphone intelligent ou une tablette, où tout repose sur un objet qui doit être manipulé physiquement.





 


REF.:

mercredi 27 mars 2013

Les dommages de la crise Bancaire de 1980,ressenti 33 ans plus tard ?

La crise bancaire ? ;-)


Corruption - Olympus: 5 ans de prison requis contre un ancien président

Photo Yuriko Nakao / Reuters
M. Olympus ????$$$???? 2,1 milliards $ de pertes,pour 5 ans,.............................un deal ! Wow un vieux  British de 90 ans qui a découvert tout ça !

TOKYO - Un procureur de Tokyo a requis mardi cinq ans de prison contre un ancien président d'Olympus accusé d'avoir joué un rôle central dans le maquillage des comptes de cette entreprise qui avait provoqué un vaste scandale.

Aussi sur Canoe.ca:
Un ex-PDG d'Olympus arrêté pour manipulations comptables

Tsuyoshi Kikukawa et deux autres anciens dirigeants de la firme d'appareils photo sont jugés pour des malversations comptables ayant permis de dissimuler 130 milliards de yens (2,1 milliards $) de pertes.
Les accusés ont plaidé coupable et présenteront leur défense le mois prochain. Le verdict n'est pas attendu avant plusieurs semaines.
Le parquet a également requis quatre ans et demi de prison contre un ex-contrôleur de gestion et quatre ans contre l'ancien bras droit de Tsuyoshi Kikukawa.
Il a réclamé en outre une amende d'un milliard de yens (10,7 millions $) contre Olympus, poursuivie en tant que personne morale.
«Le montant énorme (des dissimulations) est inédit. Cela a sapé la confiance nationale et internationale dans le marché» japonais, a souligné un procureur cité par l'agence Jiji Press.
La dissimulation de ces pertes colossales avait permis à la direction de l'entreprise de cacher pendant des années le fiasco d'investissements effectués durant la période de la bulle (fin des années 1980).
Olympus a déjà été condamné par le régulateur financier du Japon à près de 2,62 millions $ d'amende dans cette affaire révélée en octobre 2011 par son ancien PDG, Michael Woodford.
Ce Britannique, premier PDG étranger de la société en 90 ans, avait été renvoyé en octobre 2011 quelques mois seulement après le début de son mandat pour s'être montré trop curieux sur des acquisitions douteuses de sociétés ou d'obscures opérations financières.
Il avait peu après tout déballé à la presse.
L'ensemble des membres de la direction d'Olympus et du conseil d'administration avaient démissionné quelques mois plus tard.